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Assassin's Creed IV : Black Flag

Sujet : [Jeu] Le Meilleur écrivain 3.0
Jet_lag
Niveau 10
22 septembre 2013 à 14:11:40

Il avait multiplié ses tentatives, pour renouer, pour ne pas se laisser faire. Les attention, les regards, rien n’y faisait. Sans s’en rendre compte, il lui envoyait des messages de plus en plus souvent, de plus en plus tard… Elle l’avait quitté en bon termes, mais elle avait de plus en plus peur de lui. Il l’attendait à la fin de ses cours, la raccompagnait chez elle, malgré ses protestations, et il lui arrivait même d’attendre devant chez elle, puis, lassé, repartir tard le soir. Il n’était pas loin de harcèlement.

Et elle en eut assez. Elle finit par lui dire ses quatre vérités en face. Ses amis savaient qu’il la suivait, son père aussi, et son voisin, agent de sécurité dans une grande surface, aussi. Et aucun n’hésiterait à venir lui éclater la gueule. Et si ça n’était pas suffisant, elle porterait plainte.

« -De toute manière, je savais que c’était pas une bonne idée de sortir avec un drogué ! »
lui avait-elle crié en s’enfuyant.

Il n'avait pas bougé, planté sur le bitume humide. Il ne ressenti pas de la colère, de la haine ou de la tristesse. C'était de la douleur. A l'état pure, une douleur déchirante. Michel ne s'était jamais pris de coup de couteau dans le ventre, mais c'était pour lui la même sensation. Il avait froid, comme si cette attaque avait laissé en lui un trou béant où un vent glacial soufflait son impitoyable dureté glaciale.
Comment cette femme qui lui avait fait goûter au bonheur, qui lui avait montré que la vie pouvait être belle, pouvait aujourd'hui lui infliger autant de douleur. Elle était cruelle. Cruelle de lui avoir montré ce qu'il ratait, ce qu'il n'aurait plus. Il aurait mieux fait de rester avec Marie-Jeanne...

Il avait laissé passé trois ou quatre jours avant de revenir la voir. Il était stressé, désemparé. Alors il fit un geste qui avait si souvent fait, tant de fois... Effriter son shit, le mélanger au tabac, le rouler dans deux feuille courtes collées ensemble, poser le tout sur ses lèvres, et tirer une grande bouffée en l'allumant. Marie-Jeanne revint comme un fantôme du passé, et l'étreignit de cet amour froid dont il se substituait à celui de Mélanie.

Il avait tenté de faire remonter en elle ce sentiment d'amour qui brûlait encore dans sa propre poitrine. Mais rien, elle ne l'aimait plus, c'était ainsi. Et alors, il commit l'impardonnable : Il arma le poing, et la frappa dans le ventre. Pourquoi elle ne l'aimait plus ? Hein ?! Il était pas assez bien, passez beau ? Passez musclé, pas assez drôle ?! Et alors, tout le monde a des défaut, merde !

Elle avait reculé sous le choc, tordue sur son ventre. Puis elle avait relevé la tête, et lui avait lancé pleine de défi :

« -J'appelle la police, espèce de taré...

Michel prit peur. Il ne devait pas la laisser faire. Il lui saisit le poignet, pour qu'elle n'attrape pas le téléphone.

-Lâche-moi !
-Écoute moi, arrête ! Je... je suis désolé, c'est pas ce que je voulais...
-Casse toi ! Dégage d'ici ! Je vais tout raconté à mes amis, tu vas voir !
-Non ! »

Il l'avait alors frappé à la tête. Peut être qu'il aurait du taper ailleurs... et peur être avec autre chose que cette lampe de table...

Mélanie s'était effondrée, son corps rebondissant mollement sur le sol.

De la voir ainsi immobile, ce fut comme un électrochoc pour Michel. Qu'avait-il fait ? Oh Seigneur ! Il l'avait tué ! Il avait tué la seule personne qui avait su l'aimer en ce monde ! Il recula, effrayé, lorsque du sang toucha sa chaussure. Il était devenu un meurtrier... Comment pourrait-on encore l'aimer après ça ?

