Le 28 octobre 2021 à 11:34:26 :
Ça en dit long sur ces gens et leurs convictions. Ils ont toujours été dans le petit calcul et les combines électorales. C'est finalement la grand faiblesse de la droite : l'honnêteté intellectuelle.
Si t'avais un second tour Rousseau-Mélenchon qui était possible et que le seul théoriquement capable d'empêcher cela, c'est Macron, tu voterais pas pour lui ? Sincèrement ?
Le 28 octobre 2021 à 11:32:21 :
Le 28 octobre 2021 à 11:28:48 :
Le 28 octobre 2021 à 11:19:00 :
Le 28 octobre 2021 à 11:14:34 :
Le 28 octobre 2021 à 11:10:49 :
Tenter de maintenir une opposition fictive gauche sociale / droite libérale, c'est une illusion et un échec assuré.Les groupes sociaux qui votaient à gauche ont compris qu'on n'ira pas plus loin dans la taxation, les aides sociales et la réglementation des activités : on est déjà allé plus loin que n'importe quel pays, et les résultats n'ont pas été positifs.
Les classes populaires et moyennes inférieures ont abandonné ces demandes et souhaitent maintenant qu'on agisse sur l'immigration qu'elles voient comme une source de concurrence.Le PS et l'UMP ont alterné pendant 40 ans sans que personne ne voit de différence fondamentale entre leurs politiques, malgré les discours. Cette fausse alternance a beaucoup abîmé la démocratie et plus personne n'en veut sauf quelques militants désespérés par la disparition de leur camp.
Oui, le PS et l'UMP avaient un programme similaire, mais c'est le jeu du scrutin uninominal à deux tours dans l'absolu. Seulement, il reste une demande pour une politique de gauche dans le pays, seulement il n'y a pas d'offre et la gauche est divisée.
Que les électeurs de gauche soient prêts à faire barrage dès le premier tour montre que le problème, ce n'est pas l'électorat mais les candidats.
Et la gauche ne doit pas forcément avoir comme électorat les classes populaires, ça aussi c'est une erreur. Ce serait plutôt les fonctionnaires pour moi le cœur de cible de la gauche avec à côté les salariés CSP+.
Ça ce sont tes souhaits, OK.
Mais la réalité est différente. Les électeurs ont le choix, l'offre politique à gauche est pléthorique : Hidalgo, Jadot, Montebourg, Mélenchon, Roussel, Poutou, Arthaud ... il y en a pour tous les goûts.Et pourtant aucun d'eux ne décolle.
Le problème de fond est clairement idéologique. Le libéralisme a gagné et les gens ne regardent plus les candidats qui font comme si la gauche du 20ème siècle existait encore.
Et 2022 va achever ce que 2017 a commencé. Il restera un petit bout de LFI, et un parti vert adolescent, pas plus.Mauvaise grille de lecture.
Les gens sont clairement contre les inégalités sociales, on l'a bien vu avec les gilets jaunes et l'épisode ISF. C'est juste que les corps intermédiaires ont peu à peu perdu de leur superbe au fil du temps (et Macron les néglige puissamment, au point de ne plus en tenir compte). Les classes populaires d'aujourd'hui ne sont pas passées par un militantisme comme à l'époque du PCF. C'est donc les intellectuels qui théorisent et façonnent les idées de gauche (revenu universel, Piketty etc enfin bref tu as l'idée). Mais ça veut pas dire que le constat des intellectuels n'est pas partagé par les classes populaires qui votent LR/RN ou s'abstiennent. C'est juste qu'il y a un hiatus profond entre les idées de gauche et leur représentation et leur coeur de cible, hiatus clairement perceptible sur la question de l'immigration.
Mais penser que les classes populaires acceptent le libéralisme est faux, y'a qu'à voir le succès d'un Ruffin, c'est juste que les gens en ont marre de la gauche institutionnelle actuelle qui a fait sécession d'euxOui, c'est ça. Le problème c'est pas les idées de gauche, ce sont leurs représentants et oui, Ruffin ça aurait été un candidat qui aurait facilement pu faire 20%, d'ailleurs je ne comprends pas pourquoi il n'est pas le candidat de LFI, peut-être qu'il ne veut pas être président et a laissé Mélenchon rester le candidat naturel.
Vous gardez les yeux fermés même si la réalité vous contredit chaque jour.
Et vous enfermez ainsi les restes fumants de votre camp dans son cycle de déclin.
Un socialisme d'émancipation pourra renaître le jour où ses penseurs et ses militants arriveront à se remettre en cause totalement et à refonder leur corpus idéologique, au lieu de chercher des excuses dans les personnes des candidats ou dans les appareils alors que l'effondrement des partis de l'ancienne gauche a des causes historiques, sociologues et idéologiques bien plus profondes.
