Sinon, on en avait déjà parlé sur le forum, mais je pense que ça aurait parfaitement sa place ici.
La drogue-crocodile serait apparue en Russie en 2002 et serait arrivée en Allemagne en 2011. C’est en Sibérie que la substance serait née. Elle s’est malheureusement énormément répandue auprès de la jeune génération. Les difficultés rencontrées par la population locale ont entraîné un engouement pour la drogue-crocodile. Celle-ci est bon marché et ses effets sont dix fois supérieurs à ceux de l’héroïne. Les populations défavorisées en sont les premières victimes.
Les effets de la drogue
Les effets de la drogue-crocodile sont les mêmes que ceux produits par l’héroïne. Après l’injection, les consommateurs ressentent un bien-être, une sensation de détente et un apaisement. L’organisme est réchauffé et toutes les douleurs physiques et psychiques disparaissent.
Les effets de la drogue-crocodile apparaissent au bout de 2 à 3 minutes après l’injection et durent environ 2 heures.
Les conséquences de la consommation de la drogue-crocodile
Les effets de la drogue-crocodile sont avérés. La drogue est quasiment toujours injectée et ses conséquences sur l’organisme sont gravissimes. La peau se nécrose à partir du point d’injection. Des plaques apparaissent ensuite sur le corps, elles deviennent grises puis vertes. Ce phénomène est expliqué par la nécrose des tissus.
Les chairs se décomposent, suivies des muscles, des os et des organes. Les conséquences de la drogue-crocodile sont irréversibles. La substance peut donc entraîner la mort des personnes qui en consomment.
Pour sauver les victimes, l’amputation est la solution la plus souvent envisagée. Elle permet de stopper la nécrose. C’est une opération lourde qui impacte l’avenir des personnes concernées.
La drogue-crocodile, une substance qui entraîne la mort
Très peu d’études existent sur la drogue-crocodile. Néanmoins, nous savons que les utilisateurs peuvent décéder dès la première injection de désomorphine. Si ce n’est pas le cas, leur durée de vie moyenne est de deux ans après la première consommation.
Si la drogue-crocodile tue autant, c’est à cause de sa composition. La désomorphine est un mélange d’héroïne, de codéine, d’iode, d’essence, de dissolvant à peinture et de phosphore rouge.
Ce mélange détonnant entraîne la gangrène, le plus souvent du membre dans lequel la drogue a été administrée. L’empoisonnement du sang est également un risque majeur, tout comme la méningite et la pneumonie.
La drogue-crocodile : une drogue bon marché
Appelée l’héroïne du pauvre, la drogue-crocodile se distingue par son prix très bas. Celui-ci est trois à vingt fois moins important que le prix de l’héroïne. Cet "atout" représente un véritable danger car la drogue est consommée par les populations pauvres de Sibérie. Même si les sources sont peu nombreuses, il y aurait plus d’un million de consommateurs russes. Les ravages de cette drogue sont considérables.
Le trafic de drogue-crocodile
Véritablement dangereuse, la drogue crocodile est très recherchée par les autorités. Malheureusement, il est très difficile de trouver les trafiquants. En effet, cette drogue ne peut pas être conservée, elle est donc consommée immédiatement après sa fabrication.
La drogue-crocodile en Europe
En 2011, l’arrivée de la drogue-crocodile a été annoncée en France. La nouvelle a immédiatement été démentie par les autorités françaises. En Allemagne, la même année, plusieurs sans-abris auraient montré des signes similaires à ceux produits par la drogue-crocodile mais aucun lien n’a pu être prouvé.
Si les autorités européennes sont aussi attentives à la diffusion d’informations relatives à la drogue-crocodile, c’est parce que la substance pourrait avoir de très graves conséquences sur la population. La drogue peut entraîner une grande dépendance mais surtout le décès inévitable des utilisateurs.
La drogue-crocodile est considérée comme la plus dangereuse au monde. Bien qu’elle ne soit pas en circulation en France, elle inquiète les autorités de notre pays. La consommation de la drogue-crocodile est extrêmement dangereuse et pourrait devenir un problème de santé publique.
Source: passeport santé.
J'ai vu des photos. La drogue porte parfaitement bien nom.
Le 06 juillet 2019 à 02:22:24 guerriermasai a écrit :
Le 05 juillet 2019 à 00:11:24 Emothugdark666 a écrit :
Le cas de Kris Kremers et Lisanne Froon est sûrement le plus intéressant, perturbant et mystérieux.J'ai passé toute la nuit d'hier jusqu'au petit matin à faire des recherches.
Le plus intrigant c'est cette histoire de photo 509 qui à été supprimée de la carte sd et non uniquement de l'appareil photo, d’après les experts il faut nécessairement un ordinateur pour faire ça, ce qui permet difficilement de confirmer la thèse de l'accident.
Perso je ne crois pas à la thèse de l'accident les concernant, trop de détails étranges...
C'est vrai que cette histoire est troublante, il y a aussi l'histoire de LARS MITTANK un peu dans le même genre, un jeune touriste allemand disparu en Bulgarie depuis 2014. Si tu veux il y a la chaine NUREA TV qui parle de pleins d'affaires dans le même genre.
ce sont les 2 histoires les plus glauques je trouve, le reste quasiment c'est des trucs gores / gens qui tombent sur des tarés
là les 2 ce sont des lambdas à qui il arrive des trucs qui les dépassent complètement
comme la chinoise dans l'hôtel à LA et le meurtre ultra chelou sans cohérence
Après pour ce genre d'histoires je pense si on savait la "vérité" on serait déçus enfin que ce soit de leur fait ou du fait d'une personne extérieure il y a forcément un truc qui explique leur comportement
Le 29 août 2019 à 17:51:47 GazelleTwin a écrit :
Le 06 juillet 2019 à 02:22:24 guerriermasai a écrit :
Le 05 juillet 2019 à 00:11:24 Emothugdark666 a écrit :
Le cas de Kris Kremers et Lisanne Froon est sûrement le plus intéressant, perturbant et mystérieux.J'ai passé toute la nuit d'hier jusqu'au petit matin à faire des recherches.
