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Blabla 18-25 ans

Sujet : Topic du Glauque
Blueriver77
Niveau 9
07 septembre 2019 à 01:38:36

Le 07 septembre 2019 à 01:35:18 cookie45 a écrit :
La disparition mystérieuse de Brandon Lawson

Le 8 août 2013, Brandon Lawson, âgé de 26 ans, s'est disputé avec sa petite amie de longue date, Ladessa Lofton. Frustré et désireux de se calmer, il appelle son père qui habite à plus de trois heures de route à Crowley, au Texas, et lui demande de passer la nuit chez lui. Son père a essayé de l'en dissuader, mais à 23h54, Brandon commence sa route.
Quarante km plus tard, il tombe en panne d’essence et appelle son frère Kyle à l’aide. Ce qui s'est passé dans les trente prochaines minutes est inconnu, mais lorsque son frère est arrivé, Brandon était introuvable. Après des heures de recherche, il ne restait aucune trace de Brandon. La famille apprendra plus tard que peu de temps après avoir appelé son frère, Brandon a appelé le 911. Lors de cet appel, Brandon est clairement paniqué,n il dit des choses peu compréhensives et parle vite.

Voici l'appel au 911 qu'il a passé quelques minutes avant de disparaître :
https://www.youtube.com/watch?v=dS_AMSyamR4&frags=pl%2Cwn

On ne sait pas ce qui est arrivé, mauvaise rencontre ? hallucinations? On sait qu'il avait eu des problèmes avec la meth quelques années plutôt et qu'il aurait peut être pu replongé à ce moment là...

Ouai étrange cette histoire

cookie45
Niveau 8
07 septembre 2019 à 18:05:50

up

Eloy_1er
Niveau 10
10 septembre 2019 à 20:03:55

Up :p)

Pseudo supprimé
Niveau 10
10 septembre 2019 à 20:05:06

[16:17:14] <Barbouzes>
AYAAAA ce topic toujours en vie https://image.noelshack.com/fichiers/2016/49/1481201791-yaahshs.png

Il s'est arrangé avec les modos en mp pour leur accord :oui:
Ils sont sympas parfois :hap:

BMCGordon
Niveau 3
11 septembre 2019 à 18:04:38

Up

kongstrong
Niveau 10
11 septembre 2019 à 22:31:12

upp

Foi_Jaune
Niveau 21
12 septembre 2019 à 11:04:07

Une petite anecdote historique en passant:

Les "bouches inutiles" du Château-Gaillard

Septembre 1203. Le roi Philippe Auguste en a gros : il veut assiéger le château de Château-Gaillard et reprendre la place aux Anglais, non mais ! Ca ne sera pas facile : un siège de 4 longs mois va commencer... Et à un moment se déroule le célèbre épisode des « Bouches inutiles ».
L'horreur dans les fossés

Les villageois des Andelys (1500 âmes) subissent le siège de plein fouet. Ils ont peur. Ils viennent se réfugier derrière les murs du château, pendant un moment. Mais les Anglais finissent par les chasser. Le motif ? Pas assez de provisions pour tout le monde (hé, ils ont un siège à tenir).

Hommes et femmes n’ont plus qu’à rebrousser chemin vers Les Andelys... Les Français laissent passer 1000 d’entre eux, mais les derniers n’ont plus l’autorisation de passer leurs lignes, à la fin. Alors, coincés dans la 2e enceinte, repoussés des deux côtés, tous vont mourir de froid et de faim. Lentement.

Trèèès lentement, dans les fossés du château, allant jusqu’à s’entre-dévorer. Achille Deville dans son Histoire du Château-Gaillard (1829) décrit les horreurs qui se passent dans ces fossés qu’on voit toujours aujourd’hui. Les pauvres gens mangent ce qui leur passent sous la main : mousses, herbes rares, chiens errants.

Un jour, une poule passe les lignes françaises et tombe dans le fossé. Ceux qui restent la dévorent entière, « avec ses plumes et la fiente de ses intestins. » Aussi, un jour, une femme accouche. A peine le bébé pousse son premier cri qu’on lui arrache pour le dévorer morceau par morceau !

Source: https://fr.anecdotrip.com/anecdote/les-bouches-inutiles-du-chateau-gaillard-par-vinaigrette

Foi_Jaune
Niveau 21
17 septembre 2019 à 14:55:47

Up pour les amateurs de gore et de paranormal avec la charmante Delphine Lalaurie.

