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Mario Kart DS

Sujet : Iris (fic)
1
Patagato
Niveau 7
25 mai 2006 à 22:34:49

Voilà alors je me remets à une fic que j´avais commencer en janvier 2006 mais que j´ai pas continué. Elle était sur le forum de Zelda, mais elle avait pas de rapport avec Zelda, ni avec Mario d´ailleurs. Alors dites moi ce que vous en pensez je mets les trois chapitres que j´avais posté, je m´étais arrêté au milieu du quatrième.
C´est parti!

Il faisait froid, cette nuit là. Une puissante tempête bouleversait le paysage. C´était une nuit d´automne, une de ces nuits où on pense que le ciel va se déchirer sous la violence des éclairs. Au beau millieu d´une petite plaine se trouvait une unique maison, ceinturée de champs et d´une écurie. Cette demeure, légérement éloignée du village, subissait d´autant plus la violence de l´orage. A une de ses fenêtres, on pouvait apercevoir une fine silhouette qui se tenait debout, regardant la pluie marteler les carreaux de la fenêtre de la chambre. Puis, doucement, la silhouette s´éloigna, et s´allongea sur son lit. Elle alluma une chandelle et on pouvait maintenant distinguer une très belle jeune fille. Ses cheveux bruns descendaient le long de son cou, puis s´arrêtaient sur le bas de ses épaules. Son front lisse s´accordait soigneusement avec ses joues pâles. Son nez, fin et allongé, venait compléter son harmonieux visage. Mais le plus beau, c´était ses yeux. De grand yeux en forme d´amande. L´intense bleu qu´ils projetaient illuminait le reste de son visage, faisant penser à la mer, lorsque les vaguelettes sont éclairées par les éclats du soleil, les jours d´été. Et, quand on regardait au plus profond de ces yeux, on pouvait clairement voir une intelligence hors du commun.
Et, pour ne rien gâcher, la fillette était assez précoce pour ses 12 ans: elle mesurait près d´un mètre et demi et avait la poitrine déjà bien développée. Elle était vêtue d´une longue robe de chambre bleue, juste assez grande pour arriver au niveau de ses chevilles dénudées.
Ne trouvant pas le sommeil, la jeune fille prit un livre intitulé "La vie d´un oisillon", posé sur une table de chevet en bois. Elle l´ouvrit à la page où était glissé un morceau de papier, servant sans doute de marque page, et commença sa lecture.
Elle lisait depuis quelques minutes à peine quand elle entendit un bruit étrange, un bruit différent de celui que créait le murmure du vent et du rafus des éclairs. Non, ce bruit ressemblait plutôt à une voix, une voix lointaine, une voix qui l´appelait:
" Iris! Iris! Viens....... maintenant.... Iris..."
Iris, interloquée, reposa délicatement son livre, se leva, enfila ses pantoufles, prit la chandelle dans une main et sortit de sa chambre.
Elle descendit l´escalier de bois qui joignaît le rez de chaussée à l´étage, qui grinçait à chacun des pas de la jeune fille. Une fois en bas, elle entendit de nouveau la voix fantomatique, mais plus nettement cette fois:
"Iris... Viens... vite! Dépèches toi..... S´il te plaît.... vite!"
Iris hésita quelques secondes, puis, la curiosité l´emporta sur la peur, et après avoir enfilé un manteau, elle sortit de la maison.
"Iris... vite... s´il te plaît... aides moi..."
La jeune fille s´avança, essayant de couvrir au mieux la chandelle qu´elle tenait toujours à la main. Elle avait parcouru une centaine de mètres, sans dire un mot, luttant contre le vent glacé et la pluie torrentielle, quand une forme étrange perça le ciel. Iris leva la tête quand, d´un coup de vent, la flamme de la bougie s´éteignit. Iris n´y prêta aucune attention et continua de scruter le ciel, observant la forme sui s´élargissait. Puis, peu à peu, la forme laissa place à un cercle mauve, entouré par un halo de lummière bleue.
"Oui.... Iris..... Viens...."
Et, sans comprendre, Iris se souleva dans les airs, lentement, pour arriver à la hauteur du cercle. Elle poussa un petit cri, et lâcha la chandelle, qui retomba une cinquentaine de mètres plus bas. Néanmoins, elle garda ses yeux azurs fixés sur le cercle, dans lequel tournoyait des formes rouges et mauves qui formait un rideau coloré. Et avant d´avoir le temps de réaliser ce qui se passait, la fillette fut attirée à l´intérieur du cercle et avait déjà atérri très loin d´ici.

