¤¤¤ Sphère de Coprospérité du Japon, Second Empire du Japon ¤¤¤
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¤¤¤ L'Empire Contre-attaque ¤¤¤
Sur le front Ouest, on veut éviter un débarquement chinois qui ferait couler l'Empire japonais tel Hitler en son temps. Tokyo procède aussi à des redéploiements stratégiques, c'est le "Mirador du Pacifique" : les forces japonaises du district de Maizuru se rapprochent dangereusement des îles Fukuoka, frontière entre la mer de Chine orientale et la mer du Japon, tandis que celles du district de Sasebo restent en position, scrutant toute progression chinoise vers le Japon. Le front ouest comporte au total deux flottes, composé comme suit :
__ Un porte-hélicoptères impérial de classe Haruna - le Haruna -, vaisseau de commandement amiral et centre de commandement mobile, dirigé par l’amiral Isoroku Yanamoto en personne (avec à son bord 3 à 4 hélicoptères, dans le cas d'une attaque vicieuse)
__ Deux porte-hélicoptères impériaux de classe Shirane - le Shirane & le Kurama -, vaisseaux de commandement secondaires, embarquant 6 à 8 hélicoptères.
__ Un destroyer impérial de classe Atago - le Ashigara -
__ Deux destroyers impériaux de classe Kongo - le Kirishima & le Chokai -
__ Un destroyer impérial de classe Hatakaze - le Hatakaze -
__ Deux destroyers impériaux de classe Takanami - le Takanami & le Sazamani -
__ Trois destroyers impériaux de classe Murasame - le Kirisame, le Akebono & le Samidare -
__ Deux destroyers de classe Asagiri - le Asagiri & le Hamagiri -
__ Trois destroyers de classe Hatsuyuki - le Isoyuki, le Setoyuki & le Mineyuki -
__ Un destroyer impérial d’escorte de classe Abukama - le Tone -
__ Un destroyer impérial d’escorte de classe Yubari - le Yubetsu -
Sur le front Est, l’Imperial Japanese Navy s’attend à de terribles représailles de la part de Washington D.C., on y déploie des moyens énormes, après l’attaque surprise de ses principales bases au Japon. C’est pourquoi les districts de Kure et de Yokosuka vont désormais coordonner leur moindre manœuvre, qu’elle soit navale ou aérienne. Le front Est, commandé par Heihachiro en personne (la victoire, assurément) comporte au total deux puissantes flottes de guerre, composé comme suit :
__ Un porte-avions impérial de classe Hyuga, vaisseau amiral et centre de commandement mobile, dirigé par l’amiral Togo Heihachiro Sovierika lui-même (avec à son bord une vingtaine d’avions de dernière génération)
__ Un porte-hélicoptères impérial de classe Haruna - le Hiei -, vaisseau de commandement secondaire (avec à son bord 3 à 4 hélicoptères)
__ Un destroyer impérial de classe Atago - le Atago -
__ Deux destroyers impériaux de classe Kongo - le Kongo & le Kyoko -
__ Un destroyer impérial de classe Hatakaze - le Shimakaze -
__ Trois destroyers impériaux de classe Takanami - le Onami, le Suzumani & le Makinami -
__ Deux destroyers impériaux de classe Murasame - le Murasame & le Harusame -
__ Deux destroyers impériaux de classe Asagiri - le Sawagiri & le Yugiri -
__ Trois destroyers impériaux de classe Hatsuyuki - le Hatsuyuki, le Yamazuki & le Asayuki -
L'État-major et le Haut-Commandement Impérial tablent tous deux sur la prise de Stali... Los Angeles d'ici un mois au maximum, et sur l'invasion de Mos... Washington d'ici neuf mois au pire.
Ce sera l'Opération Assorabrab III, qui verra se concrétiser la capitulation sans condition des forces armées américaines sur la côté est des États-Unis d'ici treize mois.
Enfin, la Flotte Impériale d’Escorte, en charge de la protection de Tokyo et des côtes japonaises dans la zone, en réfère directement au Haut-Commandement Impérial.
