Le 22 août 2019 à 18:28:58 Morpheus_pdc a écrit :
Si je ne peux donner qu'un seul conseil (obtenu l'an dernier je me suis assez bien classé, et je préparais seul), et bien que ce soit subjectif :NE LISEZ AUCUN LIVRE. C'est une perte de temps et d'énergie, vous ne pourrez jamais tout ingurgiter et régurgiter. J'ai vu des élèves ficher tout Daniel Dessert (sa thèse sur l'argent au grand siècle) et ne pas comprendre les 4 qu'ils se choppaient tout en étant dégoutté d'avoir fiché sans que ca ne soit payant. (perso j'ai du lire 3 paragraphes du bouquin).
J'ai fait des fiches très denses sur des exemples très précis (inspirées par un ou quelques paragraphes d'un manuel, ensuite des articles sur Cairn pour completer). J'ai lu des résumé d'ouvrages et j'ai appris par coeur les définitions de géographie les plus récurrentes (les définitions et les grands auteurs qui ont abordé le concept en question). J'ai d'ailleurs insisté sur la géo (qui paye mieux que l'histoire) puis sur l'antique (qui paye mieux que les autres périodes). Du coup j'ai fait des compilations d'exemples court, denses et TRES précis.
Pour l'oral je n'ai fait aucun oral blanc (mais j'en ai vu), par contre j'ai énormément potassé les rapports de jury (16 en ASP, 11 en MSP sur un sujet d'antique).
L'important à l'oral c'est votre tenue, votre prestance, votre capacité à réagir aux questions, votre attitude et votre esprit de synthèse (aucun des sujets n'est faisable, il faut juste se rater LE MOINS POSSIBLE et non pas réussir à tout dire, ce qui n'est pas faisable).
Je te rejoins en partie. Si votre fac est bonne, vous n'avez quasiment pas besoin de lire les manuels. Quand elle est défaillante (par ex quand votre prof se pointe en disant "L'Inde, c'est trop grand et j'y comprends rien, même les Indiens comprennent rien à leur pays donc comment voulez-vous que je vous dise quoi que ce soit dessus ?" true story ) vous devez lire le manuel qui remplacera le cours de la fac.
Mais autrement, lire un bouquin entier est très peu profitable. Il vaut mieux sélectionner des passages, quelques chapitres, des exemples, etc. Hormis quelques cours bouquins (une centaine de pages en guise d'intro) et les bouquins pour remplacer l'absence de cours potables dans ma fac, je n'ai pas lu de bouquins en entier. Les articles sont bien plus intéressants.
Cairn sera effectivement votre meilleur allié
C'est donc à mon tour de me lancer dans cette grande aventure!
Merci énormément pour ton tuto!
Petite question, j'ai du mal avec les concepts de didactique/pédagogie surtout à différencier l'un de l'autre, une explication?
Je me lance dans l'aventure cette année. On va donner son maximum et ça passera où ça cassera. Je lirai vos conseils avec attention.
Le 16 septembre 2019 à 23:02:50 kenjiom a écrit :
C'est donc à mon tour de me lancer dans cette grande aventure!
Merci énormément pour ton tuto!Petite question, j'ai du mal avec les concepts de didactique/pédagogie surtout à différencier l'un de l'autre, une explication?
De mémoire :
- La didactique est une réflexion théorique sur l'enseignement de l'histoire.
- La pédagogie est l'ensemble des moyens mis en oeuvre par l'enseignant pour transmettre son enseignement. Ta pédagogie change selon l'élève, la classe, le contexte, etc.
A confirmer par quelqu'un, c'est pas ce qui m'avait le plus passionné à l'époque.
Le 20 septembre 2019 à 16:33:24 Negisama a écrit :
Le 16 septembre 2019 à 23:02:50 kenjiom a écrit :
C'est donc à mon tour de me lancer dans cette grande aventure!
Merci énormément pour ton tuto!Petite question, j'ai du mal avec les concepts de didactique/pédagogie surtout à différencier l'un de l'autre, une explication?
De mémoire :
- La didactique est une réflexion théorique sur l'enseignement de l'histoire.