Delphine Lalaurie, née Marie Delphine de McCarthy, a vu le jour en 1775 et est plus connue sous le nom de madame Lalaurie. De parents nobles (Chevalier Barthélemy Louis LacCarthy et Venue Lecomte, des membres éminents de la haute société de La Nouvelle-Orléans), elle a vécu à La Nouvelle-Orléans en Louisiane espagnole. Cette bourgeoise s’est éteinte le 7 décembre 1842 à Paris, à l’âge de 66 ans.

Delphine Lalaurie est surtout connue pour être une tueuse en série. En effet, elle a torturé et assassiné plus d’une centaine esclaves noirs dans sa maison de Louisiane avant de prendre la fuite pour Paris.

D’ailleurs, la maison Lalaurie est considérée comme l’endroit le plus hanté du Quartier Français de La Nouvelle-Orléans. Elle a abrité dans ses murs d’abominables crimes, des actes de tortures excessivement brutaux et en garde forcément des traces, des énergies négatives.

Revenons à Delphine Lalaurie. Donc c’est une bourgeoise, issue d’une famille riche et vouant une haine affreuse vis-à-vis des esclaves noirs. Et cela pour une raison : ses parents ont été tués lors d’un soulèvement d’esclaves. Delphine Lalaurie est une dame respectée dans sa ville et a des alliés politiques de poids. D’ailleurs, son cousin, Augustin de McCarthy, fut maire de La Nouvelle-Orléans de 1815 à 1820.

Ses parents la marièrent à Don Ramon de Lopez y Angulo en 1800. Delphine accepta ce mariage. L’homme était riche et elle y trouva son compte. Mais son époux mourut le 26 mars 1804 à La Havane dans des circonstances troubles. La jeune veuve épousa, en 1808, le marchand d’esclaves Jean Blanque, qui lui aussi mourut en 1816 dans des circonstances inconnues. Là on peut commencer à se poser des questions…

Enfin, en troisièmes noces, elle épousa le docteur Louis Lalaurie le 25 juin 1825.

En 1832, le couple s’installa dans leur maison créole du Quartier Français de La Nouvelle-Orléans située au 1140, rue Royale. Une maison cossue qui montrait combien ils étaient riches. Très vite, madame Lalaurie s’imposa au premier plan de la vie sociale locale et fut connue comme la Française créole la plus influente de la ville. Bien sûr, Delphine eut des enfants, des filles, que tout le monde considérait comme les plus élégantes de La Nouvelle-Orléans.

Madame Lalaurie inspirait le respect. Elle était considérée comme l’une des femmes les plus intelligentes et les plus belles de la ville. Elle organisait, dans sa magnifique demeure, des réceptions où tous les invités étaient choyés.

Preuve de sa richesse : les tâches ménagères de la maison étaient assurées par des douzaines d’esclaves.

Foi_Jaune
Niveau 21
17 septembre 2019 à 14:56:54

Suite: Une bourgeoise tortionnaire

Madame Lalaurie faisait preuve d’une véritable cruauté envers ses esclaves. Pour l’exemple, elle enchaînait son cuisinier à la cheminée de la cuisine lorsque ce dernier n’avait pas été à la hauteur de ses attentes. Et Dieu sait qu’elle était exigeante ! Mais d’autres esclaves connurent des tourments encore plus cruels.

Rappelons-nous qu’à l’époque où se déroule cette histoire, les esclaves n’étaient pas considérés comme des êtres humains, mais une loi interdisait le traitement cruel des esclaves. Les tortures qu’a fait subir Delphine à ses esclaves dépassent l’entendement ! Elle se montrait tellement perverse, cruelle, qu’elle était certainement folle ! En plus, elle prenait du plaisir à voir souffrir un esclave.

De nombreux esclaves sont morts après ces tortures infligées. Delphine Lalaurie ne s’en souciait pas. Elle faisait disparaître les cadavres et faisait venir d’autres esclaves.

Les invités conviés au 1140 rue Royale ne voyaient pas tout cela. Lorsqu’ils arrivaient à la maison Lalaurie, tout n’était que faste, porcelaine européenne, tissus orientaux, mets raffinés et hôtesse attentionnée. Tout n’était que luxe. Personne ne pouvait se douter que derrière ce masque de l’hôtesse raffinée pouvait se cacher une tueuse en série.

