Le 31 août 2020 à 01:31:01 10702EmePseudo a écrit :
Je me suis arrêté au premier post.
Celui sur les "poupées humaines" ?
Au fait, est-ce que quelqu'un a déjà posté un article sur "la famille", cette pseudo secte du XI arrondissement de Paris ?
Le 12 février 2020 à 05:52:29 JamyHipster a écrit :
Le vendeur de cacahuètes (1933)https://www.youtube.com/watch?v=-kT-yQ1Y3tk
Animation de Len Lye, marionnette d'un singe (oui oui ) chantant et dansant "Peanut Vendor" de Moisés Simons
Une petite prouesse technique
J'aime bien Ça a un côté plutôt divertissant, je n'avais jamais vu une vidéo pareille
Le 16 janvier 2019 à 14:01:38 iGaz a écrit :
L'auteur je sais pas si t'as vu mais a cause de ces histoires et des photos j'ai fait un cauchemar horrible.Il y avait une trappe dans mon jardin, qui menait à un sous-sol. Un grand sous-sol en mode débarras avec pleins de trucs des étagères etc.. Et au milieu de ça des cadavres à droite à gauche...
À côté il y avait une pièce type atelier avec des dizaines d'établis.Parmis les cadavres, il y avait ma grand-mère et ses sœurs, couchées l'une à côté de l'autre, triées par ordre de décomposition.
Y'avait d'autres cadavres dans la pièce aussi. Dont deux cadavres encore frais de jeunes femmes noires qu'on m'a forcé à violer.
Plus jamais je lis ce genre de topic avant de dormir.
vas consulter!
Le 16 janvier 2019 à 18:19:53 kongstrong a écrit :
Une abominable voisine
Une fausse meilleure amie
Photo de Sylvia LikensScolarisée au lycée technique du comté, elle se lia d'amitié avec Paula Baniszewski qui fréquentait le même établissement et habitait le même quartier. Elle se sont d'ailleurs rencontrées lors d'une promenade de Sylvia et sa sœur Jenny autour du pâté de maisons. Paula invita Sylvia et Jenny chez elle, pour discuter et écouter de la musique, mais les sœurs Likens, de par leur éducation très libre pour l'époque, acceptèrent d'y passer la nuit.
Le père des deux jeunes filles vint le lendemain dans la maison de la famille Baniszewski pour chercher ses enfants. C'est ainsi que la mère, Gertrude dite « Gertrie » ou « Mrs White » (car ayant un dernier enfant né d'une relation illégitime, elle voulait faire croire à son entourage que son nom avait changé au profit de celui du père de son bébé, afin de cacher à ses voisins et aux fidèles de l'église qu'elle fréquentait, sa véritable situation) proposa à Mr Likens de garder ses filles, moyennant 20 $ par semaine, pour que lui et sa femme puissent travailler.
Ce « marché » étant conclu, les parents Likens laissèrent leurs filles Sylvia et Jenny à la garde de Mme Baniszewski. Au bout de sept jours, n'ayant pas reçu le chèque, comme convenu avec Mr Likens, « Gertrie » punit les deux sœurs. Le chèque arriva le lendemain, mais c'était le début du cauchemar pour les deux jeunes filles et plus spécialement pour Sylvia. Il fut établi au cours du procès que Gertrude avait nourri une sorte de jalousie emplie de haine envers Sylvia, qui était une jeune fille propre, bien élevée et jolie, à l'instar de tout ce que cette femme aurait voulu être.
Puis, lorsqu'un garçon fit courir une rumeur selon laquelle Sylvia racontait à tout le monde que Paula se faisait payer en échange de faveurs sexuelles, Paula frappa Sylvia au menton. Mme Baniszewski demanda au petit ami de Stephanie, la plus grande de ses filles, Coy Hubbard, de jeter Sylvia dans la cave. Celui-ci, par la suite, au même titre que les adolescents du quartier qui venaient chaque jour torturer la pauvre jeune fille au sous-sol, frappait Sylvia, cognait sa tête à plusieurs reprises contre le mur, lui fit des prises de judo et la jetait violemment sur le sol.
Les sévices detaillés
Une semaine après l'arrivée de Sylvia et Jenny, Gertrude Baniszewski les pousse dans l'escalier et les frappe. Elle leur assène « ok donc là, je prends soin de deux chiennes depuis une semaine pour rien ! ». Le lendemain, elle reçoit le paiement de la pension du père des sœurs Likens. Les parents viennent leur rendre visite quelques jours plus tard et donnent encore 20 $ pour leur séjour.
Les sœurs Likens semblent avoir eu trop peur pour oser se plaindre à leurs parents.
Sylvia fut de nouveau frappée par Gertrude, qui était convaincue que celle-ci gardait pour elle l'argent des consignes des bouteilles.
Les choses empirent au mois d'août. Paula se met à frapper à son tour Sylvia, en plein dans une église et lui casse le poignet. Paula terrorise Sylvia en lui intimant de garder le silence. Gertrude donne une fessée à Sylvia le jour où il manque 10 $ dans son sac et l'accuse de voler dans le drugstore voisin.
Mal nourrie, Sylvia était constamment affamée et si elle trouvait quelque chose à manger, elle était punie. À partir du mois d'août, le manque d'argent dans le foyer fait régner une atmosphère difficile et les sœurs Likens sont battues dès qu'elles mangent, accusées de voler le pain de la bouche des autres enfants. Alors que l'église du quartier organise un souper auquel sont conviées les sœurs Likens, elles sont battues à leur retour. Sylvia reçoit une quinzaine de coups de matraque dans le dos.
Plus tard dans le mois, Sylvia rencontre sa sœur aînée Dianna et cette dernière lui offre un sandwich. Marie Baniszewski l'apprend et le révélera deux mois à Gertrude, qui s'en servira comme prétexte pour battre encore plus sévèrement Sylvia.
Pour la punir de gloutonnerie, Gertrude organise un tour de table particulier : chacun des enfants mirent différentes épices et condiments (moutarde, ketchup, piments, etc.) sur un hot-dog et elle força Sylvia à le manger. La jeune fille le vomit immédiatement. Parfois, elle privait simplement Sylvia de nourriture en lui ordonnant de manger sa soupe avec les doigts. Chaque chose devint prétexte à des coups : Gertrude était convaincue que Sylvia faisait des bêtises méritant des punitions.
Jenny, qui souffrait d'une paralysie infantile, aussi était battue. Un jour, elle trouva une tennis abandonnée dans la rue. En raison de son infirmité, elle n'avait pas besoin d'une paire et la rapporta à la maison. Gertrude, Paula, Stephanie, Shirley, Marie et Jimmy la passèrent à tabac, en l'accusant d'avoir volé la chaussure.
Dans le milieu du mois d'août, les parents Likens rendirent visite à leurs filles. Ils ne se rendirent compte de rien. Elles ne se plaignirent pas : elles étaient habituées à être battues.
En dehors de la nourriture, Gertrude se servit des confidences que Sylvia lui avait faite sur sa vie amoureuse. Cette dernière avait parlé d'un jeune homme avec lequel elle avait flirté en Californie. En lui posant des questions biaisées, elle fit dire à Sylvia qu'elle avait eu des relations sexuelles avec le jeune homme et qu'elle était enceinte. En réalité, il fut établi que Sylvia n'avait pas compris le sens des questions de Gertrude et l'autopsie attesta qu'elle était vierge. Quelques jours plus tard, Gertrude frappa Sylvia entre les jambes pour la punir. Paula - qui était enceinte d'un homme marié installé dans le Kentucky - jeta une chaise de cuisine sur Sylvia.
Au mois de septembre, Gertrude organisa et encouragea d'autres enfants à battre et a violer Sylvia, en raison de sa prétendue légèreté envers les garçons.
Au mois d'octobre, Gertrude retira Sylvia du lycée. Après lui avoir fait avouer un vol de tenue de sport, elle la fouetta avec une ceinture ainsi que Jenny. Elle fit asseoir Sylvia et commença à la sermonner sur les relations sexuelles en dehors du mariage. Elle lui asséna un coup de pied dans le vagin. À l'aide du petit ami de Stephanie - Coy - elle attacha Sylvia et lui brûla les doigts avec une allumette.
Au milieu du mois d'octobre, Sylvia fut obligée de dormir à la cave avec les animaux de la maison.
Autopsie
L'autopsie du corps de Sylvia Likens a révélé de nombreuses brûlures, des contusions et des lésions nerveuses et musculaires. Mme Baniszewski, aidée d'un adolescent du quartier, lui a tatoué sur le ventre le chiffre 3 suivi de la phrase « Je suis une prostituée et j'en suis fière ». Dans son agonie, Sylvia s'est mangé les lèvres. Sa frayeur était telle, que Sylvia ne contrôlait plus ses urines. Sa cavité vaginale a été coupée et brûlée, un examen du canal détermine formellement que son hymen était encore intact, ainsi les affirmations des Baniszewski selon lesquelles Sylvia était une prostituée et leur insistance qu'elle était enceinte, ont pu largement être démontées au cours du procès. La cause officielle du décès était un œdème cérébral, hémorragie interne du cerveau.
