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The Elder Scrolls V : Skyrim

Sujet : [FIC] L'embrasement du Scellé
Linvocateure
Niveau 10
06 février 2014 à 02:04:25

Bonne nuit Ina, tu nous racontera demain. :oui:

Bonne suite!! :ok:

SkyCraftGames
Niveau 8
06 février 2014 à 03:50:59

Sweet :cute:
Mais qui est donc ce Hashira :doute:

Isonade634
Niveau 10
06 février 2014 à 16:53:13

Sky : :hap:

:up:

SkyCraftGames
Niveau 8
06 février 2014 à 18:28:05

:doute: Une minute.... :question: ...

:doute: :sournois: :doute:

Isonade634
Niveau 10
06 février 2014 à 20:53:35

Chapitre 73 : Malgré la fatigue, je dois aller le voir.

Inamora rêvait, elle rêvait qu’elle flottait dans un abîme noirâtre, elle ne sentait rien, ne voyait rien, la chaleur était en ce lieu inexistante, cette « endroit » était mort, ou alors il était le Néant, Sithis.
Mais la jeune femme s’en fichait un peu, puisqu’elle ne pensait à rien, elle ne faisait que flotter dans l’abîme de son rêve, ne pensant à rien, ne parlant point, elle aurait très bien pu n’être qu’un bout de bois flottant à la surface d’un Océan sans fin.

Néanmoins, malgré son absentéisme, elle tourna la tête, comme si elle cherchait quelqu’un dans cet abîme noirâtre.
Elle attendait SA venue, et il se manifesta après d’interminables minutes d’attente.

Une lumière divine, blanche et pure aux contours irisé d’or, lui éblouie le visage et chassa l’abîme noirâtre pour transformer son rêve en une immensité blanche d’un blanc des plus pur, le sol était semblable à de l’eau et était d’une infinie douceur, mais Inamora savait que tout ceci était un rêve.
Lentement, elle plaça sa main en visière pour atténuer la lumière céleste, divine, impérial. Elle ne distingua rien, sauf peut-être les contours flous d’une chose, d’un être, d’un objet, envelopper dans cette lumière aussi brillante que le soleil.
La lumière vibrante, ondulante, divine enveloppant l’être s’affaiblis, laissant voir ce qu’elle enveloppait, tel un grand drap céleste, IL se revéla à elle, blanc comme la neige et haut comme une montagne, ses paupières close, il semblait dormir paisiblement.

Hashirama Hokishima, le Titan des abysses d’Akavir, le Sage sous la Montagne, le Détenteur de la Vérité, Inamora l’admira longuement, observant chaque contour, chaque écaille blanche, chaque centimètre de peau de cet être, qu’elle voyait comme une sorte de Dieu omnipotent et omniscient.

Le Géant était assis sur sa queue enroulé, il paraissait ainsi dix fois plus grand qu’Inamora, presque autant qu’un petit bâtiment. Le Tsupea à la peau blanche se tenait droit, autant qu’un piquet, et ses mains exécutaient chacune un signe complexe, qu’Inamora ne reconnut pas.
Hashirama paraissait être un Dieu devant un Mortel, la Perfection devant l’Imperfection, le Géant ouvrit doucement ses yeux d’un bleu magnifique, d’une infinie sagesse et connaissant des savoirs qui dépassait la simple femme qu’était Inamora.

Elle ouvrit brusquement les yeux en se redressant sur son sac de couchage, le souffle court, le corps trempe de sueur, les yeux exorbitaient, ses pensées étaient toutes tourner vers Hashirama, ce Géant abyssal.

-Je dois…aller le revoir. Haleta-t-elle

-Qui donc ?

Inamora sursauta légèrement, elle tourna la tête vers Alrik, son amant, assit à côté d’elle et semblant la surveiller. La jeune femme ne le reconnut pas tout de suite, car ses souvenirs étaient flous et lointain, mais elle reconnaitrait entre mille la cicatrice qu’il portait au coin de l’œil gauche ; Alrik tendit un verre d’eau qu’Inamora but rapidement, avant que son bras ne s’affaisse, comme extenuer d’avoir tenu un petit verre d’eau.

-Tes forces ne semblent pas encore être revenu…tu vas mieux ? Lui dit-il

Inamora haussa les épaules, ce geste la fatigua, elle avait l’impression que son corps pesait une tonne et que ses épaules pesaient chacune cinq cent kilos.

-Je crois…je ne suis pas sûr…

Alrik hocha la tête, il saisit le verre en bois, puis il le fit rouler dans ses mains, l’air pensif.

-Inamora…j’ai un aveu à te faire…je…

-Tu me le diras plus tard Alrik, je dois réunir mes affaires…

Inamora poussa sur le côté la couverture recouvrant ses jambes puis tenta de se lever, en vain car elle tomba lourdement sur ses genoux, les corps trembla comme si elle venait de faire un considérable effort.

-Mes jambes…mes…

-Tu n’es pas encore rétabli Inamora, reste au lit le temps que ton corps reprenne des forces.

-Je dois absolument aller le voir, sinon je…

Inamora entendit un rire caverneux, mauvais, la jeune femme sursauta et regarda autour d’elle, avant de se masser le crâne.

-Je dois aller voir Hashirama, il m’aidera…je dois…chasser la Folie. Murmura Inamora

Sa voix était suppliante, apeurer.

-Mais…je croyais que le Singe t’avait soigné, tu as toujours tes…hallucinations ?

Inamora hocha la tête, elle se coucha sur le dos, le corps tremblotant, la jeune femme inspira.

-Tu sais…Alrik…j’ai un truc à te dire…

-Je t’écoute.

-Je crois que nous allons devoir…nous séparer…

De la surprise s’afficha sur le visage d’Alrik, contrastant énormément avec l’attitude calme et le visage neutre d’Inamora.

-Tu veux…que…

Inamora se redressa, elle essuya son front plein de sueur puis détourna le regard.

-Alrik…je ne crois pas que je serais comme avant…je ne suis plus l’Inamora que tu as connu…ton visage, tes yeux, tes lèvres…je ne te reconnais plus, nos souvenirs…je n’en ait qu’un bref souvenir…même notre première fois n’est qu’un passage banal de ma vie.