- La pédagogie est l'ensemble des moyens mis en oeuvre par l'enseignant pour transmettre son enseignement. Ta pédagogie change selon l'élève, la classe, le contexte, etc.
A confirmer par quelqu'un, c'est pas ce qui m'avait le plus passionné à l'époque.
Oui voilà... C'est ça.
Pour répondre à kenjiom, c'est important pour le CAPES de savoir définir un minimum la différence entre les deux si jamais on te pose la question aux oraux (si on te la pose). Tout comme savoir différencier Concept et notion. En gros on va te casser les couilles avec ça alors que sur le terrain, les profs n'en ont rien à foutre et utilisent le terme de "notion" quand c'est un concept et inversement, et parlent de pédagogie lorsque c'est de la didactique et inversement. Parce qu'en vrai ça n'a pas vraiment d'importance. Surtout que les élèves ne sont pas conscient de tout ça.
Et même lors des oraux... J'ai déjà vu un membre de jury qui utilisait le terme de notion lorsque c'était un concept. J'en ai vu un faire une autre erreur aussi... Mais je ne sais plus laquelle. Si elle me revient j'en reparlerai ici.
Y'a t'il des Facs à éviter pour passer le CAPES ou elles se valent toutes ?
Le 23 septembre 2019 à 19:12:15 playfifa71 a écrit :
Y'a t'il des Facs à éviter pour passer le CAPES ou elles se valent toutes ?
Là tu poses la question interdite
Officiellement, toutes les facs se valent parce que le CAPES est soit disant un concours très égalitaire.
Officieusement par contre...
Toutes les facs ne se valent pas malheureusement. J'ai adoré le cursus en licence et master recherche, nos profs étaient au top et accessibles. Par contre la préparation CAPES était une catastrophe, la preuve, l'année où j'ai passé le CAPES, il n'y avait que moi et un très bon pote qui l'avons passé, on l'a eu. On était les seuls à ne pas aller aux cours, on faisait nos propres fiches et recherches à la BU.
Merci beaucoup!
Honnêtement les profs de mon ESPE mettent une pression assez folle alors qu'un pote qui est dans une autre fac et totalement en roue libre avec des profs hyper confiants... qui n'ont pourtant eu que deux admis l'an dernier
Le 24 septembre 2019 à 10:44:24 Darkwolff622 a écrit :
Le 23 septembre 2019 à 19:12:15 playfifa71 a écrit :
Y'a t'il des Facs à éviter pour passer le CAPES ou elles se valent toutes ?Là tu poses la question interdite
Officiellement, toutes les facs se valent parce que le CAPES est soit disant un concours très égalitaire.
Officieusement par contre...
Le CAPES est égalitaire dans le sens où un étudiant de Paris n'est pas jugé différemment d'un étudiant de Rennes ou de Saint-Etienne. Toutefois, il y a évidemment des différences colossales entre les facs. Par exemple, quand je l'ai préparé à Saint-Etienne :
- Profs pas au courant des épreuves du CAPES (par exemple, un oral de MSP avec 6 documents...).
- Prof qui arrive au cours sur l'Inde et te dit "boh, l'Inde c'est trop grand, j'y connais rien, et puis même les Indiens ne comprennent pas leur pays, comment vous voulez que je vous en parle ?"
- Le même prof qui te fait le cours sur l'Inde/Mers et océans et te dit que pour la préparation du concours lire le chapitre sur mers et océans dans un manuel de lycée suffit.
- 3 profs en contemporaine : le sujet portait sur le Moyen Orient de 1880 à 1980. Le 1er est hors-sujet (au 1er cours, il nous fait un truc sur les usines en Allemagne au 19e siècle), le 2e te fait des cours exclusivement politique/militaire et la 3e te dit que c'est pas son sujet de spécialité et son cours de 2h est un résumé de 2 articles qu'elle a lu.
- Sur la question "Gouverner en Islam du Ve au Xe siècle", 1 prof te fait 4h de cours sur l'origine de l'Islam (c'était son cours de L1 qu'il recyclait).
- Certains sont allés à l'oral en ayant eu seulement 1 oral de MSP et 1 oral d'ASP en entrainement Sans compter les sujets des oraux qui n'étaient pas forcément dans le sujet ou des épreuves qui ne correspondaient pas à celles du CAPES (MSP avec 6 doc, oral d'ASP où on te demande de faire 15 min)...