NOTE
Gertrude Nadine Baniszewski (19 septembre 1929 – 16 juin 1990), également connue sous le nom de Gertrude Wright et Nadine Van Fossan, est une femme divorcée de l'Indiana, qui, avec l'aide de ses enfants et d'enfants du voisinage, tortura, mutila et tua en 1965 Sylvia Likens, une adolescente dont elle avait la charge.
Elle fut inculpée puis reconnue coupable de meurtre au premier degré en 1966. Le cas - tristement appelé par la presse comme « le crime plus horrible perpétré contre une personne dans toute l'histoire de l'Indiana» - fut relatée dans deux films, tous deux sortis en 2007 : The Girl Next Door et An American Crime.
mais pourquoi?
Le 23 janvier 2019 à 00:18:41 kongstrong a écrit :
Je poste ca ici suite a ce topic fait par L-imbanissable6
: https://www.jeuxvideo.com/forums/42-51-58753355-1-0-1-0-la-mort-du-speleologue-john-jones-bordel-ames-sensibles-s-abstenir.htmJohn Jones
Une histoire terrifiante, amis CLAUSTROPHOBES, vous allez vivre votre pire cauchemar !
John Jones, jeune père de famille de 26 ans et étudiant en médecine, est passionné de spélélogie. En 2009, il se rend en Utah pour visiter et explorer la fameuse Nutty Putty Cave, une grotte thermale connue pour quelques missions de sauvetages de jeunes scouts, coincés à l'intérieur. Bien que réputée pour abriter de nombreux coins exigus, aucune victime ne fut à déplorer depuis sa découverte en 1960.
http://assets.nydailynews.com/polopoly_fs/1.419614.1314526628!/img/httpImage/image.jpg_gen/derivatives/landscape_1200/alg-john-jones-jpg.jpg
https://cdn.deseretnews.com/images/article/hires/700435073/700435073.jpgLe 24 novembre 2009, John Jones part donc explorer la grotte en compagnie de son frère. Rampant dans les tunnels étroits, Il décide à un moment de bifurquer de la voie classique et se retrouve confronté à un cul de sac. Malgré de nombreuses tentatives, John ne peut sortir à reculons de cette impasse. Il faut qu'il se rend à l'évidence, il est coincé, le corps quasiment à l'envers.
Son frère Josh se démène pour alerter les secours, qui mettrons tout en oeuvre pour tenter de dégager John du cul de sac. Cependant, il est impossible de passer à plusieurs dans le passage. Ils n'ont accès qu'aux pieds de John. Ils ne peuvent pas tirer sur ce dernier sans lui casser les jambes.
Une idée de l'étroitesse du passage, voici la photo d'un sauveteur : http://i.imgur.com/AN6vGWI.jpg
Voici un plan du passage où John est coincé, tête la première au fond de l'impasse : http://i.imgur.com/cxEkp1O.jpg
Malgré tous leurs efforts pendant près de 28 heures, John meurt. Le sang lui étant monté à la tête et dans ses poumons.
A ce jour, la grotte reste interdite au public, le corps de John toujours coincé à l'intérieur.
Le 03 septembre 2020 à 00:24:04 zackarymarlet a écrit :
Le 16 janvier 2019 à 18:19:53 kongstrong a écrit :
Une abominable voisine
Une fausse meilleure amie
Photo de Sylvia LikensScolarisée au lycée technique du comté, elle se lia d'amitié avec Paula Baniszewski qui fréquentait le même établissement et habitait le même quartier. Elle se sont d'ailleurs rencontrées lors d'une promenade de Sylvia et sa sœur Jenny autour du pâté de maisons. Paula invita Sylvia et Jenny chez elle, pour discuter et écouter de la musique, mais les sœurs Likens, de par leur éducation très libre pour l'époque, acceptèrent d'y passer la nuit.
Le père des deux jeunes filles vint le lendemain dans la maison de la famille Baniszewski pour chercher ses enfants. C'est ainsi que la mère, Gertrude dite « Gertrie » ou « Mrs White » (car ayant un dernier enfant né d'une relation illégitime, elle voulait faire croire à son entourage que son nom avait changé au profit de celui du père de son bébé, afin de cacher à ses voisins et aux fidèles de l'église qu'elle fréquentait, sa véritable situation) proposa à Mr Likens de garder ses filles, moyennant 20 $ par semaine, pour que lui et sa femme puissent travailler.
Ce « marché » étant conclu, les parents Likens laissèrent leurs filles Sylvia et Jenny à la garde de Mme Baniszewski. Au bout de sept jours, n'ayant pas reçu le chèque, comme convenu avec Mr Likens, « Gertrie » punit les deux sœurs. Le chèque arriva le lendemain, mais c'était le début du cauchemar pour les deux jeunes filles et plus spécialement pour Sylvia. Il fut établi au cours du procès que Gertrude avait nourri une sorte de jalousie emplie de haine envers Sylvia, qui était une jeune fille propre, bien élevée et jolie, à l'instar de tout ce que cette femme aurait voulu être.
Puis, lorsqu'un garçon fit courir une rumeur selon laquelle Sylvia racontait à tout le monde que Paula se faisait payer en échange de faveurs sexuelles, Paula frappa Sylvia au menton. Mme Baniszewski demanda au petit ami de Stephanie, la plus grande de ses filles, Coy Hubbard, de jeter Sylvia dans la cave. Celui-ci, par la suite, au même titre que les adolescents du quartier qui venaient chaque jour torturer la pauvre jeune fille au sous-sol, frappait Sylvia, cognait sa tête à plusieurs reprises contre le mur, lui fit des prises de judo et la jetait violemment sur le sol.
Les sévices detaillés
Une semaine après l'arrivée de Sylvia et Jenny, Gertrude Baniszewski les pousse dans l'escalier et les frappe. Elle leur assène « ok donc là, je prends soin de deux chiennes depuis une semaine pour rien ! ». Le lendemain, elle reçoit le paiement de la pension du père des sœurs Likens. Les parents viennent leur rendre visite quelques jours plus tard et donnent encore 20 $ pour leur séjour.
Les sœurs Likens semblent avoir eu trop peur pour oser se plaindre à leurs parents.
Sylvia fut de nouveau frappée par Gertrude, qui était convaincue que celle-ci gardait pour elle l'argent des consignes des bouteilles.
Les choses empirent au mois d'août. Paula se met à frapper à son tour Sylvia, en plein dans une église et lui casse le poignet. Paula terrorise Sylvia en lui intimant de garder le silence. Gertrude donne une fessée à Sylvia le jour où il manque 10 $ dans son sac et l'accuse de voler dans le drugstore voisin.
Mal nourrie, Sylvia était constamment affamée et si elle trouvait quelque chose à manger, elle était punie. À partir du mois d'août, le manque d'argent dans le foyer fait régner une atmosphère difficile et les sœurs Likens sont battues dès qu'elles mangent, accusées de voler le pain de la bouche des autres enfants. Alors que l'église du quartier organise un souper auquel sont conviées les sœurs Likens, elles sont battues à leur retour. Sylvia reçoit une quinzaine de coups de matraque dans le dos.
Plus tard dans le mois, Sylvia rencontre sa sœur aînée Dianna et cette dernière lui offre un sandwich. Marie Baniszewski l'apprend et le révélera deux mois à Gertrude, qui s'en servira comme prétexte pour battre encore plus sévèrement Sylvia.
Pour la punir de gloutonnerie, Gertrude organise un tour de table particulier : chacun des enfants mirent différentes épices et condiments (moutarde, ketchup, piments, etc.) sur un hot-dog et elle força Sylvia à le manger. La jeune fille le vomit immédiatement. Parfois, elle privait simplement Sylvia de nourriture en lui ordonnant de manger sa soupe avec les doigts. Chaque chose devint prétexte à des coups : Gertrude était convaincue que Sylvia faisait des bêtises méritant des punitions.
Jenny, qui souffrait d'une paralysie infantile, aussi était battue. Un jour, elle trouva une tennis abandonnée dans la rue. En raison de son infirmité, elle n'avait pas besoin d'une paire et la rapporta à la maison. Gertrude, Paula, Stephanie, Shirley, Marie et Jimmy la passèrent à tabac, en l'accusant d'avoir volé la chaussure.
Dans le milieu du mois d'août, les parents Likens rendirent visite à leurs filles. Ils ne se rendirent compte de rien. Elles ne se plaignirent pas : elles étaient habituées à être battues.
En dehors de la nourriture, Gertrude se servit des confidences que Sylvia lui avait faite sur sa vie amoureuse. Cette dernière avait parlé d'un jeune homme avec lequel elle avait flirté en Californie. En lui posant des questions biaisées, elle fit dire à Sylvia qu'elle avait eu des relations sexuelles avec le jeune homme et qu'elle était enceinte. En réalité, il fut établi que Sylvia n'avait pas compris le sens des questions de Gertrude et l'autopsie attesta qu'elle était vierge. Quelques jours plus tard, Gertrude frappa Sylvia entre les jambes pour la punir. Paula - qui était enceinte d'un homme marié installé dans le Kentucky - jeta une chaise de cuisine sur Sylvia.