Il recula encore, effaré. On l'enfermerait, on ne le laisserait plus sortir... Il ne les laisserais pas lui faire de mal, il arrêterait de souffrir, pour de bon.

Il trouva un couteau dans la cuisine, et sans hésitation, il se l'enfonça en plein cœur. Titubant, il alla s'échouer près de celle qui l'avait le plus fait souffrir en ce monde. Il se coucha près d'elle, sombrant petit à petit dans la mort. C'était presque aussi doux que l'étreinte de Marie-Jeanne...
Sa vision devint opaque, il ne voyant plus que certaines formes, des ombres de couleurs qui viraient petit à petit, doucement, vers le gris. Il n'eut pas le temps de voir que Mélanie reprenait conscience, il ne l'entendit pas hurler de terreur. Il cessa.

Quand on devient addictif à l'amour, on finit par faire une overdose de la vie.

Jet_lag
Niveau 10
28 octobre 2013 à 22:02:05

:gba: Edition 11 :d) Signes :gba:

:pacg: Les inscrits :pacd:

- Jet
- Sora
- Rocky
- Soda?
- Benji?
- Hadriake
- Ezio

Inscrivez vous! :hap:

Celtz
Niveau 10
28 octobre 2013 à 22:03:16

Ahh tu veux que je m'inscrivs c'est ça? :hap:

[sora98]
Niveau 10
28 octobre 2013 à 22:06:16

Enfin ! :sournois:

C'etait le bon moment alors, je suis content de moi :hap:

Jet_lag
Niveau 10
28 octobre 2013 à 22:10:42

Bien sur touitou, mais seulement si tu veux écrire :hap:

[sora98]
Niveau 10
28 octobre 2013 à 22:35:16

On a jusqu'a quand? J'ai proposé un thème, mais j'avais même pas d'idée particulière dessus en fait :hap:

[sora98]
Niveau 10
29 octobre 2013 à 04:52:05

J'ai écrit cela d'une traite et peut-être que cela nuira à la qualité du récit, mais je ne pense pas avoir de meilleures idées pour ce thème.

:d) Un destin fort peu banal :g)

Aaron Ford était un homme somme toute ordinaire. Sa vie était tout ce qu'il y a de plus banal. La répétition des journées, encore, et encore, et encore. La routine. Cette homme s'ennuyait profondément. Sa vie n'avait rien de passionnant. Il travaillait dans des bureaux , à Londres.

Ce jour là, lorsqu'il prit le car pour partir dans la lande anglaise en quête de voyages et d'aventures, il ne s'attendait pas à ce qui allait lui arriver. Il prit donc le bus à Londres en direction de la campagne. Il voulait prendre des vacances bien méritées.

Cela faisait 2, peut être 3 h qu'il voyageait lorsque quelque chose d'étrange se passa. Il était le seul passager dans le bus. Tout à coup, le bus s'arrêta brusquement. Il regarda la route et vit un spectacle assez étrange. Un TAUREAU se tenait au milieu de la route. Il avait l'air furieux. Il prit son élan, et chargea. Le choc fut brutal. Le car se renversa sur le côté. Il chercha un moyen de sortir du véhicule. Il décida donc de se saisir d'un marteau de sécurité et de briser la fenêtre. Il sortit du bus, et vit que le TAUREAU était déjà parti, courant dans la lande. Le chauffeur n'avait pas survécu. Il était seul, dans la campagne, déserte.

Il suivait la route depuis plusieurs heures maintenant lorsqu'il aperçut un village. Un village, enfin ! Une vague d'espoir monta en lui. Il approcha donc de se village. Il aperçut un panneau sur lequel était inscrit « Village du VERSEAU ». Peu banal, pour un nom de village, se dit-il. Il décida d'entrer dans ce village afin de trouver de l'aide. De l'aide.. Où pouvait-il en trouver ? Il devait bien y avoir une taverne, ou quelque chose du genre dans ce village. Il ne mit pas longtemps à trouver ce qu'il cherchait.