Le plus intrigant c'est cette histoire de photo 509 qui à été supprimée de la carte sd et non uniquement de l'appareil photo, d’après les experts il faut nécessairement un ordinateur pour faire ça, ce qui permet difficilement de confirmer la thèse de l'accident.
Perso je ne crois pas à la thèse de l'accident les concernant, trop de détails étranges...
C'est vrai que cette histoire est troublante, il y a aussi l'histoire de LARS MITTANK un peu dans le même genre, un jeune touriste allemand disparu en Bulgarie depuis 2014. Si tu veux il y a la chaine NUREA TV qui parle de pleins d'affaires dans le même genre.
ce sont les 2 histoires les plus glauques je trouve, le reste quasiment c'est des trucs gores / gens qui tombent sur des tarés
là les 2 ce sont des lambdas à qui il arrive des trucs qui les dépassent complètement
comme la chinoise dans l'hôtel à LA et le meurtre ultra chelou sans cohérence
Après pour ce genre d'histoires je pense si on savait la "vérité" on serait déçus enfin que ce soit de leur fait ou du fait d'une personne extérieure il y a forcément un truc qui explique leur comportement
Dans le même genre, il y aussi l'histoire de la Mary-Céleste qui soulève toujours beaucoup d'interrogations. Elle a été postée plus haut je crois.
On continue dans le gore et la drogue avec le Zombie cannibale de Miami (source 20 minutes, 2012):
Qui est le «zombie cannibale» de Miami?
L'homme, 31 ans, a été identifié comme Rudy Eugene. Selon son casier judiciaire, il a été arrêté à huit reprises depuis l'âge de 16 ans, notamment pour coups et blessures –des charges par la suite abandonnées. «Je ne dirais pas qu'il avait un problème psychologique mais il avait toujours l'impression que le monde était contre lui», a confié son ex-femme au Miami Herald. Le couple est resté marié 18 mois, avant que sa femme ne le quitte en 2007 car il était devenu «violent». Selon son oncle, Eugene était «un jeune homme qui travaillait dur». Samedi, il est «parti à vélo et n'est jamais revenu».
Que s'est-il passé samedi?
La bande de vidéosurveillance ci-dessous montre deux hommes nus, couchés sur la chaussée, alors qu'une voiture de police arrive sur les lieux (note: les images peuvent choquer mais ne contiennent pas de gros plans de l'attaque ou du tir du policier).
«Je lui ai dit d'arrêter mais il continuait de manger l'autre type. Il m'a regardé, avec des morceaux de chair dans la bouche. Il grognait comme un animal. On aurait dit un zombie, du sang dégoulinait. Le truc le plus proche que j'ai jamais vu? The Walking Dead», a expliqué un témoin de la scène, Larry Vega, faisant référence à la série télévisée de AMC. Alors qu'Eugene continuait son carnage, un officier de police l'a abattu.
Une nouvelle vidéo filmée par une caméra de surveillance du Miami Herald montre que l'attaque a duré 18 minutes avant que la police n'arrive.
La victime identifiée, entre la vie et la mort
La victime a finalement pu être identifiée. Ronald Poppo, un sans-abri de 65 ans, se trouve actuellement à l'hôpital, entre la vie et la mort. Selon les forces de l'ordre, il aurait perdu entre «75 et 80% de son visage», notamment le nez et les yeux.
MAJ: il a survécu: http://www.leparisien.fr/faits-divers/miami-l-homme-qui-s-est-fait-manger-le-visage-raconte-l-agression-09-08-2012-2119507.php
La drogue à l'origine de la rage meurtrière?
Armando Aguilar, un porte-parole des forces de l'ordre de Floride, a expliqué que Rudy Eugene était sans doute sous l'influence d'une drogue baptisée «bath salts» (sels de bain), qui désigne plusieurs narcotiques de synthèses proches du LSD et de l'ecstasy, très en vogue depuis 2010. «Cela peut vous faire péter les plombs et vous rendre extrêmement violent», a-t-il précisé à CBS.
Une condition médicale controversée
Selon les médecins, plusieurs cas similaires ont déjà été relevés, causés par la drogue, notamment lors de raves, ou par un problème mental. La température corporelle s'élève, poussant une personne à se débarrasser de ses vêtements. La rage augmente souvent sous la pression d'une immobilisation et plusieurs décès ont été enregistrés. Mais si les forces de l'ordre parlent depuis une dizaine d'années de «délire agité» («excited delirium»), cette condition n'est pas reconnue par le monde médical.
Des consignes pour appréhender une personne dans cet état existent, mais elles nécessitent une collaboration entre les forces de l'ordre et les secours, via des tranquillisants. Dans le cas de Rudy Eugene, l'autopsie devrait permettre d'en apprendre davantage.
Des photos (pas formellement authentifiées) et des vidéos existent dans l'article de 20 minutes. Le lien avec les déclarations de la victime est safe.
Le 30 août 2019 à 10:06:23 Foi_Jaune a écrit :
Le 29 août 2019 à 17:51:47 GazelleTwin a écrit :
Le 06 juillet 2019 à 02:22:24 guerriermasai a écrit :
Le 05 juillet 2019 à 00:11:24 Emothugdark666 a écrit :
Le cas de Kris Kremers et Lisanne Froon est sûrement le plus intéressant, perturbant et mystérieux.J'ai passé toute la nuit d'hier jusqu'au petit matin à faire des recherches.