Patagato
Niveau 7
25 mai 2006 à 22:39:53

Chapitre 2:

Lorsque Iris ouvrit les yeux, elle découvrit un paysage bien différent de celui qu’elle venait de quitter. Les arbres déracinés, la pluie torrentielle et les éclairs avaient disparus pour laisser la place à une fantastique jungle, qui, en elle même ressemblait plus à un immense jardin qu’à quoi que ce soit d’autre. Partout autour de la jeune fille, des fleurs et des plantes innombrables venaient colorer les arbres qui par leur grande taille ne laissait passer que des fins rayons de soleil. Iris se leva, et contempla la beauté l’entourant : du lys à un endroit, des tulipes d’un rouge éclatant d’un autre, de fantastiques roses par ici, et il y avait même certaines fleurs qu’elle n’avait jamais vu auparavant. Elle passa sa main sur une des longues feuilles d’une petite plante et sentit qu’elle était humide.
« _La rosée…. se dit elle, et je vois quelques rayons de soleil….. j’ai dû dormir ici pendant toute la nuit…. Bon maintenant, ou vais je aller ? Voyons… le soleil se lève à l’est. Alors en route pour l’est.
Peut être était ce dû aux nombreux romans d’actions qu’elle avait lus, mais Iris avait le goût de l’aventure. Elle voulait toujours aller plus loin et était très ambitieuse. Et, bien qu’elle fût plus belle et plus intelligente que la plupart des personnes, elle considérait chaque être comme son égal. Le cœur remplit de bonté, elle aidait les gens au mieux dès qu’elle le pouvait.

Après avoir marcher une petite dizaine de minutes, écartant les feuilles, enjambant des troncs d’arbres et évitant de marcher sur les fleurs, Iris fit une petite halte et s’assit sur une grosse pierre ronde recouverte de mousse. Bien qu’elle fut égarée dans un lieu inconnu, seule, et sans aucune explication, elle n’avait pas peur. Au contraire, dans cette forêt, elle se sentait en sécurité et parfaitement à l’abri d’un quelconque accident.

Elle sentit quelque chose bouger sous elle. Elle se leva et fixa le petit rocher avec intention. Celui-ci, sans prévenir, se mit à bouger, lentement. Puis, sur le devant de la pierre, émergeant de la mousse, deux petits yeux noirs apparurent, suivi par une tête de pierre qui se détacha du rocher, laissant apparaître un long cou rocailleux. Il en fut de même pour 4 pattes qui soulevèrent le corps de pierre tout entier.
_ Qu…. qu’est ce que c’est que ça ?! s’écria Iris en s’écartant d’un bond.
_ Ce que je suis ? Une tortue de pierre ! Je m’appelle Sidia, heureuse de faire ta connaissance, Iris !
_ Mais… mais … tu parles en plus ?! Incroyable ! Mais… où suis-je ?! Et comment connais-tu mon prénom ?
_Oh ! Tu sais ici, tout le monde le connais ton prénom ! Et quand je dis ici, c’est Azuliar ! C’est un monde très beau ! Là nous sommes plus précisément dans la forêt des sages ! Oh ! excuse moi… je dois t’embêter à parler, et puis on doit pas traîner, allez, en route !

Iris, éberluée, se demanda un instant si elle ne rêvait pas. Elle se reprit très vite en se disant que c’était impossible, tout cela avait l’air trop réel pour n’être qu’un rêve. Bien qu’elle venait de rencontrer une créature normalement inexistante et qui, par dessus tout, parlait et connaissait son prénom, Iris ressentait toujours ce sentiment de sécurité, de protection. C’est pourquoi elle n’hésita pas et suivi la gigantesque tortue.

