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Blabla 18-25 ans

Sujet : Topic du Glauque
SuceCheval
Niveau 6
27 juillet 2019 à 00:17:46

https://youtu.be/TpcpjXCVnzI tenez, une vidéo sur l'Homme qui a peut être le plus souffert de tous les temps... :(

Foi_Jaune
Niveau 21
27 juillet 2019 à 13:40:40

Seito Sakakibara, le tueur de Kobe (traduction maison de la page wikipedia)

Les meurtres d’enfants de Kobe se sont produit au Japon le 16 Mars et le 27 Mai 1997 dans la ville de Kobe. Les deux victimes, Ayaka Yamashita, 10 ans, et Jun Hase, 11 ans, ont été assassinées par un adolescent de 14 ans nommé Shinichiro Azuma, sous le pseudonyme de Seito Sakakibara.

Le meurtrier a été arrêté le 28 Juin 1997, pour le meurtre de Hase, et a avoué plus tard le second crime. En tant que délinquant juvénile, il a été jugé et condamné sous le nom de “Garçon A.” Sa véritable identité n’a pas été communiquée à la presse car la loi japonaise interdit de publier son état civil, mais quelques hebdomadaires ont divulgué son vrai nom.

“Garçon A.” a été mis en liberté conditionnelle début 2004, la relaxe complète ayant été annoncée pour le 1er Janvier 2005. Les meurtres, puis l’identification du criminel ont attiré l’attention des médias et de la classe politique japonaises.

Les meurtres

Le 27 Mai 1997, la tête de Jun Hase, élève en classe adaptée à l’école primaire Tainohata, est retrouvée devant la porte d’entrée de l’école quelques heures avant l’arrivée des élèves. Hase a été décapité à la scie, et sa tête a subi d’autres mutilations avant d’être déposée devant l’école, afin que les élèves la découvrent à leur arrivée le matin.

Un billet, écrit à l’encre rouge, a été découvert dans la bouche de la victime, identifiant le tueur sous le nom de “Sakakibara”. Le texte était le suivant:

“Une nouvelle partie commence(…) Arrêtez-moi si vous le pouvez, policiers débiles(…) Je meurs d’envie de voir des gens mourir, tuer me procure des frissons. Toutes mes années d’amertume doivent être expiées dans le sang.”

Quelques mots en anglais suivaient: “Shooll killer”. (sic)

La police déclara que la méthode employée pour le meurtre de Hase et le billet rappelait les meurtres du “tueur du Zodiaque” survenus à San Francisco à la fin des années 60.

Le 6 Juin, le journal Kobe Shinbun reçut une lettre dans laquelle Sakakibara revendiquait le meurtre et la décollation de Jun Hase, et annonçait que d’autres assassinats suivraient celui-ci. Cette seconde lettre, postée dans une enveloppe brune affranchie le 3 Juin, n’avait ni nom, ni adresse d’expéditeur. On y trouvait également un texte de 3 pages, d’environ 1400, toujours écrit à l’encre rouge, signé d’un nom en six idéogrammes pouvant être prononcé “Sakakibara Seitô”. Ces idéogrammes, déjà utilisés pour le premier message trouvé dans la bouche de la victime, signifiaient “alcool”, “démon”, “rose”, “saint” et “combat”.

Commençant par la phrase “A présent, une nouvelle partie commence”, la lettre enchaînait par “Je mets ma vie en jeu comme enjeu de cette partie(…) Si je suis pris, je serai probablement pendu(....) La police devrait mettre plus de rage et d’énergie à m’arrêter(...) Il n’y a que quand je tue que je me sens libéré de toute la rancune qui est en moi et que je peux être en paix. Il n’y a que quand je fais souffrir les autres que je peux apaiser ma propre souffrance.” La lettre vilipende aussi le système éducatif japonais, le qualifiant de “carcan qui a fait de moi un invisible.”