Le plus intrigant c'est cette histoire de photo 509 qui à été supprimée de la carte sd et non uniquement de l'appareil photo, d’après les experts il faut nécessairement un ordinateur pour faire ça, ce qui permet difficilement de confirmer la thèse de l'accident.
Perso je ne crois pas à la thèse de l'accident les concernant, trop de détails étranges...
C'est vrai que cette histoire est troublante, il y a aussi l'histoire de LARS MITTANK un peu dans le même genre, un jeune touriste allemand disparu en Bulgarie depuis 2014. Si tu veux il y a la chaine NUREA TV qui parle de pleins d'affaires dans le même genre.
ce sont les 2 histoires les plus glauques je trouve, le reste quasiment c'est des trucs gores / gens qui tombent sur des tarés
là les 2 ce sont des lambdas à qui il arrive des trucs qui les dépassent complètement
comme la chinoise dans l'hôtel à LA et le meurtre ultra chelou sans cohérence
Après pour ce genre d'histoires je pense si on savait la "vérité" on serait déçus enfin que ce soit de leur fait ou du fait d'une personne extérieure il y a forcément un truc qui explique leur comportement
Dans le même genre, il y aussi l'histoire de la Mary-Céleste qui soulève toujours beaucoup d'interrogations. Elle a été postée plus haut je crois.
tu sais quelle page ?
Le 30 août 2019 à 16:31:27 GazelleTwin a écrit :
Le 30 août 2019 à 10:06:23 Foi_Jaune a écrit :
Le 29 août 2019 à 17:51:47 GazelleTwin a écrit :
Le 06 juillet 2019 à 02:22:24 guerriermasai a écrit :
Le 05 juillet 2019 à 00:11:24 Emothugdark666 a écrit :
Le cas de Kris Kremers et Lisanne Froon est sûrement le plus intéressant, perturbant et mystérieux.J'ai passé toute la nuit d'hier jusqu'au petit matin à faire des recherches.
Le plus intrigant c'est cette histoire de photo 509 qui à été supprimée de la carte sd et non uniquement de l'appareil photo, d’après les experts il faut nécessairement un ordinateur pour faire ça, ce qui permet difficilement de confirmer la thèse de l'accident.
Perso je ne crois pas à la thèse de l'accident les concernant, trop de détails étranges...
C'est vrai que cette histoire est troublante, il y a aussi l'histoire de LARS MITTANK un peu dans le même genre, un jeune touriste allemand disparu en Bulgarie depuis 2014. Si tu veux il y a la chaine NUREA TV qui parle de pleins d'affaires dans le même genre.
ce sont les 2 histoires les plus glauques je trouve, le reste quasiment c'est des trucs gores / gens qui tombent sur des tarés
là les 2 ce sont des lambdas à qui il arrive des trucs qui les dépassent complètement
comme la chinoise dans l'hôtel à LA et le meurtre ultra chelou sans cohérence
Après pour ce genre d'histoires je pense si on savait la "vérité" on serait déçus enfin que ce soit de leur fait ou du fait d'une personne extérieure il y a forcément un truc qui explique leur comportement
Dans le même genre, il y aussi l'histoire de la Mary-Céleste qui soulève toujours beaucoup d'interrogations. Elle a été postée plus haut je crois.
tu sais quelle page ?
Non malheureusement.... Mais si tu veux, j'essaie de chercher des histoires plus axées "mystère".
Le 20 août 2019 à 05:54:35 QueenMomo a écrit :
La photo de la tente. Quel genre d'arme peut fair eca ?
Longue lame courbe genre sabre.
[10:53:28] <Foi_Jaune>
Pour pimenter votre prochaine visite de Paris:Un sergent trop morbide.
Des profanations en série.
En 1847, c’est à Bléré (Indre-et-Loire) que l’on constata la première d’une étrange série de profanations de sépultures. L’épouse du fossoyeur dit qu’elle avait cru voir, sur le lieu du crime, un jeune soldat qui se tenait dans les ténèbres. Plus tard, d’autres profanations du même genre furent commises au cimetière du Père-Lachaise. Mais une nuit, un gardien du cimetière découvrit blotti dans une nouvelle fosse, un militaire de 25 ans. L’épouse du fossoyeur de Bléré avait donc vu juste. Le militaire se nommait Francis Bertrand et était engagé volontaire au 74e de Ligne, avec le grade de sergent. Au moment des faits, il était revêtu de son habit militaire. Le sergent prétendit être venu là, à un rendez-vous d’amour et avoir été surpris par le sommeil. On crut à son histoire et il fut reconduit à la caserne de Reuilly. Mais les profanations reprirent bientôt, mais à Ivry cette fois. Une petite fille de sept ans, emportée par une maladie foudroyante, y avait été enterrée. Dans la nuit qui suivit ses funérailles, on découvrit son cercueil ouvert et son corps mutilé : on lui avait arraché le cœur.
Au cimetière Montparnasse.