Pourtant, Delphine Lalaurie fut découverte au grand jour. Des voisins de la Rue Royale furent les premiers à la soupçonner de maltraitance envers ses esclaves. Ils se doutèrent vite que quelque chose clochait chez les Lalaurie : les esclaves étaient trop souvent remplacés, certains disparaissaient du jour au lendemain… Alors, on commença à chuchoter et le bruit se répandit dans toute la ville.

Un jour, une voisine entendit un cri perçant provenant de la maison Lalaurie. Intriguée et pensant qu’il était arrivé quelque chose à la maîtresse de maison, elle alla voir ce qu’il se passait et découvrit Delphine Lalaurie en train de poursuivre une petite fille noire, sa servante personnelle, avec un fouet. La pauvre enfant était tellement apeurée qu’elle fuyait en hurlant tant est si bien qu’elle grimpa sur le toit et préféra se suicider plutôt que de subir la torture. Plus tard, la même voisine découvrit une petite tombe peu profonde creusée dans la propriété Lalaurie, au-dessous des cyprès de la cour.

Cette même voisine se rendit auprès des autorités et raconta tout ce qu’elle avait vu. Je rappelle qu’une loi interdisait le traitement cruel des esclaves et cette loi était en vigueur à La Nouvelle-Orléans. Donc, les autorités confisquèrent les esclaves de madame Lalaurie. Cette dernière ne se démonta pas et en acheta secrètement à certains de ses parents.

Les rumeurs de maltraitance sur esclaves de madame Lalaurie se propagèrent dans toute la ville. Bientôt, on commença à décliner les invitations aux fêtes et aux dîners et la famille de Delphine fut évitée par les autres membres de la haute société créole. Mais, ce ne fut qu’en avril 1834, le 10 avril précisément, que ces rumeurs devinrent réalité… La cause : un terrible incendie qui ravagea la cuisine de la maison Lalaurie.

Ce fut le cuisinier qui déclencha cet incendie pour se venger de Delphine Lalaurie de tous les mauvais traitements subis. Le feu gagna très vite toute la maison et les voisins s’y précipitèrent pour aider Delphine à sortir ses affaires de la maison. Cette dernière leur refusa l’accès de la maison. Et pire, elle se mit dans une rage folle et insulta et maudit tous ceux qui avaient voulu l’aider.

Quand les pompiers arrivèrent sur place, ils découvrirent toute l’horreur qui se cachait derrière les murs de la maison Lalaurie. En effet, dissimulée au grenier se trouvait une porte secrète. Et derrière cette porte se trouvait l’impensable : une douzaine d’esclaves, hommes, femmes, tous présentant des marques de torture horrible sur leur corps. Certains étaient attachés à des tables en fer d’opération, nus, d’autres, enfermés dans des cages à chien, d’autres encore, enchaînés aux murs ou suspendus au plafond la tête en bas.

Des morceaux de corps humains gisaient partout sur le sol et des têtes et des organes s’entassaient dans des sceaux en fer. Sur une table, des fouets et des battoirs, tous ensanglantés. Toutes les victimes semblaient avoir subi des tortures ignobles et des expérimentations médicales démentielles. Des femmes avaient eu leurs ventres ouverts et les viscères enroulés autour de la taille. Une autre femme avait eu la bouche bourrée d’excréments d’animaux puis ses lèvres cousues au fil de fer. Les hommes étaient aussi dans un état tout aussi horrible. Certains avaient les ongles arrachés, un autre avait subi un changement de sexe, deux autres avaient la langue cousue, certains avaient eu les parties génitales tranchées, d’autres affichaient des trous béants au niveau des orbites. Un homme enchaîné au mur avait un morceau de bois qui traversait le crâne de part et d’autre. Delphine Lalaurie expliqua ce fait qu’elle voulait remuer l’intelligence de cet esclave.

On ne sait pas combien d’esclaves furent retrouvés dans cette chambre de torture. Certains étaient déjà morts depuis un bout de temps, d’autres s’accrochaient toujours à la vie… Ce fut notamment le cas pour une femme dont les bras et les jambes avaient été coupés et le corps scarifié pour ressembler à une monstrueuse chenille ou cette autre femme forcée à entrer dans une cage minuscule, les os broyés. Ces femmes pleuraient de douleur, suppliaient d’être achevées. D’ailleurs, tous les survivants moururent peu de temps après leur découverte.