__ Deux destroyers impériaux de classe Murasame - le Ikazuchi & le Inazuma -
__ Deux destroyers impériaux de classe Asagiri - le Setogiri & le Amagiri -
__ Quatre destroyers impériaux d’escorte - le Abukama, le Jintsu, le Ohyodo & le Chikuden
__ Un destroyer impérial d’escorte de classe Yubari - le Yubari -
__ Six navires de patrouilles de classe Hayabusa
Ses fonctions et son plan de bataille restent plutôt flous à l‘heure actuelle, mais l’Amiral Sovierika aurait donné l’ordre qu’elle soutienne avant tout la Flotte de l’Est, contre les bâtiments américains. On veut éviter les erreurs de Berlin en son temps.
Quoiqu'il en soit, dans moins d'un mois, la guerre du Pacifique devrait être terminée sur tous ses fronts avec la prise de Los Angeles et la revanche à Midway, où on compte bien attirer les américains dans trois semaines, selon le plan de bataille japonais.
Quand à la flotte sous-marine, la totalité des engins qui ne sont pas encore déployés à la défense sous-marine des îles d’Okinawa sont rappelés à l’ordre par l’Imperial Japanese Navy. Leurs dernière position connue reste ultraconfidentielle, et ce sont ainsi :
__ Deux sous-marins impériaux de classe Soryu - le SS 501 & le SS 502 -
__ Six sous-marins impériaux de classe Oyashio - le Oyashio, le Mochishio, Takashio, le Uzushio, le Isochio & le Kuroshio -
__ Quatre sous-marins impériaux de classe Harushio - le Natsushio, le Fuyushio, le Wakashio & le Arashio -
Qui rôdent dans les profondeurs et les failles abyssales des côtes japonaises, divisés en deux groupes distincts, eux-mêmes divisés en trois escadrons pour le premier et en deux escadrons pour le second.
Les renforts venus d’Australie et de Darwin, trois sous-marins de classe Collins, sont en route, avant toute. On prévoit leur arrivée dans les eaux territoriales japonaises pour demain matin. Ils rejoindront la flotte sous-marine japonaise, et seront divisés en deux groupes distincts de respectivement un et deux submersibles, ce qui portera à vingt-trois leur nombre total.
Enfin, la flotte aérienne qui répond de l’autorité de l’Impérial Japanese Navy a débuté en fin de journée des patrouilles constantes le long des côtes japonaises, voir même parfois quelques excursions furtives dans l’Océan Pacifique et la mer de Chine Orientale. Elle comporte notamment :
__ Deux AgustaWestland AW101
__ Trente et un Beechcraft King Air, chargés principalement de surveillance en mer.
__ Quatre-vingt treize Lockheed P-3 Orion
__ Quatre ShinMaywaw US-1
__ Trois ShinMaywaw US-2
__ Cent trente et un hélicoptères Mitsubishi SH-60
__ Dix-neuf UH-60 Black Hawk
__ Dix CH-53E Super Stallion
__ Dix-huit Kawasaki PX-1
Elle n’est jamais très loin des flottes navales, qui se chargent de coordonner également la moindre de leur manœuvre dans la mesure du possible, depuis les vaisseaux de commandements mobiles.
En l’état des choses, l’Imperial Japanese Army Air Service affiche - malgré son échec particulièrement cuisant sur la côte est de la Chine face au Barrage des Trois-Gorges - une puissante flotte aérienne, qui se traduit principalement par :
__ Sept Boeing 767
__ Vingt-sept Kawasaki C-1, dont un est prêt à partir en guerre électronique.
__ Seize C-130 Hercules
__ Vingt-neuf British Aerospace BAE 125, utilisés pour d’éventuelles opérations de reconnaissance et de sauvetage.
__ Treize NAM YS-11, dont deux sont chargés pour la guerre électronique, et d’autres pour des opérations de reconnaissance ou de transporte de troupes sur le front.
__ Treize Grumman E-2 Hawkeye, chargés d’opérations de surveillance et d’assurer un commandement aéroporté dans les airs dans chaque district sous contrôle japonais.
__ Trente-neuf Sikorsky UH-60J Black Hawk, qui sera employé dans d’éventuelles opérations de secours sur le terrain.
__ Treize Kawasaki-Vertol 107, la mission étant la même.
__ Seize Boeing CH-47 Chinook, transport de troupes sur le front.
__ Quatre-vingt quatorze Mitsubishi F-2
__ Trente-deux F-4 Phantom II
__ Cent soixante-quinze F-15 Eagle
__ Sept Mitsubishi ATD-X
__ 3 Kawasaki XP-1
Le Haut-Commandement Impérial, par les directives de la « Japan Aerospace Exploration Agency » elle-même, prend le contrôle quasi-total des satellites-espions « Information Gathering Satellite » que possède l‘Armée Impériale : ils subissent immédiatement des redéploiement ultra stratégiques dans les zones du conflit.