Les profanations s’étendirent par la suite au cimetière Montparnasse. Le 30 juillet 1848 et durant les semaines qui suivirent, les gardiens trouvèrent des cadavres de femmes arrachés à leurs tombeaux et abandonnés ensuite, mutilés, dans les allées peu fréquentées. On décida alors de tendre un piège au nécrophile : un canon de fusil, chargé de mitraille et pourvu d’un mécanisme automatique rudimentaire, fut pointé vers un haut mur où l’on avait remarqué des traces d’escalade. Les mois passèrent et l’on finit par désespérer, lorsque le 15 mars 1849, vers minuit, une détonation se fit entendre. Après exploration du terrain, on découvrit des traces de sang. On remonta la piste et on finit par découvrir qu’un sergent du 74ème de ligne avait été grièvement blessé et admis au Val-de-Grâce où l’on retrouva le sergent Francis Bertrand. Sous-officier de bonne conduite et au service irréprochable, comment aurait-on pu le soupçonner ? Il fit pourtant des aveux complets, déclarant notamment que, certaines nuits, il avait été jusqu’à ouvrir dix à quinze cercueils et qu’il éprouvait un abominable plaisir à mutiler les cadavres, à leur arracher les entrailles et à en disperser les lambeaux. Le sergent nécrophile fut condamné à une peine de prison de quelques mois et à une amende. Il accomplit sa peine au bagne de Belle-Ile, puis disparut à jamais.
https://www.parisvox.info/2017/09/16/histoire-de-paris-necrophile-cimetiere-de-montparnasse/
Autres infos ici: https://fr.wikipedia.org/wiki/Fran%C3%A7ois_Bertrand_(sergent)
Bordel Bléré c'est chez moi
La prochaine fois que je passerai a côté du cimetière
Up au passage
Le 30 août 2019 à 21:15:49 Eloy_1er a écrit :
[10:53:28] <Foi_Jaune>
Pour pimenter votre prochaine visite de Paris:Un sergent trop morbide.
Des profanations en série.
En 1847, c’est à Bléré (Indre-et-Loire) que l’on constata la première d’une étrange série de profanations de sépultures. L’épouse du fossoyeur dit qu’elle avait cru voir, sur le lieu du crime, un jeune soldat qui se tenait dans les ténèbres. Plus tard, d’autres profanations du même genre furent commises au cimetière du Père-Lachaise. Mais une nuit, un gardien du cimetière découvrit blotti dans une nouvelle fosse, un militaire de 25 ans. L’épouse du fossoyeur de Bléré avait donc vu juste. Le militaire se nommait Francis Bertrand et était engagé volontaire au 74e de Ligne, avec le grade de sergent. Au moment des faits, il était revêtu de son habit militaire. Le sergent prétendit être venu là, à un rendez-vous d’amour et avoir été surpris par le sommeil. On crut à son histoire et il fut reconduit à la caserne de Reuilly. Mais les profanations reprirent bientôt, mais à Ivry cette fois. Une petite fille de sept ans, emportée par une maladie foudroyante, y avait été enterrée. Dans la nuit qui suivit ses funérailles, on découvrit son cercueil ouvert et son corps mutilé : on lui avait arraché le cœur.
Au cimetière Montparnasse.
Les profanations s’étendirent par la suite au cimetière Montparnasse. Le 30 juillet 1848 et durant les semaines qui suivirent, les gardiens trouvèrent des cadavres de femmes arrachés à leurs tombeaux et abandonnés ensuite, mutilés, dans les allées peu fréquentées. On décida alors de tendre un piège au nécrophile : un canon de fusil, chargé de mitraille et pourvu d’un mécanisme automatique rudimentaire, fut pointé vers un haut mur où l’on avait remarqué des traces d’escalade. Les mois passèrent et l’on finit par désespérer, lorsque le 15 mars 1849, vers minuit, une détonation se fit entendre. Après exploration du terrain, on découvrit des traces de sang. On remonta la piste et on finit par découvrir qu’un sergent du 74ème de ligne avait été grièvement blessé et admis au Val-de-Grâce où l’on retrouva le sergent Francis Bertrand. Sous-officier de bonne conduite et au service irréprochable, comment aurait-on pu le soupçonner ? Il fit pourtant des aveux complets, déclarant notamment que, certaines nuits, il avait été jusqu’à ouvrir dix à quinze cercueils et qu’il éprouvait un abominable plaisir à mutiler les cadavres, à leur arracher les entrailles et à en disperser les lambeaux. Le sergent nécrophile fut condamné à une peine de prison de quelques mois et à une amende. Il accomplit sa peine au bagne de Belle-Ile, puis disparut à jamais.
https://www.parisvox.info/2017/09/16/histoire-de-paris-necrophile-cimetiere-de-montparnasse/
Autres infos ici: https://fr.wikipedia.org/wiki/Fran%C3%A7ois_Bertrand_(sergent)
Bordel Bléré c'est chez moi
La prochaine fois que je passerai a côté du cimetière
Toujours un plaisir de stimuler l'activité touristique régionale !
J'ai lu toutes les histoires depuis hier soir (topic très prenant d'ailleurs!) et il me semble que je n'ai pas vu celle de la photo d'une victime d'un serial killer prise juste avant son assassinat
Regina Kay Walters
Robert Ben Rhoades, né le 22 novembre 1945 à Council Bluffs, est un tueur en série américain.
De 1975 à 1990, il est soupçonné d'avoir torturé, violé et tué plus de cinquante femmes, bien qu'il ait seulement été condamné pour trois de ses victimes.
Il est surtout connu pour avoir transformé son camion en chambre de torture et avoir pris une photo de sa dernière victime connue, Regina Kay Walters, quelques instants avant de la tuer dans une grange abandonnée de l'Illinois.
AYAAAA ce topic toujours en vie
up
Nous avons l'affaire du Petit Gregory, les américains ont l'affaire Jonbenét Ramsey. J'avais peur que ce soit un peu HS, mais je pense qu'il y a suffisamment d'éléments glauques et surtout, "bizarres" pour la poster ici:
Source: Wikipédia.
Faits
Les seules personnes présentes dans la maison la nuit de la mort de JonBenét sont la victime, ses parents et son frère. Le jour du drame, la famille avait prévu de partir en vacances et un vol pour Charlevoix dans le Michigan, était réservé.
