Holà très chers lecteurs !
Désolé de ce monumental retard mais j'ai été privé d'internet pendant trois semaines et voilà qu'en cette fin de matinée je m'approches de la livebox qui retrouve ces clignotants. Soulagement
J'ai profité de cette pause pour m'avancer un peu sur la suite. Le prochain chapitre, quant à lui, surviendra cette après-midi
Et hop ! Voilà la suite qui est tout à fait inédite puisqu'elle différe, dans son ensemble, de l'épisode StarFox Assault. Je trouve qu'elle aurait pu être meilleure mais je n'ai pas trouvé comment. Le prochain chapitre donnera lieu au retour au sujet principal de la fic
Chapitre 36 : La Pause Déjeuner
Fox : Wolf … Je te dois la vie sur ce coup. Merci.
Wolf : Tu devrais le savoir pourtant : je ne suis pas venu te sauver.
Fox : Justement …
Wolf : Mmh ! … Dis-moi, tu comptes rester sur mon aile encore longtemps ?
Fox : Oh, hum …
Wolf : Fox …
Fox : Oui, Wolf ?
Wolf : Laisse-moi te donner un bon conseil … Quand le moment est venu, n'hésite pas : agis ! *S'envole dans les airs et s'éclipse de Cornéria avec son équipe*
Fox : … Wolf ...
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Cette discussion avec mon rival m'avait profondément fait du bien, aussi bizarre que cela puisse paraître. J'avais passé tant d'années à le détester, à le mépriser, à le haïr. Nos relations ont toujours été basées sur les tirs lasers et le largage de bombes nova. Le théâtre du conflit était notre milieu de vie. Jamais nous n'avions eu à nous parler. Peut-être parce, d'instinct, il ne nous était pas nécessaire de recourir aux mots. Nous ne faisions que nous battre dans le silence, par respect. Oui, par respect. Nous ne jacassions pas comme des pies pour déstabiliser l'autre. Pas comme Léon qui avait l'insulte facile, pas comme Panther qui avait la drague dans le sang, pas comme Pigma qui rabaissait les gens, pas comme Andrew qui chialait tout le temps. D'accord, on échangeait des mots pendant les batailles. Mais nous avions toujours fait preuve d'estime l'un envers l'autre.
Aujourd'hui, notre rivalité avait pris un tout autre tournant. Un vrai dialogue s'était installé. Devais-je en être fier, ou alors en pleurer ? Est-ce que cela devait remettre en question mes valeurs, mes convictions, ma perception du bien et du mal, de mon passé, et enfin de l'univers tout entier ? J'étais conscient d'avoir aidé les ennemis jurés et les assassins de mon père. La cause que je défendais en ce moment étais certes juste, mais à cause d'elle, j'avais du plus en plus de mal à me reconnaître. Une enivrante nostalgie envahissait mes pensées.
Léon : Matez-moi les chambres ! Du pur palace !
Après la bataille de Cornéria, le Général Bill Grey nous a demandé de nous stationner à la toute nouvelle base spatiale de Lylat : la Station Orbitale. D'après ce qu'on m'avait expliqué, il s'agissait d'un complexe scientifique qui réunissait tout les plus grands chercheurs du système solaire. Plusieurs études y étaient fondées, principalement par des personnes en blouse blanche qui apportaient leurs connaissances et les caractéristiques de leurs origines. Des débats avaient lieu tous les jours et remettaient en cause beaucoup d'hypothèses approuvées.
Les gouvernements de Lylat trouvaient leur compte dans cette station, car ils pouvaient être à tout moments au courant des progrès technologiques et ne risquaient donc jamais d'avoir un retard à ce niveau. Cette base offrait la possibilité à chaque planète d'avoir sa part des recherches, permettant d'échapper à une faillite militaire qui pouvait engendrer la guerre d'un claquement de doigt. L'ère de paix était à présent certaine d'être maintenue, puisque tout le monde se retrouvait à égalité.