Il vit un bâtiment et sut tout de suite qu'il s'agissait de celui qu'il cherchait. Une enseigne portait l'inscription « Taverne du destin » surmontée d'un dessin de CAPRICORNE. Ce village lui paraissait de plus en plus intriguant. Il décida donc d'entrer. Il se présenta et demanda au barman où il était exactement. Ce dernier le regarda attentivement qui lui répondit par : « Ooooooh.. Ce n'est pas à moi que vous devriez vous adressez. Allez à cette adresse. ». Il prit donc le bout de papier que le barman lui tendait et y vit l'adresse qu'il venait d'y griffonner. Il sortit alors mais eut le temps d'entendre le barman chuchoter « Serait-ce lui qu'on attendait depuis si longtemps ? ». Intrigué, il se rendit à l'adresse que le barman lui avait indiqué.

Sur la porte était inscrit « GEMEAUX du village ». Intrigué, il toqua et entendit un vague « Entrez.. ». Il entra alors et pénétra dans une pièce assez vaste. Au centre de la pièce siégeaient deux hommes. Pas deux hommes ordinaires, non, deux jumeaux.

« Oh tu crois que c'est lui ? demanda le premier.

-Sans doute. Un voyageur venu de loin. Ca ne peut être que lui, répondit le deuxième.

-Excusez-moi, mais de quoi parlez-vous ? se risqua-t-il à lancer.

-De toi, bien entendu. La prophétie dit qu'un jour, un homme venu de loin arrivera dans notre village et libérera la VIERGE emprisonnée depuis plusieurs années maintenant.

-Vous devez vous tromper.

-Il n'y a pas d'erreur possible. Et de toute façon, si tu veux trouver un moyen de rentrer chez toi, tu n'as pas le choix, tu dois la libérer pour ensuite lui demander comment repartir d'où tu viens.

-Va voir le vieil homme qui habite près de l'arbre solitaire. Il arrive en fin de vie, mais il devrait pouvoir répondre à tes questions. » finit le premier jumeau.

Il se rendit donc à la bordure du village, là où se trouvait cet arbre solitaire. Il n'y avait pas trace d'habitation près de cet arbre hormis une petite cabane, mais il doutait qu'un homme puisse vivre là-dedans. Il tenta d'approcher mais il vit qu'un BELIER gardait l'entrée. Il ne savait pas comment passer cet obstacle. C'est alors que la porte du cabanon s'ouvrit et un homme apparut à l'embrasure de la porte.

« Oh oh oh.. Approche, voyageur. Oh oui, tu es bien celui que j'espérais. Oui, tu es celui venu pour libérer la VIERGE. Oui, c'est toi.

-Pourquoi ferais-je ça ? demanda-t-il.

-Oh, dans ton propre intérêt. C'est la seule manière pour trouver un moyen de rentrer chez toi. Lui demander à elle. Cette femme, si on peut l'appeler ainsi, est une sorte de déesse qui nous est apparu il y a plusieurs années. Malheureusement, les forces malfaisantes ont décidé de l'enlever et depuis, elle est retenue prisonnière dans le temple, en haut de la montagne.

-Comment puis-je la libérer ?

-Oh, tu devras te préparer. Tiens, prends ça -il lui tendit une épée d'argent- c'est un début. Sache que pour la libérer, tu devras faire face à 3 épreuves. Va, maintenant. ». La porte s'était refermée.

[sora98]
Niveau 10
29 octobre 2013 à 04:54:33

:d) Sweet :g)

Décidé à rentrer chez lui, il se résigna à faire ce que le vieil homme lui avait dit et se mit en route pour le temple. Il dut monter à une haute altitude avant de pouvoir le voir mais il finit par l'apercevoir. Le temple était gravé à même la roche . Il rejoint donc le temple et vit devant l'entrée une source d'eau limpide. Une inscription gravée indiquait « Source sacrée. Les POISSONS qui y nagent sont des esprits de la nature. Il faut les préserver, sous peine de bouleverser l'équilibre du monde. ».