Au mois de septembre, Gertrude organisa et encouragea d'autres enfants à battre et a violer Sylvia, en raison de sa prétendue légèreté envers les garçons.
Au mois d'octobre, Gertrude retira Sylvia du lycée. Après lui avoir fait avouer un vol de tenue de sport, elle la fouetta avec une ceinture ainsi que Jenny. Elle fit asseoir Sylvia et commença à la sermonner sur les relations sexuelles en dehors du mariage. Elle lui asséna un coup de pied dans le vagin. À l'aide du petit ami de Stephanie - Coy - elle attacha Sylvia et lui brûla les doigts avec une allumette.
Au milieu du mois d'octobre, Sylvia fut obligée de dormir à la cave avec les animaux de la maison.
Autopsie
L'autopsie du corps de Sylvia Likens a révélé de nombreuses brûlures, des contusions et des lésions nerveuses et musculaires. Mme Baniszewski, aidée d'un adolescent du quartier, lui a tatoué sur le ventre le chiffre 3 suivi de la phrase « Je suis une prostituée et j'en suis fière ». Dans son agonie, Sylvia s'est mangé les lèvres. Sa frayeur était telle, que Sylvia ne contrôlait plus ses urines. Sa cavité vaginale a été coupée et brûlée, un examen du canal détermine formellement que son hymen était encore intact, ainsi les affirmations des Baniszewski selon lesquelles Sylvia était une prostituée et leur insistance qu'elle était enceinte, ont pu largement être démontées au cours du procès. La cause officielle du décès était un œdème cérébral, hémorragie interne du cerveau.
NOTE
Gertrude Nadine Baniszewski (19 septembre 1929 – 16 juin 1990), également connue sous le nom de Gertrude Wright et Nadine Van Fossan, est une femme divorcée de l'Indiana, qui, avec l'aide de ses enfants et d'enfants du voisinage, tortura, mutila et tua en 1965 Sylvia Likens, une adolescente dont elle avait la charge.
Elle fut inculpée puis reconnue coupable de meurtre au premier degré en 1966. Le cas - tristement appelé par la presse comme « le crime plus horrible perpétré contre une personne dans toute l'histoire de l'Indiana» - fut relatée dans deux films, tous deux sortis en 2007 : The Girl Next Door et An American Crime.
mais pourquoi?
Y'avais eu un film dessus
Le 03 septembre 2020 à 04:11:30 FlecheParr3 a écrit :
Le 03 septembre 2020 à 00:24:04 zackarymarlet a écrit :
Le 16 janvier 2019 à 18:19:53 kongstrong a écrit :
Une abominable voisine
Une fausse meilleure amie
Photo de Sylvia LikensScolarisée au lycée technique du comté, elle se lia d'amitié avec Paula Baniszewski qui fréquentait le même établissement et habitait le même quartier. Elle se sont d'ailleurs rencontrées lors d'une promenade de Sylvia et sa sœur Jenny autour du pâté de maisons. Paula invita Sylvia et Jenny chez elle, pour discuter et écouter de la musique, mais les sœurs Likens, de par leur éducation très libre pour l'époque, acceptèrent d'y passer la nuit.
Le père des deux jeunes filles vint le lendemain dans la maison de la famille Baniszewski pour chercher ses enfants. C'est ainsi que la mère, Gertrude dite « Gertrie » ou « Mrs White » (car ayant un dernier enfant né d'une relation illégitime, elle voulait faire croire à son entourage que son nom avait changé au profit de celui du père de son bébé, afin de cacher à ses voisins et aux fidèles de l'église qu'elle fréquentait, sa véritable situation) proposa à Mr Likens de garder ses filles, moyennant 20 $ par semaine, pour que lui et sa femme puissent travailler.
Ce « marché » étant conclu, les parents Likens laissèrent leurs filles Sylvia et Jenny à la garde de Mme Baniszewski. Au bout de sept jours, n'ayant pas reçu le chèque, comme convenu avec Mr Likens, « Gertrie » punit les deux sœurs. Le chèque arriva le lendemain, mais c'était le début du cauchemar pour les deux jeunes filles et plus spécialement pour Sylvia. Il fut établi au cours du procès que Gertrude avait nourri une sorte de jalousie emplie de haine envers Sylvia, qui était une jeune fille propre, bien élevée et jolie, à l'instar de tout ce que cette femme aurait voulu être.
Puis, lorsqu'un garçon fit courir une rumeur selon laquelle Sylvia racontait à tout le monde que Paula se faisait payer en échange de faveurs sexuelles, Paula frappa Sylvia au menton. Mme Baniszewski demanda au petit ami de Stephanie, la plus grande de ses filles, Coy Hubbard, de jeter Sylvia dans la cave. Celui-ci, par la suite, au même titre que les adolescents du quartier qui venaient chaque jour torturer la pauvre jeune fille au sous-sol, frappait Sylvia, cognait sa tête à plusieurs reprises contre le mur, lui fit des prises de judo et la jetait violemment sur le sol.
Les sévices detaillés
Une semaine après l'arrivée de Sylvia et Jenny, Gertrude Baniszewski les pousse dans l'escalier et les frappe. Elle leur assène « ok donc là, je prends soin de deux chiennes depuis une semaine pour rien ! ». Le lendemain, elle reçoit le paiement de la pension du père des sœurs Likens. Les parents viennent leur rendre visite quelques jours plus tard et donnent encore 20 $ pour leur séjour.
Les sœurs Likens semblent avoir eu trop peur pour oser se plaindre à leurs parents.
Sylvia fut de nouveau frappée par Gertrude, qui était convaincue que celle-ci gardait pour elle l'argent des consignes des bouteilles.
Les choses empirent au mois d'août. Paula se met à frapper à son tour Sylvia, en plein dans une église et lui casse le poignet. Paula terrorise Sylvia en lui intimant de garder le silence. Gertrude donne une fessée à Sylvia le jour où il manque 10 $ dans son sac et l'accuse de voler dans le drugstore voisin.
Mal nourrie, Sylvia était constamment affamée et si elle trouvait quelque chose à manger, elle était punie. À partir du mois d'août, le manque d'argent dans le foyer fait régner une atmosphère difficile et les sœurs Likens sont battues dès qu'elles mangent, accusées de voler le pain de la bouche des autres enfants. Alors que l'église du quartier organise un souper auquel sont conviées les sœurs Likens, elles sont battues à leur retour. Sylvia reçoit une quinzaine de coups de matraque dans le dos.
Plus tard dans le mois, Sylvia rencontre sa sœur aînée Dianna et cette dernière lui offre un sandwich. Marie Baniszewski l'apprend et le révélera deux mois à Gertrude, qui s'en servira comme prétexte pour battre encore plus sévèrement Sylvia.
Pour la punir de gloutonnerie, Gertrude organise un tour de table particulier : chacun des enfants mirent différentes épices et condiments (moutarde, ketchup, piments, etc.) sur un hot-dog et elle força Sylvia à le manger. La jeune fille le vomit immédiatement. Parfois, elle privait simplement Sylvia de nourriture en lui ordonnant de manger sa soupe avec les doigts. Chaque chose devint prétexte à des coups : Gertrude était convaincue que Sylvia faisait des bêtises méritant des punitions.
Jenny, qui souffrait d'une paralysie infantile, aussi était battue. Un jour, elle trouva une tennis abandonnée dans la rue. En raison de son infirmité, elle n'avait pas besoin d'une paire et la rapporta à la maison. Gertrude, Paula, Stephanie, Shirley, Marie et Jimmy la passèrent à tabac, en l'accusant d'avoir volé la chaussure.
Dans le milieu du mois d'août, les parents Likens rendirent visite à leurs filles. Ils ne se rendirent compte de rien. Elles ne se plaignirent pas : elles étaient habituées à être battues.
En dehors de la nourriture, Gertrude se servit des confidences que Sylvia lui avait faite sur sa vie amoureuse. Cette dernière avait parlé d'un jeune homme avec lequel elle avait flirté en Californie. En lui posant des questions biaisées, elle fit dire à Sylvia qu'elle avait eu des relations sexuelles avec le jeune homme et qu'elle était enceinte. En réalité, il fut établi que Sylvia n'avait pas compris le sens des questions de Gertrude et l'autopsie attesta qu'elle était vierge. Quelques jours plus tard, Gertrude frappa Sylvia entre les jambes pour la punir. Paula - qui était enceinte d'un homme marié installé dans le Kentucky - jeta une chaise de cuisine sur Sylvia.
Au mois de septembre, Gertrude organisa et encouragea d'autres enfants à battre et a violer Sylvia, en raison de sa prétendue légèreté envers les garçons.
Au mois d'octobre, Gertrude retira Sylvia du lycée. Après lui avoir fait avouer un vol de tenue de sport, elle la fouetta avec une ceinture ainsi que Jenny. Elle fit asseoir Sylvia et commença à la sermonner sur les relations sexuelles en dehors du mariage. Elle lui asséna un coup de pied dans le vagin. À l'aide du petit ami de Stephanie - Coy - elle attacha Sylvia et lui brûla les doigts avec une allumette.