__ « Information Gathering Satellite 1A » sur la base américano-japonaise de Misawa, au nord de Tokyo.
__ « Information Gathering Satellite 1B » sur les bases américaines du Japon.
__ « Information Gathering Satellite 1C » sur les bases américaines du Japon.
__ « Information Gathering Satellite 2A » sur le front sud, en mer de Chine Orientale
__ « Information Gathering Satellite 2B » sur le front est, dans l’Océan Pacifique.
__ « Information Gathering Satellite 3 » sur le front ouest, en mer de Chine Orientale.
__ « Information Gathering Satellite 4A » sur le front ouest, en mer Jaune.
__ « Information Gathering Satellite 4B » sur le front est, dans l’Océan Pacifique.
__ « Information Gathering Satellite 5 » sur la région d’Okinawa et les bases américaines dans la zone.
Ils sont reliés en temps direct avec la salle de crise du QG du Haut-Commandement Impérial sur des dizaines d’écrans, mais aussi au porte-hélicoptères impérial de classe Haruna du contre-amiral Yanamoto, bras droit de l’amiral Heihachiro.
Le service militaire, lui, est réinstauré dès le jour même où la Chine communiste a contre-attaqué sur la flotte des Spratley, et il s’étend désormais de 16 ans à 75 ans pour les hommes, et de 17 ans à 55 ans pour la femme, avec des réquisitions pour le travail dès 12 ans : il est encore plus virulent que celui instauré par Hitler aux heures les plus sombres du IIIème Reich en 1944 et 1945...
Les hauts dignitaires japonais « se foutent bien » de que ce peut endurer le peuple : aujourd’hui, c’est bien leur place au pouvoir qu‘il s‘agit, et pour la garder, ils seront prêt à explorer le moindre vice de la dictature.
Un couvre-feu d’une violence rare est également instauré en fin de matinée, comme si cela faisait des mois entiers que l’administration impériale Sovierika s’attendait à une guerre précipitée contre ses ennemis, et qu’elle s’y était préparée avec une minutie rare… En l’occurrence, le scénario le plus catastrophique semble s’appliquer.
« __ Couvre-feu total de 22 heures du soir à 6 heures du matin. Autorisation à l’Armée Impériale et à la police nationale d’ouvrir le feu à vue. », annonce ainsi un porte-parole du gouvernement Sovierila à la télévision nationale sans le moindre sentiment.
Cependant, les usines et chantiers navals japonais devront fonctionner 24 heures sur 24 heures. C’est pourquoi, pour éviter tout bain de sang, les réquisitionnés se relaieront selon deux plages horaires chaque jour. Jamais pendant le couvre-feu.
Dans les chantiers navals de la côte nord-ouest de l’île principale d’Honshu, c’est des regroupements jamais vu d’hommes qui ont été appelés en quelques heures par les autorités impériales, à participer au chantier du troisième sous-marins impérial de classe Soryu. Lancé depuis le 16 octobre 2009, quelques jours après l’avènement du Second Empire, le Haut-Commandement Impérial espère déployer l’engin au plus vite, et ce en tranchant net sur les essais en mer et sur les contrôles et vérification matérielles et électroniques. Dans le chantier, l’hymne impérial de 1945 est entonné à pleine puissance par des haut-parleurs, sous les hurlements féroce de quelques militaires. Les ouvriers travaillent de bon cœur, pendant qu'un camarade est exécute dans un local à poubelle loin de là.
Le chantier du second porte-avions impérial de classe Hyuga - le Ise - est lui aussi accéléré en « marche avant toute ». Initialement prévu pour le mois de mars 2011, il ne subira finalement pas le moindre essai en mer ni la moindre vérification. Alors que le pont d’envol est tout juste achevé, plusieurs engins Mitsubishi s’y sont déjà posés, afin qu’ils soient prêts à défendre la zone du chantier d’un éventuel raid aérien.