Il préféra ne même pas s'approcher de cette source et continua son chemin. Il atteignit l'entrée du temple et vit que deux SCORPIONS ornaient l'entrée du temple. Ce « bâtiment » n'était pas ce qu'il y a de plus accueillant. L'entrée était menaçante. Malgré tout, il poussa la porte et entra.

Il arriva dans une salle au centre de laquelle se trouvait une BALANCE, deux récipients avec les inscriptions 3 et 5 Litreset un grand bac d'eau. Une inscription indiquait « 4 litres sur la BALANCE, et la porte s'ouvrira ». Il devait remplir un récipient avec 4 litres et le poser sur la balance. Ce n'était qu'un simple exercice de logique et il le résolut sans grand mal, en dosant grâce aux deux récipients. Il posa le grand récipient contenant 4 litres sur la BALANCE, et la porte s'ouvrit.

Il entra dans la salle suivante et ne comprit pas immédiatement. La salle était vide. Rien, pas même un seul objet, ni un seul indice. Tout à coup, un LION surgit d'une trappe du mur et c'est là qu'il comprit. Il devait combattre le lion pour accéder à la salle suivante. IL n'eut pas le temps d'attaquer. Le LION bondit sur lui et il eut tout juste le temps de dégainer l'épée du vieil homme pour transpercer l'animal féroce. La deuxième porte s'ouvrit. Trois épreuves, d'après le vieil homme. Derrière cette porte se trouvait la dernière. Il entra.

Dans cette pièce, il ne vit qu'une seule chose : un SAGITTAIRE, un centaure ailé, demeurait au milieu de la pièce. Ce dernier lui adressa la parole :

« Pour passer à la pièce suivante, tu devras répondre à trois énigmes. Es-tu prêt ?

-Je le suis.

-Première énigme : On ne peut la voir, on ne peut la sentir, on ne peut l'entendre, on ne peut la respirer, elle s'étend derrière les étoiles et sous les collines, elle remplit les trous vides, elle vient d'abord et suit apres, elle termine la vie, tue le rire.

-Euh.. Attendez un peu .. L'obscurité !

-Bien, bien... Deuxième énigme : Vivant sans souffle, froid comme la mort, jamais assoiffé, toujours buvant, en cotte de maille, jamais cliquetant.

-Euuuuuuh..-il réfléchit longuement et repensa à son arrivée au temple- Un POISSON ! Oui, c'est ça !

-Excellent.. Dernière énigme : Si cela cache, ce n'est que pour mieux révéler. Cela bloque autant que cela permet de passer.

-Laissez moi réfléchir..-la réponse lui traversa soudain l'esprit- Mais bien sur, une énigme !

-Bravo à toi, tu as surmonté les 3 épreuves tu es digne de passer. »

Il entra dans la salle suivante. Dans un coin de la pièce se trouvait un lit sur lequel était assis une femme. Elle caressait la tête d'un CANCER, et lui adressa la parole :

« Oh, n'aie pas peur, il me tient compagnie, cela fait plusieurs années qu'il me tient compagnie. Je suis la VIERGE, mais tu dois le savoir.. Tu es venu me libérer ?

-C'est chose faite, je crois.

-Oh oui, bien entendu.. Que désires-tu en échange ?

-Pouvez-vous m'indiquer un moyen de rentrer chez moi ?

-Rentrer chez toi ? Mais il n'y a rien de plus simple, il te suffit de …

__________________________________________________
______

...te réveiller »

Aaron se réveilla dans le bus où son périple avait commencé. Tout cela n'était qu'un rêve. Il s'était endormi sur son journal. Déception. Il ferma son journal, qui était toujours ouvert à la page de l'horoscope, annonçant le destin des différents signes astrologiques.