Au milieu du mois d'octobre, Sylvia fut obligée de dormir à la cave avec les animaux de la maison.
Autopsie
L'autopsie du corps de Sylvia Likens a révélé de nombreuses brûlures, des contusions et des lésions nerveuses et musculaires. Mme Baniszewski, aidée d'un adolescent du quartier, lui a tatoué sur le ventre le chiffre 3 suivi de la phrase « Je suis une prostituée et j'en suis fière ». Dans son agonie, Sylvia s'est mangé les lèvres. Sa frayeur était telle, que Sylvia ne contrôlait plus ses urines. Sa cavité vaginale a été coupée et brûlée, un examen du canal détermine formellement que son hymen était encore intact, ainsi les affirmations des Baniszewski selon lesquelles Sylvia était une prostituée et leur insistance qu'elle était enceinte, ont pu largement être démontées au cours du procès. La cause officielle du décès était un œdème cérébral, hémorragie interne du cerveau.
NOTE
Gertrude Nadine Baniszewski (19 septembre 1929 – 16 juin 1990), également connue sous le nom de Gertrude Wright et Nadine Van Fossan, est une femme divorcée de l'Indiana, qui, avec l'aide de ses enfants et d'enfants du voisinage, tortura, mutila et tua en 1965 Sylvia Likens, une adolescente dont elle avait la charge.
Elle fut inculpée puis reconnue coupable de meurtre au premier degré en 1966. Le cas - tristement appelé par la presse comme « le crime plus horrible perpétré contre une personne dans toute l'histoire de l'Indiana» - fut relatée dans deux films, tous deux sortis en 2007 : The Girl Next Door et An American Crime.
mais pourquoi?
Y'avais eu un film dessus
tu as le nom du film?
Le 26 janvier 2019 à 21:03:48 boiteapunaise a écrit :
Traduction d'un vieux post sur Reddit, je vous préviens c'est approximatifCela fait dix ans que ça c’est produit. Je vais vous raconter une histoire terrifiante à laquelle j’ai été mêlé. J’ai eu beaucoup de mal à écrire ce texte parce que je trouvais que ce n’était pas racontable, que les gens n’avaient pas besoin de savoir, que je ne cherchais qu’à attirer l’attention sur moi, à provoquer des réactions bref, je n’avais pas prévu de raconter cette histoire un jour. Mais aujourd’hui je me dis que cela me fera du bien d’en parler, de vider mon sac même si je n’ai pas été seul… enfin presque.
Alors que je cherchais un boulot en parallèle de mes études, j’ai trouvé un poste dans un McDonald. Là-bas j’ai rencontré un type toujours à côté de la plaque, typé … je ne sais pas, il était léton à la base je crois. Il agaçait beaucoup de gens, surtout les managers de par son manque de sérieux et son jemenfoutisme en toute circonstance. Mais c’est devenu mon pote. Comme d’habitude je m’attachais toujours aux personnes dont personne voulait. Ce gars-là, appelons-le Arthur, ne comprenait rien à rien, il arrivait à m’énerver parfois mais qu’est-ce qu’il était drôle. Il se foutait de tout le monde et il est vrai que j’admirais cette forme de « courage » chez lui. Moi qui suis un vrai pleutre qui à la frousse dès que je fais quelque chose qui sort des limites, un garçon bien élevé quoi, je trouvais en ce gars quelque chose de fascinant. Il savait que ce qu’il faisait allait attirer des ennuis, que ce soit sur lui, pour les autres ou les deux, mais il assumait en haussant les épaules, en ricanant. Je pense qu’il à un peu trop abuser de fumette et qu’il en abusait toujours au moment où je l’ai rencontré. Tout le monde pouvait se douter qu’il fumait bien sûr, mais selon moi, il fumait beaucoup plus que de raison et cela lui avait déconnecté quelques neurones. Il aimait boire aussi. Pour ma part je ne fume pas mais je bois oui. J’aime la bière et le whisky. Lui aussi. Enfin, lui, il aime tous les types d’alcool. Bref nous avons fini par nous voir en dehors du boulot pour aller picoler en ville, dans les bars ou dans la maison que lui avait donné ses parents. Pour coire et pour essayer de draguer aussi bien entendu. Nous n’étions pas doués avec les filles mais surtout lui je dois dire. Il n’était pas moche, pas gros, il plaisait la plupart du temps. Mais sa limite intellectuelle (causé par la fumette ou par autre chose ) lui faisait souvent défaut au bout d’une heure de conversation. En plus d’être saoul, il se comportait le plus souvent comme une espèce de racaille alors même que ce n’était pas son milieu… C’est un gars qui à été adopté, ses parents adoptifs ayant une classe sociale plutôt élevée… rien n’expliquait vraiment son comportement, ses écarts et je pouvais imaginer la déception, l’incompréhension de ceux qui avaient essayé de l’élever.
Bref nous étions dans un bar un soir, avec des étudiants et des étudiants. C’était bien après qu’il ce soit fait viré de Mcdo, et encore après que je sois parti moi aussi de l’entreprise 7 mois plus tard. Je le voyais qui galérait avec la fille qu’il avait choisi, une jolie rousse. Moi je tapais la discussion avec une brune pas trop moche et les deux gars avec elles et lui laissait le champ libre avec la rousse. Lorsqu’il s’est absenté au toilette, j’ai même tenu la conversation en 1 contre 4… J’ai reçu un sms et suis allé le rejoindre. Il était ivre et m’accusait de, comme d’habitude, essayé de le rabaisser auprès des gens. Comme souvent je lui ai répondu qu’il se débrouillait tout seul pour ça. Il a rigolé. On était vraiment des bons potes lui et moi, pouvant s’embrouiller de temps en temps sans qu’il y ‘ait de rancunes. On repart retrouver les personnes avec qui nous étions. La discussion continue mais ils doivent bientôt rentrer. Arthur se propose de raccompagner la rousse chez elle, qui hésite avant de décliner. Tous se lèvent et s’en vont, me laissant seul avec Arthur. C’est à partir de ce moment-là que j’ai moi aussi commencé à abuser de l’alcool ce soir-là. Et avec ce qu’il s’est passé, je le regrette. Tous deux alcoolisé au-delà de la bienséance, nous fîmes d’autres rencontres, notamment une bande de jeunes gars avec qui Arthur ne s’entendait pas vraiment. J’ai essayé de faire en sorte à ce qu’ils nous incrustent dans leur soirées qui se déroulait plus tard mais ils ont refusés en ricanant ? Pas grave. Nous avons fait la fermetures des barres, discutant avec plein de gens différent (j’ai même failli m’embrouiller avec un grand type qui embrouillait lui-même une des serveuses qui fermait boutique). Je n’ai pas vraiment « surveillé » Arthur ce soir-là, et, à vrai dire je n’ai que peu de souvenir de cette soirée. Je me rappelle que je me suis fait draguer par un vieux gars tout petit et épileptique parait-il. Très saoul, je lui posait des questions sur son homosexualité et me marrait bien. Arthur, soudain moins saoul que moi, me bassinait pour qu’on aille voir ailleurs, qu’on rentre même. Je l’ai envoyé bouler sèchement et ait continué de discuter avec le gars, qui avait trente ans de plus que moi mais également trente centimètre de moins que moi. Moi aussi j’étais dur à arrêter quand je voulais. Comme c’était moi qui avait conduit ce soir, j’avais emmené Arthur à une place de parking auxquelles nous étions habitué et la discussion se poursuivant avec le vieux, lui et moi nous retrouvâmes dans la voiture. La suite de ma soirée est difficilement racontable pour quelqu’un qui se veut hétéro comme moi. Disons qu’en plus cela s’est mal terminé. J’ai éjecté le vieux de ma caisse et suis rentré chez moi. Sauf que j’avais oublié Arthur… Et c’est là ma grande erreur, la pire que je ferais jamais de ma vie sans doute. Craignant de me faire prendre par les flics avec mon taux d’alcoolémie (en reculant pour sortir de la place de parking, j’avais légèrement heurté un arbre et manqué de rouler sur le vieux) je n’étais pas chaud de prendre le volant après être retourné chez moi, chez mes parents je veux dire. J’ai sorti mon téléphone portable mais il n’avait plus de batterie. Je suis allé dans ma chambre et l’ai mit à charger. J’étais dans un état second, à la limite de l’inconscience mais je voulais voir comment avait fini Arthur… Une sorte de pressentiment si on peut dire avec le recul. Arthur m’avait appelé 12 fois et laissé 4 sms. J’ai lu les sms mais ceux-ci avaient été envoyé encore tôt dans la soirée, quand l’un de nous allait pisser ou quand il était allé à un distributeur essayer de retirer du liquide. Mais l’heure des appels en revanche correspondaient pour la plupart à la période où je discutais avec le vieux, après que je l’ai envoyé chier. Je me rappelle avec peine que je lui ai dit de « dégager » à ce moment-là. Je me rappelle même avec encore plus de douleur son air d’incompréhension, de résignation. Jamais de colère dans ce type. Même malgré le voile d’alcool qui absorbait toutes mes sensations, je me rappelle la pointe de la culpabilité que j’ai ressenti en voyant tout ces appels manqués. Le jour se levait en plus. J’ai essayé de l’appeler. Plein de fois, pendant des jours et des jours. Jamais il n’a répondu. Et plus personne ne l’a jamais revu. J’ai été un des éléments clé de l’enquête bien sûr. Parce que je suis la dernière personne connue avec laquelle il traînait ce soir-là, certes, mais aussi parce qu’en plus des appels et des sms, j’avais plusieurs messages vocaux de lui. Je n’ai pas pu les lire tout de suite car j’avais des problèmes avec ma messagerie, qui ont été résolus rapidement avec l’aide de la police. J’avais 9 messages vocaux d’Athur. Je les ai découvert en même temps que les flics et ses parents.