Une paix que tout le monde se devait de préserver, en priorité face aux Aparoïdes. L'ingénieur Beltindo Toad, le père de Slippy Toad, travaillait justement en ce moment sur un objet capable d'endiguer la propagation de ses bestioles et y mettre un terme à tout jamais.
En gros, nous étions dans l'aile inférieure Est du complexe, dans le niveau des dortoirs. On nous avait conseillé de nous reposer en attendant un ordre éventuel. C'est pas non plus comme si on pouvait partir puisque nos vaisseaux étaient en train de se faire retapés.
Léon : C'est quand même la classe quoi !
Panther : J'avoue, la déco est somptueuse. Ca donne envie de faire l'amou … bon ben je vais faire un tour hein ?
Léon : *Tombe sur son lit* C'est ça, vas foutre une fille en cloque. *S'endort* Ronffflle … Ronffflle …
Je m'approchai à mon tour de mon lit et m'écroulai littéralement de fatigue. Ces batailles m'avaient fait oublié la douceur des draps et l'apaisement qu'ils procuraient. Sans prendre le temps d'enlever mes vêtements, je me faufilai dans le lit pour prendre un aller simple aux pays des rêves.
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Le lendemain matin...
Wolf : *Dors* … *Gratte son dos*
Léon : Pss...
Wolf : *Grognements* … *Gratte son dos*
Panther : Hi hi …
Wolf : *Gratte son oreille* … *Grognements*
Léon : Pss Pss …
Wolf : Hmmmm chuteuh ronflle … *Dors*
Panther : Vas-y ! Fais lui gratter son œil pété …
Léon : Wey …
Wolf : Nnnghaa … *Gratte son e-patch*
Panther : Ha ha ha *Applaudis doucement*
Léon : Attends j'ai mieux … *Change de voix* Alors mon petit Wolf, comment ça va ?
Wolf : N... non … pas toi … Andross ...
Léon : Je vois que tu te souviens de moi sale traitre. Et Fox, t'as toujours pas réussi à le tuer ?
Wolf : La ferme … rronffl … raclure …
Léon : C'est pas sympa de m'insulter mon petit Wolf. Tu me fais de la peine bouhouhouhou.
Panther : Hi hi …
Wolf : Va … rronfle … chier …
Léon : Très bien. Tu m'en veux pas si je te fais dessus hein ?
Wolf : Dégage … roonfe … 'foiré …
Léon : Avant je vais te raser, t'es vraiment trop poilu. Passez-moi une tondeuse.
Panther : *Change de voix* Ouiiii maître !
Wolf : Non … non … pas les poils …
Panther : Voilà mon maîîîîttre !!
Léon : Dis au revoir à ta fourrure mon petit Wolf. MOUAHAHAHAHAHA !!!
Wolf : *Se réveille* NOOOOOOOOON !! … … … Bande de cons !
Panther et Léon : *Tombe par terre, morts de rire*
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Après un réveil assez chiant qui justifia quatre coups de pieds bien placés, nous partîmes au réfectoire pour le petit déjeuner. Ca me rappelais mes débuts de mercenaires, quand on allait manger. Par contre, ca n'avait rien à voir avec la cantine de Venom. Alors que là-bas on mangeait dans des salles réservées aux services spéciaux, dans cette base, il n'y avait qu'une cantine où tout le monde bouffait ensemble. On oubliait les grades, les fonctions et on pouvais taper la discute à tout le monde. Un peu con je trouves. Mais dans un sens, ça facilitait les relations hiérarchiques. Par contre, ça justifiait pas la queue qui finissait dans le couloir à dix mètres de la porte d'entrée.
Léon : C'est quoi ce bordel ? Pourquoi ils bourrent pas dans le tas ?
Wolf : Ce sont les cornériens Léon. Ils crèvent la dalle mais ils restent courtois et ne se poussent pas comme des barbares.
Panther : C'est sûr que ça doit changer de style par rapport à votre ancienne affectation militaire.
Léon : Ces cleps me font vraiment pitié. Je vais nous faire un petit passage. Hé connard !