[sora98]
Niveau 10
29 octobre 2013 à 11:04:38

:up:

Des textes ! :-(

Jet_lag
Niveau 10
29 octobre 2013 à 11:13:34

Tu as écris jusqus'a 5heures sdu mat' ?! :fou:

Je lirais ça plus tard. Pour l'instant, mon histoire n'a pass de chute, c'est gênant

[sora98]
Niveau 10
29 octobre 2013 à 11:27:19

J'avais des idées, bonnes ou mauvaises :hap:

Jet_lag
Niveau 10
29 octobre 2013 à 11:38:52

Ce qui est sur, c'est une mauvaise idée de suivre le liens

[sora98]
Niveau 10
29 octobre 2013 à 20:06:18

Noble Jet, puis je faire une MaJup? :hap:

:gba: Edition 11 :d) Signes :gba:

:pacg: Les inscrits :pacd:

- Jet
- Sora :d) https://m.jeuxvideo.com/forums/1-30459-206232-33-0-1-0-jeu-le-meilleur-ecrivain-3-0.htm#message_533700
- Rocky
- Soda?
- Benji?
- Hadriake
- Ezio

Jet_lag
Niveau 10
30 octobre 2013 à 19:40:35

J'ai lu! :fier:

Tout d'abord, je trouve l'idée très sympa, même si certains moment sont un peu dérangeant.

J eparle surtout du taureaux, qui arrive à renverser un bus. C'est déjà assez surprenant. Après, il y a le passage au village, où tu aurais pu mettre beaucoup plus d'intrigue, de mystère. Aussi, ton pp accepte très vite sa quête, trop à mon gout. Je pense aussi que tu aurais pu mettre des temps d'hésitation, de concentration interne pour les énigmes.
Voilà les quelque presque défaut que je vois. Car en effet, les idées sont là, c'est juste la manière dont tu le met en scène qui fait que ça perd un peu de son charme. ENfait, on a l'impression que ça passe trop vite.

Et la chute est vraiment bien, j'aime bien ton interprétation :ok:

Jet_lag
Niveau 10
30 octobre 2013 à 19:57:26

:gba: Trop tard :gba:

Putain… comment on aurait pu savoir, d’abord ? Y avait rien, rien du tout qui l’avait présagé. On était pas prêt, pas préparé à tout ça… Et même si on l’avait su, qu’est-ce qu’on aurait bien pu faire, hein ?

Ça nous ai tombé dessus comme un orage. Et encore, l’orage on le voit arriver de loin. Là, ça ressemblait plus à un séisme – et force neuf ! – un séisme qui aurait concentré toute les force de la nature à la taille d’une balle de ping-pong, pour tout nous déverser avec une puissante fulgurante, une balle de ping-pong jeté par le bras de la Destruction. Aujourd’hui, voilà mon monde.

Mon monde, c’est ce gros tas de briques, ces nuages de cendre et de débris en suspension, c’est ces voiture retournées, ces immeubles éventrés, ces cadavres gisant, lorsqu’ils ne sont pas agités par le claquement de mâchoire d’un charognard. La question que vous vous posez sûrement est : pourquoi ? Que s’est-il passé ? Bon Dieu, si on pouvait le savoir…

C’est marrant. À une époque, « on » ça représentait quelques sept milliards d’hommes et de femme. Mais dans ma bouche, « on », ça ne désigne qu’un petit million de survivants. Et si je vous décrivais ce qu’il c’est passé, un million, c’et pas si mal en fait. Je crois qu’on est passé pas loin de l’apocalypse. Comme rendre Pompéi à l’état d’un pétard mouillé, Katrina à une brise légère, ou Eyafja… Ey… le volcan islandais à de la poussière.
Vous le saviez, vous, qu’un simple nuage opaque faisait autant baisser la température sur terre ? Eh bien bienvenu en l’an 2024, sur les débris de la Californie, la température au sol est de -52 degrés Celsius, un vent violent balaie le terrain à une vitesse approximative de 210 kilomètres heures. Le ciel est couvert, et je ne saurais vous dire si on est le jour où la nuit.