Il y en a un où il me gueule de répondre, un autre où il dit qu’il rentre à pieds chez ses parents (pas très loin des bars en plus, ce qui rend l’affaire encore plus terrifiante selon moi) et où il m’insulte en riant et en disant que je suis un alcoolique. Malgré la légèreté du ton, ses bredouillages d’ivrogne, je n’arrivais pas à sourire, au contraire ça me glaçait le sang. A ce moment-là, il avait disparu depuis environ deux jours. Et c’est long deux jours pour un gars qui est au chômage, à qui il arrive encore de passer la nuit chez ses parents, et dans une petite ville comme la nôtre en plus…
Mais les 6 autres messages, les plus longs, sont les pires. Si les deux premiers ne disposent pas d’heure d’envois particulièrement intéressants ou troublants, le premier vers 1 h du matin (on s’était perdu de vu juste avant que je rencontre le vieux) et l’autre, où il rentre à pieds, vers 3 h, c’est autre chose pour ces trois-là.
Ils ont été envoyé presque à la suite, entre 4 h 30 et 4 h 43 et durent tous deux minutes, la durée maximale d’un message sur messagerie vocale. On y entends de la musique, du rap apparemment, typiquement le genre de musique qu’il écoute en plus et des frottements. C’est tout. Pendant six fois deux minutes, on ne peut entendre que cela. Du rap et des frottements, comme s’il n’avait pas fait exprès de m’envoyer ses messages, comme si son téléphone était écrasé quelque part et qu’il ne s’était pas rendu compte des messages qu’il envoyait. La police était optimiste à ce moment-là. Moi aussi, le père adoptif d’Arthur aussi. Mais pas sa mère adoptive. Et au final, elle a eu raison. J’ai toujours du mal à y croire, ça fait cliché mais c’est vrai… comment il a pu disparaître comme ça, sans que personne, malgré les moyens mit en œuvre, n’ait plus jamais entendu parler de lui. Il s’était volatilisé. Les flics ont fouillés toutes le pistes, celles de la disparition volontaire, car sa mère lui mettait la pression pour qu’il fasse quelque chose de sa vie, celle d’un meurtre lié à la drogue car on sait qu’il dealait parfois, mais ça ne collait pas avec notre ville, on n’avait pas encore des guerres de la drogues dans nos rues et Arthur achetait plus qu’il ne dealait. Il avait une voiture qu’il n’avait pas fini de payer, qui était resté devant chez mes parents après qu’on ait décidé que cette fois c’est moi qui conduirait, il avait même préparé une surprise pour la fête des mère avec son père… Bref on a jamais revu Arthur depuis, et on est 14 ans plus tard .
6/10
Dans le secret de «la Famille», une communauté religieuse très discrète en plein Paris
La Famille, c’est le nom de cette communauté basée dans l’est de Paris, dont les 3000 membres ne se marient qu’entre eux. Pour la première fois, certains témoignent, et dénoncent un fonctionnement sectaire.
C'est une histoire de Famille. Celle d'une communauté religieuse secrète puisant ses racines dans le XVIIIe siècle finissant, et qui a perduré jusqu'à nos jours. Une Famille – c'est ainsi qu'elle se nomme – dont les quelque 3000 membres ne comptent que huit patronymes, et qui fait aujourd'hui l'objet d'une note d'information de la Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires (Miviludes). L'organisme s'inquiète de possibles dérives sectaires, estimant que l'isolement de ce mouvement « par rapport au monde extérieur constitue une menace d'un point de vue psychologique » pour les centaines d'enfants qui en font partie.
Jusqu'alors, la Famille n'était connue que d'elle-même. La rejoindre est impossible. La quitter signifie rompre avec ses proches, son passé. Au fil des dernières décennies, plusieurs dizaines de ses membres ont toutefois franchi le pas. Certains disent avoir subi des menaces. La plupart présentent des séquelles psychologiques. Mais une poignée a accepté de parler. Pour la première fois, ils lèvent le voile sur cet inframonde dans lequel ils ont grandi.
La Famille est une lointaine descendante des « convulsionnaires de Saint-Médard ». Née de la vision de deux patriarches en 1819, elle a pris sa forme contemporaine en 1892, lorsque « mon oncle Auguste », l'un de ses illustres aînés, a décidé qu'elle ne serait plus qu'un huis clos, désormais composé de huit noms.
« Comme beaucoup de millénaristes, à l'instar des Témoins de Jéhovah ou des Mormons aux Etats-Unis, ses membres anticipent la fin du monde, analyse l'historien Jean-Pierre Chantin, chercheur à l'ISERL, l'Institut supérieur d'étude des religions et de la laïcité. Ils se voient comme les élus de Dieu, qui doivent pour cela être les meilleurs croyants possibles. »
La légende veut que leur prophète, Elie Bonjour, ait laissé l'avant-garde de son « troupeau » rue de Montreuil, à Paris. C'est là qu'à la fin des temps, il est censé venir récupérer ses ouailles. Longtemps, la Famille s'est donc épanouie dans le quartier, avant que ses membres n'essaiment dans les XIe, XIIe ou XXe arrondissements, chassés par la hausse des loyers.
« Les gens se marient entre eux, coupés du monde »
Par essence, la Famille est un mouvement religieux. Chaque père est son propre prêtre. Une partie des cérémonies, dont les baptêmes, se font à domicile. Mais la Famille est beaucoup plus qu'un rassemblement spirituel. A travers une multitude de règles édictées au fil des décennies, elle conditionne strictement la vie de ceux qui y sont nés. Pauline (tous les prénoms ont été modifiés), 59 ans, l'a fuie lorsqu'elle en avait 20. Elle parle d'une « secte passive », dans laquelle « les gens vivent entre eux, se marient entre eux, coupés du monde ». « On ne peut en être adepte que par le sang », complète Robin, 40 ans.
La base de l'éducation est une vision apocalyptique du futur. Le monde extérieur, accusé de tous les péchés, est qualifié de « gentilité ». Des centaines de cantiques ou textes religieux accumulés au fil du temps apparentent la société à une terra incognita peuplée de satans. De « ce monstre d'impiété », « je ne veux plus être le père », résume l'un de leurs manuscrits sacrés. A 10 ans, tous les enfants doivent écrire une prière nommée « la lettre de mon père », qu'ils porteront ensuite sur eux leur vie durant comme un talisman. « Ma jeunesse n'a été que pression psychologique de nature religieuse et affective, nous effrayant sur la dangerosité de l'extérieur », résume Patricia, qui s'est émancipée à 23 ans.
« Les femmes ne doivent pas ou très peu travailler »
Dès 1886, « mon oncle Auguste » écrit qu'il ne veut pas « que les filles travaillent en atelier », ou arborent des « coquetteries ». La danse est proscrite, et la plupart des arts vus d'un mauvais œil. Il est interdit de se couper les cheveux et, pour les femmes, de porter des pantalons. Quant aux garçons, ils ne devront jamais être « ni employés ni contremaîtres ni patrons ».
Les membres de la Famille se sont ainsi cantonnés à des professions subalternes. « Les femmes ne doivent pas ou très peu travailler, décrit Robin. S'il n'y a pas d'autre choix, elles font les marchés ou de la couture. » Etre avocat, juge ou médecin est strictement proscrit. Car seul « bon papa » – Dieu – a le pouvoir sur les hommes, qui doivent gagner leur vie à la sueur de leur front.
Jusque dans la mort, la Famille décide du sort des siens. Le défunt est veillé chez lui trois jours durant, fenêtres fermées. Une société de pompes funèbres du XIe, toujours la même depuis des lustres, est ensuite sollicitée. Invariablement, l'inhumation, interdite aux femmes, a lieu à la fosse commune du cimetière de Thiais (Val-de-Marne). « Régulièrement, vous y voyez des centaines de personnes, endimanchées à l'ancienne, participer aux enterrements avant d'aller boire un verre au bistrot du coin », décrit un témoin.