Les yeux de la jeune femme devinrent humides, une larme perla sur sa joue.

-Je ne sais plus qui je suis, je ne suis plus qui tu es, je ne reconnais plus personne, j’ai l’impression de n’être qu’une coquille vide, je ne suis même plus sûr d’être totalement vivante.

-Mais ! Tu vas redevenir comme avant ! Tu viens juste de sortir d’un moment difficile, c’est normal que tu ne sois pas encore tout à fait en forme et toi-même ! Ina…

-Si je fais ça…c’est pour toi…je…j-je…je dois le faire…

Alrik fut encore plus ébahit, mais il se résigna à contrecœur en voyant les larmes d’Inamora redoublaient.

-Inamora…je…

-Si tu as des choses à me dire, dit les, je compte partir d’ici quelque temps, le plus tôt possible.

Il leva des yeux résignés vers Inamora, les dents d’Alrik se serrèrent, il déglutit, puis il inspira longuement avant de lui révéler son affront, la voix pleine de honte et le visage baissé.

-Je…j’ai…couché avec Célès.

Inamora fronça les sourcils, elle tourna lentement la tête vers lui.

-Tu quoi ?

-J’ai cédé à Célès…quant…quand elle contrôlait ton corps…elle m’a provoqué et…

-Va-t’en…

Alrik serra les dents, il leva la tête, les yeux implorant.

-Inamora…je ne peux pas m’excuser, j’en suis conscient…mais au moins…

Les poings de la jeune femme se serrèrent, des larmes coulèrent sur ses joues, son visage devint rouge de colère.

-Si je n’étais pas si faible…si vulnérable, je te rouerais de coups…va-t’en !

-Inamora je…

Elle se jeta sur lui et lui asséna un coup de poing en plein visage, un coup qui laissa une marque de brûlure sur la joue du Nordique. Inamora intensifia le feu enveloppant son poing, puis elle hurla, les larmes aux yeux.

-ESPECE DE FAIBLE ! VA-T’EN ! Tu me gêne !

Inamora lui empoigna le col, mais ses forces, le peu qu’elle avait, l’abandonnèrent et elle tomba lourdement sur le torse d’Alrik, elle le frappa mollement, sans aucune force, les bras lourds, la jeune femme pleurait alors qu’Alrik la prenait à bout de bras pour la déposer sur le sac de couchage qu’elle occupait. D’un geste rageur, faible, mais vif, elle lui désigna la sortie en séchant ses larmes, qui arrivait par vague entière alors qu’Inamora reniflait.

-VA-T’EN ! ESPECE DE MENTEUR ! VA-T’EN !

Alrik hocha lentement la tête, il quitta la tente, la tête baissait et la honte sur le visage.
Quand il fut dehors, loin, très loin, Inamora se laissa choir sur le dos, ses larmes coulant de chaque côté de son visage, elle maudissait Alrik et Célès, et elle-même.

-Je suis faible…trop faible…je ne suis même pas capable de lutter contre la Folie…ni contre Célès…

Elle serra ses poings.

-JE SUIS FAIBLE ! Je suis faible ! TROP FAIBLE !

Inamora se redressa, elle sécha ses larmes, avec difficulté, puis s’aida d’une chaise, poser près de son lit de fortune, pour se relever. La jeune femme s’assit dessus puis prit une mine songeuse, elle devait arrêter de penser à Alrik, elle devait se concentrer sur le chemin qu’elle devrait faire pour rejoindre les Hokishima.

Isonade634
Niveau 10
06 février 2014 à 20:53:59

Mais le visage d’Alrik revenait sans cesse, mais bizarrement, elle les chassa rapidement, le chagrin s’en alla vite, les larmes aussi.
En effet, Inamora n’était plus la même.

-Inamora tu es réveillé ?

Miria entra dans la tente, elle fut surprise de trouver Inamora assise, mais elle s’inquiéta quand elle remarqua les yeux bouffis d’Inamora.

-Tu as pleuré ? Demanda la jeune fille

-Ce n’est rien. Bougonna Inamora

-Mais tes yeux sont…

-Ce n’est rien…Miria. Maugréa Inamora, la voix hostile

Miria acquiesça, puis elle tendit une assiette de viande qu’Inamora remarqua à peine.

-Tiens, tu devrais manger après ce que tu as vécu.

-Je sais…mais…j’ai besoin de me déplacer.

-De quoi ?

Inamora ne répondit pas tout de suite, elle réfléchit avant, devait-elle révéler l’existence des Hokishima à Miria ou non ? Cette question se posa plusieurs fois dans son esprit, mais Inamora n’avait pas le choix, elle devait rejoindre Hashirama pour qu’il lui explique la Vérité, ce qu’elle avait vu…lors de son « absence ».
Le souvenir de la Vérité ressurgit en elle, ce qu’elle avait vu dans l’esprit de Célès, ce qu’elle avait revu quand elle était folle.

Il fallait qu’elle ait des réponses.

-Miria…tu sais garder un secret ?

-Oui, pourquoi ?

-Je vais devoir voyager jusqu’au Mon-Shi.

-La Montagne dans la Plaine aux Champignons ?

-Exactement.

-Mais ! Inamora ! Tu viens juste de passer deux jours à dormir !

-Deux jours ?

Inamora se secoua la tête, elle ne devait pas être déranger par ça.

-Alors ? Tu veux bien m’y accompagner ? Marmonna Inamora

-Inamora ! Ce n’est pas raisonnable ! Tu es encore faible et…

Inamora se crispa, le mot « faiblesse » lui était insupportable désormais.

-Je sais que je suis faible ! Mais je dois y aller ! J’ai besoin de réponse ! Alors tu vas m’y accompagner !

Miria refusa d’un signe de tête et s’avança vers Inamora, qui la repoussa d’un coup de pied rageur que Miria esquiva sans peine, la jeune fille croisa les bras sur sa poitrine, l’air sévère.

-Tu veux aller voir qui au Mon-Shi ?

-Un…je ne sais pas…une sorte de sage, il vit avec les siens dans une immense grotte sous la montagne, il a les réponses aux questions que je me pose.

-Et quelles sont ces questions ?