Notre seule chance, à nous, les rescapés de l’humanité, s’était de s’enterrer. Ceux qui n’ont pas réussi sont dix mètres aux dessus de nos têtes, congelés et en position fœtale. Moi, ça va faire dix jours (du moins j’ai l’impression que ça fasse dix jours) que j’ère dans ce parking. Seul. Faut croire que j’ai été le seul à trouver l’entrée, avant qu’elle ne soit scellée par le givre. Mes vivres ont trop vite diminué à mon goût. Et pourtant, malgré mes restriction, je meurs de faim. Le froid, ça va encore, le magasin que j’ai dévalisé était rempli de combinaison de ski, de polaire, de pull, d’après ski et de ration de survis. J’ai vraiment eu de la chance, en y repensant. Trouver un magasin qui ne vend pas que des maillots et des planches de surf, en Californie ! J’avais enfilé le maximum de vêtements, fourré tout ce qui me semblait utile dans un grand sac à dos, et je m’en était allé affronter les éléments.

Mais maintenant que je suis à l’abris sous terre, au chaud et relativement nourris, j’ai peur. Peur d’être seul. Le seul. Je ne sais pas ce qui se passe dehors. J’ai aucun moyen de communiquer, je sais même pas qui est encore en vie. Ma famille ? Oh ne vous en faites pas, je les ai vu mourir de mes propres yeux. L’avantage, c’est que je n’ai plus à m’inquiéter pour eux. Dorénavant, le seul dont je me doit me soucier, c’et de moi, et de ma propre survie. C’est là que ça se gâte. J’ai beau eu fouiller tout le sous-sol qui m’était accessible, je n’ai pas pu dénicher le moindre bout de viande, le moindre quignon, le moindre biscuit. J’avais attendu que mes vivres s’épuisent pour me résoudre à l’impensable : Je devais sortir.

Dans mon bardât, il y avait une corde en nylon tressée de cinquante mètre, une flash light, deux piolets. Il y avait aussi des sorte de griffes de métal à se mettre au pieds, mais je n’ai pas réussi à comprendre comment les mettre, donc j’ai renoncé à m’en servir. Il y avait aussi un couteau tranchant sur quinze centimètres, et denté sur les cinq proche de la garde. J’avais aussi un briquet tempête, et une bobine de fils de fer. Voilà. Voilà ce avec quoi je m’apprêtais à charger dans un environnement plus qu’hostile. J’accrochais la corde à ma taille, que j’aurais traîné derrière moi, pour ne pas m’égarer dans la tempête blanche. Le couteau était glissé à ma ceinture, j’avais un piolet dans une main, la flash light dans l’autre. Le sac à dos bien sanglé, mon dernier regrets fut de ne pas avoir pris de masque. C’est en rabattant trois couches de capuches sur mon crâne que j’entendis une voix, la première depuis bien longtemps.

« -Fais pas ça gamin.
Je m’étais retourné, sous le choc. Sous la lumière que je projetais, un vieux clochard barbu m’observait. Depuis quand était-il là ? Je me suis mis en position de défense, armant mon piolet comme si il s’agissait d’une batte. Le vieux avait sourit, pas du tout effrayé. Malgré ma volonté pour me montrer menaçant, les gargouillis de mon estomac trahirent ma faiblesse.

-Je vois, dit calmement le barbu.

Il sortis alors un bout de viande de son blouson crasseux, en me le tendant gentiment. « Allez, prends ! » Qu’il répétait.