Le 28 octobre 2021 à 11:35:33 :
Le 28 octobre 2021 à 11:34:26 :
Ça en dit long sur ces gens et leurs convictions. Ils ont toujours été dans le petit calcul et les combines électorales. C'est finalement la grand faiblesse de la droite : l'honnêteté intellectuelle.Si t'avais un second tour Rousseau-Mélenchon qui était possible et que le seul théoriquement capable d'empêcher cela, c'est Macron, tu voterais pas pour lui ? Sincèrement ?
Vous croyez vraiment à un second tour Marine/Zemmour?
Je sais que Macron est survendu dans les sondages comme d'hab mais d'ici à ce qu'il ne fasse que 15/16% par lui même bof, les boomers ont pas tous clamsé malheureusement
Le 28 octobre 2021 à 11:35:33 :
Le 28 octobre 2021 à 11:34:26 :
Ça en dit long sur ces gens et leurs convictions. Ils ont toujours été dans le petit calcul et les combines électorales. C'est finalement la grand faiblesse de la droite : l'honnêteté intellectuelle.Si t'avais un second tour Rousseau-Mélenchon qui était possible et que le seul théoriquement capable d'empêcher cela, c'est Macron, tu voterais pas pour lui ? Sincèrement ?
Tu votes blanc et tu laisses le pays couler jusqu’à la révolution. Après tout c’est ce que le peuple aura voulu.
Le 28 octobre 2021 à 11:36:46 :
Le 28 octobre 2021 à 11:32:21 :
Le 28 octobre 2021 à 11:28:48 :
Le 28 octobre 2021 à 11:19:00 :
Le 28 octobre 2021 à 11:14:34 :
> Le 28 octobre 2021 à 11:10:49 :
>Tenter de maintenir une opposition fictive gauche sociale / droite libérale, c'est une illusion et un échec assuré.
>
> Les groupes sociaux qui votaient à gauche ont compris qu'on n'ira pas plus loin dans la taxation, les aides sociales et la réglementation des activités : on est déjà allé plus loin que n'importe quel pays, et les résultats n'ont pas été positifs.
> Les classes populaires et moyennes inférieures ont abandonné ces demandes et souhaitent maintenant qu'on agisse sur l'immigration qu'elles voient comme une source de concurrence.
>
> Le PS et l'UMP ont alterné pendant 40 ans sans que personne ne voit de différence fondamentale entre leurs politiques, malgré les discours. Cette fausse alternance a beaucoup abîmé la démocratie et plus personne n'en veut sauf quelques militants désespérés par la disparition de leur camp.
Oui, le PS et l'UMP avaient un programme similaire, mais c'est le jeu du scrutin uninominal à deux tours dans l'absolu. Seulement, il reste une demande pour une politique de gauche dans le pays, seulement il n'y a pas d'offre et la gauche est divisée.
Que les électeurs de gauche soient prêts à faire barrage dès le premier tour montre que le problème, ce n'est pas l'électorat mais les candidats.
Et la gauche ne doit pas forcément avoir comme électorat les classes populaires, ça aussi c'est une erreur. Ce serait plutôt les fonctionnaires pour moi le cœur de cible de la gauche avec à côté les salariés CSP+.
Ça ce sont tes souhaits, OK.
Mais la réalité est différente. Les électeurs ont le choix, l'offre politique à gauche est pléthorique : Hidalgo, Jadot, Montebourg, Mélenchon, Roussel, Poutou, Arthaud ... il y en a pour tous les goûts.Et pourtant aucun d'eux ne décolle.
Le problème de fond est clairement idéologique. Le libéralisme a gagné et les gens ne regardent plus les candidats qui font comme si la gauche du 20ème siècle existait encore.
Et 2022 va achever ce que 2017 a commencé. Il restera un petit bout de LFI, et un parti vert adolescent, pas plus.Mauvaise grille de lecture.
Les gens sont clairement contre les inégalités sociales, on l'a bien vu avec les gilets jaunes et l'épisode ISF. C'est juste que les corps intermédiaires ont peu à peu perdu de leur superbe au fil du temps (et Macron les néglige puissamment, au point de ne plus en tenir compte). Les classes populaires d'aujourd'hui ne sont pas passées par un militantisme comme à l'époque du PCF. C'est donc les intellectuels qui théorisent et façonnent les idées de gauche (revenu universel, Piketty etc enfin bref tu as l'idée). Mais ça veut pas dire que le constat des intellectuels n'est pas partagé par les classes populaires qui votent LR/RN ou s'abstiennent. C'est juste qu'il y a un hiatus profond entre les idées de gauche et leur représentation et leur coeur de cible, hiatus clairement perceptible sur la question de l'immigration.