Soldat : *Se retourne* Hein ?
Léon : *Sors son arme* Paye ta place ou bouffe mon poignard !
Wolf : Léon, tu arrêtes.
Léon : Mais Wolf ! On va pas poiroter ici pendant dix ans !
Wolf : Non, pendant dix minutes. Alors tu ranges ton poignard et tu t'excuses.
Léon : Tu veux peut-être que je t'arraches les poils la nuit prochaine ?
Wolf : Bon alors tu ranges ton arme et tu restes tranquille.
Léon : Pff …
Soldat : Et je ne suis pas un connard.
Léon : Mais crèves toi !
Soldat 2 : Vous voulez pas la fermer ?
Soldat 3 : Ouais ! C'est le matin alors un peu de silence !
Après quelques altercations entre Léon et des cornériens, nous arrivâmes à la cafétéria. Arrivé là, des drones nous demandèrent de leur laisser nos armes, par mesure de sécurité. Léon contesta et se fit alors éjecter du réfectoire par un droïde de surveillance. Il nous rejoint immédiatement en poussant les gens et passa finalement ses armes en râlant. On prit ensuite nos plateaux et on choisit notre menu. Car oui, il y avait des menus, comme dans un fast-food quoi. Les menus variaient selon les horaires. Par exemple ce matin, les dames pouvaient prendre un « Spécial Minceur », alors que les gourmands optaient pour « Tartine et Marmelade ». Les détails étaient affichés sur des hologrammes qui circulaient près de l'entrée. On avança ensuite de quelques pas, après avoir passé commande et pris un numéro, jusqu'à arriver devant les cuistots. On leur donna ensuite le numéro et on attendit quelques minutes pour recevoir le ou les plats, avec les couverts, le verre et les serviettes. Restait plus qu'à trouver une table. Et de ce côté là, c'était pas gagné.
La salle était bondée. Toutes les places étaient prises. C'est limite si il y avait des soldats qui mangeaient par terre. Un vrai dépotoir.
Panther : Toutes ces tâches et ces ordures par terre... c'est vraiment sale …
Wolf : Je pense que je deviendrais fou si je mangeais ici tous les jours …
Léon : Y a de la place là-bas !
Léon courût jusqu'à une table postée près d'une baie vitrée. Trop tard, un groupe l'avait repéré et à présent s'installait. Léon s'arrêta alors … hé mais … il va s'arrêter oui ? … Hé merde …
Léon poursuivit sa course et percuta un gars de l'épaule qui valsa à l'autre bout de la pièce pour finir par atterrir sur une table de gradés. Les potes du gars se révoltèrent et injurièrent copieusement Léon. Celui-ci, bien entendu, y trouva une invitation à la baston. Il attrapa une chaise et péta la face d'un gars à proximité. Il lui resta un pied de chaise dans la main qu'il jeta sur les jambes de la seule fille. Le dernier du groupe trouva une ouverture et balança son plateau-repas sur Léon. Celui-ci esquiva en plongeant par terre, et vit le plateau assommer un scientifique un peu plus loin. Et ce fut le drame.
Des confrères de l'assommé se mirent en pétard et lancèrent leur victuailles sur l'agresseur. Celui-ci hurla que c'était la faute du lézard avant de recevoir une tomate dans la bouche. Les scientifiques n'y firent pas attention à la remarque et se congratulèrent après cette vengeance. Je pensais personnellement que Léon allait profiter de ce temps mort pour se calmer. Eh ben non. Il s'imagina qu'on venait de le balancer et qu'il allait prendre cher. Il souleva donc une table, ce qui suscita tous les regards de la salle. Il comptait la balancer sur les intellos mais se rendit compte qu'elle était un peu trop lourde pour ça. Il préféra écraser avec un drone serveur un peu trop près de lui. Les boulons volèrent dans la salle, certains plongèrent dans des bouillons de soupe ou dans des verres de lait. D'autres drones arrivèrent et constatèrent la perte de l'un des leurs. Ils virent plusieurs personnes avec des bouts de métaux dans les mains et jugèrent que c'étaient eux les assassins. Les soldats furent pris d'assaut par les robots et plusieurs duels au corps-à-corps se formèrent. Léon profita de la diversion pour péter la gueule et les lunettes d'un scientifique d'une jolie mandale. Ce fut le début d'un gros bordel.