Dans la panique qui a suivi la découverte du meurtre, les médias japonais ont accidentellement nommé le tueur “Onibara”, la Rose du Diable, bien que le tueur ait insisté que son nom ne devait pas se prononcer de la sorte. Furieux de cette confusion, Sakakibara écrivit plus tard aux chaînes de tv: “A partir de maintenant, si vous prononcez mal mon nom ou que vous me mettez de mauvaise humeur, je tuerai trois légumes par semaine(...) Si vous pensez que je ne peux tuer que des enfants, vous commettez une grave erreur.” (Dans ce contexte, le mot “légumes” désigne des êtres humains pour Sakakibara.)

Le collégien de 14 ans a été arrêté comme suspect du meurtre de Hase le 28 Juin. Peu de temps après son arrestation, “Garçon A.” a avoué le meurtre de Ayaka Yamashita, 10 ans, datant du 16 Mars, ainsi que l’agression de trois autres fillettes sur la même période. Après l’attaque du 16 Mars, il écrivit dans son journal: “Je me suis livré à des expériences sacrées aujourd’hui, pour prouver la fragilité de l’être humain(...) J’ai abattu le marteau, quand la fille s’est retournée vers moi. Je crois l’avoir frappée à plusieurs reprises mais j’étais trop excité pour m’en souvenir.” La semaine suivante, le 23 Mars, il ajouta: “Ce matin, maman m’a dit, “Pauvre petite. L’enfant qui a été agressée serait morte.” Rien ne semble indiquer que je vais être arrêté(...) Loué sois-tu, “Bamoidôkishin”*.... Je t’en prie, accorde-moi encore ta protection.”

*Ndt: Il semble que ce nom désignait une divinité imaginaire pour le tueur.

Suites et polémiques autour de l’affaire

Après les meurtres, l’homme politique Shizuka Kamei demanda l’interdiction des oeuvres au contenu violent, déclarant que “c’est de la faute des adultes”(...)” si il existe des films manquant de mérites éducatifs ou littéraires, et ne montrant que des scènes de cruauté”, et que cet incident “donne aux adultes l’opportunité de repenser leurs règles d’auto-censure sur ces films et sur le fait de les autoriser pour leur seul profit.”

En 2000, la Diète abaissa l’âge de la responsabilité pénale de 16 à 14 ans. Cependant, suite au meurtre de Satomi Mitarai le 1er Juin 2004 par “Fille A.”, âgée de 11 ans (le meurtre de Sasebo), le parlement débattit de la nécessité d’une nouvelle révision de la loi.

Le 11 Mars 2004, fait sans précédent, le ministre de la justice annonça que Sakakibara, âgé à présent de 21 ans, allait être mis en liberté conditionnelle, sa relaxe complète étant prévue pour le 1er Janvier 2005. Cette décision fut vivement critiquée dans la mesure où, dès lors que le gouvernement avait pris la mesure inhabituelle d’en informer le public, on pouvait estimer que Sakakibara n’était pas sûrement pas prêt à être relâché et devait être transféré en prison. Ces critiques furent exacerbées suite au meurtre de Sasebo, survenu trois mois plus tard.

En raison de la gravité de ses crimes et du fait qu’ils aient été commis par un mineur, le nom et le nouveau lieu de résidence de Sakakibara sont encore aujourd’hui un secret bien gardé. Cependant, son vrai nom circule sur internet depuis le 29 juin 1997, d’après le journaliste Fumihiko Takayama.

Certaines personnes, dont Shôjirô Gotô (avocat ayant traité de nombreux cas d’erreurs judiciaires), Hidehiko Kumagai et Nobuyoshi Iwata (ancien proviseur du collège de Garçon A.), soutiennent que Garçon A. a été accusé à tort et pointent des contradictions dans l’enquête menée par les autorités, par exemple:

Les enquêteurs de la police ont déclaré que les meurtres ont été commis par un gaucher: Garçon A est droitier.

Les lettres de Garçon A contiennent beaucoup d’éléments sans queue ni tête. Il revendique également des actes qu’il aurait été impossibles à commettre pour un jeune garçon de 14 ans

Garçon A. avait de mauvaises notes, et pourtant ses lettres étaient écrites dans un style complexe (voire cryptique), riches en figures de style et comparaisons.