-Je…ne comprends pas, si je comprends, alors j’aurais ma réponse, hors ce sage sait et j’ai besoin de son savoir.

Miria soupira.

-Inamora…soit raisonnable.

-Je dors depuis deux jours, je ne veux plus attendre…je veux simplement…qu’il me débarrasse de ces questions…

-Nous y irons, mais pas avant que tu es reprit des forces.

Inamora montra les dents, elle tapa du poing sur le sol.

-Mais bordel ! Miria ! J’ai besoin de savoir ! Je n’en peux plus d’attendre ! Il faut que je sache ce qu’est la Vérité ! Je crois en plus que ça concerne Kaykalak ! Alors j’en ai besoin !

-Inamora !

Celle-ci se leva brusquement, les jambes tremblantes, elle rejoignit la sortie et quitta la tente suivit de près par Miria, qui la stoppa en se plaçant devant elle, mais Inamora fut têtue et elle repoussa sa sœur avant de se diriger vers l’endroit où la nourriture et les affaires étaient entreposés normalement. Inamora entra dans la grande tente suivit de Miria, qui lui saisit le bras pour l’empêcher d’aller plus loin.

-Inamora ! Tu es trop faible pour entreprendre un tel voyage ! Je refuse que tu t’écroule de fatigue en pleine route ! En Akavir cela pourrait-être fatale !

-Rien à faire ! J’ai besoin de ses informations !

Inamora failli s’écrouler à genoux, mais elle se retint grâce à une mâle puis s’assit dessus.

-Tu vois ! Tu ne peux même pas tenir debout ! Et regarde ton état en plus ?

-Qu’est-ce qu’il y a à la fin ?!

Miria pointa du doigt un miroir, Inamora se pencha un peu pour pouvoir voir son reflet dedans et ses yeux s’écarquillèrent quand elle se vit dans la glace : des cernes étaient apparu sous ses yeux, de grosse cernes, et son teint était blafarde, presque comme celui d’un Vampire.

Inamora avait changé, autant psychologiquement que physiquement.

La jeune femme haït cette apparence, elle leva les yeux vers Miria.

-Je…suis laide. Marmonna Inamora

-Et tu continueras à l’être si tu ne te repose pas. Renchérit la jeune fille

Inamora hocha pensivement la tête, elle remarqua une petite boite à côté d’elle, boite qu’elle ouvrit pour découvrir en son sein des potions de vigueur, une idée germa dans l’esprit de la jeune femme.

-Et si…j’utilisai des potions de vigueur ? Cela me permettra de marcher sans m’écrouler.

-Inamora ! Arrête d’être aussi irraisonnable ! Ca ne te ressemble pas !

La jeune femme regarda sa sœur avec des yeux remplis de colère.

-Je viens de rompre avec Alrik et je n’ais pleurer qu’un petit peu ! Je ne serais plus jamais Inamora Djamonkin !

Miria haussa les sourcils sous la surprise, elle détourna le regard pour cacher une certaine joie.

-Donc vous…n’êtes plus ensemble ?

-Ouais…et je sais pas pourquoi, mais je ne me porte pas plus mal ni plus bien ! Je m’en contrefiche !

Inamora frappa la male en tiges tressé, qu’elle troua sous la puissance de son coup.

-Je suis la nouvelle Inamora, et elle est plus têtue que l’ancienne ! Alors tu vas m’accompagner jusqu’à Hashirama pour qu’il m’explique ce qu’est la Vérité !

-Et si j’appelais Azaelle et Elisabeth ? Menaça Miria

-Appel les si ça te chante ! Mais sache que je partirais sous couvert de la nuit !

-Je te surveillerais, et Azaele aussi.

-Je vous endormirais avec un sort d’illusion !

Miria soupira, elle s’assit à son tour sur un tonneau, puis elle plongea ses yeux dans ceux d’Inamora.

-Tu tiens sincèrement à aller voir cet Hashirama ?

-Oui !

Nouveau soupir de la part de Miria.

-Eh bien…je vois que tu es très déterminé…alors je cède…quand voudra tu partir ?

Inamora se mit à réfléchir, puis sentit la douce et alléchante odeur de viande en train de rôtir.

-Dès que je me serais rempli la panse…

Linvocateure
Niveau 10
06 février 2014 à 21:32:16

Inamora... un peux folle.

Bonne suite. :ok:

Linvocateure
Niveau 10
09 février 2014 à 12:18:08

:up:

Isonade634
Niveau 10
09 février 2014 à 18:22:09

Me revoilà ! :hap:

Vanille555
Niveau 10
09 février 2014 à 20:11:09

Quelle bonne nouvelle, tu vas pourquoi poster la suite. :hap:

Isonade634
Niveau 10
09 février 2014 à 21:59:24

Chapitre 74 : Retour vers la Montagne de Mort.

Inamora jeta un œil en dehors tout en serrant une épaisse ceinture du cuir sa taille, elle scruta pendant de longues minutes les allées désertes de l’Avant-poste, elle tendit l’oreille, écouta, puis hocha la tête pour elle-même et se retourna pour saisir un baluchon qu’elle mit en bandoulière avant de sortir silencieusement de la tente qu’elle avait occupé depuis trois jours, voire plus, elle n’en savait rien.
Les deux lunes du Nirn brillaient d’un éclat doux et froid, Masser était en croissant tandis que Secunda en demi-lune, la luminosité était donc assez faible, cela favoriserai surement Inamora, habiller d’un kimono court noir et d’un pantalon tout aussi noir, ainsi que de sandales marron et d’une ceinture de cuir blanche.

Habiller ainsi, la jeune femme sera quasiment invisible, quasiment puisque n’importe qu’elle personne attentive pourrait la déceler dans l’ombre, tapis comme un Serpent dans une fissure.
La jeune femme se mit en route, elle avait attendu ce moment toute la journée, avec impatience, elle aurait voulu partir pendant la journée, mais elle fut particulièrement « oppressante », tout le monde voulait voire la « Folle qui revient du pays de la Folie », comme aimait le dire Tiss’Shar. La fatigue avait quelque peu disparut au court de cette journée, même si Inamora devait consommer toute les demi-heures une potion de vigueur normalement réserver aux accouchements, vu la puissance revigorante qu’elle administrait.

