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Sujet : Arrêt sur Images
Chocobo_3
Niveau 19
27 septembre 2015 à 17:37:07

... C'est pas faux :o))

(Bon ben je vais tacher de finir ce que je suis entrain d'écrire alors. Même si pour le moment y'a pas de texte quoi :noel: )

ErionDeFert
Niveau 5
28 septembre 2015 à 21:50:43

Bon, je vais poster mon texte ce soir car je ne suis pas sûr de pouvoir le faire demain. C'est sensé être un article de magazine destiné à des gens spéciaux : (Désolé pour la mise en page)

Missives retrouvées :

Chers lecteurs,
Nous vous livrons en exclusivité treize missives qui ont été retrouvées dans une des bibliothèques du Vatican, le mois dernier. Ceux sont des lettres envoyées et reçues par Giacomo de Novara, un inquisiteur de la magie qui a notamment servi le pape Sixte Quint. L’événement relaté se passe en 1588 sur le territoire de la République de Gênes. Bien entendu, ces missives ne seront jamais rendu publiques et il vous est interdit d’en parler à des non-créatures.

Missive n°1 :
A Giacomo De Novara,
J’ai une mission de la plus haute importance à vous confier. Je sais qu’au cours de ces trois dernières années, vous m’avez rendu de grands services. Mais dans cette affaire, la sécurité de la péninsule pourrait dépendre du résultat de celle-ci. Si vous veniez à échouer, je devrais faire appel aux Habsbourg, et aucun des souverains italiens ne le souhaitent, même leurs vassaux. Vous allez vous rendre, au plus vite, à Triora, dans l’ouest de la République de Gênes. En effet, le conseil de la cité nous a demandé d’intervenir suite à la capture de quatre sorcières alors qu’elles étaient en pleine cérémonie. Votre mission sera double : instruire le procès et enquêtez parallèlement sur la vraie nature des sorcières pour savoir si ceux sont les gardiennes de de la quatrième Porte. Si ceux sont bien elles, il faudra que vous vous arrangiez pour les libérer. Pour cacher la seconde partie de la mission, vous ne voyagerez pas seul, vous emmènerez un détachement de cavalerie et votre entourage immédiat comme vous le faîte habituellement.
Sixte Quint

Missive n°2 :
A l’inquisiteur Giacomo de Novara,
Je rentre en contact avec vous car le Souverain Pontife nous a informés qu’il vous envoyait régler notre problème. Depuis que nous avons reçu la réponse de Sa Sainteté à notre requête, de nombreux phénomènes étranges se sont produits dans la cité de Triora. Des épisodes mineurs m’ont été rapportés trois jours après l’arrestation mais on a commencé à réellement s’inquiéter que deux nuits plus tard, lorsque six statues ont été brisées. Le fait le plus inquiétant est qu’on a remarqué qu’en traçant des lignes pour les joindre, on obtenait un pentagramme. Votre arrivée la plus rapide possible permettrait de comprendre et de stopper cette vague d’hérésie, en plus de calmer la population qui commence à s’échauffer. La situation est d’autant plus difficile à gérer pour le conseil de la ville que des réfugiés du marquisat de Saluces qui est en proie à une guerre religieuse viennent d’arriver en ville.
Père Andrea de Triora

Missive n°3 :
Au Souverain Pontife,
Je suis arrivé à Florence où j’ai reçu un premier message en provenance de Triora, m’informant que des événements étranges s’y sont produits. Dont un très graves même si ils en ignorent son importance. Ils m’ont signalé que six statues ont été détruites et qu’elles formaient un pentagramme. Il y a donc de grandes chances que ceux soient les six statues-clés de la Porte qui ont été détruites. Cela est inquiétant et pourrait montrer que des forces obscures sont à l’œuvre. J’ai donc décidé de devancer ma suite et de partir en avant avec dix cavaliers.
L’inquisiteur Giacomo de Novara

Missive n°4 :
Au père Andrea,
Suite à votre missive, j’ai décidé de hâter mon voyage vers Triora. Dès que j’y arrive, j’aurais besoin de voir au plus vite les résultats des événements étranges que vous m’avez décrits précédemment. Puis il faudra que je parle rapidement aux sorcières que vous avez arrêtez pour organiser leur procès au plus vite et mettre fin aux troubles dans la région. Pour le problème du Marquisat de Saluces, Sa Sainteté m’avait informé avant mon départ de Rome, qu’il avait chargé Charles-Emmanuel Ier de Savoie d’intervenir et lui a donné la permission de l’annexer pour chasser les Carolingiens d’Italie.
L’inquisiteur Giacomo de Novara