Patagato
Niveau 7
25 mai 2006 à 22:40:32

Chapitre 3:

Lorsque Iris ouvrit les yeux, elle découvrit un paysage bien différent de celui qu’elle venait de quitter. Les arbres déracinés, la pluie torrentielle et les éclairs avaient disparus pour laisser la place à une fantastique jungle, qui, en elle même ressemblait plus à un immense jardin qu’à quoi que ce soit d’autre. Partout autour de la jeune fille, des fleurs et des plantes innombrables venaient colorer les arbres qui par leur grande taille ne laissait passer que des fins rayons de soleil. Iris se leva, et contempla la beauté l’entourant : du lys à un endroit, des tulipes d’un rouge éclatant d’un autre, de fantastiques roses par ici, et il y avait même certaines fleurs qu’elle n’avait jamais vu auparavant. Elle passa sa main sur une des longues feuilles d’une petite plante et sentit qu’elle était humide.
« _La rosée…. se dit elle, et je vois quelques rayons de soleil….. j’ai dû dormir ici pendant toute la nuit…. Bon maintenant, ou vais je aller ? Voyons… le soleil se lève à l’est. Alors en route pour l’est.
Peut être était ce dû aux nombreux romans d’actions qu’elle avait lus, mais Iris avait le goût de l’aventure. Elle voulait toujours aller plus loin et était très ambitieuse. Et, bien qu’elle fût plus belle et plus intelligente que la plupart des personnes, elle considérait chaque être comme son égal. Le cœur remplit de bonté, elle aidait les gens au mieux dès qu’elle le pouvait.

Après avoir marcher une petite dizaine de minutes, écartant les feuilles, enjambant des troncs d’arbres et évitant de marcher sur les fleurs, Iris fit une petite halte et s’assit sur une grosse pierre ronde recouverte de mousse. Bien qu’elle fut égarée dans un lieu inconnu, seule, et sans aucune explication, elle n’avait pas peur. Au contraire, dans cette forêt, elle se sentait en sécurité et parfaitement à l’abri d’un quelconque accident.

Elle sentit quelque chose bouger sous elle. Elle se leva et fixa le petit rocher avec intention. Celui-ci, sans prévenir, se mit à bouger, lentement. Puis, sur le devant de la pierre, émergeant de la mousse, deux petits yeux noirs apparurent, suivi par une tête de pierre qui se détacha du rocher, laissant apparaître un long cou rocailleux. Il en fut de même pour 4 pattes qui soulevèrent le corps de pierre tout entier.
_ Qu…. qu’est ce que c’est que ça ?! s’écria Iris en s’écartant d’un bond.
_ Ce que je suis ? Une tortue de pierre ! Je m’appelle Sidia, heureuse de faire ta connaissance, Iris !
_ Mais… mais … tu parles en plus ?! Incroyable ! Mais… où suis-je ?! Et comment connais-tu mon prénom ?
_Oh ! Tu sais ici, tout le monde le connais ton prénom ! Et quand je dis ici, c’est Azuliar ! C’est un monde très beau ! Là nous sommes plus précisément dans la forêt des sages ! Oh ! excuse moi… je dois t’embêter à parler, et puis on doit pas traîner, allez, en route !

Iris, éberluée, se demanda un instant si elle ne rêvait pas. Elle se reprit très vite en se disant que c’était impossible, tout cela avait l’air trop réel pour n’être qu’un rêve. Bien qu’elle venait de rencontrer une créature normalement inexistante et qui, par dessus tout, parlait et connaissait son prénom, Iris ressentait toujours ce sentiment de sécurité, de protection. C’est pourquoi elle n’hésita pas et suivi la gigantesque tortue.

Patagato
Niveau 7
25 mai 2006 à 22:42:01

Chapitre 3:

Sous la clarté du soleil couchant, la forêt des sages était illuminée par les doux reflets de l’eau d’un fleuve, qui serpentait longuement avant de se jeter dans une mer très calme.
Et, à quelques kilomètres de là seulement, Iris marchait lentement aux côtés de sa nouvelle compagne de route :

« _Faisons une halte ici, suggéra cette dernière, en désignant de la tête une charmante clairière. Tu dois être très fatiguée, ça fait des heures que nous marchons.
_Volontiers, répondit Iris, je ne sens plus mes jambes !
Elle s’assit sur l’herbe et se massa fortement les mollets.
_ Tu veux manger quelque chose ? demanda Sidia.
_Euh…. Oui j’avoue que j’ai une petite faim mais…. où allons nous trouver de la nourriture ? Répliqua Iris, anxieuse.
_ Ne t’inquiètes pas pour ça, je m’en charge. Et pour l’eau aussi, la rivière n’est pas très loin. Pendant ce temps, tu peux préparer un feu sil te plaît ?
_Oui, je devrais y avait arriver, mais comment vais-je l’allumer ?
_Je l’allumerai à mon retour, je serai là d’ici une heure.