Mais penser que les classes populaires acceptent le libéralisme est faux, y'a qu'à voir le succès d'un Ruffin, c'est juste que les gens en ont marre de la gauche institutionnelle actuelle qui a fait sécession d'euxOui, c'est ça. Le problème c'est pas les idées de gauche, ce sont leurs représentants et oui, Ruffin ça aurait été un candidat qui aurait facilement pu faire 20%, d'ailleurs je ne comprends pas pourquoi il n'est pas le candidat de LFI, peut-être qu'il ne veut pas être président et a laissé Mélenchon rester le candidat naturel.
Vous gardez les yeux fermés même si la réalité vous contredit chaque jour.
Et vous enfermez ainsi les restes fumants de votre camp dans son cycle de déclin.Un socialisme d'émancipation pourra renaître le jour où ses penseurs et ses militants arriveront à se remettre en cause totalement et à refonder leur corpus idéologique, au lieu de chercher des excuses dans les personnes des candidats ou dans les appareils alors que l'effondrement des partis de l'ancienne gauche a des causes historiques, sociologues et idéologiques bien plus profondes.
C'est ce que je disais dans mon post hein
La gauche ne veut pas voir qu'elle fait sécession, elle est donc contrainte à la disparition. Je soulignais juste le fait que dire que la recherche de la justice sociale en France est dépassée est sacrément faux.
Le 28 octobre 2021 à 10:41:57 :
Le 28 octobre 2021 à 10:38:30 :
LFI ça a toujours été des faux subversifs rien de surprenant2015 > le PS c'est pas la gauche
2018 > LREM c'est pas la gauche
2020 > EELV c'est pas la gauche
2021 > LFI c'est pas la gauche
Hâte de voir la suite
Les gens de gauche ne sont jamais assez à gauche pour les militants de gauche
Dans 30 ans le discours de EELV sera considéré d'etrême droite et réactionnaire
Le 28 octobre 2021 à 11:36:46 :
Le 28 octobre 2021 à 11:32:21 :
Le 28 octobre 2021 à 11:28:48 :
Le 28 octobre 2021 à 11:19:00 :
Le 28 octobre 2021 à 11:14:34 :
> Le 28 octobre 2021 à 11:10:49 :
>Tenter de maintenir une opposition fictive gauche sociale / droite libérale, c'est une illusion et un échec assuré.
>
> Les groupes sociaux qui votaient à gauche ont compris qu'on n'ira pas plus loin dans la taxation, les aides sociales et la réglementation des activités : on est déjà allé plus loin que n'importe quel pays, et les résultats n'ont pas été positifs.
> Les classes populaires et moyennes inférieures ont abandonné ces demandes et souhaitent maintenant qu'on agisse sur l'immigration qu'elles voient comme une source de concurrence.
>
> Le PS et l'UMP ont alterné pendant 40 ans sans que personne ne voit de différence fondamentale entre leurs politiques, malgré les discours. Cette fausse alternance a beaucoup abîmé la démocratie et plus personne n'en veut sauf quelques militants désespérés par la disparition de leur camp.
Oui, le PS et l'UMP avaient un programme similaire, mais c'est le jeu du scrutin uninominal à deux tours dans l'absolu. Seulement, il reste une demande pour une politique de gauche dans le pays, seulement il n'y a pas d'offre et la gauche est divisée.
Que les électeurs de gauche soient prêts à faire barrage dès le premier tour montre que le problème, ce n'est pas l'électorat mais les candidats.
Et la gauche ne doit pas forcément avoir comme électorat les classes populaires, ça aussi c'est une erreur. Ce serait plutôt les fonctionnaires pour moi le cœur de cible de la gauche avec à côté les salariés CSP+.
Ça ce sont tes souhaits, OK.
Mais la réalité est différente. Les électeurs ont le choix, l'offre politique à gauche est pléthorique : Hidalgo, Jadot, Montebourg, Mélenchon, Roussel, Poutou, Arthaud ... il y en a pour tous les goûts.Et pourtant aucun d'eux ne décolle.
Le problème de fond est clairement idéologique. Le libéralisme a gagné et les gens ne regardent plus les candidats qui font comme si la gauche du 20ème siècle existait encore.
Et 2022 va achever ce que 2017 a commencé. Il restera un petit bout de LFI, et un parti vert adolescent, pas plus.Mauvaise grille de lecture.
Les gens sont clairement contre les inégalités sociales, on l'a bien vu avec les gilets jaunes et l'épisode ISF. C'est juste que les corps intermédiaires ont peu à peu perdu de leur superbe au fil du temps (et Macron les néglige puissamment, au point de ne plus en tenir compte). Les classes populaires d'aujourd'hui ne sont pas passées par un militantisme comme à l'époque du PCF. C'est donc les intellectuels qui théorisent et façonnent les idées de gauche (revenu universel, Piketty etc enfin bref tu as l'idée). Mais ça veut pas dire que le constat des intellectuels n'est pas partagé par les classes populaires qui votent LR/RN ou s'abstiennent. C'est juste qu'il y a un hiatus profond entre les idées de gauche et leur représentation et leur coeur de cible, hiatus clairement perceptible sur la question de l'immigration.