Bref, le CAPES, tu le réussis grâce à toi, clairement pas à tes profs, sauf si t'es à Paris ou dans une université dynamique.On avait parlé à des étudiants de fac du Sud (Toulouse notamment), les mecs nous disaient qu'ils faisaient entre 1 et 2 oraux par semaine depuis janvier Après, ce n'est pas un gage de réussite mais ça aide grandement.
Le 25 septembre 2019 à 17:44:23 Negisama a écrit :
Le 24 septembre 2019 à 10:44:24 Darkwolff622 a écrit :
Le 23 septembre 2019 à 19:12:15 playfifa71 a écrit :
Y'a t'il des Facs à éviter pour passer le CAPES ou elles se valent toutes ?Là tu poses la question interdite
Officiellement, toutes les facs se valent parce que le CAPES est soit disant un concours très égalitaire.
Officieusement par contre...Le CAPES est égalitaire dans le sens où un étudiant de Paris n'est pas jugé différemment d'un étudiant de Rennes ou de Saint-Etienne. Toutefois, il y a évidemment des différences colossales entre les facs. Par exemple, quand je l'ai préparé à Saint-Etienne :
ça c'est la version officielle à laquelle plus personne ou presque ne croit. Oui il y a des différences entre les facs ça c'est incontestables. Mais il y a aussi une ENORME différence dans les sujets qui sont distribués aux oraux, à Châlons. Il n'y a qu'à voir les intitulés de certains sujets. Certes quoi qu'il arrive les oraux ne sont facile pour personne. Mais certains passent les oraux en mode Moyen quand d'autres les passent en mode difficile voir en mode Hardcore.
Bref, le CAPES, tu le réussis grâce à toi, clairement pas à tes profs, sauf si t'es à Paris ou dans une université dynamique.On avait parlé à des étudiants de fac du Sud (Toulouse notamment), les mecs nous disaient qu'ils faisaient entre 1 et 2 oraux par semaine depuis janvier Après, ce n'est pas un gage de réussite mais ça aide grandement.
Mouais... le CAPES il faut le travailler ça c'est sûr. Mais la Chance est une variable qu'il ne faut pas négliger. Si le CAPES était une entreprise avec des actionnaires, pour les écrits, la préparation serait l'actionnaire principal, suivi de la chance. Pour les oraux, l'actionnaire principal serait la chance.
Je ne suis pas convaincu de l'utilité de passer 2 colles par semaines entre Janvier et les oraux. Je suis bien placé pour le savoir. Certains dans ma fac monopolisaient les colles d'entraînement, ils en passaient 2, 3 voir 4 par semaines (4 c'est un peu beaucoup je l'accorde). Ils étaient calés pendant les colles d'entrâinement, mais se sont ramassés comme pas possible à Châlons ou alors ont géré leur exposé mais sont tombé sur un Jury qui n'y ait pas allé avec le dos de la cuillère lors des questions et donc n'ont pas eu le CAPES alors que d'autres, qui sont venu faire un petit coucou une fois de temps en temps lors des colles d'entrainement en en préparant que 2 ou 3 histoire de voir comment se passe un oral, l'ont eut.
Je crois que le plus important c'est de savoir comment sont censé se passer les épreuves de MSP et d'ASP, d'en préparer une ou deux (de chaque) et voilà... Pendant les entraînements en plus, je soupçonne que certaines facs baissent volontairement la difficulté pour que leurs admissibles aillent à Châlons en confiance tel des Warrior. Mais au final, la douche froide est là.
"- Prof qui arrive au cours sur l'Inde et te dit "boh, l'Inde c'est trop grand, j'y connais rien, et puis même les Indiens ne comprennent pas leur pays, comment vous voulez que je vous en parle ?""
C'est scandaleux, les enseignants du second degré ne font que ça préparer des cours sur des sujets qu'ils ne connaissent pas ou très peu. Là c'est le niveau zéro de la conscience professionnelle. C'est quand même dingue de se dire qu'ils sont payés pour former les étudiants. Mais ça ne m'étonne pas, on avait une prof qui faisait l'histoire des juifs et seulement des juifs pour gouverner en terres d'islam. Je ne suis jamais allé à ses cours du coup.