Les chaises volaient partout, la nourriture aussi. Les marrons et les béquilles s'échangeaient. Cinq groupes s'avançaient dans le combat : Les Soldats, les Scientifiques, les Drones, les Cuisiniers, et Léon. Après avoir pleuré leurs plats gâchés, les cuistots s'étaient lancés dans la bataille pour se venger car ouais c'est pas sympa c'est vrai on joue pas avec la nourriture et pis c'est du travail tout ça. Bon ils n'étaient pas beaucoup mais ils avaient des alliés : les Drones et autres robots humanoïdes qui, eux, n'avaient jamais touché à de la nourriture de leur existence et qui travaillaient en permanence avec eux. Ceux-là même combattaient principalement les Scientifiques, leurs créateurs. Eh oui c'est le grand foutoir à la cantine alors pourquoi pas rajouter une rébellion robotique ? Les Drones donnaient leurs instructions entre eux via leurs systèmes internes. Malheureusement ils étaient assez prévisibles dans leurs mouvements et manquaient de punch. Les Scientifiques, eux, étaient intelligents et savaient pertinemment qu'ils ne feraient jamais le poids au corps-à-corps. La nourriture était leur seule possibilité de vaincre, encore fallait-il que ça assomme des gens. En revanche, ils monopolisaient le balcon du 1er étage et avaient une vue imprenable sur tout le combat. Les Soldats étaient le maillon fort de cette bataille. Nombreux, entraînés et organisés avec leur petite base faite en table dans un coin de la salle, ils pouvaient faire face aux trois autres fronts sans problème. Leur priorité : un lézard fou qui prenait un malin plaisir à leur botter le cul. En effet, Léon, seul membre de son parti de guerre, affrontait tout le monde à la fois. Et il ne se débrouillait pas si mal. Son arme fatale : l'instinct. Il avait le nez pour parer une attaque et renvoyer la pareille. Il savait déjouer les stratégies et remettre en question beaucoup d'approches frontales. Et il avalait en plein vol tout ce qu'on lui jetait. Un guerrier comme en on voyait peu.
Moi et Panther, on assista tranquillement à « La Bataille du Réfectoire » en savourant nos repas qui furent les seuls à avoir survécu. Quelques personnes nous tenaient compagnie et on n'hésitait pas à parier sur tel ou tel combattant. Il fallait savoir savourer ce genre de moment comme on savoure un café. Aujourd'hui, on eût droit à un petit déjeuner équilibré.
Fin du Chapitre 36 !
Super, pratiquement pas de fautes mais le déroulement du scénario est un peu bizarre mais tant pis, l'épisode est le plus drôle de tous.
J'attends la suite avec impatience.
super suite
J'adore ce chapitre ! Vivement la suite
Ah bah content qu'il plaise celui-là, d'autant que j'y ai pas passé beaucoup de temps dessus, c'est rassurant
Ne vous éloignez pas trop car la suite paraîtra courant semaine prochaine ( du moins si Internet ne me lâche pas )
Nous prions pour que cela n'arrive pas
Superbe suite .
La bataille dans le réfectoire, tout simplement énorme .
Trés bon épisode! Trés réussi la scène de la cantine! Continue comme ça!
bonjour je suis nouveau dans ce forum.
j'ai lu la fic elle est très bien je te félicite
Merci à tous de votre soutien, et aussi au nouveau qui perpétue la tradition, celle qui fait que ma fic attire ... ben les nouveaux
Et voilà sans plus attendre, comme promis et dans les délais, la suite de votre histoire !