Inamora avancer le dos voûté, le regard alerte, les sens affuté par une petite mixture alchimique, elle avait l’impression d’être une voleuse pénétrant dans un château.

Mais bien sûr, elle n’allait voler rien, elle allait s’envoler loin d’ici.

Le camp était désert, l’air était tiède, le sol était chaud, tout le monde dormait, des ronflements lui parvenaient, Inamora prenait soin de prendre l’itinéraire le plus rapide vers l’extérieur Ouest du camp.
Elle s’arrêta, posa un genou à terre et laissa passer deux hommes discutant, faisant leur tour de garde surement ; heureusement ils ne la repérèrent pas, elle attendit qu’ils passent puis avança rapidement jusque derrière un tonneau avant de se cacher derrière. Inamora continua sa route dès qu’elle sut qu’il n’y avait plus âme qui vive dans les environs.

La fugueuse atteignit assez rapidement l’ouest du camp, elle le quitta sans se retourner, elle savait que ses parents allaient être morts d’inquiétude, surtout son père, mais sa lettre, qu’elle avait posée sur son sac de couchage, devrait les rassurer, du moins sa mère.
Inamora deviendrait folle de rage si son père la ramènerait de force à l’Avant-poste, elle l’assommerait surement.

Elle devait absolument aller voir Hashirama, il savait quelque chose qui pourrait la rendre plus forte, ou plus folle…

Inamora sprinta sur quelques mètres, elle s’arrêta devant un arbre, puis tourna autour avant de s’arrêter pour regarder une entaillure en forme de croix sur le tronc grisâtre de l’arbre, la jeune femme leva la tête pour apercevoir Miria, assise sur une branche.

-Tu es là depuis longtemps ? Demanda Inamora

Miria répondit par la négative, elle sauta de la branche et atterrit devant Inamora, la jeune fille rangea ensuite son katana dans son dos et attrapa un baluchon suspendu à une branche.

-Inamora, je n’aime pas ce petit jeu… Soupira Miria

Inamora grogna puis désigna l’ouest d’un signe de tête.

-Ca n’a rien d’un jeu, j’ai besoin de réponses à mes questions, hors je ne peux quitter le camps quand je veux ce qui veux dire que nous somme obligé d’agir ainsi.

-Tu sais que ton père se lancera à notre poursuite dès demain, même ce soir ?

-Je l’assommerais…

Inamora lui fit volte-face et se mit en route, mais s’arrêta et se retourna en direction de Miria.

-Tu sais…Miria…quand j’étais « folle »…j’ai vu des choses que je n’ai pas compris, que je ne comprendrais jamais. Je souhaite aller voire une personne qui pourra m’aider à redevenir moi-même…car je ne suis pas totalement Inamora…

La jeune femme regarda ses mains, comme si celles-ci n’étaient pas les siennes.

-La Grande-Faucheuse à essayer de me montrer des choses que je ne peux assimiler, la folie m’a gagner quand j’ai vu cette…cette…cette chose devant moi.

-C’est-à-dire ? Demanda Miria, intriguée

Inamora leva les yeux vers sa sœur, puis soupira.

-J’ai vu une chose qui m’a fait devenir folle, je ne peux même pas te décrire la forme que cette chose avait ou la texture de sa peau, ce que je peux te dire par contre, c’est que c’est une chose que nous, habitants de Nirn, ne pouvons voir sans tomber dans la folie.

-Une créature daedrique peut-être ?

Inamora haussa les épaules.

-Je n’en sais rien, vraiment, sinon je ne serais pas dans cet état-là.

Miria acquiesça, puis elles prirent la direction de l’ouest, Miria marchant en tête, Inamora à l’arrière, la mine songeuse.
Elle essayait en vain de se rappeler ce qu’elle avait vu dans l’esprit de Célès…

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<< Maman, Papa

Je suis en voyage, je reviendrais dans quelques jours, deux semaines maximum.
La raison de mon départ est certes assez folle mais je sais que je dois partir, j’ai une personne à aller voir et elle m’aidera surement à m’en sortir, de la folie je veux dire.
Quand je reviendrais, je serais peut-être comme avant, je ne serais plus « Inamora la Folle dingue », je serais redevenu Inamora Djamonkin, votre fille.
Pour l’instant, je ne le suis pas, je suis quelqu’un d’autre.

Papa, je t’en conjure reste au camp le temps que je revienne, je vais beaucoup mieux et puis Miria m’accompagne, alors nul besoin de te lancer à ma poursuite tel Sir Grisépine, ce fameux personnage d’un des romans de Maman que tu apprécies pour son attitude chevaleresque et sérieuse.

A l’attention de Maman : je t’ai pris toute tes potions de vigueur que tu as pus concocter ces derniers temps… >>

Elisabeth froissa légèrement la lettre sous la colère qui l’avait pris, elle grogna et relut la lettre, avant de soupirer. La Brétonne renversa la tête en arrière, elle ferma les yeux et soupira.

-J’en étais sûr, je le savais qu’elle allait me faire un coup comme ça un de ces jours.

Elisabeth reporta son regard sur la lettre, elle la relut une dernière fois, puis la déchira en une multitude de petites parties qu’elle fourra dans sa poche, avant qu’un nouveau soupir ne la prenne.

-Inamora Inamora…tu as tort de croire que ton père comprendra ton geste, cet homme te vois encore en train de téter mon sein et il te verra ainsi jusqu’à ce que les Hists ne l’accueil dans leur paradis. Soupira Elisabeth

Elle s’attela ensuite à ranger le sac de couchage de sa fille, qu’elle avait omis de ranger quand elle avait fait sa fugue, hier soir ou tôt ce matin. Elisabeth n’était ni affolée ni paniquée, elle était calme et sereine, elle faisait confiance à sa fille et puis celle-ci avait quand même vingt-trois ans, elle était une femme, et une femme fait toujours les bons choix quand il le faut.

-<< Mais le problème, c’est Azaelle, il risque de paniquer et de se lancer à la poursuite de sa fille. >>

Elisabeth rangea le sac de couchage sur le petit guéridon rudimentaire de la tente qu’occupait sa fille, puis elle s’assit sur la seule chaise de l’endroit en caressant une mèche de ses cheveux, le visage pensif, elle devait trouver un mensonge pour qu’Azaelle n’aille pas à la poursuite de sa fille. La Brétonne finit par soupirer après quelques minutes de réflexion.