Je ne voulais pas du tout me rapprocher de cet homme, mais la viande avait l’air si bonne que, je finis par céder. Avec toute la précaution dont je pouvais faire preuve, je saisis la viande avant de vite m’éloigner de quelque pas. Dévorant à belle dents des lanière de chairs, je ne me souciait même plus de lui. Manger, quand on le fait souvent, on ne se rend pas compte du plaisir que ça procure. À regret, je regarda le bout dos qu’il me restai dans les mains. Mon estomac était loin d’être rempli.
-C’était quoi ? finis-je par demander.
-Du chat. Il en a beaucoup qui se sont regroupés ici.
-J’en ai jamais vu ici moi.
-Ça gamin, c’est parce que tu reste toujours dans cette zone.
-Y’a d’autre étages ? avais-je demandé, interloqué.
Car oui, j’étais bien sûr d’avoir fait le tour de tout ce que j’avais pu voir
-Suis moi.

Il partit, me tournant le dos sans me craindre un seul instant. Au pire, qu’est-ce que je risquais ? J’était mieux armé que lui, et la nourriture m’avait donné un coup de fouet.

Je m’élançais sur ses pas.

Il alla dans le fond du parking, où il trouva une bouche d’aération. Comment n’y avais-je pas pensé ? C’était pourtant évident ! Je me risquais à sa suite. On finit par déboucher dans ce qui semble être un mix entre une chaufferie et une salle des machine. Mais le plus impressionnant, c’est qu’il y faisait chaud. J’en était encore abasourdi lorsqu’il me parla :

« -Voilà, d’ici, tu peux rejoindre tout les étage de ce souterrain. On peu même accéder à l’air libre, mais je ne m’y suis pas encore risquer.

Et il continua de parler, en désignant toute les ouverture, indiquant vers quoi ça menait, ce qu’il y avait trouvé, comme la blanchisserie remplie de couverture, ou se garde meuble remplie de bois de chauffage… Il finit par arriver devant une grille qui releva mon attention

-… Et c’est là que je chasse les chats que je manges, même si je préfère poser des pièges, parce que…
-De quoi se nourrissent-t-ils ? Avais-je coupé.
-Y a des rats. Les chats les mangent, mais sans tous les tuer, comme un garde manger en fait.
-Et les rats, ils mangent quoi ?
Le clochard haussa les épaules : C’était le cadet de ses soucis.

Ainsi, le temps passa. J’ai appris à faire confiance à Wesley, mon clochard barbu, et je mangeais à ma faim chaque jours. C’était pas de l’amitié qui nous liait, mais un état de camaraderie, une bonne entente que se doivent d’avoir des survivants.

« -N’empêche, sans ces idiots de capitalistes, ces banquiers et autres politiciens, on en serait pas là ! avait-il fait remarqué à la fin d’un repas.
-Comment ça ?
-Bah ouais, tout ces gens qui ont du fric à plus savoir qu’en faire, et même, les petit citoyens lambda, ceux qui payent gentiment leurs impôts, c’est leur fautes !
-Mais qu’est-ce que tu dis ? Il n’avait jamais dis des chose aussi délirante.
-J’t’en veux pas gamins, mais c’est aussi de ta faute. Vous avez tous était aveuglé. On aurait pu le voir, y avait des signe !
-Quels signes ? Mais de quoi tu parle ?
-Les Signes ! L’effondrement, le froid, tout était prédit, tout ! mais vous, vous étiez tellement aveuglé par la lumières de vos poste de télé, éblouis par les bijoux de vos mannequins squelettiques ! Avec vos voitures éclatantes, votre superball et vos airbus ! À avoir trop regardé la lumière du Soleil, vous êtes devenus aveugle… Et nous, peuple de l’ombre et de la crasse, qui vivions dans l’obscurité, nous on les a vu, les signes. Eclatant de clarté, tellement évident. On a essayé de vous prévenir, mais vous avez dis qu’on était fous, qu’on avait abusé de la bouteille, vous ne nous avez pas écouter, nous seuls qui détenions la vérité. On aurait pu éviter tout ça ; gamin, on aurai pu…

Je le regardai s’assoupir lentement. Même si ce qu’il disait n’avait pas de sens, il n’avait pas tort d’un certain coté.

Je me retournais dans mes couvertures, tentant de m’endormir vainement.

