Art

Pour l'avoir vue une fois au ciné, je crois qu'elle a été légèrement raccourcie et/ou adoucie. Elle m'a moins niqué les yeux que lorsque je l'avais matée sur mon écran de laptop.

Ceux qui iront le voir en salle hésitez pas à faire des retours sur ce côté épileptique j'ai peur de regretter à cause de ça

Hier je suis tombé sur la BA dans la salle, mais ca va pas la tete ? Direct l'epileptique il fait la crise, ya aucun avertissement.

EXCELLEEEEENT

Clairement c'est un film PAS recommandé pour les épileptiques. Surtout les dix dernières minutes.

exact

Déjà la citation en amorce du film

Déjà la citation en amorce du film

2 fois

Je l’ai vu à Cannes et au cinéma et j’ai constaté absolument aucun changement dans le film donc je pense que c’est la même version

Le 23 septembre 2020 à 21:21:21 Dfez3 a écrit :
Ceux qui iront le voir en salle hésitez pas à faire des retours sur ce côté épileptique j'ai peur de regretter à cause de ça

J'ai vraiment dû plisser les yeux pendant les 5 dernières minutes environ (hors générique de fin )

Une fin qui m'a vraiment laissé de marbre d'ailleurs.

J'ai assez moyennement aimé le film... Pourtant j'adore la plupart de ses films... La fin m'a niqué les yeux plus qu'autre chose. D'ailleurs je me disais SpoilAfficherMasquerpourquoi quelqu'un ne va pas tout simplement couper le courant? J'ai trouvé ça assez ridicule...

J'ai pas mal aimé la majeure partie du film (surtout grâce à Béatrice Dalle) mais comme mes VDD la fin m'a laissé de marbre

Le 25 septembre 2020 à 20:44:23 Alvy-Singer a écrit :
J'ai assez moyennement aimé le film... Pourtant j'adore la plupart de ses films... La fin m'a niqué les yeux plus qu'autre chose. D'ailleurs je me disais SpoilAfficherMasquerpourquoi quelqu'un ne va pas tout simplement couper le courant? J'ai trouvé ça assez ridicule...

Bon, je suis un peu déçu de ce Lux Æterna. Je m'attendais à un film plus fou. Il reste hélas beaucoup trop sage à mes yeux. En tout cas infiniment plus, dans le genre huis clos qui part en cacahuète, que son précédent, Climax. Un constat d'autant plus étonnant que le film amorce en cours de route quelques pistes scénaristiques que j'imaginais contribuer par la suite à un dérapage généralisé. Mais non. Un film trop sage, donc, et paradoxalement trop court. J'aurais en fait aimé que le film se poursuive encore une demi-heure après la fin, histoire de partir vraiment en vrille. Comme le faisait Climax. Là, je reste sur ma faim. C'est frustrant.

Ca reste malgré tout sympa à regarder : j'ai bien aimé cette illustration de l'envers du décor d'un plateau de cinéma, avec toute cette activité, ces allers-retours dans tous les sens, ces tensions, ces prises de becs ; bref, ce doux bordel logistique, qui sonne ma foi tout à fait crédible (bien qu'à tous les coups, les tournages des films de Gaspar Noé soient eux beaucoup plus sages). Visuellement, c'est très beau. Béatrice Dalle, que j'ai du mal à supporter, est vraiment pénible, mais ici à sa place, donc ça va. Heureusement que c'est Charlotte Gainsbourg en face, quoi. Puis il y a quelques têtes connues assez plaisantes. Enfin, la poignée de citations disséminées tout au long du film sont bien marrantes.

Puis, ayant supporté sans sourciller les cinq dernière minutes, je suis aujourd'hui certain de ne pas être épileptique, c'est toujours bon à savoir.

Objet assez fascinant de part la continuité qu'il marque avec le cinéma de Gaspar Noé - et ce vers quoi il tend à aller - mais également en vue de l'inversion complète du thème de ses précédents films. L'auteur décrit lui-même ses films comme des films catastrophes, qui vont chercher dans la beauté ce qui est laid et dans l'union ce qui divise. Et Lux Æterna peut laisser supposer pareil construction avec sa longue scène d'introduction (qui évoque forcément Climax) plutôt chaleureuse et amusante, qui détonne avec le chaos à venir. Passé cela, on pénètre sans transition dans le désordre et le bruit de ce plateau de tournage déjà bouillant, Noé multiplie les séquences et les points de vue, nous abandonnant pendant la quasi totalité du film dans cette énergie, évidemment négative, mais tout de même relative en comparaison de Climax, qui lui est vraiment lié rien que visuellement. Pas besoin de LSD ou de motif de vengeance pour trouver le mal dans l'homme, il suffit de laisser tourner un peu trop longtemps. Ce segment majeur du film peut apparaître comme une redite pour Noé, mais son retournement de situation final justifie à lui seul l'existence du métrage. Vient le tournage de la séquence du bûcher, l'électricité ambiante est à son paroxysme, et soudainement la beauté. Passé les dernières tirades que s'envoient Béatrice Dalle et le chef opérateur, on se retrouve hypnotisé par cette Charlotte Gainsbourg qui cesse d'exprimer sa souffrance (ce point est plutôt ambigüe, se tait-elle par lassitude, fatigue, ou que sais-je ?) et nous permet de simplement contempler ses derniers instants, dont les lumières, pourtant agressives, s'oublient assez rapidement. Noé va donc chercher la beauté dans le chaos, le désordre, etc. Il nous offre son inversion intégrale.

Je suis hésitant a le voir, j'ai pas envie d'avoir les yeux exploser au bout de 10 minutes

Moi j'ai bien aimé la fin.
J'ai même pas cligné des yeux, j'étais réellement hypnotisé.

Le 29 septembre 2020 à 18:03:00 SkolimowskiBan a écrit :
Moi j'ai bien aimé la fin.
J'ai même pas cligné des yeux, j'étais réellement hypnotisé.

Pareil, j'étais dans un état second.

Le 29 septembre 2020 à 17:34:02 Skyrim50130 a écrit :
Je suis hésitant a le voir, j'ai pas envie d'avoir les yeux exploser au bout de 10 minutes

Aucune chance, vu que ce sont justement les 10 dernières minutes qui sont susceptibles de te niquer les yeux.