Mais penser que les classes populaires acceptent le libéralisme est faux, y'a qu'à voir le succès d'un Ruffin, c'est juste que les gens en ont marre de la gauche institutionnelle actuelle qui a fait sécession d'euxOui, c'est ça. Le problème c'est pas les idées de gauche, ce sont leurs représentants et oui, Ruffin ça aurait été un candidat qui aurait facilement pu faire 20%, d'ailleurs je ne comprends pas pourquoi il n'est pas le candidat de LFI, peut-être qu'il ne veut pas être président et a laissé Mélenchon rester le candidat naturel.
Vous gardez les yeux fermés même si la réalité vous contredit chaque jour.
Et vous enfermez ainsi les restes fumants de votre camp dans son cycle de déclin.Un socialisme d'émancipation pourra renaître le jour où ses penseurs et ses militants arriveront à se remettre en cause totalement et à refonder leur corpus idéologique, au lieu de chercher des excuses dans les personnes des candidats ou dans les appareils alors que l'effondrement des partis de l'ancienne gauche a des causes historiques, sociologues et idéologiques bien plus profondes.
Je suis pas de gauche, je suis juste pragmatique.
Les idées, elles sont là, il y a énormément d'intellectuels de gauche dans les universités. Le problème, il est pas là. Il est sur le plan politique : il y a une trop grande division des partis de gauche et aucun homme providentiel pour changer ça.
Le 28 octobre 2021 à 09:09:32 :
Les mêmes qui te sortent en boucle :« Hollande est de droite »
« Valls est de droite »
« Chirac est de droite »
« Macron est de droite »
Le 28 octobre 2021 à 11:37:52 :
Le 28 octobre 2021 à 11:35:33 :
Le 28 octobre 2021 à 11:34:26 :
Ça en dit long sur ces gens et leurs convictions. Ils ont toujours été dans le petit calcul et les combines électorales. C'est finalement la grand faiblesse de la droite : l'honnêteté intellectuelle.Si t'avais un second tour Rousseau-Mélenchon qui était possible et que le seul théoriquement capable d'empêcher cela, c'est Macron, tu voterais pas pour lui ? Sincèrement ?
Vous croyez vraiment à un second tour Marine/Zemmour?
Je sais que Macron est survendu dans les sondages comme d'hab mais d'ici à ce qu'il ne fasse que 15/16% par lui même bof, les boomers ont pas tous clamsé malheureusement
C'est ce que doivent penser ces électeurs, tout comme ils avaient peur du Fillon-Le Pen en 2017.
Le 28 octobre 2021 à 11:40:11 :
[11:35:33] <Plasticoman013>
Le 28 octobre 2021 à 11:34:26 :
Ça en dit long sur ces gens et leurs convictions. Ils ont toujours été dans le petit calcul et les combines électorales. C'est finalement la grand faiblesse de la droite : l'honnêteté intellectuelle.Si t'avais un second tour Rousseau-Mélenchon qui était possible et que le seul théoriquement capable d'empêcher cela, c'est Macron, tu voterais pas pour lui ? Sincèrement ?
Non. Je donne mon vote à celui en qui je crois un minimum. Jamais je ne donnerai mon vote pour faire barrage. C'est si dur à accepter ?
Tu laisses les autres imposer tes idées dans l'absolu, leur permettant d'élire leur candidat.
Le 28 octobre 2021 à 11:32:21 :
Le 28 octobre 2021 à 11:28:48 :
Le 28 octobre 2021 à 11:19:00 :
Le 28 octobre 2021 à 11:14:34 :
Le 28 octobre 2021 à 11:10:49 :
Tenter de maintenir une opposition fictive gauche sociale / droite libérale, c'est une illusion et un échec assuré.Les groupes sociaux qui votaient à gauche ont compris qu'on n'ira pas plus loin dans la taxation, les aides sociales et la réglementation des activités : on est déjà allé plus loin que n'importe quel pays, et les résultats n'ont pas été positifs.
Les classes populaires et moyennes inférieures ont abandonné ces demandes et souhaitent maintenant qu'on agisse sur l'immigration qu'elles voient comme une source de concurrence.Le PS et l'UMP ont alterné pendant 40 ans sans que personne ne voit de différence fondamentale entre leurs politiques, malgré les discours. Cette fausse alternance a beaucoup abîmé la démocratie et plus personne n'en veut sauf quelques militants désespérés par la disparition de leur camp.