« Ils régissent tout de votre vie, déplore Alexandre, l'un des dissidents. Même quand vous en êtes parti, pour chaque étape clé, vous continuez à être lié à eux. J'aurais par exemple voulu honorer la mémoire de mes parents. Mais sans tombe, c'est impossible. » Comme d'autres, il fustige une communauté au sein de laquelle « l'humain n'est rien, et s'efface derrière le groupe. »
Des immeubles HLM de l'Est parisien lui sont presque entièrement dédiés
La Famille ne pourrait être qu'un anachronisme. Une communauté au folklore désuet qui s'épanouit à l'abri des regards. Mais pour ses détracteurs, sa propension à s'arroger les destins des plus jeunes la rend nocive. C'est que la Famille régente les corps et les cœurs. « La contraception, et l'avortement encore plus, n'ont pas droit de cité, explique Pauline. Les femmes sont là pour procréer. » Et ce dès leur plus jeune âge.
Dans la Famille, on s'épouse vierge, et très tôt. « Comme on ne peut se marier qu'entre nous, c'est la foire aux unions, décrit Alexandre. Il faut faire vite, car une fois que les couples sont formés sur une même génération, comme il n'y a soit pas assez de filles, soit pas assez de garçons, vous savez que les célibataires ont de fortes chances de le rester… »
La communauté est ainsi nombreuse et prolifique. Par la force des choses, certains immeubles HLM de l'Est parisien lui sont presque entièrement dédiés. « Quand je l'ai quittée au milieu des années 1970, nous étions 700 ou 800, se souvient Patricia. J'étais persuadée qu'elle allait s'éteindre. En fait, elle a grossi de l'intérieur. »
Certains foyers comptent jusqu'à 18 enfants. « Rien que ma grand-mère a plus d'une centaine de petits enfants », prévient Benjamin, la quarantaine. Alors, pour se différencier, chaque branche de cet arbre généalogique particulièrement touffu est affublée d'un sobriquet : les « gribouilles » voisinent avec « les marcasses », les « michmich », les « paulettes », les « dedelles » ou les « paulthib ».
Des maladies à cause de la consanguinité
Faute d'ouverture au monde, la consanguinité est récurrente. Beaucoup s'unissent en dépit du fait qu'ils sont cousins. « Avec ma femme, nous avions trois arrière-grands-parents communs, et nous ne nous considérions pas comme tel », note Alexandre. Les conséquences sont souvent dramatiques. « Mes cousins germains, mariés, ont eu cinq enfants, souffle Pauline. Deux sont morts en bas âge et trois sont handicapés. Mais pour eux, c'est la volonté de Dieu… »
Par manque d'un brassage génétique suffisant, certains souffrent de pathologies rares, maladies auto-immunes ou cancers. « Des proches ont de l'hémochromatose, une maladie liée à la mauvaise absorption du fer », détaille Patricia, qui a elle-même onze frères et sœurs. « Moi, j'ai des cousins victimes du syndrome de Bloom », relève pour sa part Basile. Soit un déficit en protéine qui prédispose à certains cancers. Seuls 200 malades sont recensés sur la planète.
« Cela pose d'autant plus problème que les contacts avec le monde médical sont limités autant que possible, accuse Patricia. Il y a déjà eu des décès de femmes en couche. Ma petite sœur a failli perdre la vie dans les années 1970 parce qu'on ne lui avait pas détecté assez tôt la tuberculose. » « Il y a dix ans, vous aviez encore des refus de soins même pour de simples crises d'asthme, se souvient Maxence, enseignant dans un collège fréquenté par de nombreux enfants de la Famille. Heureusement, les choses ont un peu évolué. Faute de moyens financiers, certaines familles ont fini, par exemple, par accepter la reconnaissance de leurs enfants handicapés par la MDPH (Maison départementale des personnes handicapées). »
A l'école, l'étonnante répétition des noms de famille
Si le noyau dur opte pour une scolarisation à la maison, une majorité d'adeptes a toutefois inscrit ses enfants à l'école, le plus souvent dans les strictes limites légales de l'âge obligatoire. Dans les arrondissements concernés, la présence de ces hordes de frères, sœurs ou cousins aux noms identiques a fini par les rendre plus visibles que la Famille ne l'aurait souhaité. Les enfants de Suzanne, extérieure à la Famille, ont étudié à proximité de la place de la Réunion, dans le XXe arrondissement. « Quelle que soit leur classe, ils s'étonnaient d'avoir toujours des camarades portant les mêmes noms… »
Intriguée par cette « surprenante endogamie », Suzanne s'est lancée dans des recherches généalogiques. « Ces mêmes patronymes remontaient jusqu'au XIXe, a-t-elle constaté. J'ai interrogé les instituteurs, qui m'ont répondu qu'ils avaient côtoyé ces noms-là tout au long de leur carrière, que ces familles étaient un peu bizarres, mais ne faisaient rien de mal. »
« Les fadas de Paris »
Jusqu'à aujourd'hui, un seul épisode de l'histoire de la Famille était connu, sans que le lien avec elle n'ait jamais été fait. En 1960, une étrange communauté fonde à Pardailhan, un village déshérité situé à 40 km de Béziers (Hérault), l'unique expérience d'un kibboutz français. En février 1961, l'émission « Cinq colonnes à la Une » consacre un reportage à ces pionniers, dirigés par un certain Vincent T.. « Nous sommes tous issus d'un rameau familial, louvoie celui-ci devant les caméras. Il y a ici les amis des amis, les amis des frères et les frères des amis. »
Au mieux, les locaux les appellent « les j...fs de Belleville. » Au pire, « les fadas de Paris. » Incapable de subsister sur ces terres arides, la communauté rend les armes en 1962, et s'évanouit dans la nature. En 2012, un reportage de France Culture est consacré à cet épisode, sur lequel les habitants historiques de Pardailhan reviennent. « Les enfants étaient d'une tranquillité parfaite, presque inquiétante », se souvient un ancien. Elan avait dix ans à l'époque. Aujourd'hui vigneron, il se rappelle au micro « ces jeunes très sympathiques, mais très fermés. Comme s'il y avait quelque chose de sectaire. On ne savait pas ce qui les aimantait, si c'était la religion ou autre chose. »
Lorsque la journaliste de France Culture tente de retrouver les membres de la communauté, elle se heurte à un mur. « Vous ne saurez rien, et personne ne vous parlera », la prévient-on. « Peut-être ont-ils un mauvais souvenir de Pardailhan », s'interroge la reporter. On sait désormais que les débats furent intenses quant à ce projet avorté, et que les « revenants » de Pardailhan n'ont pas tous été les bienvenus une fois de retour parmi les « Parisiens ».
« Les mêmes cheveux blonds, le même regard »
A force d'enquêter sur ces derniers, Suzanne a réussi à en apprendre plus. « Maintenant, je les reconnais au premier coup d'œil », plaisante-t-elle. Il y a quelques mois, lors d'une brocante, elle a ainsi croisé des adolescents de la Famille. « J'ai demandé à mes enfants si ceux-là en faisaient partie, et j'avais vu juste : ils se ressemblent tous beaucoup, surtout les filles. » Suzanne décrit ainsi « les mêmes cheveux blonds, le même regard, et aussi la même posture, différente de celle des ados de leur âge, toujours un peu sur la réserve. » « Bien sûr que les directeurs d'école sont au courant ! martèle Patricia. Ils côtoient ces tripotées d'enfants qui se ressemblent parfois tellement qu'on dirait des clones. »
« Le directeur n'ignore pas cet aspect sectaire, mais il les voit plutôt d'un bon œil, car ils ne font pas d'histoire et apportent de la mixité dans un secteur qui en a besoin », explique ce parent d'élève d'une école élémentaire du XXe. Comme ailleurs, les enfants de la Famille y restent « le plus souvent entre eux. » D'autant que les règles fixées à l'égard de la « gentilité » leur sont régulièrement rappelées par leurs aînés. « J'ai compris très vite que je n'étais pas comme les autres enfants, a témoigné Céline, une trentenaire. Je partais de chez moi le plus tard possible pour rester le moins longtemps possible dans la cour. Je n'allais jamais à la cantine, et je n'avais pas le droit d'aller chez mes copines. »
Fréquenter ces autres qui sont « dans l'erreur » exposerait, selon les dogmes de la communauté, à un rejet de Dieu. « Ces enfants ne participent jamais aux activités, ne vont pas en classe verte, constate Maxence, l'enseignant. Ils sont coupés de leurs camarades, de tout ce qui fait le collectif traditionnel. » C'est qu'ils ont le leur, autour de leurs frères et sœurs ou cousins. « Pour préserver le secret, et gérer comme on peut cette double personnalité intérieure et extérieure, j'ai appris à mentir très jeune », dénonce Alexandre.
Chez les juges, des doutes sur l'existence de la Famille
S'il a refait sa vie « à l'extérieur », justement, où il a eu deux autres enfants, ses quatre premiers vivent toujours avec leur mère, « dans la secte », comme il la qualifie. Au côté de son avocate, Me Sylvia De Sousa, Alexandre se bat aujourd'hui pour les préserver de la Famille, tout autant qu'il a lutté contre ses propres démons, dont l'alcool, un « héritage » de la communauté, selon lui. Au terme d'un bras de fer de longue haleine avec les services sociaux, et d'un complexe travail de pédagogie, il peine encore à faire comprendre à ses interlocuteurs de quoi il en retourne, même si plusieurs rapports d'experts vont dans son sens.