Une fois la tortue partie, Iris s’allongea de tout son long sur l’herbe fraîche, ferma les yeux et médita longuement :

_ Mais où suis-je ? Pourquoi y suis-je ? Qu’est ce qui se passe ici ? Sidia me connaît apparemment, qui suis-je réellement ? Je lui poserai ces questions quand elle reviendra. J’espère qu’elle va revenir vite, j’ai faim et soif. D’ailleurs, je me demande comment une tortue de pierre aussi lente va pouvoir chasser… et transporter de l’eau… bon, je dois préparer un feu…. Je ne sais pas non plus comment elle va l’allumer… bien, au travail !

Elle sortit de ses multiples pensées, se redressa, et alla chercher des brindilles et quelques bûches. Une demi heure plus tard, le feu était prêt. Iris, à bout de forces, s’allongea de nouveau sur l’herbe humide et s’endormit presque aussitôt.

Quand elle ouvrit les yeux, Iris n’était plus dans la clairière paisible, où l’air était doux, et la végétation luxuriante.

Non, Iris était maintenant dans un énorme édifice qui, comme le remarqua la jeune fille, ressemblait à un temple. Des piliers de marbre se dressait de chaque côté de la salle, de la porte à un autel, à l’opposé. Le sol, légèrement argenté, contrastait avec le plafond doré, très haut par rapport au sol. L’immensité de la pièce donnait l’impression à Iris d’être toute petite. Elle était occupée à admirer les sublimes gravures ornant le sol, le plafond et les piliers quand derrière elle, la grande porte de bois s’ouvrit. En l’espace d’une minute, la salle était remplit par un cortège réunissant une centaine d’hommes et de femmes. Ils étaient tous vêtus d’une longue robe argentée. Iris, qui s’était déplacée vers un pilier de marbre, observant la scène, laissa échapper un petit cri quand elle aperçut, au milieu de la foule, une fillette âgée de quelques années seulement, fixant le sol de ses yeux bleus. Ses longs cheveux bruns descendaient sur ses épaules. C’était Iris, mais avec sept ans de moins. La foule se rassembla en cercle autour de la fillette, sans le moindre bruit. Aucune des personnes présentes ne semblait avoir remarqué la présence de la véritable Iris. Les personnes vêtues de blanc s’agenouillèrent devant la petite fille, puis une des femme se releva et prit la parole.

_Iris, fille de Jaïva, tu es maintenant en âge de tenir en main le sceptre d’Azuliar ! Qu’il t’apporte gloire et prospérité ! La femme se retourna vers l’autel, s’en approcha et prononça quelques paroles incompréhensibles. Un instant plus tard, un long sceptre blanc était posé sur l’autel. Quelques inscriptions était gravées dans son bois et d’étranges dessins et symboles le décorait de tout son long. La femme prit le sceptre dans la main, revint vers la fillette et le lui tendit. La jeune Iris le saisi, sans un mot. Au moment où les hommes et les femmes se relevaient, Iris sentit qu’on l’appelait.
_Iris ! Iris ! Réveilles toi !

Puis la jeune Iris, les personnes en robe blanche et le temple disparurent, pour ne laisser qu’un océan noir et infini.

Patagato
Niveau 7
26 mai 2006 à 00:06:29

Bon, voilà, je viens de finir le quatrième, il est un peu court, mais ya beaucoup de dialogues, et puis le prochain épisode sera plus long et yaura sûremetn plus d´actions. Mettez des commentaires svp!

Chapitre 4 :