Enfin, cas plus problématique, la guerre éclate au moment précis où la construction du nouveau destroyer impérial de classe « 5000t » venait d’être lancée par l’Imperial Japanese Navy, qui redoute qu’il ne parvienne jamais à temps sur le front… Il paraît de plus évident que le destroyer sera lancé en mer comme « kamikaze » sur les flottes ennemis : on y installe même de vieux canons de cuirassés, ce qui n’est pas sans rappeler le Yamato, plus grand cuirassé au monde et qui fut lancé en mission suicide contre la flotte américaine dans le Pacifique… Un échec particulièrement cuisant, certes, mais bon.
« __ Êtes-vous prêts à mourir ? », demande calmement un officier devant deux rangées de personnes, tout au plus vingt ans - ou même quatorze ans pour le plus jeune - : le futur équipage du destroyer « 5000t » kamikaze.
Pas un mot. Les visages sont impénétrables. L’officier déconcerté.
« __ Êtes-vous prêts à mourir ? »
Pas un mot, toujours. Puis l’officier esquisse un sourire.
Il dit, plus fort :
« __ Je vais le répéter d’une manière légèrement différente, si vous le préférez… Hum, et bien, messieurs, êtes-vous prêts à mourir pour la nation et pour l’Empereur ? »
« __ OUI, monsieur ! », hurlent subitement l’équipage.
L’officier fait alors un signe de la main, en signe de salutations : il sait pertinemment que ces jeunes gosses sont condamnés et qu’ils seront envoyés droit dans les abysses du Japon. Tant pis.
La construction des deux super porte-avions que le Japon avait projeté est quand à elle purement et simplement annulée. Il n’y a nul besoin d’explications quand à cette décision.
Dans les usines, la machine de guerre nationaliste japonaise tourne également à plein régime.
Au sud-ouest de Tokyo et au nord-ouest d‘Hokkaido, on attend des dizaines de milliers de japonais réquisitionnés dès l’aube afin de poursuivre la production du nouveau Kawasaki XP-1, afin qu’ils patrouillent dans les eaux japonaises à la recherche des navires de guerre ennemis. Certains ouvriers réquisitionnés affichent à peine 15 ans, ou même encore 12 ans. Ils paraissent terriblement angoissés, leurs pères ont connus la guerre, eux connaissaient l’insouciance.
« __ Mais, ils travaillent pour la nation. »
La production du nouveau char high-tech de l’Armée Impériale, le Type-10 - qui vient d’être entamée il y a à peine 3 mois - tournera elle aussi à plein régime, mais dans une semaine seulement. Le Haut-Commandement Impérial juge en effet capital le contrôle des eaux japonaises, qu’il soit naval ou aérien, afin de repousser toute invasion ou débarquement terrestre sur les îles du Japon. Qu’il juge d’ailleurs impossible.
« __ Une invasion du Japon ? Les américains n’en n’ont jamais été capables il y un demi-siècle, et ce n’est pas aujourd’hui qu’ils le seront plus. Les États-Unis ne pourront jamais envahir le Japon. JAMAIS. », révèle ainsi une note personnelle de l’amiral Isoroku Yanamoto, provenant de son journal de bord laissé à Tokyo.
Ce sont ainsi déjà 77 chars Type-10 qui sont entrée en service depuis début 2010.
Concernant l’Imperial Japanese Army Air Service, plusieurs usines situées au sud de Tokyo et d’Osaka-Kobe vont être chargés d’accélérer la production du Mitsubishi ATD-X, dernier fleuron de Mitsubishi Corporation, déjà produit depuis un peu moins d’un mois à onze exemplaires. Théoriquement prévu pour entrer en service d’ici 2014, le Haut-Commandement Impérial décide d’avance la dite entrée en service de l’engin au 19 février 2010, à cause de la guerre. C’est la propriété absolue de l’« Air Service » pour maintenir sa supériorité aérienne, et on estime à vingt-neuf le nombre d’engins construits d’ici la fin du mois.
Quand au Kawasaki C-X, déjà dans le service avec trois unités en activité, il arrive en seconde position sur les listes du Haut-Commandement Impérial, qui souhaite parvenir à la dizaine d’appareils construits d’ici deux semaines, au maximum. Ils patrouilleront activement à l’avant des eaux du territoire national.