Chapitre 37 : Du Plomb dans l'Aile
Les couloirs furent soudain envahis d'une intense lumière rouge. Les sirènes hurlèrent à en faire briser les tympans. Une voix hésitante se fit entendre dans les hauts-parleurs et indiqua la présence d'Aparoïdes dans le secteur de la Station Orbitale. Rapidement, les coursives furent envahis de bataillons de soldats, sous le commandement d'officiers. Les scientifiques et quelques civils furent convoqués au centre de recherche, seule partie du complexe entièrement confinée, et donc sûre. Un message holographique de la part de Bill Grey incita tout le monde à rejoindre les vaisseaux, au hangar principal.
Notre équipe courrait dans un chemin bondé, moi à l'avant et Panther derrière. Malgré la foule, nous avancions sans trop de peine, usant de notre physique pour creuser un passage. Les virages se multipliaient depuis notre départ des dortoirs, tout comme le nombre d'animaux. Il devenait difficile de progresser normalement, aussi on décida de ralentir notre cadence pour éviter de se perdre. On arriva dans une salle très élargie en hauteur, où se formaient différents carrefours via des passerelles reliant les niveaux. Le bruit des pas sur le parquet métallique s'intensifia d'un coup, à la manière d'une marche militaire parfaitement ordonnée. Il y avait très peu de paroles par rapport aux précédents couloirs, mais la présence unique de soldats en justifiait la cause. Quelques ordres s'échangeaient de-ci de-là, mais le calme restait agréable et permettait d'appréhender nos objectifs avec facilité. Puis l'interphone se remit à vibrer :
Voix : Alerte ! Alerte ! Détection de missiles en approche rapide ! Que tout les chefs d'escadrille dépêchent leurs unités dans la destruction de ces projectiles ! Je répète …
L'annonce suffit à nouer les cœurs d'un terrible stress. La pression venait de s'accentuer un peu plus. La nature de l'ennemi avait été identifiée. Mais bon, qui d'autre nous attaquerait dans cette époque trouble ?
Nous entrâmes dans un couloir, avalés par son obscurité. Au loin, une lumière blanche, la sortie. 100 mètres, puis 50, puis 20, puis 10. Et ce fut l'éblouissement.
La zone du hangar s'étendait à perte de vue au loin devant nous. Des dizaines de vaisseaux partaient les uns après les autres, propulsés par des rampes de lancement au travers d'un bouclier d'air. A mesure qu'on avançait, on pouvait distinguer des gradés faire un dernier spitch à leurs hommes. Des mécaniciens s'acharnaient à rafistoler les premiers vaisseaux qui revenaient en piteux état. Une voix féminine indiquait les départs et les arrivées de telle ou telle escadrille, pour préserver un semblant d'ordre dans tout ce remue-ménage.
Puis nous trouvâmes nos vaisseaux. D'un échange de regard, nous grimpâmes dans les cockpits. J'allumai ensuite le moteur et vérifiai si tous les paramètres étaient fonctionnels. Le tableau fit une analyse avant d'afficher un « OK ». J'allumai donc mon communicateur et entra la valeur de fréquence radio de l'équipe.
Wolf : Vous me recevez ?
Léon et Panther : Cinq sur cinq, chef.
Wolf : Vérifiez vos outils de vol.
Léon : Systèmes parés.
Panther : Systèmes parés.
Wolf : Bien. On y va.
Nos Wolfens se soulevèrent du sol via les réacteurs, puis pivotèrent dans la direction des étoiles. D'un ordre silencieux, notre trio fusa à l'extérieur de la station, en formation triangulaire.
Puis le communicateur holographique vibra et une tête apparut sur nos écrans.
Bill : Je vois que vous avez fait vite, StarWolf.
Wolf : Quelle est la situation ?
Bill : Une immense armada d'aparoïdes a envahi et encerclé le périmètre de la Station. Nous ignorons comment, mais ils ont découvert l'existence de notre projet d'annihilation. Ils cherchent à faire sauter l'intégralité du complexe pour éradiquer toute menace, ainsi qu'à détruire le Portail qui nous permettrait d'entrer dans leur monde.