Iris ouvrit les yeux, battit des paupières afin de s’habituer à la lumière, et regarda autour d’elle. Sidia se tenait à côté d’elle, assise sur ses grosses pattes de pierre.
_Eh bien ! Tu en mets du temps à te réveiller ! dit elle.
_Mais… je ne comprends pas... répondit Iris, quelque peu choquée.
_Qu’est ce que tu ne comprends pas ? Je suis partie chercher le repas, pendant ce temps tu as préparé le feu et après tu as dû t’endormir ! Je te comprends, on a beaucoup marché.
_J’ai fais un rêve étrange… je me suis vue dans ce rêve… tout paraissait si vrai…
_Oh, ce n’est qu’un rêve tu sais ! Bon tu viens ?
Iris s’approcha du tas de bois et demanda :
_Euh… comment va t’on allumer le feu ?
_Comment ? Comme ça bien sûr !
A ces mots, la tortue tapa ces pattes avant l’une contre l’autre et une gerbe d’étincelle jaillit.
L’étincelle alluma les brindilles, puis incendièrent la bûche.
_Incroyable ! Comment fais tu ça ! demanda Iris, éberluée.
_Oh, je n’ai aucun mérite, toutes les tortues de pierre ont ce don.
_Parce que….tu n’es pas la seule ? !
_Non, mais nous ne sommes plus beaucoup….bon nombres d’entre nous sont mortes.
_Oh…
_Bon, et si on le mangeait ce repas ? dit-elle en montrant d’un signe de tête la viande les plantes qu’elle avait précédemment déposées sur le sol.
_Mais où as-tu trouvé cette nourriture ? demanda Iris, impressionnée.
_J’ai des relations avec bon nombre des animaux peuplant cette forêt, quand j’ai besoin de quelque chose ils me le donnent. De nombreuses cachettes de provisions sont prévues à cet effet, un peu partout dans la forêt. Expliqua Sidia en mettant la viande au dessus du feu.
_Et… les plantes, c’est pour quoi faire ?
_Oh, ça c’est pour moi ! Les tortues de pierre ne sont pas carnivores !

Vingt minutes plus tard, les deux amies avaient fini de manger. Iris profita de cet instant de calme pour questionner la tortue.
_Sidia ?
_Oui ?
_J’ai… des questions.
_Ah, je m’y attendais…. tu veux savoir ce que tu fais ici ?
_Oui, entre autres.
_Je ne peux rien te dire pour le moment, tu sauras tout…bientôt. Mais, pour le moment, nous devons nous remettre en route, nous avons encore beaucoup de chemin, tu peux monter sur mon dos si tu veux, comme ça tu te reposera.
_D’accord, merci, répondit aimablement la jeune fille.
Elle s’exécuta et elles s’avancèrent toute deux plus profondément dans la forêt.

Patagato
Niveau 7
26 mai 2006 à 15:22:40

Personne? :up: allez soyez sympa! lisez la quoi!

coconuts64
Niveau 8
26 mai 2006 à 18:36:51

C vrémen génial!! Continue, je sui une fan de fic tu cé et celle la é génial !! !! :up:

Patagato
Niveau 7
26 mai 2006 à 18:37:56

Merci, j´écrirai la suite ce sori ou demain.

yoshialpha64
Niveau 9
27 mai 2006 à 13:57:15

salu je suis un ami de coconut, C´est génial!!! :up: :up: :up: la suite!
J´adore ton style d´écriture!!

Patagato
Niveau 7
27 mai 2006 à 16:48:47

Hum... faut que je m´y mette pour la suite, parceque là j´ai plus trop d´inspiration... bon allez je m´y mets ce soir! ON va dire qu´elle sera postée à minuit.

coconuts64
Niveau 8
27 mai 2006 à 21:47:00

minuit !! !!!!!! C´est tro tar !! Je ve la suite maintenan ! lol

Patagato
Niveau 7
28 mai 2006 à 02:49:56

Lol ça tombe bien, il est 3H, j´avais oublié de l´écrire! Je l´ai écris en à peu près 1H30, et pour une fois ya un peu d´action! Désolé si il y a des fautes, j´ai pas pris le temps de me relire, car là je suis un peu fatigué, je vais me coucher! XD

Chapitre 5:

Le soleil commençait à se coucher, sur la forêt des sages. Les oiseaux au chant mélodieux commençaient à fuir, de peur d’être recouverts par les ombres effrayantes de la nuit. Les fleurs aux multiples couleurs se ternissaient et prenaient peu à peu la même couleur sombre. La forêt tout entière semblait fuir la pénombre de la nuit. Le ruisseau qui auparavant était calme semblait se débattre contre une force invisible. Et, au beau milieu de cette jungle nocturne, une tortue de pierre portait sur son dos une belle jeune fille, avançant rapidement, pour le poids d’une telle créature.