"Bref, le CAPES, tu le réussis grâce à toi, clairement pas à tes profs, sauf si t'es à Paris ou dans une université dynamique.On avait parlé à des étudiants de fac du Sud (Toulouse notamment), les mecs nous disaient qu'ils faisaient entre 1 et 2 oraux par semaine depuis janvier Après, ce n'est pas un gage de réussite mais ça aide grandement."
Même si ce n'est pas le même CAPES, dans ma fac, en lettres classiques et modernes, leur formation était bien meilleure avec des évaluations hebdomadaires à l'écrit et à l'oral. Leur pourcentage de réussite est colossal. Certes, ce n'est pas un gage de réussite, mais quand tu es rodé à faire des évaluations type CAPES, tu adoptes plus rapidement les automatismes efficaces en méthodologie et tu consolides tes connaissances. Pour moi, je vois ça comme un sportif, si tu demandes à un boxeur de s'entrainer une à deux fois par an, il aura une moins bonne condition physique qu'un autre qui s'entraine régulièrement. Pareil pour l'intellect. Autant maximiser ses chances de réussite. Malheureusement, quand la formation CAPES est passée des IUFM aux facs, certains profs qui désiraient obtenir cette formation ne savaient quoi faire ou en avait carrément rien à carrer. Seul point positif, notre formation était tellement catastrophique que les enseignants ont pris en compte les remarques des étudiants pour modifier l'organisation et le contenu de la formation.
"ça c'est la version officielle à laquelle plus personne ou presque ne croit. Oui il y a des différences entre les facs ça c'est incontestables. Mais il y a aussi une ENORME différence dans les sujets qui sont distribués aux oraux, à Châlons. Il n'y a qu'à voir les intitulés de certains sujets. Certes quoi qu'il arrive les oraux ne sont facile pour personne. Mais certains passent les oraux en mode Moyen quand d'autres les passent en mode difficile voir en mode Hardcore."
Le problème avec les questions (certes il y a des questions plus difficiles que d'autres) c'est que l'appréciation de leur difficulté est variable suivant les étudiants. Certains te diront que le sujet que tu juges difficile est accessible et que le leur est compliqué. Je pense notamment à l'histoire, un antiquisant pourrait trouver accessible un sujet d'antique et difficile un sujet pourtant moyenne en contemporaine et inversement pour un contemporanéiste. De même, certains préfèrent avoir la leçon en histoire ou en géographie. Il est difficile de satisfaire tout le monde. Je me rappelle des camarades qui me disaient être tombés sur des sujets accessibles mais où le jury a posé des questions difficiles et d'autres tombés sur des sujets difficiles mais un jury plus bienveillant lors des questions. Je ne nie pas la différence de niveau entre les questions, je me demande s'il est même possible de faire des questions équivalentes en difficulté à part en posant le même sujet pour tout le monde. Mais je pense que les oraux sont importants pour un métier où l'oral et le contact est primordial, malheureusement ces compétences là ne peuvent pas se juger en comptant seulement sur les écrits d'admissibilité.
Ce qu'il faudrait revoir c'est la composition des dits jury et les modalités dans l'organisation des sujets. Mais ça ne peut se faire que par décision ministérielle, ça ne partira jamais de la base, le corps enseignant membre des jury ne se remettra pas en question. Par contre, comme souligné plus haut, je ne vois pas de sélection plus juste que le concours (bien que très loin de la perfection, tout le monde est d'accord sur ça).