Panther : Nous devons les repousser ?
Bill : Pas nécessairement. Toutes nos forces s'en occupent actuellement. La StarFox a déjà réduit leur armée du quart de leur effectif. Malgré cela, les Aparoïdes restent en surnombre. La priorité est de détruire les missiles qu'ils viennent tout juste de lancer. Si un seul d'entre eux parvient à toucher la Station, ce sera la fin.
Wolf : Compris. Moi et Léon, on se charge des missiles. Panther, tu nous couvres.
Léon : Okay !
Panther : Ca marche.
Bill : Nous comptons sur vous StarWolf. Terminé.
D'un bouton, nos ultas-chasseurs boostèrent leur vitesse de pointe dans une accélération unique. Déjà, les premiers raids nous apparurent à travers les vitres protectrices. Les explosions se multipliaient à mesure que l'on parvenait dans le périmètre de bataille. En changeant de fréquence radio, nous pouvions entendre les différents rapports des soldats entrecoupés par les interférences et assemblés les uns sur les autres. D'un réflexe instinctif, je tirai sur trois bestioles devant moi pourtant quasi-invisibles dans le noir espace. Les lumières externes de la base ne suffisaient plus à éclairer la zone puisque trop éloignée. Il fallait s'en remettre au radar.
Panther se détacha soudain de notre groupe pour venir en aide à un soldat pris en chasse par quatre aparoïdes. Je lui rappelai avec autorité de revenir dans la formation. Il pesta. Je lui fis comprendre que notre but était tout autre. Panther hésita puis nous rejoignit finalement. Le soldat mourût inévitablement.
Nous étions enfin arrivés au centre du conflit. Ca n'avait rien à voir avec les quelques piteux duels rencontrés juste avant. Des groupes entiers d'escadrilles bataillaient entre elle. Les tirs se perdaient partout, touchant inconsciemment des alliés ou d'autres ennemis. Les chefs de troupes s'égosillaient dans leur communicateur à expliquer leurs stratégies de défense. Mais en sous-nombre, il devenait difficile de manœuvrer des hommes sans faire gaffe à sa propre vie. Car oui, ces aparoïdes, bien que trop nombreux, n'en restaient pas là. Ils filaient sournoisement dans le sillage des proies les plus proches et n'avaient pas vraiment de cibles précises dans le lot. Ces insectes comprenaient parfois quand quelqu'un faisait preuve de résistance, et d'un cri strident, comme pour passer un message, des congénères mécaniques se ramenaient en renforts. Mais les soldats avaient aussi leurs renforts à eux.
Au milieu des deux camps s'affichaient une maigre poignée de chasseurs bleutés. D'une silhouette extrêmement gracieuse, ces engins volaient librement, dans une course rapide et fière. Leur conduite était tout bonnement unique. Ils entreprenaient des loopings, des tonneaux, des demi-tours sans difficultés, et échappaient à chaque fois à la vigilance des monstres. Leur puissance de feu était prodigieuse. Leur double rayons lasers à puissance galvanisée ne laissait aucune chance à leurs ennemis. Ils pouvaient facilement venir en aide aux cornériens, avant d'affronter un nid entier à eux tout seul. De grands combattants, de grands adversaires. De grands rivaux comme nous n'en avons jamais eu. Justement, l'un d'entre eux, plus adroits que les autres, était proche d'imposants missiles. Ceux-là même fonçaient très rapidement vers le centre de recherches.
Bon chapitre, quelques fautes mais de temps en temps, tu passes de la première à la troisième personne et tu changes le style du récit.Tu dois impérativement éviter de refaire cela.
Mais sinon, c'est très bien.
Oui je sais c'était fais exprès, c'était pour donner un style, sinon pas de soucis, je sais que littéralement c'est incorrect
Merci en tout cas
C'est vrai que le changement 1ère/3ème personne n'est pas terrible, mais l'histoire, elle, est très bien
ouai,Bonne suite
ouais c'est vrai que c'etait très bien vivement la suite.