_ Iris, réveille toi ! chuchota la tortue de pierre à l’humaine. Nous devons nous hâter ! La nuit vient de tomber, et à présent, cette forêt n’est plus sûre…
_Que c’est sombre ! s’exclama Iris. Où sont passé les fleurs multicolores, les doux parfums des plantes, les animaux sauvages ?
_Je te l’ai dis, ici, la nuit est terriblement dangereuse, la forêt elle même en a peur… maintenant, descends de mon dos, nous avancerons plus vite. Et, tachons de ne pas faire de bruit, nous risquerions de nous faire repérer…
_Repérées ? Mais par qui ? demanda Iris d’une voix claire.
_Chut ! Nous avons des ennemis ici… maintenant, avançons.

La progression dans l’obscurité était difficile, pour Iris. Ne pouvant voir où elle marchait, elle trébuchait souvent, s’ensanglantant chaque fois un peu plus les jambes, et ralentissant la cadence. Quant à Sidia, l’obscurité ne semblait pas la déranger.
Elles marchaient déjà plus de deux heures, sans dire un mot, essayant d’être les plus discrètes possibles.
Iris était à nouveau perdue dans ses pensées :
_Mais ou suis-je ? se demandait elle. Est ce que ma famille va bien ? Ils doivent ce demander ou je suis… ça fait un jour que j’ai disparue… j’aimerai tellement pouvoir les rassurer… Je suis bête.. qu’est ce que je pourrai leur dire pour les rassurer ? Je suis au milieu d’une jungle affreusement sombre et je dois marcher pour fuir des « ennemis » dont je ne sais rien…

Puis, soudain, perçant le silence troublant, un sourd craquement de bois se fit entendre. Sidia stoppa Iris d’un signe de tête. Iris avait lu une fois dans un livre de sciences que les tortues avaient une très mauvaise ouïe, mais Sidia semblait totalement échapper à la règle.

Elles écoutaient.

Sans laisser à Iris le temps de comprendre la situation, trois larges silhouettes surgir de nulles part. Sidia réagit instantanément. Elle tapa ses pattes avant l’une contre l’autre, exactement comme elle l’avait fait pour allumer le feu, et une gerbe d’étincelle enflamma les plantes proches.
Elle recomença l’opération plusieurs fois, de plus en plus rapidement, jusqu’à créer un cercle de feu autour de la jeune fille et d’elle même.

_Sidia, qu’est ce qui se passe ? ! hurla Iris, paniquée.
_Couche toi au sol !
Iris s’exécuta sur le champ.

Une des silhouettes sembla prendre de l’élan, puis elle traversa le mur de flammes.
Ce que vit Iris à ce moment la tétanisa de peur : devant elle se dressait un fantôme noir d’environ deux mètres de haut. Un casque du même noir que le reste du corps couvrait une tête probablement inexistante. Et, bien qu’elle se trouvait à moins d’un mètre du feu, elle sentit tout son corps se glacer. Le fantôme fixa intensément Iris, et, avant qu’il est pu faire quoique ce soit, Sidia chargea d’un puissant coup de tête, qui renversa le monstre dans les flammes. L’épaisse brume noirâtre composant son corps se dissipa et laissa place à une vapeur sombre qui s’éleva au dessus des flammes.

A la vue de cette scène, les deux autres fantômes disparurent dans un étrange bruit ressemblant à des murmures.

Sidia se retourna vers Iris, qui avait manqué de s’évanouir, les yeux fixant toujours l’endroit ou le fantôme se tenait, quelques instants plus tôt.
_C’é… c’était ça ? Les ennemis dont tu parlais ? bredouilla t-elle.
_Entre autres, oui. Ceux ci étaient des éclaireurs, des fantômes noirs. Ils sont utilisé par l’ennemi la nuit, car ils sont rapides, et particulièrement discrets, puisqu’ils sont noirs.
_Les fantômes ne sont pas blancs en général ? demanda Iris en se relevant.
Elle avait posé cette question tout naturellement, alors que quelques heures plus tôt elle n’aurai jamais soupçonné l’existence probable de fantômes, et encore moins si on lui avait dit qu’il étaient noirs.
_La plupart le sont, mais ceux là sont des fantômes d’anciennes âmes mauvaises, et ils peuvent être très dangereux. Ils sont aussi froid que la mort, et ils se servent de cette capacité pour geler leur victimes. Mais ils ont une faiblesse, le feu.
_J’ai vu ça… répondit Iris qui se repassait en boucle la scène. Et…. Il ne vont pas revenir ?
Sidia prononça quelques paroles incompréhensibles, et le cercle de feu se dissipa.
_Non, pas sans renforts, car ils savent qu’une tortue de pierre est là. Je représente un gros mur de défense, car ils ne peuvent pas me geler, et je peux les brûler. Maintenant, remettons nous en route, tu peux remonter sur mon dos si tu veux, je ne pense pas qu’ils reviendront cette nuit.