L’affaire fit la Une du journal « New Orleans Bee » avec les titres « Criminelle et coupable » et « Le démon, dans le corps d’une femme ». Car oui, il fallait vraiment être démoniaque pour faire subir toutes ces tortures à des hommes et à des femmes. On peut même se poser la question si Delphine Lalaurie n’avait pas passé un pacte avec le diable pour se montrer aussi cruelle. À ce sujet, Delphine était amie avec Marie Laveau que l’on considérait comme une grande prêtresse vaudou. C’est peut-être elle qui l’a initiée aux pratiques démoniaques… Il fut conclu que Delphine était seule responsable de ses actes et que son mari avait joué les aveugles, n’avait rien voulu voir.

La haine s’empara de La Nouvelle-Orléans et une foule se rassembla devant la maison Lalaurie en hurlant vengeance. Elle réclama la pendaison de Delphine. Cette dernière prit la fuite et l’on ne la revit plus, ainsi que sa famille. On ne sut pas où les Lalaurie se réfugièrent. Tout ce que l’on sait c’est que Delphine s’éteignit à Paris, à l’âge de 66 ans et son corps fut rapatrié à La Nouvelle-Orléans, car sa plaque funéraire se trouve aujourd’hui encore au cimetière Saint-Louis et plus précisément au niveau de la zone 1 et de l’allée 4. Ce qui est bizarre, c’est que cette plaque n’est attachée à aucune tombe. Donc, on peut penser que le corps n’est pas au cimetière, mais dans un caveau gardé secret pour éviter les profanations. Sur la stèle, on peut lire ces mots : « Madame Lalaurie, née Marie Delphine Macarthy, décédée à Paris le 7 décembre 1842 à l’âge de six… » La fin du texte a disparu, car la stèle est brisée.

Il n’est mentionné dans aucun registre que Delphine Lalaurie fut recherchée et aucune action en justice ne fut intentée contre elle.

Quant à la maison, très vite des évènements paranormaux s’y déroulèrent.

Foi_Jaune
Niveau 21
17 septembre 2019 à 14:58:55

La maison Lalaurie hantée

Presque aussitôt que Delphine Lalaurie et sa famille eurent fui La Nouvelle-Orléans, des évènements paranormaux vinrent frapper la demeure.

Les esclaves mutilés furent évacués à l’hôpital et les morts enterrés. La maison demeura vide et fut vandalisée par la foule. Elle resta inhabitée longtemps et tomba en ruine. Les voisins déclarèrent qu’il fallait la raser, car souvent, la nuit, ils entendaient des cris d’agonie venant de la maison. Certains virent même des esclaves errant sur les balcons et dans les cours. On raconta même que des vagabonds voulant trouver un refuge dans la maison y disparurent définitivement.

La propriété fut mise en vente en 1837. C’est un homme, un inconnu, qui l’acheta. Il la garda seulement trois mois. Une nuit, il prit la fuite. Plus tard, il raconta que toutes les nuits, il entendait des bruits étranges, des pleurs, des gémissements… Cet homme avait même tenté de louer quelques chambres. Mais tous les locataires fuyaient la maison au bout d’une nuit.

Puis, la maison passa entre les mains de nombreux propriétaires, pour enfin être transformée, en 1865, après la Guerre civile, en pensionnat pour fille du Lower Discrit, ce qui engendra un bel effort de reconstruction pour rénover la bâtisse. En 1874, la Ligue Blanche força les enfants noirs à quitter l’endroit. En 1878, une réforme scolaire ségrégationniste limita l’établissement aux enfants noirs.

En 1882, la maison Lalaurie devint un centre destiné à la haute société. Elle fut transformée en un conservatoire et école de danse haut de gamme par un professeur d’anglais. Tout se passa bien les premiers mois. L’école accueillit les enfants des familles riches, jusqu’à ce qu’un enseignant fut accusé d’avoir des gestes inappropriés envers ses élèves féminines. L’école ferma ses portes deux jours plus tard. La nuit même de la fermeture, on parla d’une intense activité fantomatique.