En 2002, la mère du garçon lui a rendu visite en prison et lui a demandé si il avait réellement commis ces meurtres. Il lui affirma que oui.

En juin 2015, Sakakibara, maintenant âgé de 32 ans, publia une autobiographie chez Ôta publishing intitulée “Zekka”, dans laquelle il exprime ses remords pour les crimes, qu’il raconte en détail. Malgré les tentatives de la famille de Jun Hase pour interdire la sortie de Zekka, et le refus d’une chaîne de librairies de le proposer à la vente, le livre devint rapidement un best-seller au Japon. Quelques mois plus tard, Sakakibara lança un site à sa gloire dans lequel il posta des photos bizarres d’un corp masculin nu photoshoppé, qui pourrait être le sien.

En réponse à ces controverses, le tabloïd Shûkan Post publia le vrai nom de Sakakibara, à savoir Shinichiro Azuma, son travail à cette époque, et son adresse.

(En bonus: une anecdote qui m’a été racontée par un prof de fac: la lettre de Sakakibara suscita une grande vague d’empathie chez de nombreux écoliers et collégiens à l’époque. Beaucoup en effet, si ils n’approuvaient pas les meurtres, se sont reconnus dans la dénonciation que Sakakibara faisait du système scolaire japonais et de son caractère “déshumanisant”... Jeunes, donc, qui n'ont eu comme réponse à leurs angoisses que la censure et la répression judiciaire ! :sarcastic: )

SuceCheval
Niveau 6
28 juillet 2019 à 02:38:18

Sinon, les gars...go vous renseignez sur l'horrible mort de Phillipe Reniche, un ancien choriste du groupe punk Les beruriers noirs... :(

SuceCheval
Niveau 6
28 juillet 2019 à 03:03:54

Sinon, go aussi vous renseignez sur l'histoire d'Emmett Till... :(

kongstrong
Niveau 10
28 juillet 2019 à 11:12:27

up

kongstrong
Niveau 10
28 juillet 2019 à 11:12:38

bah poste l'histoire !!!

QueenMomo
Niveau 10
28 juillet 2019 à 11:22:30

Le 27 juillet 2019 à 00:17:46 SuceCheval a écrit :
https://youtu.be/TpcpjXCVnzI tenez, une vidéo sur l'Homme qui a peut être le plus souffert de tous les temps... :(

Déjà été posté celui la je crois :(

Seibba
Niveau 23
28 juillet 2019 à 11:43:46

Le 28 juillet 2019 à 02:38:18 SuceCheval a écrit :
Sinon, les gars...go vous renseignez sur l'horrible mort de Phillipe Reniche, un ancien choriste du groupe punk Les beruriers noirs... :(

Post l'histoire au lieu du dire "allez vous renseigner" évidemment c'est facile mais faut contribuer au topic

NWA51
Niveau 10
30 juillet 2019 à 10:06:21

Le 21 juillet 2019 à 15:59:49 kongstrong a écrit :

Le 20 juillet 2019 à 19:18:42 Asticollabo a écrit :
Sinon l'auteur, tu pourrais parler de Robert Ben Rhoades et des photos de sa victime la plus connue prises juste avant sa mise à mort

https://thoughtcatalog.files.wordpress.com/2017/05/td7btcy.jpg?w=800&h=450&crop=1&resize=800,450&quality=95&strip=all

c'est un classique j'ai déja posté cette histoire au début :coeur: j'ai meme des photos inédites

Tu dis ça dans le plus grand des calmes sans balancer les photos ?
Photos ou DDB https://image.noelshack.com/fichiers/2016/26/1467335935-jesus1.png

Foi_Jaune
Niveau 21
30 juillet 2019 à 11:26:22

Bon, je me dévoue pour Philippe Reniche, avec cet article du Parisien:

L'insoutenable récit d'un crime barbare
TOURS (INDRE-ET-LOIRE) DE NOTRE ENVOYÃ? SPÃ?CIAL
Le 17 mars 2010 à 07h00