.Iris monta donc sur le rocher qui servait de dos à la tortue, et elles continuèrent leur chemin, vers une destination que Iris ignorait encore.

coconuts64
Niveau 8
28 mai 2006 à 08:44:42

cé pa juste!! tu me di 0h00 et tu le fé a 2h49 du matin !! ! Tricheur !! !! lol

:up: la suite, cé tro bien!!!!

Patagato
Niveau 7
29 mai 2006 à 22:11:10

Quand Iris ouvrit les yeux, elle fut stupéfaite de se retrouver dans un tout autre décor que celui où elle s’était endormie. Elle se trouvait dans une vaste pièce circulaire, décorée façon Moyen âge, avec un toit en forme de cône et une unique fenêtre qui donnait sur une vue incroyable. Un donjon. A l’intérieur de la pièce se trouvait une grande armoire de bois, avec des motifs dorés ornant ses contours. Un large lit dans lequel on aurait facilement pu loger deux ou trois personnes avait sa place au beau milieu de la pièce circulaire, formant une anarchie déconcertante. Un petit bureau avec un miroir ovale posé dessus était placé près de la fenêtre. Assise sur une chaise, une fillette sanglotait, appuyée contre le bureau. Elle était vêtue d’une longue robe blanche qui lui allait à la perfection.
Après quelques secondes de silence, Iris demanda, embarrassée :
« _ Euh…. Petite ? Tu peux me dire ou on est, s’il te plaît ?
Iris sentit son cœur faire un bond dans sa poitrine quand la fillette aux sanglots releva la tête. C’était elle, la même Iris qu’elle avait vu dans son rêve.
_ Co…comment est ce que … bredouilla Iris
_Comment devrais-je faire à ton avis ? J’en ai marre ! Ils veulent tous que je reste ici, parce que je ne « suis pas comme les autres » ! Ca m’énerve moi ! J’aimerai pouvoir jouer avec les autres ! Heureusement que tu es là toi…
_Iris crut d’abord que sa congénère s’adressait à elle, mais en se retournant elle aperçu un petit animal dans une cage. Il semblait avoir un corps de lion, avec une épaisse crinière d’un rouge flamboyant, mais avait une tête de renard. Ses pattes, quant à elle, se terminaient par des sabots semblables à ceux d’une gazelle. Le corps se terminait par une queue de chien, aussi rousse que le reste du corps.
Quel étrange animal….pensa Iris.
Puis, la petite Iris sembla ce calmer, elle se leva et fixa le ciel à travers la fenêtre.
Après environ une minute de silence, elle annonça d’une voix très calme :
_Je vais le faire.

_Le petit déjeuner est servi ! annonça gaiement Sidia de sa voix rocailleuse.
_Iris leva les paupières et fut contente de retrouver la forêt, et non pas un donjon rempli d’histoires de princesse.
Devant elle, Sidia avait préparé tout un menu avec des oranges, des bananes, des mangues, et toutes sortes de fruits éxotiques. Il y avait aussi une chose ressemblant a une pomme de pin, si les pommes de pins étaient rouges et minuscules.
_C’est quoi ça ? demanda Iris.
_Quoi ? Tu n’en avais pas là bas ? Ce sont ce qu’ont appelle des Lumus, ça pousse dans les yeux très ensoleillé et humide, goutte, tu vas voir !
Iris se risqua, quelque peu dégoutée par l’étrange aliment. Ce dernier avait un étrange goût sucré, rappelant à Iris les confiseries que faisait le pâtissier, près de chez elle.
_C’est délicieux, avoua t-elle.
Elle dégusta ensuite les autres fruits, puis, une fois qu’elle fût rassasiée, elle pensa que le moment était venu de poser une question qui la hantait depuis sa dernière nuit.
_Sidia ?
_Oui ?
_ Qu’est ce qu’ils voulaient, ces fantômes noirs ?
Sidia semblait s’attendre à la question, cependant elle parût hésiter, puis, dans un murmure, elle avoua :
-Toi.