-Azaelle…quand est-ce que tu verras ta fille comme elle est ? C’est-à-dire une femme indépendante ?

Nouveau soupir de la part de la Brétonne, elle épousseta son épaule en réfléchissant.

-Qu’elle lieu empêchera mon mari d’aller voir sa fille ? Marmonna-t-elle

Elisabeth remarqua un petit serpent se faufiler sous la toile de la tente, elle eut un haut le cœur et un cri s’échappa de sa bouche alors qu’Elisabeth monta sur la chaise, apeurer par ce minuscule serpent. Néanmoins, elle trouva l’endroit idéal pour son mensonge.

-A l’aide ! A l’aide !

Isonade634
Niveau 10
09 février 2014 à 21:59:45

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Les deux fugueuses avaient marché toute la nuit, le sommeille ne les gagnant point, Inamora à cause des cauchemars, ultimes empreinte que la Grande-Faucheuse laissa dans son esprit faible, et Miria à cause du regret de suivre sa sœur, agissant comme une fugitive.

Le paysage d’Akavir défilait aux rythmes de leurs pas, elles avançaient rapidement et direction plein ouest, vers la Plaine aux Champignons.

Miria brisa le silence qui s’était installé entre elles.

-Alors…comme ça…nous nous dirigeons vers la Plaine aux Champignons tueur ? Charmant… Lâcha la jeune fille

-Je sais que ce n’est pas très enchanteur mais ce lieu recèle mille et une merveilles, je t’assure, y’a des créatures que je n’ai jamais vu dans les encyclopédies de la bibliothèque de Satsuma.

-Pas possible, ces encyclopédies sont extrêmement complètes et précise, les auteurs ont des siècles pour les compléter eux même.

Inamora haussa les épaules.

-Tu as déjà entendu parler de sorte de chien avec une peau écailleuse se déplaçant dans les hautes herbes ?

Miria répondit par l’affirmative.

-Les villageois proches de la Plaine aux Champignons les appellent Unagi-Inu, Chien-Anguille pour la version traduite.

Inamora haussa les sourcils, elle prit une mine sérieuse.

-Unagi-Inu ? Oh…fascinant.

-J’ai déjà affronté ces bestioles une fois, elles sont vive et fourbe, des Shinobis proche de la Daimyo du clan Ikki utilisent une forme de combat baser sur ces créatures, il y a sept ans j’en ai vu combattre et j’avais l’impression de voir une bande de Loup rabattre un cerf. Expliqua la jeune fille

Inamora acquiesça, elle s’étira ensuite en regardant le soleil se levait, elle calcula son inclinaison et détermina qu’il devait être six ou huit heures, elle avait déjà chaud néanmoins.
Cette particularité d’Akavir l’énervait un peu, il faisait toujours chaud ici, ce n’était pas comme en Elsweyr ou en Lenclume, ici il faisait chaud ET humide, extrêmement humide par endroit, pire qu’Elsweyr lors de la saison des pluies. Même quand il pleuvait il fallait chaud, limite Inamora pouvait prendre un bain en plein air tellement le sol, après être chauffé par les rayons du soleil, réchauffer l’eau de pluie.
De plus, Inamora avait remarqué que malgré la diversité climatique d’Akavir, les différents territoires qu’Inamora avait explorée : Tang-Mo, Tsaesci et Ka Po’Tun donc, ont leur climat tropical bien à eux : en Ka Po’Tun, il faisait chaud et sec, en Tang-Mo, il faisait chaud et très, très humide, et en Tsaesci, il faisait à la fois chaud, sec et humide.

Un véritable calvaire pour la jeune femme, qui voyait sa peau bronzée de jour en jour.

Les deux fugueuses arrivèrent devant un grand lac, qu’elles se mirent à contourner, la berge était composée de sable grossier et agressif, mais l’onde du calme reflétait un calme serein, aucun poisson ne sauter ou happer quelque chose à la surface, le lac semblait endormit.

-Euh Inamora…

-Hum ?

-Tu compte rendre visite à qui exactement ?

-Eh bien…je ne sais pas trop comment le définir, mais c’est un grand homme, enfin…un Tsaesci, grand par sa taille et surtout grand par sa sagesse, quand tu es devant lui, tu sais immédiatement qu’il est dôté d’un savoir qui te dépasse. Quand il nous a recueillis, Alrik et moi…

Quand elle prononça le mot de son, ancien, amant, la voix d’Inamora s’étouffa légèrement, mais elle se secoua la tête, elle ne devait pas penser à lui en pareille moment.

-Enfin bref, Hashirama, le nom de ce fameux Tsaesci, est une personne qui pourra sans doute me redonner…toute ma tête.

-Comment ?

Inamora ne sut que répondre, elle-même n’en savait rien, mais elle savait qu’Hashirama détenait les réponses aux questions qu’elle se posait, et il pourrai forcément la « soigner », la refaire devenir celle qu’elle était avant ; mais quelque chose l’intrigua : qu’était-elle au juste ? Elle était folle ? Hystérique ? Ou alors avait-elle un dédoublement de personnalité ?
Etait-elle une sorte d’Inamora maléfique ? L’opposée de l’Inamora Bienveillante ?
Elle n’en savait rien, et elle venait de se rajouter une question sur la conscience, si elle continuait comme ça, elle redeviendrait folle avait d’avoir atteint le village souterrain des Hokishima.

Inamora remarqua d’ailleurs qu’elle n’avait pas emmené de kimono polaire, cela la gênerai grandement quand elle et Miria entreront dans la caverne, aussi froide qu’une lame. Mais ce fut surtout la gêne de recroiser les Buraindos, ces Tsaesci devenus des animaux à cause des conditions souterraine.
Avec un frissonnement, Inamora se souvint des yeux verdâtres atrophiés de ces choses, de ces Buraindos, elle se souvint de leur hululement de chouette furieuse, guttural et insupportable pour les oreilles, elle se souvint aussi de la posture de ces monstres, comme de grosse araignée obèse, leurs quatre bras arqué comme les pattes d’un arachnide, ils étaient terrifiant.
La jeune femme chassa ces affreuses images de ses pensées, elle se concentra sur l’admiration du lac paisible, qui fut bientôt dépasser pour laisser place à une forêt accidenté.