Selon le témoignage de Patsy Ramsey recueilli le 26 décembre 1996, elle a réalisé que sa fille était absente après avoir trouvé dans l'escalier menant à la cuisine une demande de rançon.
La lettre de rançon.
La rançon correspond à la valeur d'un bonus que John Ramsey avait reçu plus tôt cette année, c'est-à-dire 118 000 $. La note de rançon comprend plusieurs détails inhabituels ; elle est très longue (2 pages et demie), a été écrite sur la scène de crime et comporte des points d'exclamation et des acronymes. Elle est écrite avec un feutre et un bloc de papier appartenant aux Ramsey. Le rapport graphologique ne donne pas de résultats probants, le FBI exclut John Ramsey comme pouvant être l'auteur de la lettre mais n'écarte pas complètement Patsy Ramsey. Plusieurs passages de la lettre peuvent faire référence à des répliques du film policier L'Inspecteur Harry. Des fautes d'orthographe semblent avoir été placées intentionnellement (« bussiness », « posession »).
Malgré des instructions précises de ne prévenir personne sous peine de tuer JonBenét, Patsy Ramsey a immédiatement appelé la police. Lors de l'appel, elle emploie cette phrase : « Nous » avons un enlèvement. Elle semble paniquée et après avoir donné son adresse, elle s'interrompt subitement et pose le combiné sans raccrocher en laissant en ligne l'opératrice. En général, les victimes restent en ligne pour communiquer avec les secours. Sur l'enregistrement, on entend sans certitude plusieurs personnes parler. L'opératrice aurait trouvé l'appel étrange et aurait senti que quelque chose n'allait pas.
Les policiers sont arrivés dans les minutes qui suivent. Les recherches ne mettront en évidence aucun signe d'effraction ou d'intrusion, pas de traces de pas dans la neige ou d'empreintes digitales. Croyant que l'affaire était un enlèvement, seule la chambre de JonBenét a été bouclée pour empêcher la contamination des preuves. Des amis sont arrivés à la maison pour soutenir la famille. L'inspectrice de police de Boulder, Linda Arndt, est arrivée vers 8 heures du matin. John Ramsey est parti seul pendant 1h30 à la banque afin d'aller chercher de l'argent pour payer la rançon. Dans l'attente de l'appel du kidnappeur, amis et avocats ont alors rangé la maison et même nettoyé la cuisine, détruisant probablement des preuves.
À 13 heures, l'inspectrice Arndt demande à John Ramsey et à son ami Fleet White de fouiller la maison pour voir s'ils trouvent quelque chose d'anormal. John Ramsey décide d'inspecter le sous-sol et trouve dans la cave à vin le corps sans vie de sa fille. D'après White, il aurait dit : « Elle est là ! » au même moment où il a allumé la lumière. Une couverture blanche recouvre la petite fille, un ruban adhésif posé sur sa bouche et un cordon en nylon se trouve autour de ses poignets et de son cou. John Ramsey a immédiatement pris le corps dans ses bras et l'a emmené à l'étage, en criant au secours. Arndt l'a ensuite déplacé dans le salon. Tous ces déplacements ont malheureusement contaminé les preuves potentielles.
Sur la scène de crime, un cordon de nylon et le manche cassé d'un pinceau ont été utilisés pour fabriquer un garrot qui est attaché autour du cou de JonBenét, il a apparemment été utilisé pour l'étrangler. Le nœud est très rudimentaire pour un garrot efficace. Le pinceau a été trouvé dans une pièce du sous-sol avec les fournitures d'art de Patsy Ramsey. Un morceau du pinceau n'a jamais été retrouvé. Une corde a été trouvée à l'intérieur d'un sac en papier dans la chambre d'amis au deuxième étage, partie de la maison où se situent aussi les chambres des enfants. Selon les Ramsey, la corde ne leur appartient pas.
L'autopsie rapporte que le décès a été causé par une asphyxie associée à un traumatisme crânien sévère. Les expertises se contredisent concernant le déroulement des faits. Pour certains, le choc crânien qui a causé la mort cérébrale est survenu avant l'étranglement, alors que pour d'autres, la petite fille était vivante et consciente durant la strangulation et donc le choc violent à la tête serait survenu après. De petites quantités de sang séché, des ecchymoses et des écorchures dans la région vaginale sont observées et pourraient être causées par une pénétration avec un objet. L'heure du décès est déterminée entre le soir du 25 décembre à partir de 22h jusqu'à 6h au matin du 26 décembre. Sa mort est considérée comme étant un homicide.
L'autopsie a également révélé que JonBenét avait mangé de l'ananas peu de temps avant sa mort. Des photographies prises dans la maison le jour des faits montrent un bol rempli d'ananas posé sur la table du salon avec une cuillère dedans. Toutefois, la police présente sur la scène de crime a multiplié les erreurs et a autorisé quelqu'un à nettoyer ce bol. Patsy et John Ramsey ont affirmé ne pas avoir donné de l'ananas à JonBenét le soir du 25 décembre et qu'ils ne se rappelaient pas de ce bol.
Le 25 décembre, les Ramsey ont passé une partie de la soirée chez des amis. John Ramsey a déclaré avoir mis JonBenét au lit, après qu'elle se soit endormie dans la voiture sur le chemin du retour. L'enfant est retrouvée sans vie avec les vêtements qu'elle a portés la veille.