Missive n°5 :
A Giacomo De Novara,
Votre dernière missive est réellement inquiétante et cela confirmerait que les sorcières arrêtées n’en seraient pas mais seraient les Gardiennes de la Porte. Vous devez absolument résoudre le problème, je vous donne tout pouvoir pour mettre fin à cette menace. Déjà que la barrière autour du Saint-Empire Romain d’Italie est fragilisée par les hérétiques qui se sont emparés du marquisat de Saluces, en profitant des troubles religieux au sein de l’Empire Carolingien, même si ce problème est sur le point d’être résolu, le Prince de Piémont ayant réuni son armée pour marcher contre les hérétiques. La Porte doit être absolument refermée avant qu’un désastre ne se produise et que les cinq autres portes cèdent.
Sixte Quint

Missive n°6 :
A l’inquisiteur Giacomo de Novara,
Pour éviter que les événements se reproduisent, le conseil a décidé de transférer les sorcières dans un fort près de la frontière avec le Comté de Nice, le gouverneur savoyard a donné son accord. Cela ne semble pas avoir eu l’effet escompté car des choses étranges se sont encore déroulées la nuit dernière. Et même l’intérieur de mon église a été touché : la chaire ayant été brisée en deux. La population de ne se calme pas malgré les mesures prises par le conseil.
Père Andrea

Missive n°7 :
Au Souverain Pontife,
Je suis arrivé à Triora. Le conseil de la ville m’attendait et m’a conduit directement à l’église où le père Andrea m’a montré la chaire qui avait été détruite durant la nuit précédente alors que l’Eglise était fermée et qu’aucune trace d’effraction n’avait été constatée. Il me rappela les premiers phénomènes et me raconta la découverte des autres, dont la destruction de la seconde barrière ne faisait pas parti. Nous avons donc encore un peu de temps avant que cela devienne vraiment inquiétant. Mais la population, ignorant cela, n’est pas de cet avis. Pour les rassurer, le conseil a décidé alors de conduire les sorcières dans un fort à l’ouest de la ville, juste à la frontière avec le Piémont. Mais comme on pouvait s’y attendre, en éloignant les gardiennes, ils n’ont fait qu’empirer la situation de la cité. Des choses de plus en plus étranges se sont produites en s’achevant par la destruction de la chaire de l’église.
Le père Andrea a interrogé les sorcières avant leur départ. L’une d’elle, la seule qui a bien voulu lui parler, lui a déclaré que c’était des sorcières et des démons qui avaient commis ces destructions et qu’elles avaient profité du fait que le quatuor n’était plus là pour protéger la ville. De plus, elle déclare être une haut-mage et pas une bonne sorcière. Comme Sa Sainteté le sait, cela confirme nos pires craintes.
Je vais donc me rendre immédiatement au fort où elles ont été enfermées. Malgré que le conseil m’a mis en garde car les Etats de Savoie viennent d’envahir le Marquisat de Saluces à votre demande. Et des reliquats de troupes protestantes et des mercenaires errent dans la région. Ils m’ont déclaré qu’ils auront du mal à garantir ma sécurité si nous en rencontrions un groupe de ces soudards hérétiques. Mais n’ayez crainte pour moi, Vôtre Sainteté. Vous savez ce que gardes peuvent faire, ils sauront me défendre.
Giacomo de Novara

Missive n°8 :
A Giacomo de Novara,
Des informations m’ont été transmises par des cardinaux lombards et siciliens, des troubles ont éclatés aux alentours de Pavie et Marsala, deux des autres Portes. Cela ne peut pas être une coïncidence, avec une porte affaiblie, si une autre venait à être compromise, l’intégrité du Saint-Empire serait gravement menacée. Vous devez absolument mettre un terme à cette situation, quitte à obtenir l’acquittement des Gardiennes par des moyens détournés.
Sixte Quint

Missive n°9 :
A l’inquisiteur Giacomo de Novara,
Vous devez revenir au plus vite, six maisons et six commerces ont été détruits durant la nuit, et ils formaient également des pentagrammes. Cela a causé la mort de huit personnes, la population est sur le point de s’attaquer au conseil. Seule votre présence pourrait les calmer.
Père Andrea