Génial !!
Falco : Il est temps d'envahir la base les gars ! !
Slippy : Falco et moi, on s'occupe du ciel ! Bonne chance !
Deux arwings quittèrent notre rassemblement pour aller prêter main forte aux cornériens. Nous formions au final une escouade de cinq personnes, composé de Léon, Krystal et Panther, et de moi et Fox à sa tête.
Bill : Aller, StarFox et StarWolf ! Vous êtes notre dernier espoir !
Peppy : Dépêchez-vous avant qu'ils ne consolident leur position ! Je compte sur chacun d'entre vous !
A peine un pas en avant et les armes étaient déjà dégainées. Quatre gros aparoïdes nous balançaient des missiles verts. De notre côté, notre éventail d'armes ne se contentait pas à de simples blasters. Panther fit un salto avant et utilisa ses deux machine guns pour exploser les missiles. Puis un laser passa à côté de lui et transperça un des monstres. En remontant à sa source, on constatait qu'il s'agissait d'une balle de fusil sniper tenu par Krytsal. Puis deux détonations se firent pas loin de nous, où deux obus avaient pulvérisés deux autres bestioles. Léon ricana et arbora fièrement son H-launcher, un lance-missiles à tête chercheuse. Je terminais ce petit échauffement en logeant deux balles de gatling gun dans la face du dernier antagoniste. J'avais le physique idéal pour porter cette arme lourde, mais les munitions s'épuisaient vite, fallait être radin sur ce point.
Léon : Leur comité de bienvenue était vraiment pourri.
Panther : Peut-être que d'autres arriveront, qui sait.
Fox : On ne va pas les attendre. Je viens de recevoir le scan holographique de la base. Les points rouges sont certainement nos cibles.
Krystal : Dans ce cas, on va par là.
Nous courûmes sur les routes de ce nouveau monde. Autour de nous semblaient se dessiner des bâtiments à l'architecture étranges. Puis une énorme bâtisse nous fit face. Bien sur, le périmètre est quadrillé par des créatures malveillantes. Soudain, l'air se compressa pour faire apparaître un LandMaster tout près de nous.
Fox : Bien joué Rob ! Krystal, ouvre nous la voie !
La renarde se faufila jusqu'au char antiaérien de la StarFox puis y entra par le sas du haut. Après quoi l'imposant véhicule fit tourner ses chenilles pour ouvrir le feu sur les bestioles. Et là, je ne serais comment vous définir la scène en un seul mot … ah si, folle !
Le bruit du canon inspira soudain à tous un inquiétant sentiment de panique. Et effectivement, il y avait de quoi. Les aparoïdes répliquèrent en nous larguant une multitude de tirs lasers. Nous nous protégeâmes de cette dangereuse averse derrière le char. De l'autre côté, ils étaient beaucoup, et on se demandait si le tank allait tenir à cette allure. Puis Léon, dans un cri à la fois absurde et terrifiant, se mit à découvert et fonça vers les raclures qui nous arrosaient la tronche. Ni une ni deux, je lançai l'ordre de suivre cet abruti au risque de le voir taillader par les lasers. Dans une belle solidarité collective, nous laissâmes éclater notre combativité bestiale. Nous rampions sur le sol tout en répondant aux attaques, nous esquivions, injurions, tout en se sauvant la peau, un peu comme dans un film de guerre. Fox et Panther étaient à présent aux prises avec les bestioles, tandis que j'avais réussi à récupérer Léon qui avait failli se faire encerclé. J'avais beau m'égosiller pour l'engueuler, le boucan était tel qu'il était impossible de se faire comprendre. Puis, le LandMaster pivota sur le côté et lança un obus sur la porte de la base qui céda sous le choc.
Fox : Tous dans la base, vite !
Deux coups de pieds échangés et sans attendre je m'exécutai, suivi du reste de la troupe. Krystal sortit du véhicule qui commençait à partir en lambeaux et lâcha une grenade derrière elle. L'explosion emporta ses poursuivants et elle nous rejoignit sans encombre.