Enquête
John Ramsey, Patsy Ramsey, Burke Ramsey et d'autres membres de la famille ont fourni des échantillons de sang et de cheveux à la police. Les parents ont participé aux premiers interrogatoires des policiers. Burke Ramsey a également été entendu les premières semaines suivant la mort de sa sœur. Patsy et John Ramsey ont ensuite commencé à éviter les interrogatoires des policiers et à adresser leurs propres conditions. Ils ont accordé plusieurs entretiens télévisés après la mort de leur fille et ont notamment mis en garde les familles qu'un tueur était toujours en liberté, déclenchant la frayeur du voisinage.
Les Ramsey se sont néanmoins soumis au détecteur de mensonge et ont transmis des échantillons d'écriture manuscrite. John Ramsey a déclaré : « Nous ne devrions pas avoir à prouver notre innocence ».
L'affaire a été très médiatisée, les journalistes se sont particulièrement intéressés à JonBenét, à ses concours de mini-miss et à la richesse des Ramsey. Les incohérences de cette affaire et la difficulté de trouver un suspect ont défrayé la chronique. Tandis que les Ramsey considèrent que la police de Boulder est mauvaise, certains pensent que John Ramsey exerce une influence sur l’enquête. La police de Boulder s'est d'abord concentrée presque exclusivement sur John et Patsy Ramsey, les médias et l'opinion publique les ont alors identifiés comme des suspects potentiels.
Selon John Ramsey, la plus grosse erreur qu'il ait commise le jour du drame est de ne pas avoir appelé directement le FBI mais d'avoir appelé la police de Boulder.
En 1998, le bureau du procureur présente des éléments de preuves pouvant disculper les Ramsey mais ne parvient pas à convaincre la police de leur innocence. En raison de leur désaccord, le gouverneur nomme un procureur spécial, Michael Kane, pour former un grand jury. À la suite de cela, Lou Smit et Steve Thomas, deux des enquêteurs principaux dans l'affaire dont les points de vue sont opposés, ont démissionné.
En 1999, le grand jury rend son verdict contre les Ramsey mais le procureur du comté, Alex Hunter, n'a pas révélé le résultat et ne les a pas poursuivis, estimant qu'on ne pouvait prouver leur culpabilité. En 2013, le grand jury de 1999 révèle qu'il avait accusé John et Patsy Ramsey d'avoir permis à un enfant d'être placé de manière déraisonnable dans une situation présentant un risque de préjudice pour sa vie ou sa santé entraînant la mort de JonBenét Ramsey.
En 2003, les experts de la Police Scientifique sont parvenus à extraire l'ADN d'un homme inconnu provenant des sous-vêtements de JonBenét. Le juge fédéral et Mary Lacy, procureur du comté de Boulder, sont d'avis qu'il est plus probable qu'un intrus ait assassiné JonBenét plutôt que Patsy Ramsey. Ce qui a incité Mary Lacy, à envoyer une lettre d'excuses aux Ramsey en 2008.
Peu de temps après le décès de la mère de JonBenét en 2006, John Mark Karr, un enseignant américain de 41 ans est arrêté en Thaïlande et avoue être le meurtrier. Il avait déjà été détenu pour possession de pornographie pédophile. Il s'est avéré après enquête qu'il avait tout inventé.
En 2009, le procureur Stan Garnett estime que la famille Ramsey a droit à la présomption d'innocence24.
En 2010, l'enquête est rouverte. De nouveaux interrogatoires sont menés par un comité qui comprend enquêteurs fédéraux et nationaux. Des nouvelles technologies sont utilisées sans nouvelles découvertes.
En 2016, une nouvelle analyse médico-légale a révélé qu'il y avait non pas un mais deux ADN inconnus sur les sous-vêtements. Des recherches scientifiques sans liens avec l'enquête ont permis de démontrer qu'une culotte neuve, sortie de son paquet d'emballage, pouvait présenter des traces d'ADN. Cependant, deux points identiques en ADN sur cette culotte, donc deux éléments de preuves du même profil ADN sur une culotte neuve est impossible, prouvant qu'effectivement cet ADN semble être celui d'une personne inconnue de sexe masculin qui est bien liée à ce crime.
En janvier 2019, un homme emprisonné pour pédopornographie, Gary Oliva, confesse le meurtre de JonBenét dans une lettre écrite à un de ses anciens camarades de lycée. La police a fait savoir dans un communiqué qu'elle avait déjà enquêté sur Gary Oliva et qu’il avait été disculpé grâce à son ADN.
Enquête indépendante
Certains enquêteurs, tels que Lou Smit ou John E. Douglas, pensent qu'un intrus serait effectivement bien rentré dans la maison des Ramsey le soir du 25 décembre. Tandis que Steve Thomas ou James Kolar, sont persuadés qu'un membre de la famille Ramsey aurait probablement tué JonBenét par accident et qu'il s'agirait d'une « mise en scène ».
Dans la première hypothèse, les traces ADN trouvées sur la culotte et sous les ongles de la victime, donc deux ADN de la même personne, signifieraient qu'un profil de sexe masculin est bien mis en cause dans cet homicide. Il est aussi constaté que la théorie de l'intrusion d'un pédophile ou de ravisseurs par la fenêtre cassée du sous-sol est plausible. Cela est démontré dans une vidéo tournée sur l'ancienne propriété de la famille Ramsey où le détective Lou Smit entre lui-même dans le sous-sol en passant par cette fenêtre. Lou Smit a enquêté sur cette affaire jusqu’à sa mort, mettant en évidence plusieurs profils de personnes susceptibles d'avoir commis ce meurtre. Sur la scène de crime, une valise appartenant aux Ramsey avait été trouvée près de la fenêtre du sous-sol, pouvant indiquer que le ravisseur avait l'intention d'enlever la petite fille en la transportant dans cette valise.