Missive n°10 :
Au Père Andrea,
J’ai prévenu le Souverain Pontife, il va m’envoyer de l’aide pour gérer la situation. Mais en attendant leur arrivée, je vais instruire le procès. J’ai fini d’interroger les sorcières et je les ramène dès maintenant à Triora pour qu’elles lèvent la malédiction qu’elles ont lancée. Pour la bonne organisation du procès, vous devez sélectionner deux membres du conseil, deux bourgeois, deux artisans, deux ouvriers, et six religieux pour former le jury.
Je peux également vous informer que le terme ‘haut-mage’ est un mot code qui permet à une personne à la limite du christianisme d’informer un inquisiteur qu’elle a une autorisation papale pour évoluer dans cette zone trouble.
Giacomo de Novara

Missive n°11 :
Au Souverain Pontife,
En une journée, nous sommes arrivés au fort sans encombre même si nous avons du faire quelques détours pour éviter des groupes armés. J’ai interrogé les captives et elles m’ont donné la confirmation qu’elles étaient bien les Gardiennes de la Porte de Triora. Le père Andrea m’a informé que les deuxième et troisième trousseaux de protection ont été détruits. Avec cette information, elles m’ont dit qu’en agissant dès maintenant, elles pouvaient sauver la Porte. Je vais donc les reconduire à Triora et m’assurer qu’elles soient acquittées.
Giacomo de Novara

Missive n°12 :
Au Souverain Pontife,
Ma mission est accomplie. Le procès est fini et les Gardiennes sont libres. Elles m’ont assuré que la Porte serait à nouveau pleinement active dans un mois. Cela n’a pas été une partie facile d’obtenir leur relaxe mais en ayant convaincu, de part ma position, les religieux et avec l’aide d’un bas-mage qui faisait parti du jury, la majorité a été convaincue qu’elles n’étaient pas des sorcières et que les vraies avaient profité de leur arrestation pour agir en toute impunité. Pour confirmer cela, j’ai déclaré que j’allais rester pour mener à bien une chasse aux sorcières. Et le Père Andrea a cru mon histoire de Haut-Mage, ce qui m’assure un soutien non négligeable pour assurer la sécurité des Gardiennes.
Giacomo de Novara

Missive n°13 :
A Giacomo de Novara,
Je vais envoyer un autre inquisiteur pour vous remplacer car j’ai une dernière tâche à vous confier. Vous allez vous rendre à Pavie, à Udine, à Brindisi, à Marsala, et sur l’île de Sant’Antioco, vous y rencontrerez les Gardiennes des cinq autres Portes et vous créerez une clé pour lier les Portes au Vatican. Vous finirez par retourner à Triora où vous ferez de même une fois la Porte fermée. Et enfin, vous me ramènerez ce trousseau de six clés pour l’enfermer dans le fort Saint-Ange.
Sixte Quint

-Say-
Niveau 10
29 septembre 2015 à 13:20:34

Bon, normalement a priori j'ai pondu un truc, je devrais le poster avant 17h normalement :noel: ...

Chocobo_3
Niveau 19
29 septembre 2015 à 15:43:46

Plus on est mieux c'est, Say, essaye donc de le poster a temps :)

-Say-
Niveau 10
29 septembre 2015 à 16:11:41

Jeux de serrures en clay-motion

Clémence monta chaque marche quatre à quatre. Elle n'avait qu'une hâte : rentrer dans son appartement, faire la vaisselle, dormir puis manger. L'ordre importait peu, en fait. Son huitième étage n'était pas donné à tout le monde, et, arrivé au septième, elle du boire dans son intégralité une canette de boisson énergisante pour tenir le choc. C'est presque arrivé en haut, à peu près trois marches avant de poser le pied sur le palier, qu'elle plongea la main dans sa poche, pour ne rien y trouver. Elle n'avait pas ses clés sur elle. Une vague de détresse lui tomba sur les épaules. Elle rembobina toute sa journée dans son esprit pour essayer de comprendre où elle avait pu les laisser. Elle s'arrêta un peu en détail sur cette séquence, dans le métro, ou un inconnu avait plongé la main dans sa poche, en affirmant chercher un ami miniaturisé par une machine de son invention, qu'il avait perdu dans la nature. Sur le coup, Clémence n'avait été que compassion pour le pauvre homme. Maintenant elle commençait à se demander si il n'y avait pas un mensonge derrière toute cette histoire. Et un vol de clés.
Elle marcha, deux trois pas lents, et s'affala contre le mur, soufflant à peine un bonjour poli au Sphinx de la porte mitoyenne à la sienne. Elle resta écrasée cinq minutes, comme ça, à respirer et réfléchir à ce qu'elle allait faire sans pouvoir rentrer chez elle et sans encore connaître personne à Paris. Elle était fatiguée, et n'avait pas envie de redescendre ce qui semblait un million de marches pour retourner dans ce monde plein de machines terrifiantes et/ou de voleurs de clés. Pourquoi vouloir