Il y a le petit aux cheveux ras, sous tension, qui serre le poing à s'en faire exploser les phalanges et qui tressaute en permanence. Et puis il y a le grand baraqué au front dégarni, fines lunettes et complet gris et à l'apparence sereine. Le premier s'appelle Jason Caillaud, 22 ans, une boule de nerfs ; le second, Jimmy Lemaître, 31 ans, « employé socioculturel » après avoir manqué d'entrer dans la légion. Deux potes qui, depuis hier, sont réunis dans le box de la cour d'assises d'Indre-et-Loire dont les jurés devront, huit jours durant, se plonger au coeur d'un crime barbare d'une violence aussi inouïe qu'incompréhensible.

Le 15 août 2007, les deux accusés se sont acharnés sur Philippe Reniche, 45 ans, qu'ils venaient de prendre en stop après une virée alcoolisée en boîte. En droit, cela est qualifié de « meurtre avec préméditation, actes de torture et de barbarie, enlèvement et séquestration suivis de mort », et cela leur vaut d'encourir la perpétuité.

La lecture de l'ordonnance de mise en accusation donne la nausée. Pour la mère de Philippe Reniche, c'en est trop. A l'énoncé du calvaire de son fils, elle quitte momentanément la salle. Les trois frères de Philippe, eux, ne cillent pas, mais cherchent en vain le regard de deux accusés qui préfèrent garder les yeux rivés au sol. Cette nuit-là, quand ils aperçoivent le pouce tendu de Philippe Reniche, les deux complices basculent dans la violence, sans même avoir besoin de se parler. Les premiers coups pleuvent, et la victime atterrit dans le coffre. On lui soutire sa carte bleue, mais cela ne suffit pas. Les voilà donc qui passent au domicile de Jimmy Lemaître pour y chercher une pelle. Estimant qu'ils ont atteint « le point de non-retour », ils sont décidés à « crever » ce passager trop encombrant. Leurs cinq compagnons de soirée ne bronchent pas, ceux-là comparaissent donc pour « non-dénonciation et non-empêchement de crime ».

L'agonie de Philippe Reniche prendra fin au petit jour dans un chemin de terre. Doigts écrasés, émasculation partielle et coups de pelle au niveau du cou, l'atrocité atteint son comble. Pendant que Jason Caillaud s'acharne, Lemaître fume une cigarette. Et quand celui-ci rentre chez lui, c'est pour découvrir que sa compagne vient de perdre les eaux. Le corps de Philippe Reniche se consume quand le troisième enfant de Jimmy Lemaître, d'une troisième compagne, voit le jour.

Hier, la cour s'est penchée sur le passé chaotique des deux accusés. Haineux envers une mère qui a « abandonné ses enfants », Jason Caillaud a grandi dans un milieu familial déstructuré et violent. Perturbé, il manifeste des tendances suicidaires dès la prime enfance et enchaîne échecs scolaires et condamnations. Jimmy Lemaître, casier vierge, est, lui, un « enfant gâté » par une mère trop possessive, mais il ne s'épanouit guère à l'école et multiplie les petits boulots. Les experts psychiatres n'ont décelé, pour l'un comme pour l'autre, aucun trouble psychique.

http://www.leparisien.fr/faits-divers/l-insoutenable-recit-d-un-crime-barbare-17-03-2010-851680.php

Foi_Jaune
Niveau 21
31 juillet 2019 à 14:24:52

? Pourquoi le post sur Emmett Till a-t-il été supprimé ? Il n'y avait pourtant rien de choquant, aucun lien direct vers la photo de sa dépouille...

kongstrong
Niveau 10
03 août 2019 à 05:39:06

atchoum

Bf110c
Niveau 10
03 août 2019 à 19:50:24

Le 30 juillet 2019 à 11:26:22 Foi_Jaune a écrit :
Bon, je me dévoue pour Philippe Reniche, avec cet article du Parisien:

L'insoutenable récit d'un crime barbare
TOURS (INDRE-ET-LOIRE) DE NOTRE ENVOYÃ? SPÃ?CIAL
Le 17 mars 2010 à 07h00

Il y a le petit aux cheveux ras, sous tension, qui serre le poing à s'en faire exploser les phalanges et qui tressaute en permanence. Et puis il y a le grand baraqué au front dégarni, fines lunettes et complet gris et à l'apparence sereine. Le premier s'appelle Jason Caillaud, 22 ans, une boule de nerfs ; le second, Jimmy Lemaître, 31 ans, « employé socioculturel » après avoir manqué d'entrer dans la légion. Deux potes qui, depuis hier, sont réunis dans le box de la cour d'assises d'Indre-et-Loire dont les jurés devront, huit jours durant, se plonger au coeur d'un crime barbare d'une violence aussi inouïe qu'incompréhensible.

Le 15 août 2007, les deux accusés se sont acharnés sur Philippe Reniche, 45 ans, qu'ils venaient de prendre en stop après une virée alcoolisée en boîte. En droit, cela est qualifié de « meurtre avec préméditation, actes de torture et de barbarie, enlèvement et séquestration suivis de mort », et cela leur vaut d'encourir la perpétuité.

La lecture de l'ordonnance de mise en accusation donne la nausée. Pour la mère de Philippe Reniche, c'en est trop. A l'énoncé du calvaire de son fils, elle quitte momentanément la salle. Les trois frères de Philippe, eux, ne cillent pas, mais cherchent en vain le regard de deux accusés qui préfèrent garder les yeux rivés au sol. Cette nuit-là, quand ils aperçoivent le pouce tendu de Philippe Reniche, les deux complices basculent dans la violence, sans même avoir besoin de se parler. Les premiers coups pleuvent, et la victime atterrit dans le coffre. On lui soutire sa carte bleue, mais cela ne suffit pas. Les voilà donc qui passent au domicile de Jimmy Lemaître pour y chercher une pelle. Estimant qu'ils ont atteint « le point de non-retour », ils sont décidés à « crever » ce passager trop encombrant. Leurs cinq compagnons de soirée ne bronchent pas, ceux-là comparaissent donc pour « non-dénonciation et non-empêchement de crime ».

L'agonie de Philippe Reniche prendra fin au petit jour dans un chemin de terre. Doigts écrasés, émasculation partielle et coups de pelle au niveau du cou, l'atrocité atteint son comble. Pendant que Jason Caillaud s'acharne, Lemaître fume une cigarette. Et quand celui-ci rentre chez lui, c'est pour découvrir que sa compagne vient de perdre les eaux. Le corps de Philippe Reniche se consume quand le troisième enfant de Jimmy Lemaître, d'une troisième compagne, voit le jour.

Hier, la cour s'est penchée sur le passé chaotique des deux accusés. Haineux envers une mère qui a « abandonné ses enfants », Jason Caillaud a grandi dans un milieu familial déstructuré et violent. Perturbé, il manifeste des tendances suicidaires dès la prime enfance et enchaîne échecs scolaires et condamnations. Jimmy Lemaître, casier vierge, est, lui, un « enfant gâté » par une mère trop possessive, mais il ne s'épanouit guère à l'école et multiplie les petits boulots. Les experts psychiatres n'ont décelé, pour l'un comme pour l'autre, aucun trouble psychique.

http://www.leparisien.fr/faits-divers/l-insoutenable-recit-d-un-crime-barbare-17-03-2010-851680.php

On avait bien dit pourtant, ne jamais faire de l'autostop :ok:

kongstrong
Niveau 10
07 août 2019 à 01:18:34

up

Foi_Jaune
Niveau 21
08 août 2019 à 10:57:10

RMC vient de me rappeler l'histoire du bon curé d'Uruffe: (source wikipedia)

Guy Desnoyers

Guy Desnoyers est né le 24 février 1920 à Haplemont, un hameau du Saintois en Meurthe-et-Moselle. Issu d'une famille paysanne assez aisée et pieuse, il a une sœur handicapée, violée dans son enfance. Il est promis très jeune à la prêtrise par sa grand-mère maternelle, personnalité dominante dans la famille. Il va au petit, puis au grand séminaire à Bosserville et Villers-lès-Nancy. On le décrit comme un « bon gosse » mais ses pairs remarquent son goût pour les femmes et émettent des doutes sur sa vocation.