La maison fut abandonnée durant plusieurs années et l’on ne parla plus d’elle. En 1889, Jules Vigne y emménagea secrètement. C’était un excentrique, membre d’une riche famille. Supposé pauvre, il y vécut jusqu’à sa mort en 1892, soit trois ans à peine après son emménagement. Jules Vigne fut retrouvé mort sur un lit en lambeaux, dans un état de saleté repoussante. Près de son corps, on découvrit un sac contenant plusieurs centaines de dollars ainsi que plusieurs milliers de dollars cachés sous le matelas. Que s’est-il passé ? On ne le saura jamais.

Peu après cette histoire, les rumeurs concernant un trésor perdu circulèrent à propos de la maison. Mais peu sont ceux qui osèrent fouiller les lieux.

La demeure resta inhabitée jusqu’à la fin des années 1890 où un prometteur immobilier transforma la maison Lalaurie en appartements pour immigrés italiens. Cependant, et cela même si le loyer était bradé, beaucoup de locataires n’y restèrent pas longtemps. Pendant cette période, beaucoup d’évènements curieux se déroulèrent. On parla d’un homme noir enchaîné à un mur qui attaqua un immigré italien, avant de disparaître comme par enchantement. D’autres parlèrent de cadavres d’animaux ou de spectres se baladant dans les couloirs. Les enfants étaient régulièrement attaqués par un fantôme portant un fouet. Certains avaient même été frappés par ce fouet. Des êtres étranges enveloppés dans un linceul apparaissaient régulièrement, une dame habillée en robe de soirée, très élégante, apparaissait régulièrement près des berceaux et se penchait pour admirer les nouveau-nés… Et bien sûr, il y avait toujours les cris, les lamentations, les gémissements qui semblaient émaner des murs de la demeure toutes les nuits. On comprend pourquoi les locataires ne voulaient pas y rester et la maison, transformée en hôtel particulier, fut désertée une nouvelle fois.

En 1923, William Warrington l’acheta et en fit un refuge pour jeunes délinquants. Sauf que pareil, il s’y passa tellement de choses étranges, que les jeunes refusèrent d’y rester.

Puis, la maison devint un bar et, pour faire un coup de pub, le patron la rebaptisa « The haunted Saloon ». D’ailleurs, cet homme connaissait l’histoire de la maison et tint un journal de toutes les choses bizarres vécues par ses clients et lui-même.

Puis, il revendit son commerce à un marchand de meubles, qui lui se retrouva ruiné. En effet, toutes ses marchandises furent plusieurs fois retrouvées couvertes d’une sorte de liquide sombre et puant, rendant les ventes impossibles. Croyant à une mauvaise blague d’un concurrent, une nuit, il se cacha et attendit avec son fusil que le plaisantin se montre. Il guetta toute la nuit en vain. Sauf que, à sa grande surprise, alors que personne n’était entré dans la maison, il retrouva tous les meubles vandalisés. Il ferma aussitôt son magasin.

Durant les années 50, la maison Lalaurie fut transformée en une habitation de 20 appartements. Les évènements curieux n’ont pas cessé pour autant. Bien au contraire, la maison transformée en hôtel est devenue une attraction de premier choix à l’occasion de Halloween et beaucoup de visiteurs continuent à voir et à entendre des choses étranges. On dit même qu’à l’intérieur, les appareils photo ne fonctionnent plus.

La maison Lalaurie fut restaurée à plusieurs reprises. Et lors de ces travaux, on trouva une tombe creusée à l’arrière de la maison et cachée sous un plancher en bois. Dedans, des restes humains, plusieurs cadavres jetés là, sans cérémonie. Une espèce de fosse commune. On pense qu’il s’agissait du cimetière personnel de Delphine Lalaurie qui faisait disparaître là les cadavres de ses victimes afin d’éviter de les sortir de la maison et donc d’être découverte. Il y avait dans cette fosse environ 80 cadavres !

Madame Lalaurie avait donc démonté des sections du plancher de la maison et avait enterré rapidement les cadavres pour éviter de sortir et d’être repérée. La découverte des corps explique le mystère de la disparition fréquente des esclaves de Delphine Lalaurie… mais il reste à savoir combien de victimes celle-ci a bien pu tuer… Et combien d’entre elles continuent à errer dans ce monde ?

Aujourd’hui, c’est Nicolas Cage qui est l’heureux propriétaire de cette maison réputée hantée ! Il y a dîné une fois et affirme y avoir eu une telle peur, qu’il n’a plus l’intention de l’habiter ni de l’ouvrir au public. À noter que l’acteur a refusé l’aide des spécialistes du paranormal.