C'est à ce moment là que Cléopâtre, la voisine de Clémence, arriva sur le palier, avec son air digne habituel. Cléopâtre était ce qu'on pouvait appeler une bricoleuse mystique. Elle fabriquait des choses un peu trop incroyables pour être mécaniques, et un peu trop réelles pour être magiques. D'où sa serrure particulière, même pour les standards de Paris. Elle s'était construit un Sphinx en guise de verrou, et l'avait placé devant sa porte. Il lui posait une énigme, elle y répondait, elle pouvait rentrer. La légende voulait que personne ne puisse répondre à ces énigmes, Cléopâtre mise à part. Dans la réalité, le Sphinx ne laissait surtout rentrer personne à part elle, bonne réponse ou pas.
L'autoproclamée égyptienne jeta un regard con descendant droit en direction de Clémence, avachi sur le plancher, l'air terminée. Elle ne l'invita pas à rentrer boire un thé, de toute façon elle n'en buvait pas. Elle salua son Sphinx.

« Bonjour Cléopâtre, répondit il. Réponds à mon énigme si tu veux entrer. Je n'ai pas de pattes le matin, quatre pattes le midi, et six pattes le soir. Qui – suis – je ? »

A cet instant, quelque chose fit tilt chez Cléopâtre - cela donna une étincelle d'espoir à Clémence qui crut avec reçu un SMS -. Cléopâtre connaissait bien les énigmes du Sphinx, et elle trouvait généralement la réponse d'instinct. Mais là, elle n'avait AUCUNE idée. Gênée, elle chercha parmi les insectes, les mammifères méconnus, les oiseaux -sans trop d'espoir -... elle finit par essayer de trouver un concept qui pourrait correspondre. Le temps, Dieu, le néant… ? Rien ne marchait.
Pleine de honte mais exténuée, elle finit par s'affaler contre le mur aux côtés de l'étudiante désabusée. Celle ci avait bien essayé de se prêter au jeu, en citant cette famille de chenille dont les pattes poussaient progressivement au fil de leur vie, mais on lui avait vite fait comprendre que si elle continuait de « participer », ça allait mal finir.

Chacune des deux femmes était donc assise à côté d'une autre femme qu'elle n'appréciait pas du tout. Elles passaient un mauvais moment. Au bout d'un temps assez long pour commencer à ne plus avoir toute sa raison, Clémence commença à avoir des visions de flash-back. Un glissendo de xylophone lui fait apparaître une salle d'accouchement. Elle se revoyait, fraîchement né, devant sa mère à l'air sainte-mariesque. La phrase qu'elle entendit alors résonna avec caractère :

« Ma fille –-...De ta vie, jamais tu ne seras à la porte----...Car je te vais t'offrir ce nom —… Clémence ... »