Pendant la Seconde Guerre mondiale, il est réquisitionné pour travailler dans une usine de Neuves-Maisons sous direction allemande, mais il aide également des prisonniers évadés chez son oncle par alliance Émile Marulier à Harol dans les Vosges. À la Libération, il prétendra même avoir tué un factionnaire allemand sans pouvoir en apporter la preuve.

La guerre terminée, il est ordonné prêtre en 1946, puis affecté à Blâmont comme vicaire. Son supérieur, l'abbé Klein, constate que sa nouvelle recrue préfère jouer au basket plutôt que lire de la théologie. Dès cette première nomination, alors qu'il a vingt-six ans et qu'il est encore vierge, il a une première liaison avec une femme, Madeleine. Cette liaison va être la cause d'une mutation autoritaire de ses supérieurs comme vicaire à Réhon, dans le nord de la Meurthe-et-Moselle. Des rumeurs lui prêtent alors d'autres aventures féminines, notamment avec une veuve fortunée qui vient tout juste de perdre son époux. Celle-ci lui donnera 150 000 francs pour la réfection du toit de l'église et pour l'achat d'une 2 CV. Cela ne l'empêche pas de continuer à voir régulièrement Madeleine. Ainsi, tout en ayant des relations avec d'autres maîtresses, la relation entre Guy et Madeleine durera jusqu'en octobre 1956, soit dix années.

En juillet 1950, il est nommé curé de la paroisse d'Uruffe, village de 392 âmes jouxtant le département de la Meuse. Prêtre actif et plutôt apprécié de ses paroissiens, il s'illustre notamment en montant avec les jeunes garçons du coin une équipe de football ou en organisant des excursions. Les anciens du village trouvent ce prêtre assez singulier, mais les jeunes aiment cette personnalité « moderne » pour l'époque. Ils le trouvent accessible. Mais Guy Desnoyers entretient des relations avec plusieurs femmes de la région, dont certaines sont mineures (l'âge de la majorité étant alors fixé à 21 ans). En décembre 1953, Guy Desnoyers conçoit un enfant avec une adolescente de quinze ans, Michèle Léonard. Suite aux rumeurs qui courent dans le village, il persuade Michèle d'accoucher clandestinement dans l'Ain et d'abandonner « l'enfant du péché » à l'Assistance publique. L'évêque de Nancy, Marc-Armand Lallier, qui prend connaissance de ces faits, décide de rendre visite au prêtre. Celui-ci se jette à ses genoux et demande à son évêque de croire en son innocence. L'entrevue a ébranlé Mgr Lallier qui renouvelle sa confiance au prêtre. Les mois se succèdent alors avec des absences répétées du curé qui inquiètent ses paroissiens. Guy Desnoyers évoquera plus tard des périodes « de tourments et d'angoisse ».

Le drame

En 1956, il a une relation avec Régine Fays, jeune fille d'Uruffe, âgée de dix-neuf ans, qui travaille comme ouvrière à la verrerie de Vannes-le-Châtel6. Séduite au cours d'une activité théâtrale qu'il avait créée, elle se trouve enceinte du prêtre, comme Michèle trois ans plus tôt. Desnoyers persuade le père de Régine que l'amant de sa fille est un jeune homme du cru qui l'a violée au cours d'une fête du village et qui est parti pour la guerre d'Algérie. Peu de monde croit en son histoire et il proteste publiquement devant ses paroissiens en dénonçant une calomnie. Régine promet de garder le secret de la paternité de l'enfant mais refuse d'accoucher clandestinement, d'abandonner son enfant ou d'avorter.