Même si ce n'est pas le même CAPES, dans ma fac, en lettres classiques et modernes, leur formation était bien meilleure avec des évaluations hebdomadaires à l'écrit et à l'oral. Leur pourcentage de réussite est colossal. Certes, ce n'est pas un gage de réussite, mais quand tu es rodé à faire des évaluations type CAPES, tu adoptes plus rapidement les automatismes efficaces en méthodologie et tu consolides tes connaissances. Pour moi, je vois ça comme un sportif, si tu demandes à un boxeur de s'entrainer une à deux fois par an, il aura une moins bonne condition physique qu'un autre qui s'entraine régulièrement. Pareil pour l'intellect. Autant maximiser ses chances de réussite. Malheureusement, quand la formation CAPES est passée des IUFM aux facs, certains profs qui désiraient obtenir cette formation ne savaient quoi faire ou en avait carrément rien à carrer. Seul point positif, notre formation était tellement catastrophique que les enseignants ont pris en compte les remarques des étudiants pour modifier l'organisation et le contenu de la formation.
La différence c'est que le boxeur qui passe son temps à s'entraîner, quand il monte sur le Ring on ne lui place pas des clous au sol, on ne lui balance pas des briques, on ne lui donne pas des coups de battes et on ne dépose pas de peau de banane là où il doit se battre. Au CAPES, à l'oral, tu peux tomber sur des Jury pour qui ta tête ne convient pas et qui te posent des questions HS ou qui ne sont pas du ressort d'un professeur d'Histoire Géo.
Exemple, je connais quelqu'un qui s'est fait trucider lors des questions par un jury qui n'arrêtait pas de lui poser des questions techniques sur un minerai en Afrique du Nord (je crois que c'était l'uranium). On lui a demandé comment on extrayait l'uranium, pourquoi faire ?(bon celle-là encore ça a) comment on le transformait ? (faut être ingénieur nucléaire pour le savoir ou cadre d'Areva) Dans quel type de sol on retrouve l'Uranium ? (faut être géologue) Qui sont les leaders dans le domaine ? Combien de milliards de dollars ils gagnent tous les ans,...
Mais certains ont eu d'autres questions tordues du style : Donnez moi des nom de gare sur telle ou telle île...
C'est ce genre de questions que je compare aux clous, briques,... listées plus haut. Ce sont des questions pièges. J'en ai des autres des questions de ce genre.
À côté de ça certains candidats ont eu des questions comme : Comment on représente un port sur une carte ? Généralement de quelle couleur ? Qu'est-ce que la transition démographique ? Dessinez moi le courbe de la transition démographique ? Quel est le tourisme dominant au Maghreb ?... Quand j'ai vu ces oraux là et le genre de questions posées je me suis dit "putain si c'est ce genre de questions qu'on pose, c'est bon". Sauf que bah non en fait, ça dépend de ton jury,...
On voit clairement qu'on n'est pas dans le même registre.
"La différence c'est que le boxeur qui passe son temps à s'entraîner, quand il monte sur le Ring on ne lui place pas des clous au sol, on ne lui balance pas des briques, on ne lui donne pas des coups de battes et on ne dépose pas de peau de banane là où il doit se battre."
On peut faire un parallèle en disant tout simplement que le boxeur ne combat pas chez lui, avec un équipement moins bon, il est sans doute moins habitué à combattre un type d'adversaire et pas de chance le jour du combat on lui présente sa némésis. Est-ce qu'il doit pour autant renoncer au combat ? Est-ce que cela signifie qu'il combattra toujours dans les mêmes conditions ? La comparaison que tu fais est assez outrancière par rapport à la situation lors des oraux. Il me semble que ta comparaison est malheureuse, si tu veux parler du vice lors des oraux, ça serait plus comparable à un boxeur qui vient constamment au contact pour éviter l'affrontement où qui te tapes parfois en dessous de la ceinture.
Darkwolff622 à chaque fois que je te lis sur ce forum c'est sans cesse pour te plaindre. Tu peux décrire tous les oraux difficiles de la terre que rien n'y changera : l'injustice et la chance sont un facteur de taille dans la réussite au CAPES mais il faut faire avec, point. Tu es en permanence négatif ce qui n'est d'aucune aide pour ceux qui préparent le concours. Et les "on dit, "j'en connais un qui...", franchement... colporter des rumeurs à ce niveau d'étude sans jamais sourcer ton propos...
On peut aussi le faire en sens inverse. : "Moi j'ai entendu dire que les oraux étaient une superbe expérience. D'ailleurs un pote qui l'a passé (et a eu 19/20 en MSP) s'est tapé un fou rire avec un jury excessivement bienveillant".