Boom. Fin du flash-back. C'était un très beau flash-back, et Clémence fut ému, mais pas le temps pour ça. Elle avait enfin compris le sens du pourquoi et du comment de son prénom. Elle se tortilla dans tous les sens et en arracha le préfixe.
Mance entra chez lui avec soulagement, en laissant Cléopâtre derrière sur le palier, avec plaisir. C'est en passant devant le miroir de la salle de bain qu'il eu un choc. Sans son préfixe, c'était un homme. Et un anglais en plus. Il se surprit à penser en anglais, et à ne plus savoir aligner deux mots de français. C'était un problème. Feu-Clémence avait toujours particulièrement aimée être une femme, et si elle aimait raisonnablement bien les hommes, elle refusait catégoriquement d'en être un. D'autant plus un pas très beau. Et anglais -bon ça, encore, d'accord -. Il fallait que Mance se retrouve un préfixe, et au plus vite. Il pensa d'instinct aux quelques clémentines qu'il avait dans la cuisine. Non, quand même. Il n'allait pas se salir les mains, il lui fallait un nom propre. Sans trop réfléchir, il commença à penser à sa voisine. Pendant ce temps, un homme d'une taille minuscule était sorti de sa poche, et commençait à faire son nid dans son pot à sucre.

~~~

Cléopâtre céda, et demanda un indice. Elle n'y tenait plus. C'est à cet instant qu'un type sortit de l'appartement de sa voisine, et s'en retourna assez vite.

« D'accord. Indice, accepta le Sphinx. Ecoutez bien. Dans les six pattes du soir, j’inclus les fusilli vodka.
Cléopâtre manqua de s'étouffer.
«Grpl ? Attends, fils de coq, la réponse, c'est le marchant de pâtes fraîches en bas de l'immeuble?
Le Sphinx regarda vers la caméra.
« Hé oui, bien entendu. Le marchand de pâtes n'a pas de pâtes le matin, car il est ferm...
- Hola, arrête toi deux minutes, fils de chien. Pourquoi tu m'as répété sans arrêt le mot « pattes » alors que c'était le mot « pâtes » que tu voulais dire?
- Vous avez dû mal entendre, c'est tout.
L'égyptienne soulagea ses nerfs en mordant un pan de bois qui dépassait du mur.
« Maintenant que j'ai la réponse, laisse moi entrer, vite.
- Je ne peux pas.
- Grrmblrn ! Pourquoi, bordel ?
- Vous n'êtes pas Cléopâtre. »

Et c'était vrai. O'Patr se regarda, des pieds au torse. Ce n'était plus une grande dame égyptienne, mais un écossais bedonnant au poil roux. Il sonna chez Clémence, en désespoir de cause, mais celle ci ne comprenait plus l'anglais, et du le laisser sur le palier, confuse.

~~~

Luc n'avait pas retrouvé son ami miniaturisé, mais il n'avait pas perdu sa journée. A partir d'une simple bouteille d'alcool breton et de son butin du métro, il avait réussi à installer une clepsydre devant sa porte, comme à Fort Boyard. Il adorait cette émission.
Encore guilleret à cette pensée, il sautillait dans la rue quand tout à coup, il trébucha contre un pavé et s'effondra sur le sol. Heureusement pour sa santé, ce fut une bonne chute, une très bonne chute : il ne se fit pas mal du tout.

Scarytaupinet
Niveau 10
29 septembre 2015 à 19:38:46

Plus y en a, mieux say lel

Bah je sais pas si j'vais avoir le temps de poster perso, j'pense pas, j'ai pas mal de taff en retard :(

Mandoulis
Niveau 27
30 septembre 2015 à 12:53:21

Nous avons donc trois participants. Je vous invite à voter (+3, +1 & +1) jusqu'à mardi prochain.

ErionDeFert
Niveau 5
30 septembre 2015 à 13:13:15

Et pour ceux qui ont participé, on fait comment ? On se met un +1 ou on se note pas ?

Mandoulis
Niveau 27
30 septembre 2015 à 13:31:01

Non tu notes tes concurrents mais pas toi

ErionDeFert
Niveau 5
30 septembre 2015 à 22:34:40

Choco :d)
Ton texte me pose plus de questions qu'autres choses.
L'idée de fond est intéressante mais je pense que tu t'es trop limité dans son exploitation. Même si la symétrie de situation est bien développée, j'aurais bien vu un passage où ils sont à égalité.
A part ces remarques, je le trouve difficile à analyser.

Say :d)
J'aime bien la force donnée au prénom même si tu as donné l'avantage à la prononciation sur l'orthographe. J'ai adoré l'énigme du Sphinx et l'utilisation de cette légende. Par contre, j'ai pas compris le dernier paragraphe...

Donc :
Say : +3
Choco : +1

Mandoulis
Niveau 27
02 octobre 2015 à 11:10:47

Erion

Nous au lieu de on pleeeaaase !
Six statues, pentagramme, y’a un problème de nombres là :hap: Et tu y reviens régulièrement.