Elles marchèrent dans le silence pendant trois heures environs, puis, quand elles commencèrent à ressentir les effets de la fatigue, elles s’arrêtèrent près d’un arbre avant de monter un petit feu avec quelques branches et quelque feuille sèche. Bien entendu, le feu prit tout de suite, Inamora n’ayant pas du tout perdu ses pouvoirs pyrokinétique, les deux fugueuses commencèrent à cuir deux lambeau de viande que Miria chipa dans les réserves de l’Avant-poste.

-Le voyage durera combien de temps ? Demanda Miria, brisant une nouvelle fois le silence

Inamora, adossait à une racine et somnolant depuis quelque minutes, ouvrit les yeux et cligna plusieurs fois des paupières avant de bailler.

-Dans quatre jours, normalement, la Plaine aux Champignons est facilement reconnaissable de loin. Répondit-elle

-Pourquoi donc ?

-Au milieu de la plaine se trouve le Mon-Shi, la Montagne de Mort, c’est la seule montagne dans le coin, mise à part le Pic du Sabre Brisé, ou Pic-Brisé.

-Ah…je connais cette montagne, des légendes farfelues autour de cette montagne existent.

-Des légendes farfelues ?

-Oui, d’après des moines d’Ishaphusen vivant dans un temple reculé pas très loin de la montagne, celle-ci fut littéralement « trancher » en deux pas une sorte de lame blanche à peine visible il y a des siècles et des siècles, vers le tout début de la première ère. Cette lame à trancher la pierre de la montagne comme dans du beurre, elle a entièrement tranché le pic de la montagne qui sauta littéralement comme un bouchon de bière qu’on aurait trop secoué.

Inamora haussa un sourcil.

- Ils n’abuseraient pas un peu ? Le Pic-Brisé est quand même une montagne de belle taille, je vois mal une simple lame d’air, aussi grande soit-elle, trancher du granite pur.

Miria hocha la tête.

-Tu as raison, rien en ce monde n’est assez tranchant pour un tel exploit, mais c’est la légende.

-En effet.

Inamora porta son regard vers le feu, elle augmenta la température de celui-ci en y liant une flamme qu’elle créa avec le feu de camp puis attendit avidement que la viande eut fini de cuir. Ensuite de quoi elle se jeta dessus et mangea goulument la viande grillé. Elle jeta ensuite le bâton qu’elle utilisa pour faire cuir son repas, certes maigre mais suffisant vu son appétit, puis elle se recroquevilla contre une racine en se servant de son baluchon comme d’un cousin.

-Je fais un petit somme, mais si tu veux repartir tu me le dis. Dit-elle

-Nan ça va, repose toi un peu Inamora.

Celle-ci hocha la tête puis s’endormit sur le champ dès qu’elle posa la tête sur son oreiller improvisé.

Quelque temps après, le visage infiniment sage d’Hashirama lui apparut en rêve…

Linvocateure
Niveau 10
10 février 2014 à 02:02:28

Bande de petite fugueuse... :hap:

Bon chapitre! :ok:

Isonade634
Niveau 10
10 février 2014 à 16:46:17

:up:

Isonade634
Niveau 10
10 février 2014 à 20:45:58

Chapitre 75 : Retour vers la mort, l’ombre fraiche d’une caverne elles cherchent.

Trois jours passèrent, trois jours de voyage silencieux et peut intéressant, aucune distraction, aucun moment de rire, aucune révélation.
Inamora et Miria avaient peu échangé au cour de ces trois jours de voyage, elles restaient le plus souvent silencieuse et Miria guidait Inamora jusqu’au Mon-shi, leur destination. Leur avancer au sein des paysages tropicaux d’Akavir fut rapide, du fait qu’elles se reposaient peu et qu’elles mangeaient en marchant parfois, toujours dans ce même silence. Inamora ne regrettait pas son geste, la jeune femme préférait en ce moment mourir plutôt que ne pas rencontrer une deuxième fois Hashirama, le seul être sur le Nirn ayant les réponses à ses questions, ces questions qu’elle médita, décortiqua, examina au cour de ces trois jours silencieux.
La Rouquine espérait ardemment ces réponses, et elle était confiante dans le savoir de ce Tsaesci, qu’elle connaissait à peine pourtant. Elle savait que cet Hashirama, ce Sage sous la Montagne, est et restera une source de savoir infini pour elle, Inamora enviait même les gens le côtoyant, ces enfants par exemple, ou sa femme. Pendant quelque temps, lors du voyage, elle se souvint de ces trois Tsaesci’s des plus original : Anooba, le petit dernier et celui qu’elle appréciait le plus, Hitomi, cette furie hystérique qu’Inamora appréciait très moyennement, et Kiryu, ce Tsupea taciturne et laconique assez mystérieux, pas autant que son père, mais il semblait en savoir des choses, lui.
Inamora se souvint aussi de Kyoshi, la femme d’Hashirama, une Ryoude douce et calme qu’Inamora appréciait beaucoup dans le sens où cette femme restait forte dans un univers aussi inhospitalier que la caverne des Hokishima.

Le troisième jour, en fin d’après-midi, la Plaine aux Champignons fut en vue pour les deux voyageuses, qu’Inamora reconnu grâce à l’un de des mortels Kinoko-Shi, ces champignons parasite infestant le corps d’un hôte jusqu’à ce que celui soit littéralement envelopper par le tronc du champignon, se nourrissant de la chair de l’hôte pour grandir.
Revoir une telle abomination fit frémir Inamora, de plus, le Kinoko-Shi était assez éloigné de la plaine, ce qui faisait que des spores allaient peut-être être portées par le vent vers Satsuma. La jeune femme imagina alors la ville Tsaesci pleine de Kinoko-Shi et abandonner depuis des années, un nouveau frémissement la parcouru.

-Nous devrions faire un petit contournement pour éviter de croiser des spores. Proposa Inamora

Miria, qui était plongé dans l’examinassions du champignon géant, détourna les yeux de l’affreux parasite fongique et hocha la tête en direction de sa sœur.

