[Chapitre 5 : Une croyance ou une tromperie ?]
Sans hésitation vous attrapez la main de la petite sœur et la mettez sur votre dos. S’engage alors une course-poursuite entre le Monsieur P et vous. Vous êtes essoufflée mais vous garder un rythme élevé. Les pas lourds du scaphandrier résonnent derrière vous mais semble s’éloigner petit à petit. Le bruit métallique de ses pas diminue jusqu'à disparaître complètement. N’en pouvant plus, vous vous effondrez sur le sol, épuisé. Les battements de votre cœur résonnent dans votre crane tel un orchestre de percussion, se confondant avec le souvenir des pas de votre poursuivant. Ayant repris votre souffle, vous entreprenez d’examiner l’endroit où vous vous êtes arrêtée. Vous remarquez alors une petite pancarte indiquant : « Allée des Sirènes ». Un bien joli nom pour un endroit aussi délabré. Vous êtes tirée de vos réflexions par la petite sœur qui semble ravie que vous lui ayez sauvé la vie (et qui ne le serait pas ?). S’engage alors une conversation. Vous apprenez qu’elle s’appelle Karen Cliffside et qu’elle a 7 ans. Elle a grandi dans un orphelinat en compagnie d’autre petites sœur et sous la tutelle de Maria (ou plutôt M.A.R.I.A.). Elle vous vous raconte que ce matin elle a été réveillé par une odeur de brulé : l’orphelinat était en feu. Soudain, de grosses larmes coulent sur son visage. Entre deux sanglots elle vous dit : « J’ai tout fais, j’ai essayé, mais tout était en feu… partout… j’ai pas réussi… j’ai pas pu les sauver… elles sont toutes mortes… même Maria… toutes… mais j’ai essayé pourtant… mais… ». Elle ne pu terminer et, sous le poids de ce douloureux souvenir, elle fond en larme. Il vous vient alors à l’esprit l’image de votre orphelinat, entièrement détruit. Vous ressentez un pincement au cœur. Mais pensant que cette petite a du assister à la mort de ses proches, vous avez de la peine. Vous la prenez alors dans vos bras et elle laisse libre cours à ses sanglots. Après ce moment de douloureux souvenir, vous reprenez votre route en compagnie de Karen. Vous arrivez à une station de pompage numérotée 5. Vous vous dirigez vers la porte mais vous êtes retenue par Karen qui semble plutôt réticente à y entrer. Vous lui adressez un regard réconfortant et, après une courte hésitation, elle consent à vous suivre. Vous ouvrez la grande porte grinçante et vous retrouvez dans une pièce où un prêtre récite des paroles religieuses devant des fidèles passionnés. Derrière le prêtre est accrochée une peinture et sur le cadre est gravé l’inscription suivante : « Rejetons l’égo et travaillons tous pour la communauté ». N’ayant pas remarqué votre présence le prêtre récitait, imperturbable. Pendant qu’il prononce son discourt, vous l’observez. Il porte un costume noir qui lui donne une certain allure. Malgré sa calvitie, ses joues son couverte d’une barbe plutôt fournie. Vous estimez qu’il doit avoir environs soixante ans. Épuisée par votre course poursuite vous ne pouvez retenir un bâillement plutôt sonore. Tout les regardes se tournent vers vous, vous fixant avec des yeux inquiétants. Le religieux s’approche de vous, menaçant et clame d’une voix forte : « Comment osez-vous interrompre la messe ? C’est une insulte envers Sofia Lamb ! Vous méritez d’être punis ! ». Mais apercevant soudain Karen qui s’était réfugiée derrière vous, il se fait plus doux et dit d’une voix mielleuse : « Oh, je suis désolé, je n’avais pas vu cette si mignonne Petite Sœur. Vous êtes donc une Grande Sœur, ça change tout. » Puis se tournant vers ses fidèles : «Chers fidèle, je vous propose de reprendre cette après-midi ». Tandis que les fidèles en question se dirige vers la sortie, le prête vous invite à le suivre vers une porte au fond de l’église. Vous pénétrez dans une petite pièce sobrement meublée : une table, deux chaises et une petite commode sur laquelle est posé un tourne-disque. Le prêtre le met en route et sort alors une vielle chanson: http://www.youtube.com/watch#!v=EvlT61Hs_Kc&feature=related . Après vous avoir invitez à vous assoir, il engage la conversation en se présentant. Vous apprenez donc qu’il est le père Simon Wales, il dirige une église mais le fondateur de Rapture, Andrew Ryan, a interdit la religion. Cela fait donc d’elle une église clandestine. Il explique ensuite qui est Sofia Lamb. Vous découvrez qu’il s’agit d’une communiste extrémiste et qu’elle est, à votre plus grande surprise, la mère d’Eleanor. Vous remarquez soudain le regard que porte le père Wales sur Karen: un regard d’envi. Vous êtes quelque peu troublée mais ne prêtez pas attention à ce détail, ça doit être votre imagination, après tout, vous êtes fatiguée. Après avoir discuté pendant quelque minute il vous invite à assister à la messe de l’après-midi. Vous accepter, curieuse d’assister à une messe communiste. L’après-midi arrive enfin et vous vous installez sur un banc dans l’église. Soudain, un vieillard dont les vêtements en lambeaux paraissaient avoir été lavé avec de la boue vous accoste : « Viktoriya ! Mon dieu, tu a tellement grandi ! ». Surprise vous ne prêtez pas attention a ces paroles. Il a du confondre avec quelqu’un d’autre. Malgré cela, vous ne pouvez vous empêcher de vous poser des questions. Mais vous n’avez pas le temps d’approfondir vos réflexions : la messe commence. Le prêtre récite alors d’une voix solennelle: « Sofia Lamb est l’agneau de Dieu, l’Agnus Dei ! Elle nous montre la voie vers la félicité, par le sang de notre sang mêlé, par le péché de notre péché mêlé, par la vie de notre vie mêlé ! Car nous sommes une famille, LA famille ! Les petites sœurs sont les filles du peuple car c’est en elles que réside l’esprit de la famille, en particulier Eleanor Lamb, fille de l’Agnus Dei ! Levez-vous mes frères, et ramenez les filles du peuple dans notre troupeau ! Conduisez-les à moi, elles sont les pierres qui paveront la voie vers notre salut ! Cette voie nous conduira à un endroit où le lait, le miel et l’Adam couleront à flots ! ». Après que la messe soit finie, vous prenez la décision de:
1) Croire au discours de Simon Wales et lui donner la petite sœur.
2) Demander à entrer dans les ordres pour devenir plus forte
3) S’en aller avec la petite sœur et de chercher le vieille homme car « il a l’air d’en savoir beaucoup ».
J’espère que vous êtes satisfaits de cette suite et que vous nous excuserez de vous avoir fait attendre. Je le répète une fois de plus, nous serions ravis de connaître vos avis.
from Italia! 
!