Bon, clairement, j’aime beaucoup. La forme est inhabituelle et très sympa, je suis absolument fan du contexte historique, et c’est dans l’ensemble bien écrit malgré quelques coquilles.
Attention aux incohérences historiques tout de même ! Le Saint-Empire Romain d’Italie n’a jamais existé… Les états pontificaux peut-être… Il me semblait également que l’Église était en bons termes avec les Habsbourg non ? :doute: Avec la branche espagnole en tout cas… J’ai pas été vérifié tout le reste avec Saluces and co, je connais pas assez l’Histoire d’Italie pour ça… :p)

Donc j’aime bien la forme, le fond, le seul bémol est ce rapport à l’image qui tombe à la fin, comme si tu l’avais oublié auparavant…

Choco

Une ambiance très bien installée en très peu de mots, un rapport aux clés obvious, une fin intéressante. Vraiment pas grand-chose à dire désolé :hap: Tu aurais peut-être pu exploiter un peu plus l’idée, un poil plus long ne m’aurait pas dérangé.

Say

« Elle n'avait pas ses clés sur elle » :rire: Pardon mais j’ai ri ! :rire:
« et en arracha le préfixe. Mance entra chez lui » OMFG de quel esprit tordu est sortie cette idée ? :fou:
WTF c’est quoi ce dernier paragraphe ? :fou:

OMG le bordel dans ton esprit, je veux même pas savoir. :noel: Cette impensable idée que tu as pondu m’a bien fait rire, c’est excellemment bien déniché. Le texte est bien mené, on rigole beaucoup, on va de surprises en wtf, j’aime beaucoup.

Mon vote

+3 Say
+1 Erion
+1 Choco

-Say-
Niveau 10
06 octobre 2015 à 23:14:24

Damn, je viens de me rendre compte que les votes se terminent ce soir et que je n'ai même pas encore voté !
Il faut vite que j'y remédie ! J'ai fait mon choix depuis quasiment une semaine en plus !

De mon côté, il va s'agir de choisir entre EriondeFert et Chocobo ! Allons y !

Erion :d) Je dois avouer que je n'ai pas trop accroché à ton texte. Je n'ai pas réussi à rentrer dedans en fait. Le côté épistolaire peut me plaire parfois, mais la j'ai trouvé que ça n'apportait pas forcément grand chose. A mon avis c'est dû en partie au fait que les lettres sont assez courtes et souvent purement informatives et que ça donne plus la sensation de faire perdre le récit en dynamisme qu'autre chose.

Après, je n'accroche pas trop au fond non plus, donc ça a du jouer dans le fait que je resté un peu extérieur au texte. Une autre fois donc ! Je salue quand même l'originalité formelle, c'est toujours cool de voir des trucs un peu inhabituels comme celui la, même si cette fois ça n'a pas fonctionné sur moi !

Chocobo :d) Alors effectivement, on dirait presque qu'il manque une partie à ton texte, mais bon tu nous avais prévenu que tu avais du la jouer courte. A côté de ça, j'aime pas mal le petit morceau d'univers que tu développe dans ton texte. Et puis paradoxalement, le côté mystérieux, rushé et evasif de l'avant dernier paragraphe a réussi à bien m'intriguer et à garder ton texte en tête un petit moment.

Après le mec soumis à la femme dangereuse mais qui finit par la dominer en renversant la hierarchie pyramidale, ça m'a fait penser au mec de mon lycée qui était tout seul au fond de la classe, qui bossait comme un fou et qui disait en grommelant "plus tard, je serais médecin et elle me mangeront toutes dans la main..." :noel: (no fake).
Après j'ai essayé le plus possible de sortir ça de ma tête pour savourer le texte, et en conserver tout le côté horrifique/fantastique qui fait son sel !

J'ai bien apprécié donc ! J'aimerais bien voir ce que le texte donnerait si tu l' "autorisais" à être un peu plus long !

Chocobo + 3
EriondeFert + 1

Mandoulis
Niveau 27
07 octobre 2015 à 01:46:32

Si t'avais pas uppé le topic je m'en serai même pas rendu compte, ça m'étais sorti de la tête... :noel:

Say 6pts
Choco 5pts
Erion 2pts

Say va donc pouvoir poster l'image qu'il avait déjà préparé il y a quinze jours, en espérant que ça râle moins qu'avec mon histoire de clés. :noel:

Merci encore pour les participants et les votants! :oui:

-Say-
Niveau 10
07 octobre 2015 à 09:40:37

Bon, j'ai peu de temps avant d'aller en cours, alors je vais tenter d'être rapide !