Je ne sais pas si tu as obtenu le CAPES (je te le souhaite), du premier coup ou non, mais peut-être avais-tu un niveau insuffisant pour le réussir et que tu n'en tiens pas suffisamment compte. Echouer deux voire trois années de suite au CAPES me paraît peu probable quand on a le niveau suffisant (même s'il y a toujours des exceptions).
Comme dit plus haut, on a la chance que le CAPES soit relativement égalitaire. Les grandes inégalités ne se trouvent pas lors de l'oral mais bien en amont, avec le fossé qui existe entre les différentes prépa au concours.
"Mais certains ont eu d'autres questions tordues du style : Donnez moi des nom de gare sur telle ou telle île...
C'est ce genre de questions que je compare aux clous, briques,... listées plus haut. Ce sont des questions pièges. J'en ai des autres des questions de ce genre."
J'ai déjà eu une question du genre combien de kilomètres fait tel port en leçon de géographie, j'ai répondu que je ne savais pas, je n'en suis pas mort. Soit sa question était une vraie question, soit elle voulait simplement tester ma réaction face à une question assez vache. Il ne faut pas non plus faire croire qu'on tombe constamment sur des jury vicieux. Il y a des connards prétentieux c'est sûr mais de là à dire que c'est général non, la preuve tu constates bien toi-même que certains tombent sur des jurys normaux. Faut-il pour autant laisser ce genre de pratique prospérer ? Non, je ne pense pas. Il y a des modifications à faire. Mais dire que l'entrainement est inutile ou superflu pour le CAPES c'est faux. On ne peut pas y aller la fleur au fusil puis dire que le jury a été injuste lorsqu'il pointe des lacunes. L'entrainement permet au moins de maximiser ses chances, c'est quand même un concours ça on le sait. Maintenant, tu n'as pas répondu à la question qui est : quel système autre que le concours est plus juste pour la sélection ?
Ce n'est pas une sélection par l'agent, on ne paye pas pour passer le concours, si ce n'est pour les frais de dossier qui sont très faibles (même pas 10 euros de souvenir).
Ce n'est pas une sélection par héritage, il n'y a pas que les fils de (pas de mauvais esprit) qui ont le droit de s'y présenter.
Ce n'est pas une sélection arbitraire (il y a quand même des épreuves obligatoires soumises à tous les candidats).
C'est un concours ouvert à tous les étudiants qui font des études en lien avec l'enseignement du second degré.
Il n'y a pas de pré-sélection sur des motifs obscurs.
Personnellement, à part modifier les modalités des épreuves et la composition des jury, je ne vois pas quel autre type de sélection est plus légitime ou juste.
"Darkwolff622 à chaque fois que je te lis sur ce forum c'est sans cesse pour te plaindre. Tu peux décrire tous les oraux difficiles de la terre que rien n'y changera : l'injustice et la chance sont un facteur de taille dans la réussite au CAPES mais il faut faire avec, point."
En effet, ce sont de toute manière des facteurs sur lesquels un candidat ne peut pas influer. Par contre, il en est autrement de la préparation (méthodologie, connaissances), ce qui est la raison d'être du topic d'ailleurs. Donc j'arrête mon HS. Je pense que les conseils de Negisama sont bien plus utiles. Bonne soirée !
Sinon petit conseil pour la route : les manuels et les cours sont normalement suffisants pour faire des petites fiches, de préférence thématiques et qui puissent se recouper pour éviter de mobiliser trop sa mémoire sur un sujet. En revanche, si vous avez le temps, il est très utile de feuilleter quelques grands classiques dans les ouvrages scientifiques pour émailler ses fiches de quelques exemples qui peuvent parsemer les écrits. Citer Claude Nicolet ou Maurice Agulhon ça a quand même plus de gueule que de recracher bêtement ce qu'on trouve dans les manuels.
Il n'existe donc pas de classement des universités par domaine ? Après tout, je n'ai pas à me plaindre de ma fac que je trouve très bien, je me dis juste que si je peux mettre toutes les chances de mon côté, autant les saisir..