Oui, le PS et l'UMP avaient un programme similaire, mais c'est le jeu du scrutin uninominal à deux tours dans l'absolu. Seulement, il reste une demande pour une politique de gauche dans le pays, seulement il n'y a pas d'offre et la gauche est divisée.
Que les électeurs de gauche soient prêts à faire barrage dès le premier tour montre que le problème, ce n'est pas l'électorat mais les candidats.
Et la gauche ne doit pas forcément avoir comme électorat les classes populaires, ça aussi c'est une erreur. Ce serait plutôt les fonctionnaires pour moi le cœur de cible de la gauche avec à côté les salariés CSP+.
Ça ce sont tes souhaits, OK.
Mais la réalité est différente. Les électeurs ont le choix, l'offre politique à gauche est pléthorique : Hidalgo, Jadot, Montebourg, Mélenchon, Roussel, Poutou, Arthaud ... il y en a pour tous les goûts.Et pourtant aucun d'eux ne décolle.
Le problème de fond est clairement idéologique. Le libéralisme a gagné et les gens ne regardent plus les candidats qui font comme si la gauche du 20ème siècle existait encore.
Et 2022 va achever ce que 2017 a commencé. Il restera un petit bout de LFI, et un parti vert adolescent, pas plus.Mauvaise grille de lecture.
Les gens sont clairement contre les inégalités sociales, on l'a bien vu avec les gilets jaunes et l'épisode ISF. C'est juste que les corps intermédiaires ont peu à peu perdu de leur superbe au fil du temps (et Macron les néglige puissamment, au point de ne plus en tenir compte). Les classes populaires d'aujourd'hui ne sont pas passées par un militantisme comme à l'époque du PCF. C'est donc les intellectuels qui théorisent et façonnent les idées de gauche (revenu universel, Piketty etc enfin bref tu as l'idée). Mais ça veut pas dire que le constat des intellectuels n'est pas partagé par les classes populaires qui votent LR/RN ou s'abstiennent. C'est juste qu'il y a un hiatus profond entre les idées de gauche et leur représentation et leur coeur de cible, hiatus clairement perceptible sur la question de l'immigration.
Mais penser que les classes populaires acceptent le libéralisme est faux, y'a qu'à voir le succès d'un Ruffin, c'est juste que les gens en ont marre de la gauche institutionnelle actuelle qui a fait sécession d'euxOui, c'est ça. Le problème c'est pas les idées de gauche, ce sont leurs représentants et oui, Ruffin ça aurait été un candidat qui aurait facilement pu faire 20%, d'ailleurs je ne comprends pas pourquoi il n'est pas le candidat de LFI, peut-être qu'il ne veut pas être président et a laissé Mélenchon rester le candidat naturel.
Ruffin n'a pas les épaules et ne veut pas être président.
Pour moi il est à sa place en tant que député et réalise un bon travail malgré que nous n'ayons pas les mêmes idées.
D'ailleurs je suis étonné qu'il n'ait pas été viré de LFI, un type avec autant de franchise...
Le 28 octobre 2021 à 11:37:52 :
Le 28 octobre 2021 à 11:35:33 :
Le 28 octobre 2021 à 11:34:26 :
Ça en dit long sur ces gens et leurs convictions. Ils ont toujours été dans le petit calcul et les combines électorales. C'est finalement la grand faiblesse de la droite : l'honnêteté intellectuelle.Si t'avais un second tour Rousseau-Mélenchon qui était possible et que le seul théoriquement capable d'empêcher cela, c'est Macron, tu voterais pas pour lui ? Sincèrement ?
Vous croyez vraiment à un second tour Marine/Zemmour?
Je sais que Macron est survendu dans les sondages comme d'hab mais d'ici à ce qu'il ne fasse que 15/16% par lui même bof, les boomers ont pas tous clamsé malheureusement
on a deja le scripte
a cause de la covid-22, on va devoir voter par correspondance
Macron est bien au deuxieme tour avec 24% des voix. Macron gagne le deuxieme tour avec 66.6 % des voix face a Marine Le Pen .
Le 28 octobre 2021 à 11:41:44 :
Le 28 octobre 2021 à 09:09:32 :
Les mêmes qui te sortent en boucle :« Hollande est de droite »
« Valls est de droite »
« Chirac est de droite »
« Macron est de droite »
Pour Usul et sa bande, Mélenchon est de droite alors on est plus à ça près
Le 28 octobre 2021 à 11:42:45 :
Le 28 octobre 2021 à 11:32:21 :
Le 28 octobre 2021 à 11:28:48 :
Le 28 octobre 2021 à 11:19:00 :
Le 28 octobre 2021 à 11:14:34 :
> Le 28 octobre 2021 à 11:10:49 :
>Tenter de maintenir une opposition fictive gauche sociale / droite libérale, c'est une illusion et un échec assuré.