Source: https://journal-d-une-demonologue.fr/delphine-lalaurie-la-bourgeoise-demoniaque

(Par contre, d'après Wikipédia, la maison appartiendrait aujourd'hui à une entreprise.)

XaxaXxx
Niveau 50
19 septembre 2019 à 13:53:07

up et merci pour les nouvelles histoires !

OAOUA2
Niveau 7
19 septembre 2019 à 13:56:42

Cette histoire est horrible, dire qu'elle aurait jamais entrainé toutes ces morts sans son traumatisme d'enfance, même si ça excuse pas du tout ses actes...

Ainground
Niveau 9
19 septembre 2019 à 15:45:53

Topic en fav :ok:

Foi_Jaune
Niveau 21
20 septembre 2019 à 11:26:27

Merci pour vos retours.

L'histoire de Peter Kürten, alias "le vampire de Düsseldorf" a-t-elle déjà été postée ?

Foi_Jaune
Niveau 21
20 septembre 2019 à 13:54:01

Pour changer un peu des tueurs fous...

L'affaire des foetus de l'hôpital Saint Vincent de Paul, 14e arrondissement de Paris.

Extrait du rapport d'inspection de la chambre mortuaire datant de 2005:

353 corps entiers et 87 corps partiels (dont 20 têtes) de fœtus et de nouveaux nés ont été trouvés à l’intérieur de casiers gris, de cristallisoirs et d’autres récipients, dans les différentes pièces qui constituent la chambre mortuaire de l’hôpital. Les corps baignaient dans le formol, les plus anciens étant placés dans des enveloppes plastiques thermosoudées. Ces corps avaient, pour la plupart, fait l’objet d’une autopsie et étaient éviscérés. Sur certains le cerveau avait été retiré, sur d’autres on avait enlevé la colonne vertébrale. Les conditions de conservation étaient parfois très mauvaises.

A l’exception de 82 d’entre eux, les corps sont désormais identifiés. La majorité correspond aux années comprises entre 1985 et 1996. Sept corps remontent aux années 70, une vingtaine de corps datent des années 2000. On note parmi eux neuf corps d’enfants, disposant d’un acte de naissance et d’un acte de décès, et présents pour certains depuis plus de 15 ans.

A l’origine de cette découverte, on retrouve d’une part l’arrivée récente de nouveau xresponsables [*] d’autre part l’intervention d’une patiente, ayant subi une interruption médicale de grossesse, et qui souhaitait savoir ce qu’était devenu le corps de son fœtus.

Pour l’essentiel, la situation rencontrée ne semble pas relever de sanctions pénales, sous réserve de l’appréciation du procureur. Jusqu’en 2004 en effet, une autopsie pouvait être effectuée en vue de connaître les causes de la mort d’une personne en l’absence de consentement et même en cas d’opposition de sa famille, dès lors que cette dernière en était informée.

Par ailleurs, jusqu’en 1992, le cadavre n’était protégé par la loi pénale qu’à partir du moment où il avait une sépulture. Depuis la réforme du code pénal, une infraction « d’atteinte à l’intégrité du cadavre » a été créée (article 225-17 du code pénal), mais les dispositions du code de la santé publique qui permettent la réalisation d’autopsie médicale dérogent à cette interdiction. Or aucun corps d’enfant n’a été trouvé dans la chambre mortuaire dépourvu de prescription médicale d’autopsie.

En revanche l’article 433-21-1, introduit dans le code pénal en 1992, prévoit que "toute personne qui donne aux funérailles un caractère contraire à la volonté du défunt ou à une décision judiciaire, volonté ou décision dont elle a connaissance, sera punie de six mois d'emprisonnement et de 7500 € d'amende». Or dans un cas, le père a renoncé - dans le formulaire signé- à réclamer le corps de son enfant en vue de l’organisation des obsèques, après avoir pris connaissance du fait que l’hôpital ferait procéder à l’inhumation alors que la personne qui a décidé de conserver le corps dans la chambre mortuaire semble avoir été informée de cette disposition (ce qui rendrait plausible le caractère intentionnel)

Même si, de manière générale, il n’y a pas de sanction pénale identifiable, les faits constatés à Saint Vincent de Paul constituent des dérives préoccupantes. Ils portent en effet atteinte à plusieurs principes du droit :

- l’obligation de sépulture (article 77 du décret du 14 janvier 1974 relatif au fonctionnement des centres hospitaliers). Au delà de l’aspect juridique, cette obligation est une obligation religieuse ou philosophique très ancienne, et personne ne peut, au nom de ses propres idées, décider de passer outre. Cette obligation de sépulture ne portait que sur les enfants (non sur les fœtus ni les morts nés).