Le 25 septembre 2019 à 21:24:57 maestitianos a écrit :
"La différence c'est que le boxeur qui passe son temps à s'entraîner, quand il monte sur le Ring on ne lui place pas des clous au sol, on ne lui balance pas des briques, on ne lui donne pas des coups de battes et on ne dépose pas de peau de banane là où il doit se battre."On peut faire un parallèle en disant tout simplement que le boxeur ne combat pas chez lui, avec un équipement moins bon, il est sans doute moins habitué à combattre un type d'adversaire et pas de chance le jour du combat on lui présente sa némésis. Est-ce qu'il doit pour autant renoncer au combat ? Est-ce que cela signifie qu'il combattra toujours dans les mêmes conditions ? La comparaison que tu fais est assez outrancière par rapport à la situation lors des oraux. Il me semble que ta comparaison est malheureuse, si tu veux parler du vice lors des oraux, ça serait plus comparable à un boxeur qui vient constamment au contact pour éviter l'affrontement où qui te tapes parfois en dessous de la ceinture.
C'est un peu la même chose... Dans les deux cas, le boxeur se fait troller. Les deux comparaisons sont valables du coup.
Le 25 septembre 2019 à 21:27:55 DRAGONERS000 a écrit :
Darkwolff622 à chaque fois que je te lis sur ce forum c'est sans cesse pour te plaindre. Tu peux décrire tous les oraux difficiles de la terre que rien n'y changera : l'injustice et la chance sont un facteur de taille dans la réussite au CAPES mais il faut faire avec, point. Tu es en permanence négatif ce qui n'est d'aucune aide pour ceux qui préparent le concours. Et les "on dit, "j'en connais un qui...", franchement... colporter des rumeurs à ce niveau d'étude sans jamais sourcer ton propos...On peut aussi le faire en sens inverse. : "Moi j'ai entendu dire que les oraux étaient une superbe expérience. D'ailleurs un pote qui l'a passé (et a eu 19/20 en MSP) s'est tapé un fou rire avec un jury excessivement bienveillant".
Je ne sais pas si tu as obtenu le CAPES (je te le souhaite), du premier coup ou non, mais peut-être avais-tu un niveau insuffisant pour le réussir et que tu n'en tiens pas suffisamment compte. Echouer deux voire trois années de suite au CAPES me paraît peu probable quand on a le niveau suffisant (même s'il y a toujours des exceptions).
Comme dit plus haut, on a la chance que le CAPES soit relativement égalitaire. Les grandes inégalités ne se trouvent pas lors de l'oral mais bien en amont, avec le fossé qui existe entre les différentes prépa au concours.
Je pourrais citer les sources... Mais ces sources sont des noms de professeurs/membres de Jury et même de candidats. Du coup je n'ai pas envie de divulguer leurs noms. Et je crois que vous comprendrez ça.
Le 25 septembre 2019 à 21:37:57 maestitianos a écrit :
"Mais certains ont eu d'autres questions tordues du style : Donnez moi des nom de gare sur telle ou telle île...
C'est ce genre de questions que je compare aux clous, briques,... listées plus haut. Ce sont des questions pièges. J'en ai des autres des questions de ce genre."J'ai déjà eu une question du genre combien de kilomètres fait tel port en leçon de géographie, j'ai répondu que je ne savais pas, je n'en suis pas mort. Soit sa question était une vraie question, soit elle voulait simplement tester ma réaction face à une question assez vache. Il ne faut pas non plus faire croire qu'on tombe constamment sur des jury vicieux. Il y a des connards prétentieux c'est sûr mais de là à dire que c'est général non, la preuve tu constates bien toi-même que certains tombent sur des jurys normaux. Faut-il pour autant laisser ce genre de pratique prospérer ? Non, je ne pense pas. Il y a des modifications à faire. Mais dire que l'entrainement est inutile ou superflu pour le CAPES c'est faux. On ne peut pas y aller la fleur au fusil puis dire que le jury a été injuste lorsqu'il pointe des lacunes. L'entrainement permet au moins de maximiser ses chances, c'est quand même un concours ça on le sait. Maintenant, tu n'as pas répondu à la question qui est : quel système autre que le concours est plus juste pour la sélection ?