L'un de ses enfants, par exemple, semble clairement pris entre deux feux. Vu par un psychologue à la demande d'une juge aux affaires familiales lorsqu'il avait 10 ans, il lui expliquait que « si [ma] grand-mère est décédée, c'est qu'elle a fait le mal, car elle est en défaut avec la religion et a fait des courriers au juge pour soutenir mon père ». C'est en tout cas ce que lui a dit sa maman. Le même « explique avoir trahi sa mère, car il ne devait pas parler de religion » à l'extérieur, relève cet expert psychologue.
Les juges et les services sociaux qui se sont penchés sur ce conflit parental ont parfois des doutes sur l'existence même de la Famille et ses conséquences. En 2019, une magistrate de Bobigny (Seine-Saint-Denis), dans son jugement fixant la résidence des enfants d'Alexandre chez leur mère, se borne ainsi à évoquer de la part du père « une longue logorrhée sur l'appartenance de son ex-femme à cette secte ». Elle n'en tire aucune conclusion.
Certains enfants épanouis, d'autres en souffrance
Encore aujourd'hui, l'absence de prosélytisme de la Famille la rend hermétique aux services de l'Etat. Qui ont toujours du mal à prendre la pleine mesure du problème. « Si certains enfants peuvent s'y épanouir, d'autres sont en souffrance et il est important que les différents services soient attentifs », avertit Anne Josso, la secrétaire générale de la Miviludes.
« D'apparence, certaines familles peuvent apparaître structurées, note Maxence, mais j'ai le sentiment que dans l'ensemble, ces enfants ne vont pas bien. » « La communauté est tellement fermée que malgré nos inquiétudes, nous n'avons jamais assez d'éléments pour intervenir, relève un travailleur social sous couvert de l'anonymat. Un tel milieu comprend souvent des dérives de par même sa nature. » C'est aussi la conviction de plusieurs « dissidents », qui ont envoyé fin avril un courrier d'alerte, comprenant la note d'information de la Miviludes, à la plupart des écoles scolarisant des enfants de la Famille.
Les conflits avec le corps enseignant sont pourtant rares, et concernent essentiellement l'orientation. « L'objectif des parents, c'est que dès 16 ans, leurs enfants quittent l'école, regrette Maxence. On doit se battre pour leur faire admettre qu'ils ont droit à un autre avenir que celui qu'ils leur réservent. Notamment les filles, dont l'unique perspective est d'enfanter. » « Nos parents sont comme détachés de nous. Ils ne se voient pas comme de vrais parents, fustige Céline, puisque seul Bon Papa l'est. » Comme beaucoup, elle déplore de ne pas avoir eu l'opportunité de faire des études. « Ma jeunesse a été un non-choix de tout », résume-t-elle.
Des abus sexuels
Plus grave encore : au terme de notre enquête, plusieurs témoignages d'abus sexuels intrafamiliaux nous ont été confiés. A notre connaissance, aucun n'a fait l'objet d'une procédure judiciaire. « J'ai été violée par mon propre frère, lâche Pauline. Ma mère l'a toujours soutenu. Il ne fallait pas faire d'histoire. C'est pour cela que je suis partie… »
C'est que, quoiqu'il arrive, la Famille entend régler elle-même ses problèmes, la justice des hommes s'effaçant devant la justice divine. « J'ai subi des attouchements sexuels, à l'âge de 13 ans, par un membre de la communauté ami de mes parents », a témoigné Marine, qui en a 40 aujourd'hui. Sa parole n'a pas été entendue. « L'enfant victime n'a aucun secours possible puisqu'enfermé dans une communauté où le silence est le mot d'ordre, s'indigne-t-elle. Le drame est étouffé pour préserver l'unité. J'ai entendu parler de nombreux faits similaires, mais à chaque fois, la rumeur disparaissait dans l'oubli général. »
« La méfiance de cette Famille envers le monde extérieur dissimule les abus sexuels qui peuvent s'y produire », admet Anne Josso. La patronne de la Miviludes précise cependant qu'au-delà des cas relevant du pénal, « des enquêtes sociales sont en cours concernant la situation de plusieurs enfants ».
Leur communautarisme loué même par des repentis
Distinguer ce qui relève de la maltraitance d'un mode d'éducation « alternatif » demeure délicat. « Si certains faits relèvent de la dérive sectaire, ce n'est pas toujours le cas, remarque Anne Josso. C'est ce qui fait la complexité de ce dossier. Ces gens ont aussi droit à leur mode de vie, de croire au Bon Papa s'ils le souhaitent ». D'autant que mêmes les « repentis » de la Famille le concèdent : son communautarisme est aussi une vertu.
« Par certains côtés, l'ambiance y est bon enfant, dans la générosité, le partage, la solidarité et l'amour fraternel, reconnaît Marine. Les enfants grandissent dans un monde qui leur est agréable ». Même s'il est « préformaté, limité et confiné ». Chaque premier samedi du mois, on se rassemble pour « la Soupe » dans un café de Charonne. C'est là aussi que les hommes arrosent les naissances, une soixantaine par an. Le week-end, enfants et adolescents se retrouvent dans les bois ou les bases de loisirs d'Ile-de-France. Un tournoi de foot est organisé chaque année à Vincennes avec des équipes exclusivement composées de membres de la Famille.
La solidarité est une de ses valeurs cardinales. « Vous ne trouverez jamais ça ailleurs, vante Alexandre. Si vous déménagez, 200 bras sont prêts à venir vous aider. Et c'est la même chose si quelqu'un d'extérieur vous veut du mal. » L'entraide est indéniable. « Les vieux sont pris en charge, accorde Patricia. Et en cas de coup dur, pour les nécessiteux ou les veuves, une cagnotte est prévue. »
« L'alcool, un des véritables ciments de la Famille »
Le calendrier est rythmé de fêtes religieuses. Si certaines correspondent aux temps forts du catholicisme, d'autres n'appartiennent qu'au mouvement. La plupart, dont les mariages – non officiels du fait de la consanguinité – sont célébrées aux Cosseux. A l'origine, cette maison de Villiers-sur-Marne était celle de « mon oncle Auguste. » Un siècle après, le lieu s'est agrandi, transformé en une sorte de centre social qui ne dit pas son nom. Les traditions y sont solidement ancrées. Comme au quotidien, les jeunes s'y adressent aux adultes par des « bonjour ma tante » ou « bonjour mon oncle ».
Au fur et à mesure qu'ils grandissent, ils changent de table selon un rythme codifié. Les célibataires font la cuisine. On socialise à la nurserie, au vestiaire ou à « la maison du café ». Les apéritifs durent de midi à 16 heures, et à l'issue du repas, ce sont les fiancés qui serviront le digestif. « L'alcool est l'un des véritables ciments de la Famille, pointe Alexandre. Il est partout, à chaque occasion. »
L'unité est telle que tout membre déterminé à s'en éloigner doit être prêt à en payer le prix. « Les ados peuvent parfois être assez libres ou rebelles, note Suzanne, mais ils sont vite rattrapés et doivent rentrer dans le moule. » Pour ceux qui n'y consentiraient pas, c'est un chemin de croix qui s'annonce. Laisser de côté uniquement la religion est impossible. « La renier, c'est quitter la Famille, et inversement », souligne Benjamin. « Il est difficile d'en sortir indemne, prévient Robin, tant le lavage de cerveau y est intense, précoce, et l'effet de meute particulièrement pernicieux. »
Le départ, une «cicatrice inguérissable»
« Franchir la porte de sortie, c'est devenir orphelin », explique Céline. « Du jour au lendemain, vous êtes renié, et vous vous retrouvez dans un monde dans lequel on ne vous a jamais appris à vivre », décrit Patricia, qui a commis ce sacrilège suprême de se marier et d'avoir des enfants « à l'extérieur ». Ce traumatisme d'une rupture vécue il y a 40 ans, elle en parle « comme si c'était hier. » « C'est une cicatrice inguérissable. »
Tous racontent ce déchirement qu'ils n'ont jamais vraiment pu apaiser. « J'ai perdu mes amis d'enfance et une partie de ma famille proche, analyse Marine. L'impact a été énorme. Vous souhaitez vivre votre vie, sans juger la leur, mais l'inverse est impossible. » Cette Famille qui continue à hanter ses anciens membres influe aussi sur leurs proches. Hélène, compagne depuis quinze ans d'un ex de la Famille, décrit ainsi « un combat permanent ». « Ils leur font du chantage, leur disent qu'ils peuvent revenir, mais que s'ils ne le font pas, c'est terminé : vous êtes bannis, on ne vous tient même plus au courant des naissances. »
Partir est d'autant plus difficile qu'un retour reste effectivement toujours envisageable. « Lorsque j'ai fait ce choix de vivre ma vie, à 16 ans, ils m'ont dit que j'étais possédé, mais que si je retrouvais le droit chemin, je serais pardonné », lâche Alexandre. Certains craquent, et font machine arrière. « C'est très dur de se dire que je n'aurai aucune famille à présenter à mon fils, né à l'extérieur, et qui est vu comme un enfant du diable », décrit Céline. « Si vous voulez en sortir, vous n'avez pas le choix, glisse Pauline : vous devez sauter les deux pieds joints en dehors, et n'en garder aucun à l'intérieur. »
Un système qui se perpétue
Témoigner de ce qu'est la vie au sein du mouvement, briser cette omerta inculquée dès la naissance est pour beaucoup une étape indispensable vers l'émancipation. « Depuis que je me suis séparé de leur mère, et qu'ils côtoient cette secte sans garde-fou, mes enfants ne sont plus les mêmes, accuse Alexandre. Si je parle aujourd'hui, c'est pour eux, pour l'avenir de tous les autres. »
Car tous le reconnaissent : en dépit de ses travers, la Famille continue à se perpétuer, forte de ses nombreuses naissances. L'une de ses légendes veut que lorsqu'elle ne comptera plus que sept patronymes, la fin des temps sera proche. Son huitième nom, une lignée uniquement composée de filles, est justement en train de s'éteindre lentement.