- le respect de la personne humaine. Le code de déontologie médicale impose aux médecins de prendre en compte le fait que « le respect dû à la personne ne cesse pas de s’imposer après la mort ». Corollaire de ce principe, l’article 1232-5 du CSP indique : “ les médecins ayant procédé à un prélèvement sur une personne décédée sont tenus de s’assurer de la restauration décente de son corps ”. L’existence d’un corps restantdémembré après autopsie met donc en cause la responsabilité directe du praticien qui l’a autopsié.

D’autres mesures paraissent avoir été perdues de vue dans cette affaire, même si elles ne revêtent pas la même importance:

- l’obligation d’incinérer les corps d’enfants nés sans vie, qui s’imposait après 2001 ;
- l’interdiction de conserver des pièces anatomiques dans le formol, car ceci contrevient à la sécurité sanitaire.

Par ailleurs, la non prise en compte de l’opposition des familles avant 2004 est moralement choquante, même si elle n’est pas juridiquement irrégulière : dès lors que l’établissement demandait aux parents leur éventuelle opposition, c’est qu’il envisageait d’en tenir compte. Le fait de passer outre (dans quatre cas, la famille s’était opposée à l’autopsie pour motifs religieux) est une attitude d’autant plus regrettable que les cliniciens se donnaient beaucoup de mal pour convaincre les familles d’accepter.

Enfin, et ce n’est pas le dysfonctionnement le moins grave, les opérations d’état civil conduites par l’établissement souffraient d’évidentes carences. L’hôpital enregistre les naissances et les décès des nouveaux nés. Il tient un registre de départ des corps. Il suffisait donc de comparer le nombre de départs de corps au nombre des décès enregistrés, pour s’apercevoir des dysfonctionnements. Or de nombreux noms ne portaient pas de destination et à l’inverse, 18 corps, dont 3 corps d’enfants (avec acte de naissance) -mentionnés sur le registre comme étant partis vers les obsèques- ont été retrouvés dans la chambre mortuaire.

Lien vers le rapport en question, pour ceux qui souhaitent le lire en entier: https://www.ladocumentationfrancaise.fr/rapports-publics/054000740/index.shtml

Lien vers un article de libération, intéressant pour la réaction de certains membres du personnels de l'hôpital: https://www.liberation.fr/societe/2005/08/04/351-foetus-perdus-dans-les-oubliettes-de-l-administration_528474

Ainground
Niveau 9
20 septembre 2019 à 18:45:55

Un up pour la bonne cause https://www.noelshack.com/2019-38-5-1568997953-1474488183-autre10.png

Foi_Jaune
Niveau 21
21 septembre 2019 à 10:36:12

Cimer chef.

L'étrange affaire de Pauline Picard semble intéresser plus de monde chez les anglophones. J'ai quand même trouvé ceci en français: (source: https://hitek.fr/actualite/mysteres-non-resolus-encore-inexpliques-a-ce-jour_14507)

Avril 1922. Pauline Picard, 2 ans, joue dans le jardin de la ferme familial de Goas-as-ludu, près de Brest lorsque vient l'heure du souper. Sa mère, alors à l'intérieur, l'appelle pour venir manger. Seulement, personne ne répond, l'inquiétude monte. La famille de Pauline rassemble voisins et policiers pour partir à sa recherche. Malgré les efforts déployés, la jeune fille reste introuvable. Pendant trois semaines, aucune nouvelle ne parvient à l'oreille des parents, encore sous le choc. Un beau jour, une annonce est faite : Pauline aurait été aperçue à Cherbourg, soit à 400 km de là.