En fait, avec le temps, ce n'est plus une image que j'ai de préparée, mais quatre ou cinq que je trouverais intéressante (ça va être chaud d'avoir assez d'occasions de poster tout ça :hap: ) ! Je vais donc garder encore un peu celle de la dernière fois, et en mettre une autre pour le moment ! Pas sur qu'elle va faire crier les gens de joie, mais ce sera pas typé fantasy en tout cas !

https://www.noelshack.com/2015-41-1444203519-201108231623.jpg

Amusez vous bien :noel:

Thonmauve_
Niveau 6
10 octobre 2015 à 12:55:27

Je ne sais pas si je me suis amusé à écrire ça, mais au moins j'ai écrit. Ça vaut ce que ça vaut, mais au moins j'ai écrit. Puis fallait encourager Mandou, alors je me suis forcé, et au moins j'ai écrit.

La "pourritude" extrême

— Ils sont tous là ?
— Tous, Monsieur le ministre.
— Vous avez pris ce que je vous ai demandé ? Des femmes, des enfants, des vieux qui puent, toute la smala ?
— On a fait comme vous avez dit, Monsieur le ministre.
— Y a que des comme il faut alors ?
— Que des comme il faut, Monsieur le ministre.

Un hochement de tête approbateur suivit d'une poignée de main, et le ministre s'avançait sur l'estrade en levant bien haut les bras. Sitôt qu'il apparut, les gens se levèrent comme un seul homme et se mirent à applaudir furieusement, tapant des pieds, sifflant, acclamant l'homme en costard cravate, la soixantaine bien entamée, à l'air jovial et à la démarche peu assurée.

Le vacarme emplit la salle de spectacle qui avait été réquisitionnée pour l'occasion — un petit speech de motivation des troupes. Aucune caméra de télé pour filmer l'évènement, aucun journaliste : Monsieur le ministre ferait son discours, bien détaillé et complet comme il fallait, trois petits tours et puis voilà. Pas question qu'il y ait des questions.

Prenant place derrière le pupitre qu'on avait dressé pour lui, il attendit, agitant les mains devant lui pour inciter au calme et au silence, que le public se rassoit, que les sifflements se dissipent. Le public, oui, comme pour un spectacle comique, un one-man-show dont il était ce soir la vedette et qui ferait son quart d'heure de gloire.

"Merci, merci à toutes et à tous... Merci d'être venus nombreux ce soir !"

Il attendit quelques secondes encore que les gens arrêtent d'applaudir, puis il reprit :

"Je ne compte pas vous ennuyer plus longtemps que nécessaire alors parlons peu, parlons bien : vous savez, comme moi, les nombreux troubles qui agitent le pays en ce moment. On nous parle des chiffres du chômage..."

Boooooouuuuh.

"... du terrorisme..."

Boooooouuuh.

"...de la pollution..."

Boooooouuuh.

Monsieur le ministre continua comme ça pendant au moins cinq minutes. Puis il enchaîna avec les sempiternels ronds de jambe politiques qu'on adresse à ses partisans pour les caresser dans le sens du poil. Il leur fit des promesses et ils l'acclamèrent. Il les plaignit et ils recommencèrent. Il leur offrit des solutions à tous leurs problèmes et, encore une fois, ils se trémoussèrent de bonheur sur leur siège.

La soirée se passa comme sur des roulettes. Tout était parfait, réglé comme du papier à musique selon les voeux et désirs de Monsieur le ministre. Il dit ce qu'il avait à dire et on le vénéra comme un dieu pendant un petit moment.

C'était toujours plus que ce à quoi il avait eu le droit du temps où il figurait encore dans l'exercice de ses fonctions. Qui se serait amusé à rabaisser ce pauvre homme en manque d'amour-propre ? Il n'avait fait de mal à personne, sinon peut-être à son ego, qui n'avait cessé d'être flatter toute la soirée. Mais on ne pouvait décemment pas lui en vouloir d'avoir embauché des acteurs et d'avoir monté l'évènement de toute pièce.