-C’est donc ça ? Un Kinoko-Shi ? Demanda Miria, une pointe de dégoût dans la voix

-Oui, c’est affreux hein ?

-Ouais.

Miria déglutit, puis suivit Inamora, ayant pris la tête de leur duo, mais la jeune femme se retourna et regarda dans les yeux son guide.

-Miria, tu peux partir si tu veux, je connais le chemin du retour et puis tu n’as pas besoin de rencontrer les Hokishima…

-Je t’accompagne, je ne vais pas te laisser y aller toute seule.

-Alors jure moi, sur l’âme de ton père décédé et sur ta propre âme, que tu ne révéleras jamais l’emplacement du village Hokishima aux autres clans…c’est clair ?

Le ton de la voix d’Inamora était ferme et sévère, mais aussi menaçant, elle camouflait son ordre sous une simple promesse.

-Je te le jure, sur l’âme de mon père et sur la mienne…mais je ne comprends pas pourquoi tu me demande une telle chose, si ces Hokishima sont des Tsaesci’s, alors pourquoi ne veulent-ils pas retourner à la surface et reformer leur clan ?

-Les Hokishima ne sont plus des Tsaesci’s, la raison principale est qu’ils ne peuvent plus, simplement, subir les effets du soleil, d’après ce que je sais leur peau brûle sous la chaleur solaire. Ensuite, leurs yeux sont trop sensible pour la luminosité de la surface, ils deviendraient aveugle après un certain temps, et pour finir, leur culture, leurs coutumes et leur mode de vie est radicalement opposée à celles que tu connais en Tsaesci.

Miria parut l’air intriguée.

-C’est-à-dire ?

-Eh bien…la notion d’honneur n’existe plus chez les Hokishima, les guerriers ne pratique ni le suicide rituel, ni une formation particulière. Et puis les guerriers Hokishima, qui sont plus des chasseurs d’ailleurs, trouvent ridicule les idées que énoncés.

Miria hocha la tête.

-C’est bizarre chez des Tsaesci’s.

-Je sais, mais c’est ainsi, je les préfère comme ça d’ailleurs.

-Les Tsaesci’s ?

-Non, les Hokishima…

La jeune fille leva un sourcil, mais quand elle voulut parler, Inamora la coupa d’un geste de main avant de diriger son regard vers le Mon-shi au loin.

-Tu verras bien Miria, si tu m’accompagne, alors c’est sûr que tu pourras voir de tes propres yeux la culture des Hokishima.

-Ouais…c’est étrange n’empêche.

-Tu verras.

Inamora lui fit volte-face et elles se mirent en route ; quelques mètres plus loin, une centaine à peu près, elles s’enfoncèrent dans les hautes herbes de la Plaine aux Champignons, se créant un passage en tranchant les hautes herbes pour avoir une meilleur vue, et ne pas se faire surprendre par les Unagi-Inu. Mais ce fut surtout la peur de croiser le chemin de spores, qu’Inamora redoutait par-dessus tout et qu’elle n’espérait absolument pas croiser. C’est cette raison qui la rendit assez nerveuse lors de leur marche à travers les hautes herbes, et la raison pour laquelle elle coupait les herbes brusquement de façon à révéler de potentielle spore.
Son katana éthérée était bien pratique, le tranchant de la lame étant exceptionnellement aiguisé, Inamora se disait souvent qu’elle pouvait trancher n’importe qu’elle armure avec une telle arme, l’une des meilleurs dans les forges daedrique surement.

-<< Célès peut se montrer utile dans certains points. >> Se dit Inamora en observant le katana légèrement transparent

Inamora la remercia pour un tel don, la Folle ayant, lors de son parasitage, suffisamment imprégner l’esprit d’Inamora, elle n’avait donc pas à faire un obscur rituel pour renforcer son lien avec l’Oblivion. La jeune femme se demanda ce qu’elle pouvait invoquer d’autre hormis un katana, elle imagina alors pouvoir invoquer une armure quasiment indestructible dont les Seigneurs Drémora les plus puissants et les plus forts se parent parfois.
Mais vu leurs poids, Inamora n’essayerait même pas de porter l’un des gantelets…

Un bruit résonna dans la plaine, Inamora pesta en pensant que les Unagi-Inu entraient déjà en scène, mais son expression changeant sur le coup quand elle remarqua une main, atrocement modifié, pleine de plaque et de pustule, sortir de derrière une touffe d’herbes hautes.

Isonade634
Niveau 10
10 février 2014 à 20:46:19

Miria le remarqua elle aussi, et elle recula en brandissant son katana, mais Inamora lui fit baisser son arme quand le visage remplis de larme d’un Tsupea au visage horriblement mutilé par les affreux champignons rougeâtres poussant sur son corps.
Le malheureux tendit sa main vers les deux femmes, le bras tremblant, la main prise de spasme.

-Tuez…moi…pitié…j’ai mal…très mal… Supplia le Tsupea

Des champignons infestaient même l’intérieur de sa bouche, un gros champignon l’empêcher même de parler correctement et lui garder la gueule ouverte dans un angle assez désagréable. Le pauvre Homme-Serpent faisait peine à voir ainsi, les deux femmes n’osèrent pas imaginer la souffrance parcourant le corps du malheureux.
Le bras infesté du Tsupea, s’écroula par terre, les forces du Tsaesci l’abandonnant, il regarda une dernière fois, avec ses yeux suppliant, les deux jeunes femmes devant lui.

-Pitié…pitié…je m’en fiche que des Ashens m’abattent…je veux simplement que la douleur s’arrêtent…tant pis si je ne monte pas auprès d’Ishaphusen, je veux simplement que…

La peau sur son épaule se craquela puis se déchira, laissant sortir un énième champignon couvert de sang et dont le chapeau sembler avoir été fusionner avec de l’os, Inamora réprima une envie de vomir alors que le Tsupea hurla de douleur et martela le sol de son poing pour calmer la douleur, en vain, l’Homme-Serpent, tendit une nouvelle fois son bras plein de plaques fongiques et de pustules vers les deux voyageuses.

-PITIE ! PITIE ! TUEZ-MOI !