>
> Les groupes sociaux qui votaient à gauche ont compris qu'on n'ira pas plus loin dans la taxation, les aides sociales et la réglementation des activités : on est déjà allé plus loin que n'importe quel pays, et les résultats n'ont pas été positifs.
> Les classes populaires et moyennes inférieures ont abandonné ces demandes et souhaitent maintenant qu'on agisse sur l'immigration qu'elles voient comme une source de concurrence.
>
> Le PS et l'UMP ont alterné pendant 40 ans sans que personne ne voit de différence fondamentale entre leurs politiques, malgré les discours. Cette fausse alternance a beaucoup abîmé la démocratie et plus personne n'en veut sauf quelques militants désespérés par la disparition de leur camp.
Oui, le PS et l'UMP avaient un programme similaire, mais c'est le jeu du scrutin uninominal à deux tours dans l'absolu. Seulement, il reste une demande pour une politique de gauche dans le pays, seulement il n'y a pas d'offre et la gauche est divisée.
Que les électeurs de gauche soient prêts à faire barrage dès le premier tour montre que le problème, ce n'est pas l'électorat mais les candidats.
Et la gauche ne doit pas forcément avoir comme électorat les classes populaires, ça aussi c'est une erreur. Ce serait plutôt les fonctionnaires pour moi le cœur de cible de la gauche avec à côté les salariés CSP+.
Ça ce sont tes souhaits, OK.
Mais la réalité est différente. Les électeurs ont le choix, l'offre politique à gauche est pléthorique : Hidalgo, Jadot, Montebourg, Mélenchon, Roussel, Poutou, Arthaud ... il y en a pour tous les goûts.Et pourtant aucun d'eux ne décolle.
Le problème de fond est clairement idéologique. Le libéralisme a gagné et les gens ne regardent plus les candidats qui font comme si la gauche du 20ème siècle existait encore.
Et 2022 va achever ce que 2017 a commencé. Il restera un petit bout de LFI, et un parti vert adolescent, pas plus.Mauvaise grille de lecture.
Les gens sont clairement contre les inégalités sociales, on l'a bien vu avec les gilets jaunes et l'épisode ISF. C'est juste que les corps intermédiaires ont peu à peu perdu de leur superbe au fil du temps (et Macron les néglige puissamment, au point de ne plus en tenir compte). Les classes populaires d'aujourd'hui ne sont pas passées par un militantisme comme à l'époque du PCF. C'est donc les intellectuels qui théorisent et façonnent les idées de gauche (revenu universel, Piketty etc enfin bref tu as l'idée). Mais ça veut pas dire que le constat des intellectuels n'est pas partagé par les classes populaires qui votent LR/RN ou s'abstiennent. C'est juste qu'il y a un hiatus profond entre les idées de gauche et leur représentation et leur coeur de cible, hiatus clairement perceptible sur la question de l'immigration.
Mais penser que les classes populaires acceptent le libéralisme est faux, y'a qu'à voir le succès d'un Ruffin, c'est juste que les gens en ont marre de la gauche institutionnelle actuelle qui a fait sécession d'euxOui, c'est ça. Le problème c'est pas les idées de gauche, ce sont leurs représentants et oui, Ruffin ça aurait été un candidat qui aurait facilement pu faire 20%, d'ailleurs je ne comprends pas pourquoi il n'est pas le candidat de LFI, peut-être qu'il ne veut pas être président et a laissé Mélenchon rester le candidat naturel.
Ruffin n'a pas les épaules et ne veut pas être président.
Pour moi il est à sa place en tant que député et réalise un bon travail malgré que nous n'ayons pas les mêmes idées.
D'ailleurs je suis étonné qu'il n'ait pas été viré de LFI, un type avec autant de franchise...
Pas forcément être président mais être un candidat LFI plus sérieux permettant une union de la gauche derrière lui.
C'est le seul mec que je vois sur une ligne "défense des travailleurs"
Le 28 octobre 2021 à 11:23:51 :
Le 28 octobre 2021 à 11:19:00 :
Le 28 octobre 2021 à 11:14:34 :
Le 28 octobre 2021 à 11:10:49 :
Tenter de maintenir une opposition fictive gauche sociale / droite libérale, c'est une illusion et un échec assuré.Les groupes sociaux qui votaient à gauche ont compris qu'on n'ira pas plus loin dans la taxation, les aides sociales et la réglementation des activités : on est déjà allé plus loin que n'importe quel pays, et les résultats n'ont pas été positifs.
Les classes populaires et moyennes inférieures ont abandonné ces demandes et souhaitent maintenant qu'on agisse sur l'immigration qu'elles voient comme une source de concurrence.Le PS et l'UMP ont alterné pendant 40 ans sans que personne ne voit de différence fondamentale entre leurs politiques, malgré les discours. Cette fausse alternance a beaucoup abîmé la démocratie et plus personne n'en veut sauf quelques militants désespérés par la disparition de leur camp.