Le 3 décembre 1956, peu avant la date prévue pour l'accouchement, Guy Desnoyers prend peur et entraîne Régine sur la petite route déserte qui mène à Pagny-la-Blanche-Côte. Il arrête sa 4 CV près d'un bosquet et à deux reprises propose à la jeune fille de lui donner l'absolution. Étonnée, celle-ci refuse et s'éloigne à pied. Guy Desnoyers la suit tenant son revolver 6,35 mm à la main. Il tire alors à trois reprises sur sa maîtresse dans la nuit noire. Sitôt après l'avoir tuée, il l'éventre à l'aide d'un canif de scout, sort le fœtus viable (elle est alors enceinte de 8 mois et l'autopsie révélera que le nourrisson était en vie), une petite fille qu'il baptise pour la sauver des limbes. Il la tue à coups de couteau, puis lui taillade le visage afin d'effacer toute éventuelle ressemblance. Il pousse ensuite la mère et son enfant dans un fossé.

Dans la soirée, les parents de Régine s'inquiètent de sa disparition. Le curé alerte le maire, fait sonner le tocsin et organise lui-même les recherches pour la retrouver et tenter ainsi d'écarter les probables soupçons qui vont peser sur lui. À une heure du matin, Desnoyers désigne un fossé au bord de la route dans lequel gît la jeune fille. Les soupçons se dirigent rapidement vers le curé : une amie de Régine confie à la police que la jeune femme lui avait dit que le curé était le père. Une douille de 6,35 mm est retrouvée près de Régine, or Desnoyers est détenteur d'un permis de port d'arme pour ce calibre. Placé en garde à vue le 5 décembre 1956, Guy Desnoyers nie avec véhémence. Il prétend d'abord qu'il connaît le meurtrier mais qu'il lui est impossible de le dénoncer à cause du secret de la confession auquel il est lié. Il avoue finalement au bout de quarante-huit heures.

En cette période d'Avent et de Saint-Nicolas, l'affaire fait grand bruit. Il est écroué en prison sous un faux nom pour éviter toute vengeance. L'Église organise des cérémonies expiatoires pour ses crimes.

Le procès et la condamnation

À l'époque, toute la France est horrifiée par ce double crime odieux. Le procès débute à la Cour d'assises de Nancy le 24 janvier 1958, un an après les faits. La foule massée au palais de justice réclame la peine de mort pour ce prêtre fornicateur.

Le 26 janvier, après deux jours de procès, le procureur donne raison à la foule dans son réquisitoire :

« Je ne sais si ce Dieu que vous avez ignominieusement servi aura pitié de vous à l'heure, peut-être proche, de votre mort. Moi, je ne connais que la justice des hommes et je sais qu'elle ne peut vous pardonner. »

L'avocat de la défense, le bâtonnier Robert Gasse lui répond :
« Dieu des croyants, descendez dans la conscience de la cour, dans l'âme des jurés. Dites leur qu'ils n'ont pas le droit de toucher à la vie parce que la vie vous appartient à vous seul. »

Avant les délibérations des jurés, Guy Desnoyers fait une dernière déclaration :
« Je suis prêtre, je reste prêtre, je réparerai en prêtre. Je m'abandonne à vous parce que je sais que devant moi vous tenez la place de Dieu. »

Après une heure et quarante minutes de délibération, les sept jurés lorrains rendent leur verdict. À toutes les questions posées (sur le double crime, sur l'infanticide et sur la préméditation), les réponses des jurés sont « oui » à la majorité. Toutefois on reconnait à l'accusé des circonstances atténuantes, ce qui lui permet d'échapper à la peine capitale. Il est alors condamné aux travaux forcés à perpétuité.

Le 5 août 1978, après vingt-deux ans de détention, Guy Desnoyers, devenu le plus ancien prisonnier de France, obtient une liberté conditionnelle. Différentes rumeurs le voient dans le Sud de la France, en Louisiane, ou en ménage avec une visiteuse de prison.