Avec rapidité, Miria enfonça la lame de son katana dans le crâne du malheureux, qui périt sur le coup et heureusement.

-Je comprends les inquiétudes de Tashi maintenant… Marmonna Miria

-Pousse toi Miria…je vais brûler le corps. Lâcha Inamora

Elle acquiesça, puis fit un pas de côté et regarda Inamora incendiait le corps de l’infesté avec ses flammes, quand le corps fut en cendres et que le feu brûla une grande partie des herbes alentours, Inamora fit cesser les flammes magiques d’un revers de main puis tourna le regard vers son amie.

-Au moins…ça fera un kinoko-shi de moins. Dit la Rouquine

-Je n’ai jamais vu un Tsupea pleurait…ni même un Tsaesci pleurait d’ailleurs…la douleur était-elle qu’il en pleurait et qu’il nous suppliait à nous, Humaines, de l’achever…

Miria croisa les bras en admirant les cendres du malheureux.

-Une vie d’errance en tant que fantôme est peut-être plus préférable à la souffrance que provoque le kinoko-shi. Fit Inamora

Miria hocha lentement la tête, puis tourna le visage vers Inamora.

-Brûle toute cette plaine, qu’il ne reste plus aucun kinoko-shi, pas une seule spore, si un seul arrive à Satsuma ou dans une autre grande ville, je ne donne pas dix ans avant que les peuples d’Akavir ne s’écroule.

Inamora acquiesça, elle leva ses paumes vers les herbes devant elle et déferla sur celle-ci un puissant feu rougeâtre réduisant en cendres les premières pousses, le feu se répandit rapidement et bientôt un grand pan d’herbes enflammer créa une épaisse fumée blanche dans le ciel.
Elles se remirent en route, le feu se répandant vers le Mon-shi, les flammes suivaient de loin les deux voyageuses, avançant prudemment parmi les hautes herbes.

Inamora et Miria marchèrent ainsi pendant deux longues heures, aucune spore et aucun Unagi-Inu ne leur barra le chemin, Inamora espérait que les champignons soient en train de connaître un fort taux de mortalité ou de stagnation.
La montagne fut bientôt tout près d’elle, et quand elles furent à son pied, Inamora se mit à chercher une petite grotte contenant la lourde porte de fer empêchant quiconque de pénétrer dans les abysses sous le Mon-shi. Les deux voyageuses longèrent donc pendant quatre heures le pied de la montagne, Inamora cherchant ardemment cette grotte, elle désenchanta de nombreuses fois en croyant trouver moult petites grottes vide de toute porte. L’énervement la gagna quand elle remarqua que la nuit tombait et qu’elles n’avaient toujours pas trouvé cette grotte.

-Raaah ! Mais où est-il bordel ! Ca fais une éternité que je la cherche et elle ne daigne même pas se montrer ! Hurla Inamora

Elle donna un coup de pied rageur dans une motte de terre, elle s’assit brusquement sur un petit rocher et se mit à réfléchir, essayant de se souvenir d’un repère quelconque lui permettant de savoir exactement où était la grotte. Inamora abandonna après plusieurs minutes et siffla de colère.

-Pourquoi je ne la retrouve pas ! La nuit tombe et je n’ai aucune envie de dormir ici ! Il faut que j’aille voire Hashirama !

-Tu sais…je me fais un peu de soucis pour toi Ina…j’ai l’impression que cette histoire de réponses à tes questions t’obsède. Lâcha Miria

Inamora tourna vivement la tête vers elle, mais se garda de faire un commentaire blessant et la jeune femme marmonna dans sa barbe en se massant les paupières.

-Un indice ! Je demande juste un indice. Grommela-t-elle

-Nous trouverons l’entrée demain, la nuit tombe et mieux vaut ne pas tomber sur des spores alors que la luminosité est faible, nous courions à notre mort.

-J’en ai assez d’attendre ! En route !

-Oh Inamora ! Tu vas arrêter d’être aussi obsédé par ça !

-Je suis obsédé si je veux bordel ! Je veux ces réponses et je l’ais aurais !

Miria baissa les bras puis s’assit sur le sol, les jambes croisées, avant de poser son katana à côté d’elle.

-Reposons-nous, demain nous reprendrons nos recherches, la nuit tombe et je ne souhaite pas finir en champignon géant.

-Mais Miria !

-Si tu souhaites mourir alors vas-y…moi je reste ici.

Inamora poussa un dernier grognement agacé puis attrapa un morceau de viande qu’elle avait cuite plus tôt dans la journée, elle mangea le morceau rapidement puis croisa les bras, le regard planté sur Miria, qui soutenait le regard d’Inamora qui n’attendait qu’une chose : repartir.

-Je ne cèderais pas Miria. Fini par siffler Miria

-Alors on est deux…

Elles s’épièrent pendant de longues minutes, de très longues minutes, jusqu’à ce qu’un bruit sourd et caverneux n’émane de derrière Inamora, qui bondit en avant en croyant avoir affaire à des Unagi-Inu. Qu’elle ne fut la joie de la Rouquine quand elle vit une pierre rouler sur le côté, révélant un Tsaesci aux écailles blanches et aux yeux bleus profond.
Ceux Tsaesci, ou plutôt cette Tsaesci, remarqua les deux jeunes femmes et pencha la tête en voyant Inamora.

-L’Humaine ?

Linvocateure
Niveau 10
10 février 2014 à 23:16:25

C'est cruelle d’arrêter le chapitre ici. :snif:

Bonne suite. :ok:

Isonade634
Niveau 10
11 février 2014 à 17:26:32

:up:

ODST-01
Niveau 10
11 février 2014 à 21:47:47

toi méchant pas bien arrêter chapitre ici!

sinon je me demandais l'épilogue du deuxième livre lorsque kaykalak parle ça ne serais pas inspiré du discourt du didact a la fin de halo 4?

Isonade634
Niveau 10
11 février 2014 à 22:04:54
  • Arrive derrière ODST, lui arrache la tête puis la réduit en cendres avant de cacher le corps dans le berceau d'un bébé*

Cet épilogue est intégralement sorti de mon imagination, jamais je n'inspirerais à ce point d'un monologue que je n'ais pas créé :hap:

Sujet : [FIC] L'embrasement du Scellé
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