Comme le précise l'édition du Lundi 8 Mai 1922 du journal Le Matin, la famille n'a pas cherché à obtenir davantage d'informations et a sauté dans le premier train en partance pour Cherbourg. Seulement, sur place, la petite a un comportement étrange. Elle demeure muette, ne semblant pas reconnaitre ni ses parents, ni ses proches. La jeune fille ne semble pas être elle-même, suggérant un état post-traumatique. Une femme aurait été aperçue aux côtés de Pauline avant que la petite ne soit identifiée. Toutefois, personne n'est parvenu à la retrouver. Et même si Pauline ne reconnait personne, sa famille est persuadée qu'il s'agit bien de la petite.

Toutefois, l'affaire ne s'arrête pas là. Un mois plus tard, un cycliste découvre un corps, à 800 mètres de la demeure des Picard. Dénué de sa tête, ses mains et ses pieds, le corps est vêtu de la même robe noire et blanche ainsi que du même manteau bleu que Pauline, le jour de sa disparition. Malheureusement, les indices présents sur place ne permettent pas d'identifier formellement le cadavre. L'affaire évolue de nouveau avec l'arrivée d'Yves Martin, un fermier du coin. L'homme n'a pas arrêté de demander si la famille avait retrouvé le corps, avant de s'excuser, s'exclamant qu'il est coupable. Mais de quoi ?

Les aveux ne sont pas complets. Les forces de l'ordre et les voisins ayant pris part aux premières recherches avaient affirmé avoir passé les alentours au peigne fin, y compris l'endroit où le cadavre a été retrouvé. Le corps aurait donc été déposé là par quelqu'un d'autre. Avec cette découverte, la famille Picard a décrété que la jeune fille identifié à Cherbourg ne pouvait pas être Pauline. La petite a, part la suite, été envoyée dans un orphelinat. Toutefois, impossible de confirmer ce qu'il est véritablement arrivé à la Petite Pauline Picard. Certains tablent sur une attaque de sangliers, d'autres sur le coup de sabot d'un cheval ou pire encore.

Pour ceux qui veulent creuser l'affaire, j'ai trouvé ce pdf riche en photos et coupures de presse: https://www.google.com/url?sa=t&rct=j&q=&esrc=s&source=web&cd=1&ved=2ahUKEwjD5tKpwOHkAhUC2uAKHdZTCNkQFjAAegQIAhAC&url=https%3A%2F%2Fwww.mairiepleyben.fr%2Findex.php%2Ffiles%2F86%2FHISTOIRES%2F70%2FAffaire-Pauline-Picard-St-Rivoal-.pdf&usg=AOvVaw3LIzm0Pl_-famgVYrkBufH

XaxaXxx
Niveau 50
21 septembre 2019 à 19:39:30

Merci pour toute ces histoires.
J'aimerai bien que quelq'un poste l'histoire du "fils de sam" si possible un de ses 4
Merci :)

Foi_Jaune
Niveau 21
22 septembre 2019 à 09:51:29

Je regarde ça quand j'ai 2 minutes, khey.

En attendant, il y a un documentaire sur le bon dr Petiot ce soir sur RMC, si ça vous intéresse ! https://image.noelshack.com/fichiers/2016/47/1480093961-1474550009-1474473452-picsart-09-22-05-22-19.png

Kheyn_Man
Niveau 7
23 septembre 2019 à 14:33:18

Le 16 janvier 2019 à 21:17:09 Pseudo supprimé a écrit :

[17:08:27] <kongstrong>
:mort: Le khey de la forêt :mort:

https://www.noelshack.com/2019-02-6-1547309215-topelement.jpg

Personne ne sait qui il est. Mais l’étrange être qui erre dans la forêt de Maules, en Gruyère, avec une pèlerine militaire sur le dos et un masque à gaz sur le visage n’a rien du dahu ou d’un fantôme. Il existe. Il a un surnom: «le Loyon». Et il n’amuse personne.

Voici une photo de l’individu de dos. «Il a apeuré mes enfants», lâchait l’auteur du cliché, qui l’a croisé dimanche. Depuis, les témoignages affluent. Une habitante de Sâles (FR) l’a vu il y a un an. «Il est sorti du sous-bois avec ses habits militaires. On ne voit ni son visage ni ses yeux derrière son gros masque à gaz sombre. C’était effrayant et je connais des femmes qui ne s’aventurent plus seules en forêt», explique-t-elle.

:rire:

Ce khey qui est parti faire le nouvel an dans la forêt pour ne jamais en revenir :ouch2:

Il ne faut pas prendre à la lettre près les délires du forum, les clefs :ouch:

Sujet : Topic du Glauque
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