Oui, le PS et l'UMP avaient un programme similaire, mais c'est le jeu du scrutin uninominal à deux tours dans l'absolu. Seulement, il reste une demande pour une politique de gauche dans le pays, seulement il n'y a pas d'offre et la gauche est divisée.
Que les électeurs de gauche soient prêts à faire barrage dès le premier tour montre que le problème, ce n'est pas l'électorat mais les candidats.
Et la gauche ne doit pas forcément avoir comme électorat les classes populaires, ça aussi c'est une erreur. Ce serait plutôt les fonctionnaires pour moi le cœur de cible de la gauche avec à côté les salariés CSP+.
Ça ce sont tes souhaits, OK.
Mais la réalité est différente. Les électeurs ont le choix, l'offre politique à gauche est pléthorique : Hidalgo, Jadot, Montebourg, Mélenchon, Roussel, Poutou, Arthaud ... il y en a pour tous les goûts.Et pourtant aucun d'eux ne décolle.
Le problème de fond est clairement idéologique. Le libéralisme a gagné et les gens ne regardent plus les candidats qui font comme si la gauche du 20ème siècle existait encore.
Et 2022 va achever ce que 2017 a commencé. Il restera un petit bout de LFI, et un parti vert adolescent, pas plus.Si on additionne les voix de Mélenchon+Jadot+Hidalgo, on arrive à plus de 20%.
Et personne ne se revendique libéral en France, personne ne défend réellement l'idéologie libérale. Macron est un radical, pas un libéral.
Il y a de l'espace à gauche mais il y a trop de divisions. Un candidat unique à gauche pourrait virtuellement être au second tour et un bon candidat de gauche pourrait imposer ses sujets pour la présidentielle.
Ce ne sont pas les souhaits, c'est un fait.
Ça me fait penser à 2002 où la multiplication des candidats de gauche à fait que Jospin est même pas arrivé au second tour.
La gauche est morte non pas à cause de sa division mais parce qu'elle a suivi la ligne Terra Nova et refuse de voir le réel
Toutes les gauches réunis dépassent à peine 20% et la première réfléxion qui vous vient à l'esprit c'est "ah bah si la gauche se réunit on est au second tour"
Le fait que toutes les gauches fassent 20% ne vous choque même pas ?
Même les centristes font mieux que vous alors qu'ils n'ont jamais rien pesé politiquement avant Macron
Et la droite fait 40% seule sans centriste, ça en dit long sur le déni de réalité la gauche, les classes populaires vous ont lâché, les classes moyennes de province aussi, il ne vous reste que les allogènes haineux et les bobos urbains
Le 28 octobre 2021 à 11:44:21 :
Par contre, ils font ça pour éviter un 2nd tour Zemmour/Lepen ?J'y crois pas une seconde. Faudrait que Macron s'effondre vraiment et que LR se désiste. Je ne vois pas comment ce scénario à la moindre chance de se produire.
Par contre, voir MLP se retirer dans quelques mois pour permettre à Zemmour de prendre la tête, oui.
C'est très peu probable, oui.
Mais si LR monte, ils peuvent prendre des voix à Macron et, dans l'absolu, permettre à Zemmour et Le Pen d'être dans un mouchoir de poche avec lui
Le 28 octobre 2021 à 11:44:21 :
Par contre, ils font ça pour éviter un 2nd tour Zemmour/Lepen ?J'y crois pas une seconde. Faudrait que Macron s'effondre vraiment et que LR se désiste. Je ne vois pas comment ce scénario à la moindre chance de se produire.
Par contre, voir MLP se retirer dans quelques mois pour permettre à Zemmour de prendre la tête, oui.
Oui, je me disais pareil
Au final, plutôt que de voter pour le Macron que pourtant ils abhorrent au plus profond de leur être (ils votent pour l'immigration et font barrage puis s'étonnent de voir le libéralisme triompher, ces cucks bordel ) ils devraient chercher à rassembler derrière une figure à la Jadot (en vrai y'a moyen qu'il siphonne des voix macronistes)
Ce qui m'étonne le plus en réalité est que la bulle Macron existe encore, je comprends pas pourquoi la gauche ne cherche pas à la faire éclater elle plutôt que de s'attaquer à l'ED qui sera de toute façon au second tour
Une gauche rassemblée pourrait aller au second tour, un Mélenchon/ED est possible, un Jadot/ED aussi, Mélenchon a failli y aller en 2017
Je suis de gauche, et je suis dégoûté par tant de stupidité...
Faire barrage au premier tour... Ils sont au courant que, quoi qu'il arrive, y aura deux candidats au second tour, et voter pour cleui qui est déjà en tête ne sert strictement à rien ?