Des spécialistes avancent que JonBenét ne serait pas morte par strangulation mais par le coup violent porté à la tête. On note aussi des marques sur le visage et le dos de la fillette et il est démontré, après enquête, en effectuant un test sur un porc anesthésié, que ces traces auraient pu être causées par un Taser surement utilisé pour étourdir l'enfant, puis la déposer dans la valise et la sortir sans éveiller le voisinage. Un homme a « très sûrement » eu recours à un Taser dans un premier temps pour contrôler la victime, puis a utilisé un garrot pour la malmener. JonBenét se serait débattue, des traces d'ongles sous le menton le démontrent - jusqu'au coup violent, sûrement asséné avec une lampe torche ou une batte de Baseball, créant un traumatisme crânien mortel.
Une autre théorie accuse Burke Ramsey, son frère aîné de neuf ans au moment des faits. Cette nuit-là, à la suite d'une altercation avec sa sœur, il aurait frappée JonBenét à la tête d'un coup mortel avec une lampe torche. La lampe torche est aperçue posée dans la cuisine sur les photos prises dans la maison le jour de la mort de JonBenét. Dispute qui aurait pu être causée par l'ananas, fruit qui a été retrouvé dans le corps de JonBenét et mangé quelques heures avant sa mort. Un an plus tôt, il l'avait déjà frappée au visage - par accident, selon Burke Ramsey lui même - avec un club de golf. Burke était un enfant colérique et jaloux de l'attention portée sur sa sœur et ses concours de mini-miss[réf. nécessaire]. Selon une ancienne gouvernante, il aurait souffert d'encoprésie auparavant et étalait ses excréments sur les murs de la salle de bain ou en conservait des boulettes au fond de son lit. Il aurait même étalé sa matière fécale sur une boîte de chocolats que JonBenét avait eue pour Noël.
Pour protéger leur fils, les parents auraient pris la décision de faire croire à un enlèvement et d'écrire une lettre de rançon avec l'idée de se débarrasser du corps, puis ayant renoncé, ils auraient orienté l'enquête sur l'intrusion d'un pédophile tueur.
Pour ceux que le sujet intéresse, je conseille cette série de trois vidéos sur l'affaire, présentant quelques documents et photos:
https://www.youtube.com/watch?v=oI2MKn0R99g
Tueuse en série malgré elle: Mary Mallon (née le 23 septembre 1869, morte le 11 novembre 1938), également connue sous le surnom de Mary Typhoïde (Typhoid Mary), fut la première personne aux États-Unis identifiée comme porteur sain de la fièvre typhoïde.
Comme cuisinière, elle causa l'infection de 51 personnes, et trois en sont mortes. Sa notoriété a été renforcée par son déni véhément de sa propre responsabilité dans la transmission de la maladie, ainsi que par son refus de cesser son travail de cuisinière. Elle fut mise deux fois en quarantaine sur l'île North Brother Island par les autorités de santé publique : entre 1906 et 1910 et de 1915 jusqu'à la fin de sa vie, puisqu'elle y mourut d'une pneumonie à l'âge de 69 ans.
Ses emplois de cuisinière
Mary Mallon naît en 1869 à Cookstown, dans le comté de Tyrone en Irlande du Nord. Elle émigre vers les États-Unis en 1884. De 1900 à 1907, elle travaille comme cuisinière à New York et ses environs.
En 1900, elle est engagée comme cuisinière à Mamaroneck, et seulement deux semaines après son embauche, ses employeurs contractent la fièvre typhoïde. Elle déménage à Manhattan en 1901, et les membres de la famille pour qui elle travaille commencent à souffrir de fièvres et de diarrhée, puis une lingère meurt. Mary Mallon trouve alors une place chez un avocat, jusqu'à ce que sept des huit membres de la famille contractent eux aussi la fièvre typhoïde. En 1906, elle est engagée par une famille d'Oyster Bay sur Long Island, et deux semaines plus tard, dix des onze membres de la famille sont hospitalisés pour fièvre typhoïde. Elle change à nouveau d'emploi, et les contaminations se répètent.
À Oyster Bay, elle travaille pour le riche banquier Charles Henry Warren et sa famille. Quand les Warren louent une maison à Oyster Bay pendant l'été 1906, Mary les suit. Du 27 août au 3 septembre, six des onze membres de la famille contractent la fièvre typhoïde. Selon les médecins de la région, la fièvre typhoïde est « inhabituelle » à Oyster Bay à cette époque.
Mary Mallon est ensuite engagée par d'autres familles, et d'autres infections de fièvre typhoïde se déclarent. Pendant l'hiver 1906, l'une de ces familles demande à George Soper, un spécialiste des épidémies, d'enquêter. Pendant ses recherches, George Soper publie un rapport le 15 juin 1907 dans le journal de l'American Medical Association, où il explique qu'il pensait d'abord que des coquillages (des myes) étaient la source de la contamination. Il écrit ensuite :
« Il a été établi que la famille a changé de cuisinière le 4 août. C'était deux semaines avant l'épidémie de fièvre typhoïde ne se déclare (...) Elle n'est restée que peu de temps dans la famille et elle est partie seulement trois semaines après le début de l'épidémie. La cuisinière a été décrite comme une femme irlandaise d'environ 40 ans, grande, lourde, célibataire. Elle semblait en parfaite santé. »
George Soper rencontre ensuite Mary Mallon pour en savoir plus sur son possible rôle dans l'épidémie de fièvre typhoïde, mais elle refuse de se soumettre à des prélèvements d'urine et de selles. George Soper part, puis publie son rapport en juin 1907 dans le Journal of the American Medical Association. Il la rencontre une seconde fois en amenant un médecin avec lui, mais elle refuse à nouveau tout examen. Plus tard, quand il la rencontre à l'hôpital, il lui propose d'écrire un livre sur elle et de lui en donner tous les droits, mais elle refuse sa proposition avec colère et s'enferme dans la salle de bain jusqu'à ce qu'il parte.
