Voilà l'image : http://41.media.tumblr.com/58f45bbbc0ed104eb847b0fb33ae0d3e/tumblr_nbz20gX4y11tm2rawo1_1280.jpg
Comme vous le remarquerez, c'est plus un cadre spatio-temporel qu'autre chose.
Hum, ya moyen de faire quelque chose
Je préférais la poule qui vole plutôt que les hommes à tête de chien... Je doute de participer, à moins qu'une idée sublime ne me vienne subitement...
M'ouais j'ai une idée... On a jusqu'a quand? il manqueune troisieme image là donc...
Euh il y a les trois images hein
Sinon c'est assez contradictoire, il neige ou il fait de l'orage peu neigeux ?
Wait?
http://41.media.tumblr.com/58f45bbbc0ed104eb847b0fb33ae0d3e/tumblr_nbz20gX4y11tm2rawo1_1280.jpg
Et?
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ah ouais je pensais pas que c'etait une des trois image...
Merci
Bon, j'ai écrit quelque chose, je suis malheureusement revenu à du carnet de route c'était trop dur sinon avec des images comme celles-là
J'espère avoir des adversaires.
Extrait de Sur les traces de mes ancêtres celtes
Mercredi 10 août 2016
Le vent soufflait fort, secouant les hautes herbes jaunies par le soleil méridional. Le ciel était bas, de lourds nuages menaçaient de déverser à tout instant leur diluvien message. Il faisait sombre, la nuit ne tarderait pas à tomber sur les plateaux de Lozère. La température chutait, normal à cette altitude me direz-vous, mais peu nous importait. Nous avions, comme la veille, apporté gros pulls et couvertures avec nous, afin de passer la soirée sur les hauteurs de Mende. Les teintes dorées et vermillon d’un feu bienfaiteur dansaient entre les pierres. Les cadavres de bouteilles de bière s’amoncelaient déjà sur le côté, des paquets de chips éventrés gisaient un peu partout. Le lieu, à un quart d’heure à pattes de chez Marty, était absolument parfait. Nous étions tous assis en cercle, prêts à passer une nuit aussi mémorable que la veille.
Homm et Tweenou se racontaient leur première fois, le premier arguant avoir fait grimpé sa compagne au rideau grâce à son membre démesuré, le deuxième se félicitant d’avoir satisfait des jumelles. Elfi et Nato discutaient avec Choco et Aaron du dernier festival de la bière belge auquel ils avaient participé. Le ton montait, ils ne semblaient pas s’accorder entre pression ou bouteille. Les boucles brunes de Taupinet s’entremêlaient à celles de Nogah, en marge d’un langoureux baiser qui n’en finissait plus. Yugo et Ostra tergiversaient sur la démiurgie du second, réelle ou imaginée. Ils n’avaient pas cessé depuis qu’ils s’étaient finalement rencontrés le week-end passé. De leur côté, Dudu et Marty échangeaient sur le cas d’un patient qui s’était arraché les dents parce qu’elles étaient habitées par de petits hommes verts. Nono et Ggiot étaient les seuls à bavarder écriture, exposant leurs projets à venir. Il ne manquait que Say, qui s’était attardé au bourg, prenant pour prétexte une course à faire. Moi, j’observais tout cela, j’écoutais, j’étais heureux d’être là, avec eux tous. J’en profitais, car ce serait la dernière fois que je les reverrais avant longtemps. Je m’envole dans quinze jours pour la Russie.
Un hurlement résonna soudain dans le crépuscule. Les conversations cessèrent subitement pour laisser place à un inquiétant silence.
« Marty, tu ne nous avais pas dit qu’il y avait des loups ! » lâchais-je inquiet.
« Tout simplement parce qu’il n’y en a pas. » me répondit-il. « Sans doute un chien errant. » Comme pour le contredire, la bête hurla à nouveau. On aurait juré que c’était un loup, et il semblait se rapprocher. Tout le monde était pétrifié, le silence avait remplacé le brouhaha qui résonnait quelques instants auparavant.
Soudain, une tête de chien apparut entre les hautes herbes. Il se jeta sur Nogah en poussant de féroces grognements. Celle-ci déchira mes tympans par un cri qui venait du cœur. Le sang de Taupinet ne fit qu’un tour, il se jeta sur l’assaillant qui avait osé attaquer sa belle. Une lueur de colère dans la cornée, il fit jouer ses muscles saillant sous son t-shirt moulant, et libéra sa dulcinée de son agresseur. Poussé par l’Amour, il lança son poing en pleine face de son adversaire. Ce dernier s’écroula, sonné. Une volée de coups s’abattit sur le malheureux, qui tentait de communiquer. Nous parvînmes, en nous y mettant à plusieurs, à éloigner un Taupinet rageur de sa victime. Mais ce n’était pas un animal, c’était un être humain avec un masque de chien ! Il gémissait, se tordait de douleur.
« C’est moi. » parvint-il à soupirer avant d’être saisi d’une quinte de toux, crachant du sang. On lui retira son masque, Say gisait devant nous, le visage tuméfié. Un filet d’hémoglobine s’épanchait de sa narine gauche, couvrant sa joue d’écarlate.
« Je voulais juste faire une blague. » parvint-il à articuler. On le releva difficilement avant de lui faire une place dans le cercle. Tout le monde s’excusa, l’un pour sa stupidité, l’autre pour sa réaction disproportionnée.
Tout le monde était enfin réuni, la soirée allait pouvoir commencer.