Le problèmes avec les prédictions, c’est que si on ne les voit pas, c’est déjà trop tard.
Et pour l’humanité, il était trop tard…

Soda1459
Niveau 9
01 novembre 2013 à 02:11:58

Bon, voilà mon texte. J'espère qu'il vous plaira.

Je n'ai aucune idée de qui il est. Pourtant, cela fait plusieurs mois que je planche sur cette enquête. Et aucune réponse. Il est toujours aussi énigmatique. Et il se fait appeler le tueur du Zodiac. C'est troublant. Il tue une personne dés que l'on change de période zodiacale. La police à étouffé l'affaire, et de nombreux meurtres on été tenus secrets. Sa dernière victime, Andrew Ryan, était balance. Il y a quelques jours, quelqu'un est venu au poste, et a dit qu'un homme de taille moyenne, blanc, chauve avec des grosses lunettes lui a demandé son signe du zodiac. Il a répondu sagitaire. L'homme a passé son chemin. C'est notre unique piste pour l'instant. Apparament, du moins d'après ses lettres, il est le même zodiac qui sévit en Californie dix ans plus tôt. Cette affaire, est restée non élucidée.

Quand j'ai lu ce rapport datée de 1975, j'eus un sourire narquois. Si seulement ils savaient.

Je me rendis dans la salle d'interrogatoire. Le suspect avait environ 65 ans, la barbe grisonnante, chauve, blanc et des lunnettes. Il est suspecté d'avoir commis une série de meurtre abominable en cette année 1998. La police a alors fait le rapprochement entre ses meurtres, et ceux du tueur du Zodiac, par le fait qu'ils tuaient ses victimes à chaque jour où l'on changé de période zodiacale
-Avez-vous tué ces personnes ? demandai-je
-Non, répondit-il. Je suis qu'un retraité incapable de tenir une arme, alors tué des gens, pensez-y.
-Connaissez-vous le tueur du Zodiac ?
-J'en ai entendu parler. Et j'aurai jamais pris exemple sur ce psychopate.
-Ne confondez pas Jack l'Eventreur, qui est un psychopate, et le tueur du Zodiac.
-Pourquoi ais-je l'impression que vous le défendez ?
-C'est moi qui pose les questions.
-Je vous dirai plus rien, à part que je n'ai rien fais de mal.
-Très bien, je vous crois. Partez.
Le suspect ne se fit pas prier et s'en alla, me laissant seul dans la salle d'interrogatoire. Il fallait que je le dise. Ca faisait plus de 20 ans que je gardais ce secret. Je devais avouer. Avouer que le Tueur du Zodiac, c'était moi, Matthew Davis. Officiellement, on m'a attribué 3 meurtres, et 8 autres présumés. En réalité, c'est plus de 140 personnes que j'ai tué. Et aujourd'hui, la 141éme, c'est moi. Que ce billet soit parvenu au chef de la police. En toute sincérité, le tueur du Zodiac vous salut.

Voili voilou, excuser la nullité de ce texte, mais j'étais pas inspirés.

Jet_lag
Niveau 10
01 novembre 2013 à 13:05:44

C'est vrai que c'est un peu court Soda, mais de la à dire que c'est nul, quand même...
Car y a de l'idée là encore (C'est là que je vois que vous avez tout les deux pensez aux Zodiac, alors que ça ne m'a pas effleuré une fois)
Peut être qu'en passant plus de temps dessus, ça aurait mieux rendu.

Jet_lag
Niveau 10
01 novembre 2013 à 13:07:58
Soda1459
Niveau 9
01 novembre 2013 à 15:07:30

Ben Jet, c'est une histoire vrai le tueur du Zodiac, et c'est le premier truc qui m'est venu à l'idée pour signes. C'était le Zodiac, puis après, le tueur du Zodiac m'est revenu en tête.

Jet_lag
Niveau 10
01 novembre 2013 à 16:57:39

Oui, j'y ai pensé, en me disant que tu voulais rendre des faits réels

Sujet : [Jeu] Le Meilleur écrivain 3.0
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