Comme le prévoyait sa liberté conditionnelle, il s'est en fait retiré en l'abbaye Sainte-Anne de Kergonan à Plouharnel dans le département du Morbihan, où il meurt le 21 avril 2010 à l'âge de quatre-vingt-dix ans.

Épilogue

Dans le cimetière d'Uruffe, la tombe des deux victimes porte sur une plaque l'inscription « Ici repose Fays Régine tuée le 3 décembre 1956 par le curé de la paroisse à l'âge de 19 ans ». En dépit des demandes répétées de l'évêché, la famille de Régine a toujours refusé de la retirer.

-kylar6-
Niveau 8
08 août 2019 à 21:37:47

Up, la nuit commence à tomber les kheys il est temps de lire quelques histoires bien glauques :ok:

Gerard_Leman
Niveau 6
09 août 2019 à 04:07:39

Up :ok:

Foi_Jaune
Niveau 21
13 août 2019 à 10:53:28

Pour pimenter votre prochaine visite de Paris:

Un sergent trop morbide.

Des profanations en série.

En 1847, c’est à Bléré (Indre-et-Loire) que l’on constata la première d’une étrange série de profanations de sépultures. L’épouse du fossoyeur dit qu’elle avait cru voir, sur le lieu du crime, un jeune soldat qui se tenait dans les ténèbres. Plus tard, d’autres profanations du même genre furent commises au cimetière du Père-Lachaise. Mais une nuit, un gardien du cimetière découvrit blotti dans une nouvelle fosse, un militaire de 25 ans. L’épouse du fossoyeur de Bléré avait donc vu juste. Le militaire se nommait Francis Bertrand et était engagé volontaire au 74e de Ligne, avec le grade de sergent. Au moment des faits, il était revêtu de son habit militaire. Le sergent prétendit être venu là, à un rendez-vous d’amour et avoir été surpris par le sommeil. On crut à son histoire et il fut reconduit à la caserne de Reuilly. Mais les profanations reprirent bientôt, mais à Ivry cette fois. Une petite fille de sept ans, emportée par une maladie foudroyante, y avait été enterrée. Dans la nuit qui suivit ses funérailles, on découvrit son cercueil ouvert et son corps mutilé : on lui avait arraché le cœur.

Au cimetière Montparnasse.

Les profanations s’étendirent par la suite au cimetière Montparnasse. Le 30 juillet 1848 et durant les semaines qui suivirent, les gardiens trouvèrent des cadavres de femmes arrachés à leurs tombeaux et abandonnés ensuite, mutilés, dans les allées peu fréquentées. On décida alors de tendre un piège au nécrophile : un canon de fusil, chargé de mitraille et pourvu d’un mécanisme automatique rudimentaire, fut pointé vers un haut mur où l’on avait remarqué des traces d’escalade. Les mois passèrent et l’on finit par désespérer, lorsque le 15 mars 1849, vers minuit, une détonation se fit entendre. Après exploration du terrain, on découvrit des traces de sang. On remonta la piste et on finit par découvrir qu’un sergent du 74ème de ligne avait été grièvement blessé et admis au Val-de-Grâce où l’on retrouva le sergent Francis Bertrand. Sous-officier de bonne conduite et au service irréprochable, comment aurait-on pu le soupçonner ? Il fit pourtant des aveux complets, déclarant notamment que, certaines nuits, il avait été jusqu’à ouvrir dix à quinze cercueils et qu’il éprouvait un abominable plaisir à mutiler les cadavres, à leur arracher les entrailles et à en disperser les lambeaux. Le sergent nécrophile fut condamné à une peine de prison de quelques mois et à une amende. Il accomplit sa peine au bagne de Belle-Ile, puis disparut à jamais.

https://www.parisvox.info/2017/09/16/histoire-de-paris-necrophile-cimetiere-de-montparnasse/

Autres infos ici: https://fr.wikipedia.org/wiki/Fran%C3%A7ois_Bertrand_(sergent)

kongstrong
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15 août 2019 à 03:14:54

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kongstrong
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15 août 2019 à 03:18:18

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Sujet : Topic du Glauque
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