Ce n'est pas une sélection par l'agent, on ne paye pas pour passer le concours, si ce n'est pour les frais de dossier qui sont très faibles (même pas 10 euros de souvenir).
Ce n'est pas une sélection par héritage, il n'y a pas que les fils de (pas de mauvais esprit) qui ont le droit de s'y présenter.
Ce n'est pas une sélection arbitraire (il y a quand même des épreuves obligatoires soumises à tous les candidats).
C'est un concours ouvert à tous les étudiants qui font des études en lien avec l'enseignement du second degré.
Il n'y a pas de pré-sélection sur des motifs obscurs.
Personnellement, à part modifier les modalités des épreuves et la composition des jury, je ne vois pas quel autre type de sélection est plus légitime ou juste.
Je suis d'accord que certaines questions sont là pour tester les réactions. Mais quand le jury passe son temps à poser ce types de questions (alors qu'en colle d'entraînement ce type de question ne représentaient qu'une ou deux questions) là il y a un problème. Surtout quand en plus de ça, le candidat, bien qu'il ne connaisse pas la réponse, se démerde quand même pour répondre quelque chose (une piste de réflexion, une hypothèse,...) là où bon nombre de candidat auraient dit tout simplement "je ne sais pas". On a d'un côté un candidat qui ne connait pas la réponse et qui n'y réfléchit même pas et de l'autre, un candidat qui se bat, qui cherche des pistes, des hypothèses. Pourtant, ça ne se voit pas à l'arriver, les deux ont la même sale note, à 1 point près.
Et poser des questions pirates ne fait pas émerger les lacunes du candidats. 90% des candidats n'arriveraient pas à y répondre de toute façon. Du coup ce genre de question ne prouve rien. Il ne prouve pas que le candidat est prêt ni qu'il ne l'est pas.
Pour moi un système plus juste serait un concours dont les Jurys seraient plus sérieux, profiteraient moins de leur position dominante (Pour certains jurys c'est déjà le cas, j'ai assisté à des oraux où les Jurys posaient vraiment des vraies questions de Géographie,... En Géographie les Jury pirates existent de moins en moins. Par contre en MSP Histoire, selon les dires de certains candidats et professeurs, c'est pas encore ça malheureusement).
Le 25 septembre 2019 à 21:44:19 maestitianos a écrit :
"Darkwolff622 à chaque fois que je te lis sur ce forum c'est sans cesse pour te plaindre. Tu peux décrire tous les oraux difficiles de la terre que rien n'y changera : l'injustice et la chance sont un facteur de taille dans la réussite au CAPES mais il faut faire avec, point."En effet, ce sont de toute manière des facteurs sur lesquels un candidat ne peut pas influer. Par contre, il en est autrement de la préparation (méthodologie, connaissances), ce qui est la raison d'être du topic d'ailleurs. Donc j'arrête mon HS. Je pense que les conseils de Negisama sont bien plus utiles. Bonne soirée !
Sinon petit conseil pour la route : les manuels et les cours sont normalement suffisants pour faire des petites fiches, de préférence thématiques et qui puissent se recouper pour éviter de mobiliser trop sa mémoire sur un sujet. En revanche, si vous avez le temps, il est très utile de feuilleter quelques grands classiques dans les ouvrages scientifiques pour émailler ses fiches de quelques exemples qui peuvent parsemer les écrits. Citer Claude Nicolet ou Maurice Agulhon ça a quand même plus de gueule que de recracher bêtement ce qu'on trouve dans les manuels.
Exactement... la préparation est importante. Et c'est pour ça que je suis contre le fait qu'un candidat qui a passé des mois à préparer un concours, se retrouvent face à un Jury qui lui pose des questions hyper techniques sur la transformation de l'Uranium ou l'équipement présent dans un aéroport ou une gare. Surtout que... entre nous, quelle est l'utilité pour un professeur d'histoire géographie de connaître les techniques d'extraction et de transformation de l'Uranium ? Ou quel type d'avions,... il y a dans les aéroports ? Même si un élève un jour pose cette question (ce qui est peu probable), le prof d'Histoire Géo est en droit de lui dire que ce n'est pas sa spécialité. C'est comme si un élève lui demandait ce qu'était la trigonométrie. C'est pas son domaine.