Léon : Ce monde est génial !
Panther : Les psychopathes doivent y trouver leur compte, en effet.
Peppy : Attention ! Vous vous trouvez dans le bastion ennemi ! Soyez extrêmement prudents !
Nous étions dans ce qui semblait être un hall d'entrée couleur vermeil avec des sortes d'alcôves sur les murs. Deux ouvertures sur les côtés indiquaient la marche à suivre. Je décidai moi-même de partir sur la gauche pour éviter de perdre du temps sur le choix de direction. De l'autre côté de l'ouverture, je découvris impuissant qu'une boule violette allait atterrir en plein sur ma face.
Fox : Fais gaffe !
Je sentis une poussée dans mon dos, grâce à quoi je pus échapper à la boule de feu qui explosa contre le mur. Cette circonstance favorable se transforma rapidement en cauchemar quand je constatai que c'était ce maudit renard qui venait de plonger sur moi, et donc de me sauver. Instinctivement, je le repoussai du pied en lui gueulant un « ne refais plus jamais ça ! ». Deux obus passèrent au-dessus de nous et pulvérisèrent les machines accrochées au mur tandis que Krystal nous rappelait à l'ordre. Panther roula sur le côté et réussit à détruire un groupe furtif d'aparoïdes qui auraient pu nous prendre par surprise. Le petit moment de pause qui survint alors nous permis d'observer en détails l'intérieur de la base. Des passerelles liaient trois étages entre eux, nous nous trouvions apparemment au deuxième étage. Fox prit la décision de monter, on le suivit sans discuter. Durant notre ascension, nous pouvions apercevoir l'étage tout en bas à partir d'un côté de la passerelle.
Krystal : Cette base est vraiment complexe...
Fox : Si tu tombes d'ici, c'en est fini de toi. Fais attention Krystal !
Panther : Oui ma chère et tendre, ne vous avancez pas trop. Tenez-vous à moi si vous le désirez.
Fox : Non ça ira, merci Panther. Elle peut se débrouiller toute seule je pense.
Panther : Je t'ai pas sonné.
Fox : Quoi ?
Wolf : Mais merde regardez devant vous !
Cette fois, il s'agissait d'aparoïdes portés par des courroies métalliques. Leur mobilité était donc plus importante, sans parler de leur potentiel de tir équivalent à deux mitraillettes. Heureusement, à ce jeu là, mon gatling gun était le plus fort. Alors que mes coéquipiers se couchaient au sol, d'une accélération j'esquivai les tirs et me retrouvai derrière mes ennemis. Puis, les balles fusèrent dans leur carcasse robotique. Le secteur nettoyé, Léon découvrit derrière une série de caisses un acubateur.
Léon : Ben mince … je croyais qu'on devait faire sauter des générateurs ?
Krystal : Apparemment, il y a des acubateurs partout dans ce monde.
Rob : Les générateurs offrent un champ de force à certains acubateurs, en plus de celui de la planète.
Fox : Je vois. Donc on peut détruire les générateurs sans détruire les acubateurs, c'est ça ?
Rob : Exact.
Wolf : D'accord, mais si on laisse des acubateurs de côté, les aparoïdes continueront à s'engendrer..
Panther : Ne prenons aucun risque. Massacrons-les tous !
Tout le monde : Ouais !!
Un tir de blaster confirma notre pensée commune. Puis, en regardant le premier étage qui se situait tout en bas de la base, nous vîmes un acubateur entouré de trois générateurs et d'aparoïdes. Nous nous mîmes d'accord de ne pas redescendre car pure perte de temps. Krystal afficha soudain un sourire maléfique et sortit de son sac une dizaine de bombes. Ce à quoi nous arborâmes le même rictus. La renarde lâcha toutes ses bombes dans le trou à la verticale. Après quoi notre escouade retourna au hall d'entrée, propulsé par une pétarade qui annonça l'ardeur de nos convictions.
Fin du Chapitre 38 !
Très bonne suite.
Merci à toi
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