Ho putain Marty, dès que j'ai vu que je prétextais une course à faire pour rester au bourg, je l'ai senti venir
En tout cas, bien fendard ton journal de bord. Je suis en exam, donc rien n'est sur, mais je pense que je posterais d'ici demain. J'ai l'idée en tout cas.
Sinon moi c'est Mandoudou, pas Marty
Ha ce lapsus absurde qui ne veut rien dire !
Ca commençait par "M", et je devais avoir les yeux sur le moment ou tu parles de Marty dans ton texte ! Alors j'ai écrit ça sans réfléchir, pas bien réveillé encore !
Mais bien sur je savais bien que c'était toi, Mandou ! Un texte en forme de journal de voyage en plus, j'aurais difficilement pu me tromper !
Je suis ravi que ça t'ait plu en tout cas. J'espère te compter comme adversaire
Il vous reste un peu plus de 24h pour concurrencer ma divine personne
Tu fais bien de le rappeler !
Ça se bouscule pas pour me faire de l'ombre apparemment...
Et si vous écriviez au lieu de vous battre?
Hey, what did you expect ?
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Fui des animaux, j’avançais mécaniquement au sein d’une triste forêt. Les premières feuilles des bouleaux chutaient de leur branchage, et le vent balayait les ramures des chênes centenaires. D'ici, j’entendais la rivière Masméjean travailler les roches volcaniques de la région. Ses eaux tumultueuses résonnaient dans la vallée, et bruissaient à mes oreilles alertes. Entre deux châtaigniers, j’apercevais parfois le soleil harassé, caché sous d’épais nuages. Bas et lourds, ces derniers écrasaient le sous-bois de leur noirceur pluvieuse.
L’été périclitait.
Depuis les lointaines altitudes de l’est que j’avais quitté l’an dernier, mes pas m’avaient conduit jusqu’en ces terres de landes. Avec la belle saison, les contrées sauvages m’avaient fourni de quoi subsister. Mais maintenant, il me fallait retrouver un abri, et de quoi subvenir à mes... besoins. J’aurai pu m’établir dans un village et m’y intégrer pour passer l’hiver : avec un peu de chance, je n’aurai pas eu à m’inquiéter.
Mais une rancœur me tiraillait depuis le drame de l’est. Le sort qu’il lui avait réservé… Jamais je ne leur pardonnerai. Elle n’avait pas valu tant de souffrance. Peu m’importait de subir le froid, reclus au fond d’une caverne, à me battre contre les gloutons et les ours. Je voulais venger sa mort.
Je suis sorti du bois et ai rejoins la Masméjean que j’ai longé sur plusieurs kilomètres. Le soleil disparaissait, et ne laissait derrière lui qu’un éventail de rayons orangés et mourants sur le ciel noirci.
Après plusieurs kilomètres, un premier village s’est offert à moi. C’était plus qu’un petit hameau de campagne. Il y avait là assez de maisonnées pour mille habitants. Des moutons, des bœufs, des champs labourés. La fumée des cheminées s’élançait vers le ciel langoureusement, témoignant d’une vie paisible… voire peut-être insouciante. C’était parfait.
Je me suis rapproché, et l’ai contourné pour mieux l’observer. Trop peureux pour me découvrir, je me dissimulais dans les fourrés, et avançais furtivement dans l’ombre grandissante de la nuit. La population devait souper à cette heure, et les environs étaient déserts. Je me suis finalement éloigné pour rejoindre les endroits excentrés du bourg.
C’est là que j’ai remarqué une silhouette sur le sentier de l’ouest. Voilà des semaines que je n’avais vu ni homme, ni femme. Toujours tapi dans les broussailles, j’ai longé la route et rejoins cette ombre qui s’est révélée féminine. Jeune et blonde. Une douzaine d’années ; peut-être plus.
Je n’ai pas perdu de temps. Ma peau a commencé à se durcir en un cuir épais, et mon dos à s'est cambré jusqu'à m'obliger à toucher le sol de mes mains. Une épaisse fourrure s'est développé sur mon corps, et, le plus douloureux, mon crâne s'est disloqué pour me fournir une gueule des plus terrifiantes. Mes dents se sont allongées et ont bientôt touchées mes joues, devenues babines. Mon esprit d'homme s'envola. Je me voyais, mais ne me contrôlais pas. C'était comme être au dessus de notre propre corps, incapable de volonté.
Le chien, énorme, s’est élancé sur la route en aboyant terriblement.
La jeune fille n’est pas morte sous les coups de la bête ; elle est morte de peur. Son cœur a lâché et elle s’est écroulée. Quelques secondes plus tard, le sang ruisselait sur le sol terreux.
Le pays du Vivarais se savait victime de l’Automne naissant. Il allait apprendre qu’un nouveau prédateur, plus redoutable encore, hantait ses contrées.
Ma première victime s’appelait Jeanne. Jeanne Boulet.
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Merci pour votre lecture, pour ceux que ça intrigue, j'ai mis en scène (de façon peu glorieuse, j'avoue, je suis pas très satisfait) la première attaque de la bête du Gévaudan, le 30 Juin 1734, sur une fillette de 14 ans. Les noms du texte sont exacts (d'après wikipédia...). J'ai souhaité, pour m'accorder aux thèmes, faire de la bête un chien-garou, mi homme mi chien donc.
Un adversaire!
Maintenant faudra trouver des votants...
Y'a du monde qui s'emmerde sur le blabla je crois .