Mandoulis
Niveau 27
10 octobre 2015 à 13:33:05

Bon, ben, poussé par Thonthon, j'ai écrit quelque chose, mais c'est très court... Au moins vous n'aurez pas d'excuses pour ne pas lire... :noel:

Une réunion historique

La foule assemblée dans la petite salle patientait avec anxiété. Quelques rares diplomates triés sur le volet avaient été choisis pour prendre part à cette réunion hors du commun. Peu de gens devaient être au courant de ce qui se passerait ici aujourd’hui. On les avait rassemblés en secret à l’issue de l’assemblée générale de l’ONU, sans leur en donner la raison. La pièce était étroite, pas plus d’une centaine de personnes avaient pu y entrer. On trouvait là plusieurs chefs d’états, mais aussi des ministres des affaires étrangères ou bien des ambassadeurs. Les plus puissants du monde connu étaient représentés, ils étaient tous là, mais ne savaient pas pourquoi.
Sur l’estrade, le visage de Ban Ki-moon était fendu d’un large sourire. C’était son heure de gloire, l’aboutissement de toute une vie, l’apogée de sa carrière. Aujourd’hui, il resterait à jamais dans l’Histoire. La foule murmurait, chacun imaginant les raisons de sa venue, attendant que le secrétaire général prenne la parole. Le petit homme sur la scène le fit d’un raclement de gorge.
« Mes chers amis, je vous remercie d’avoir répondu à mon appel, et m’excuse pour le secret dans lequel je vous ai laissés, mais cette affaire exige la plus grande discrétion. Aujourd’hui est un jour historique pour notre planète, un jour qui restera dans les annales, un jour qui changera à jamais le cours de nos existences ! » Il fit une pause et observa ses spectateurs de ses petits yeux bridés, s’assurant de l’attention de chacun.
« J’ai été contacté par une forme de vie extra-terrestre ! » Il y eut quelques rires, de nombreux sourcils froncés, un grand brouhaha emplit la salle de réunion. Ban Ki-moon ramena son auditoire au calme d’un seul geste de la main avant de poursuivre.
« Leur représentant souhait s’exprimer sur les raisons de leur venue parmi nous. Il est ici aujourd‘hui, veuillez accueillir Toudoutougentil, le Câlineur Suprême du peuple des Bizounours ! » Une étrange créature fit son apparition par le côté de la scène. La grosse silhouette était trapue, aux formes rondes et mesurait plus de deux mètres de haut. Couverte d’une épaisse fourrure aux teintes de jade, son museau était fendu d’un large sourire. D’une de ses grosses pattes velues, il salua la foule, qui restait bouche bée. La bête s’approcha du micro et parla dune voix suave et envoûtante.
« Mes chers amis terriens, que la paix règne dans vos cœurs, que les câlins rythment votre existence, que l’amour vous aveugle ! Moi, Toudoutougentil, Septième du nom, Câlineur Suprême du peuple des Bizounours et Souverain de la planète Bizounoursland, je suis venu pour vous aider. Nous avons remarqué que votre espèce était une espèce violente, égoïste, méchante, irrespectueuse, insolente et destructrice. Je suis venu avec les plus vertueux de mon peuple afin de rendre votre monde meilleur et de changer votre façon de vivre. Nous sommes venus apporter l’amour dans vos cœurs, les câlins dans votre quotidien et la paix à la planète Terre. »
La foule, sous le charme du discours chargé d’émotions, applaudit à tout rompre, le visage de chacun fendu d’un large sourire. Seul John Kerry quitta la salle sans se faire remarquer. Le secrétaire d’état américain était furieux de voir que sa politique étrangère agressive pouvait être contrecarrée par un gros nounours.

(Basé sur une idée originale de Thonmauve)

ErionDeFert
Niveau 5
10 octobre 2015 à 14:02:35

J'ai une idée mais je ne sais pas si j'aurais le temps de la finalisation d'ici mardi.

-Say-
Niveau 10
11 octobre 2015 à 14:24:51

Des participaaaaants ! Yeeeah ! :fete:

J'essaie de pondre ce que j'ai en tête d'ici mardi ! Et fonce Erion, si tu joue, on sera au moins quatre, ce serait cool !

-Between
Niveau 10
11 octobre 2015 à 14:44:39

J'ai écrit un petit quelque chose hier, je le posterai peut-être.

Mandoulis
Niveau 27
11 octobre 2015 à 23:59:44

Si tu l'as écrit, tu as obligation de le poster :noel:

Sujet : Arrêt sur Images
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