Vie en quarantaine
Les autorités sanitaires de New York envoient le docteur Sara Josephine Baker parler à Mary Mallon. Sara Josephine Baker rapporte qu'« à ce moment elle (Mary Mallon) était convaincue que les autorités la persécutaient alors qu'elle n'avait rien fait de mal ». Quelques jours plus tard, elle revient avec des policiers pour faire arrêter Mary Mallon. Les autorités sanitaires de New York l'identifient comme porteuse de la fièvre typhoïde, et elle est mise en isolement pour trois ans dans une clinique de North Brother Island.
Le chef du département de la santé de l'État de New York, le docteur Eugene H. Porter, finit par décider qu'il n'est plus nécessaire de garder les porteurs de maladies en isolement. Mary Mallon est avertie qu'elle peut être libérée de la clinique si elle accepte de changer de métier et de prendre des précautions raisonnables pour ne pas contaminer son entourage. Le 19 février 1910, Mary Mallon déclare qu'elle « (est) prête à prendre un autre métier et donne sa parole qu'à sa libération, elle prendra ces précautions d'hygiène qui protègeront de l'infection ceux avec qui elle sera en contact ». Sa quarantaine prend fin et elle rentre en ville.
Elle commence à travailler comme lingère, mais cela lui rapporte moins que la cuisine. Elle prend alors le pseudonyme de « Mary Brown » et redevient cuisinière. En 1915, elle est soupçonnée d'avoir contaminé 25 personnes, dont une est décédée, pendant qu'elle travaillait aux cuisines du Sloane Hospital for Women à New York. Les autorités sanitaires la retrouvent et l'arrêtent, puis elle est remise en quarantaine sur l'île le 27 mars 19156, mais elle a déjà contaminé plusieurs personnes dont certaines sont aussi cuisiniers. C'est la seule des porteurs qui est mise en quarantaine pour rassurer la population et pour qu'ils se sentent protégés de la maladie. Mary Mallon y reste confinée pour le reste de sa vie. Elle y acquiert une petite notoriété, et donne des interviews à des journalistes, qui ont ordre de ne même pas accepter un verre d'eau de sa part. Plus tard, elle est autorisée à travailler comme technicienne au laboratoire de la clinique.
Décès
Mary Mallon passe le reste de sa vie en quarantaine. Six ans avant sa mort, elle est paralysée par une attaque. Le 11 novembre 1938, à l'âge de 69 ans, elle meurt d'une pneumonie. Son autopsie révèle la présence de bactéries de la fièvre typhoïde vivantes dans sa vésicule biliaire. Son corps est incinéré et ses cendres enterrées au cimetière de Saint Raymond dans le Bronx.
Postérité
Mary Mallon est le premier porteur sain de la fièvre typhoïde identifié par les médecins, et à l'époque, il n'y a pas de protocole établi pour gérer une telle situation. Son cas est également rendu difficile à traiter par ses dénégations violentes de son rôle dans la propagation de la maladie ; en effet, Mary Mallon a toujours nié l'existence d'un lien entre son travail de cuisinière et les maladies chez ses employeurs. Elle affirme toujours qu'elle est en parfaite santé, n'a jamais eu la fièvre typhoïde, et ne peut donc pas en être la source. Les autorités sanitaires de New York finissent par décider que la quarantaine est le seul moyen de l'empêcher de provoquer d'autres épidémies de fièvre typhoïde.
D'autres porteurs sains de la maladie sont identifiés par la suite dans le premier quart du XXe siècle, dont Tony Labella, un immigré italien présumé responsable de cent contaminations dont cinq mortelles, un guide surnommé Typhoid John présumé responsable de trente-six contaminations dont deux mortelles, et Alphonse Coltis, un restaurateur et boulanger.
En anglais, l'expression Typhoid Mary est utilisée pour désigner quelqu'un qui répand involontairement une maladie.
Source wikipedia. A noter que Hirohiko Araki, l'auteur de Jojo's Bizarre Adventure, a publié une biographie romancée du personnage en manga.
Up dans l'espoir de nouvelles histoires
Personne ce soir?
La disparition mystérieuse de Brandon Lawson
Le 8 août 2013, Brandon Lawson, âgé de 26 ans, s'est disputé avec sa petite amie de longue date, Ladessa Lofton. Frustré et désireux de se calmer, il appelle son père qui habite à plus de trois heures de route à Crowley, au Texas, et lui demande de passer la nuit chez lui. Son père a essayé de l'en dissuader, mais à 23h54, Brandon commence sa route.
Quarante km plus tard, il tombe en panne d’essence et appelle son frère Kyle à l’aide. Ce qui s'est passé dans les trente prochaines minutes est inconnu, mais lorsque son frère est arrivé, Brandon était introuvable. Après des heures de recherche, il ne restait aucune trace de Brandon. La famille apprendra plus tard que peu de temps après avoir appelé son frère, Brandon a appelé le 911. Lors de cet appel, Brandon est clairement paniqué,n il dit des choses peu compréhensives et parle vite.
Voici l'appel au 911 qu'il a passé quelques minutes avant de disparaître :
https://www.youtube.com/watch?v=dS_AMSyamR4&frags=pl%2Cwn
On ne sait pas ce qui est arrivé, mauvaise rencontre ? hallucinations? On sait qu'il avait eu des problèmes avec la meth quelques années plutôt et qu'il aurait peut être pu replongé à ce moment là...
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