A moins qu'ils n'espèrent que Macron fasse plus de 50% dès le premier tour
Sérieusement, la gauche, qui réunit 30% des électeurs à chaque élection, et qui arrive à se tirer une balle dans chaque pied à chaque fois, ça me dépasse
Du coup ils prennent leur carte lrem et sortent de l’opposition?
Les gauchistes aiment les dictateurs qui enrobent leurs discours liberticides de belles paroles, normal qu’ils se rangent vers Macron
les 24/25% de micron c'est pas crédible une seul seconde.
c'est l'homme le plus détesté, le gouvernement le plus mafieux et incapable, le plus totalitaire de la 5 eme république
Le 28 octobre 2021 à 11:47:51 :
Le 28 octobre 2021 à 11:23:51 :
Le 28 octobre 2021 à 11:19:00 :
Le 28 octobre 2021 à 11:14:34 :
Le 28 octobre 2021 à 11:10:49 :
Tenter de maintenir une opposition fictive gauche sociale / droite libérale, c'est une illusion et un échec assuré.Les groupes sociaux qui votaient à gauche ont compris qu'on n'ira pas plus loin dans la taxation, les aides sociales et la réglementation des activités : on est déjà allé plus loin que n'importe quel pays, et les résultats n'ont pas été positifs.
Les classes populaires et moyennes inférieures ont abandonné ces demandes et souhaitent maintenant qu'on agisse sur l'immigration qu'elles voient comme une source de concurrence.Le PS et l'UMP ont alterné pendant 40 ans sans que personne ne voit de différence fondamentale entre leurs politiques, malgré les discours. Cette fausse alternance a beaucoup abîmé la démocratie et plus personne n'en veut sauf quelques militants désespérés par la disparition de leur camp.
Oui, le PS et l'UMP avaient un programme similaire, mais c'est le jeu du scrutin uninominal à deux tours dans l'absolu. Seulement, il reste une demande pour une politique de gauche dans le pays, seulement il n'y a pas d'offre et la gauche est divisée.
Que les électeurs de gauche soient prêts à faire barrage dès le premier tour montre que le problème, ce n'est pas l'électorat mais les candidats.
Et la gauche ne doit pas forcément avoir comme électorat les classes populaires, ça aussi c'est une erreur. Ce serait plutôt les fonctionnaires pour moi le cœur de cible de la gauche avec à côté les salariés CSP+.
Ça ce sont tes souhaits, OK.
Mais la réalité est différente. Les électeurs ont le choix, l'offre politique à gauche est pléthorique : Hidalgo, Jadot, Montebourg, Mélenchon, Roussel, Poutou, Arthaud ... il y en a pour tous les goûts.Et pourtant aucun d'eux ne décolle.
Le problème de fond est clairement idéologique. Le libéralisme a gagné et les gens ne regardent plus les candidats qui font comme si la gauche du 20ème siècle existait encore.
Et 2022 va achever ce que 2017 a commencé. Il restera un petit bout de LFI, et un parti vert adolescent, pas plus.Si on additionne les voix de Mélenchon+Jadot+Hidalgo, on arrive à plus de 20%.
Et personne ne se revendique libéral en France, personne ne défend réellement l'idéologie libérale. Macron est un radical, pas un libéral.
Il y a de l'espace à gauche mais il y a trop de divisions. Un candidat unique à gauche pourrait virtuellement être au second tour et un bon candidat de gauche pourrait imposer ses sujets pour la présidentielle.
Ce ne sont pas les souhaits, c'est un fait.
Ça me fait penser à 2002 où la multiplication des candidats de gauche à fait que Jospin est même pas arrivé au second tour.
La gauche est morte non pas à cause de sa division mais parce qu'elle a suivi la ligne Terra Nova et refuse de voir le réel
Toutes les gauches réunis dépassent à peine 20% et la première réfléxion qui vous vient à l'esprit c'est "ah bah si la gauche se réunit on est au second tour"
Le fait que toutes les gauches fassent 20% ne vous choque même pas ?Même les centristes font mieux que vous alors qu'ils n'ont jamais rien pesé politiquement avant Macron
Et la droite fait 40% seule sans centriste, ça en dit long sur le déni de réalité la gauche, les classes populaires vous ont lâché, les classes moyennes de province aussi, il ne vous resque les allogènes haineux et les bobos urbains
Il y a un effet boule de neige quand tu montes dans les sondages. Si t'es à 20%, des gens peuvent voter pour toi alors que sinon ils auraient voté pour quelqu'un d'autre.
Beaucoup d'électeurs de Macron sont sensibles aux idées de gauche et c'est ça la réalité, seulement les candidats de gauche ne réussissent pas à se faire entendre.