à suivre...

Patagato
Niveau 7
30 mai 2006 à 18:42:30

:up:

coconuts64
Niveau 8
31 mai 2006 à 08:31:28

:up: :up: :up: :up: :up: (pliz, tu pe aller sur ma fic "Une petite fic a 2" stp...)

Patagato
Niveau 7
31 mai 2006 à 21:10:24

HUm... excusez moi...

===>

_Quoi ? Tu n’en avais pas là bas ? Ce sont ce qu’ont appelle des Lumus, ça pousse dans les yeux très ensoleillé et humide, goutte, tu vas voir !

Double faute dans cette phrase: ensolleillés, humides avec des -s et surtout c´est dans les LIEUX, pas les yeux!

yoshialpha64
Niveau 9
31 mai 2006 à 21:37:40

Génial!!! :up: :up: :up: :up:
et si tu pouvai aller dans "une petite fic a 2" c moi et coconut...

yoshialpha64
Niveau 9
31 mai 2006 à 21:41:41

PS: c´est pas trop grave pour les "s" et "lieux" même si je ne comprenais pas trop le sens de la phrase.
C´est vrai que des fruits qui poussent dans des yeux c´est assez bizarre ! :lol:

Patagato
Niveau 7
02 juin 2006 à 21:15:53

Chapitre 7:

Un frisson parcouru le corps d’Iris quand elle entendit ce mot…
_Moi ? Mais …pourquoi ? demanda Iris, apeurée.
_Je pense qu’il est temps que je te révèle certaines choses à ton sujet…
Iris ne répondit pas. Elle se demandait ce que Sidia allait bien pouvoir lui raconter.
Cette dernière poussa un long soupir, et commença son récit.
_Depuis la création d’Azuliar, un sceptre contenant de puissants pouvoirs est transmis de génération en génération par un peuple : les Mystiques. Les Mystiques sont les descendants d’autres Mystiques uniquement, et les premiers étaient les enfants du demi-dieu Mithos, fondateur du monde d’Azuliar.
Les pouvoirs du sceptre d’Azuliar leur ont toujours permis de protéger leurs terres contre les envahisseurs. Seulement … il y a un problème : seule une personne des Mystiques est apte à utiliser les pouvoirs du sceptre : le descendant direct du premier enfant de Mithos, sa fille Jaïva.

Jaïva…Ce nom résonna comme un coup de tambours dans la tête de la jeune fille…. Ils l’ont dit dans mon rêve…

_La première à posséder le sceptre fut donc Jaïva, continua Sidia, puis elle laissa la place à son fils, Lograr. Il s’écoula ainsi deux milles ans, sans que la forteresse Mystique ne tombe une seule fois aux mains de l’ennemi. Mais, il y a 7 ans, alors que la nouvelle descendante était en âge de porter le sceptre d’Azuliar, un événement aussi étrange qu’inexplicable la fit….. disparaître. Un jour qui semblait comme les autres changea le destin du monde tout entier d’Azuliar. La Mystique porteuse du sceptre se fit… aspirer par une sorte de trou noir, un cercle ressemblant à rien de pareil, qui s’était formé dans le ciel. La fillette qui avait à l’époque cinq ans ne nous laissa que le sceptre, et elle mit sept ans à revenir. TU as mis sept à revenir… Sept longues années pendant lesquelles, privés des pouvoirs du sceptre, les Mystiques ont vu leur peuple ce faire massacrer, leur terres envahies, et des nuées d’ennemies au portes de leur forteresse. Heureusement, celle-ci a réussie à tenir jusqu’ici… grâce aux alliés. Les tortues de pierres, par exemple… et toutes sortes de créatures d’Azuliar ce sont ralliées aux Mystiques. Pendant sept ans nous t’avons cherchée… et aujourd’hui tu es là, à côté de moi, enfin revenue. Tu es la seule à pouvoir inverser l’issue de cette guerre, Iris.

Iris restait sans voix. C’est impossible ! Non ! J’ai grandi chez moi ! Je ne suis pas de ce peuple, c’est impossible ! pensait-elle. Cependant, quelque chose au fond elle lui disait le contraire. Elle savait que Sidia ne mentait pas, tout cela ne pouvait pas être faux, toute cette jungle, tout ça… non, tout ça était bien réel, et Iris le savait.

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Sujet : Iris (fic)
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