Loin de s'en remettre à ce qu'ils qualifient de « superstitions », les réprouvés de la famille se sont fédérés, notamment à travers un groupe Facebook d'une soixantaine de membres. Dénoncée pour la première fois, la Famille semble n'en avoir fait que peu de cas. Comme le note la Miviludes, sa cohésion ne repose pas « sur l'existence d'un leader ou d'une organisation structurée », mais « dans la force d'une vision apocalyptique où le salut dépend de la capacité de la communauté à se préserver du monde extérieur et à perpétuer le secret de ses traditions ».
« La Famille est un troupeau sans berger, selon la formule d'Alexandre. Il n'y a pas de chef. » Seulement quelques anciens respectés – les « papas cravates » – dont aucun n'a accepté de répondre à nos questions. « Ce n'est pas la première fois que la Famille se fait insulter. Elle a connu pire. Elle est plus forte que tout », balayait l'un de ses membres sur Facebook.
Ses détracteurs, eux, n'entendent plus être réduits au silence. « Les enfants de la Famille ne choisissent pas leur destin, proteste Marine. Ils peuvent bien sûr s'y épanouir, mais ils peuvent aussi en souffrir. Laissons-les grandir en paix, exhorte-t-elle. Sans fausser les cartes dès le jour de leur naissance. Laissons-leur le choix d'une vie. De leur vie. »
Une histoire séculaire
XVIIe siècle : naissance du jansénisme, doctrine chrétienne qui s’appuie sur les textes de Saint-Augustin, opposée aux Jésuites. Elle va se développer notamment dans l’abbaye de Port-Royal.
1731 : apparition des « convulsionnaires ». Issue du jansénisme, « l’œuvre des convulsions », comme elle se nomme, est caractérisée par les transes mystico-religieuses qui saisissent ses adeptes, majoritairement issus de quartiers populaires. Ces « convulsions » sont nées sur la tombe prétendument miraculeuse d’un diacre, François de Pâris, enterré à l’église Saint-Médard à Paris. Les « convulsions » sont interdites par Louis XV en 1733. Le mouvement rentre dans la clandestinité.
Dans les années 1770, un groupe « convulsionnaire » s’agrège notamment autour de deux frères, Claude et François Bonjour. Ces prêtres, chassés de leur paroisse, se retrouvent à Fareins-en-Dombes (Ain), où leurs pratiques font scandale.
En 1791, les Bonjour reviennent à Paris. Jean-Pierre Thibout fait leur connaissance et devient leur portier. Le 18 août 1792, à Paris, naît le « saint prophète Elie », toujours vénéré par la Famille. Elie, cité dans les Misérables, est le fils de François Bonjour, lequel, exilé en Suisse où il meurt en 1805, fédérait alors encore quelques centaines de personnes autour de lui. Elie décède en 1866. La majorité des spécialistes pensent que ce groupe parisien a quasiment disparu au milieu du XIXe, mais les « bonjouristes » perdurent pour devenir la Famille.
1819. Naissance « officielle » de la Famille autour de Jean-Pierre Thibout et son ami François Havet, dits Papa Jean et Papa Yete. La légende dit que, réunis dans un bistrot de Saint-Maur, chacun a posé une pièce sur la table, une troisième, celle du Saint-Esprit, étant apparue. La scène est toujours célébrée chaque premier samedi de janvier à Saint-Maur, au cours d’une fête dite des haricots. Les deux hommes décident de marier leurs enfants. Jusqu’à la fin du XIXe, cette communauté religieuse est encore ouverte aux mariages extérieurs, et compte alors une dizaine de noms de famille.
1892. Augustin Thibout (1863-1920), dit « mon oncle Auguste », décide de fermer la famille au monde extérieur. Elle ne comptera plus dès lors que huit noms de famille, l’un étant en train de s’éteindre, faute de descendance masculine.
Source: le Parisien.
Le 23 janvier 2019 à 00:18:41 kongstrong a écrit :
http://assets.nydailynews.com/polopoly_fs/1.419614.1314526628!/img/httpImage/image.jpg_gen/derivatives/landscape_1200/alg-john-jones-jpg.jpg
https://cdn.deseretnews.com/images/article/hires/700435073/700435073.jpg >
Le 24 novembre 2009, John Jones part donc explorer la grotte en compagnie de son frère. Rampant dans les tunnels étroits, Il décide à un moment de bifurquer de la voie classique et se retrouve confronté à un cul de sac. Malgré de nombreuses tentatives, John ne peut sortir à reculons de cette impasse. Il faut qu'il se rend à l'évidence, il est coincé, le corps quasiment à l'envers.
Son frère Josh se démène pour alerter les secours, qui mettrons tout en oeuvre pour tenter de dégager John du cul de sac. Cependant, il est impossible de passer à plusieurs dans le passage. Ils n'ont accès qu'aux pieds de John. Ils ne peuvent pas tirer sur ce dernier sans lui casser les jambes.
Mais ils pouvaient pas lui donner un tranquillisant et lui casser les jambes quand même ? C'est horrible de l'avoir laissé là-dedans
Le 03 septembre 2020 à 11:32:24 YanONyme a écrit :
Le 23 janvier 2019 à 00:18:41 kongstrong a écrit :
http://assets.nydailynews.com/polopoly_fs/1.419614.1314526628!/img/httpImage/image.jpg_gen/derivatives/landscape_1200/alg-john-jones-jpg.jpg
https://cdn.deseretnews.com/images/article/hires/700435073/700435073.jpg >
Le 24 novembre 2009, John Jones part donc explorer la grotte en compagnie de son frère. Rampant dans les tunnels étroits, Il décide à un moment de bifurquer de la voie classique et se retrouve confronté à un cul de sac. Malgré de nombreuses tentatives, John ne peut sortir à reculons de cette impasse. Il faut qu'il se rend à l'évidence, il est coincé, le corps quasiment à l'envers.Son frère Josh se démène pour alerter les secours, qui mettrons tout en oeuvre pour tenter de dégager John du cul de sac. Cependant, il est impossible de passer à plusieurs dans le passage. Ils n'ont accès qu'aux pieds de John. Ils ne peuvent pas tirer sur ce dernier sans lui casser les jambes.
Mais ils pouvaient pas lui donner un tranquillisant et lui casser les jambes quand même ? C'est horrible de l'avoir laissé là-dedans
Ils n'avaient accès qu'à ses pieds. Difficile de lui administrer un tranquillisant dans ces conditions, surtout que le temps qu'il agisse, il serait peut-être déjà mort ?
les 1eres pages du topic, mon dieu ces immondices
Le 12 janvier 2019 à 18:57:03 kongstrong a écrit :
Blanche MonnierBlanche Monnier, a vécu recluse dans une chambre pendant vingt-quatre ans dans un grabat au milieu d'excréments et de débris de nourriture, d'abord semble-t-il de sa propre volonté, puis séquestrée par sa mère, qui l'obligeait à vivre nue parmi les immondices dans une chambre jamais nettoyée, dont les fenêtres étaient condamnées.
Elle fut libérée par la police grâce à la dénonciation au procureur général d'un militaire qui fréquentait la bonne de la famille.
Le commissaire de police découvrit la fille de la maison entièrement nue, la tête cachée sous une couverture,elle ne pesait plus que 25 kg.Photo de quand on l'a retrouvé :
mon dieu je crois que cette histoire va me hanter jusqu'a la fin de ma vie 25 ans dans le noir verouiller dans sa chambre bordel de merde...
par contre apres avoir lu articles/ wikipedia , il n'est pas preciser qui a envoyer la lettre au procureur general. Il s'agirait peut etre de la bonne qui sait ?
ensuite je crois pas qu'elle vivait au millieu des detritus pas volonte, elle etait tomber amoureuse d'un avocat n'ayant pas un rond, sa mere ne voulait pas de cette relation pour sa fille.