Le 04 janvier 2017 à 22:07:29 Iucide a écrit :
langoureusement =/= languesource: https://youtu.be/RqGeTfvDRGY?t=23
Le 04 janvier 2017 à 22:44:43 BradPriwin a écrit :
Pour le coup j'ai mal exprimé mon idée mais non ça n'a rien à voir avec la langue, c'est une caresse de la main en fait
Ah Elle aurait pu faire des léchouilles jusque la bite
Le 04 janvier 2017 à 22:54:13 BradPriwin a écrit :
Le 04 janvier 2017 à 22:50:01 LePerenolonch a écrit :
Le 04 janvier 2017 à 22:44:43 BradPriwin a écrit :
Pour le coup j'ai mal exprimé mon idée mais non ça n'a rien à voir avec la langue, c'est une caresse de la main en faitAh Elle aurait pu faire des léchouilles jusque la bite
C'est pas très romantique tout ça
Plus que : ils commencèrent leur copulation
Ptn
Brad avec sa copine, après un ébat houleux :
"J'aime vraiment bien copuler avec toi "
on croirait tu parles d'animaux
Tu choisis une expression plus imagée si tu veux paraître moins cru - ou moins froidement scientifique.
Ils entamèrent leur danse / leur étreinte /...
Y a soutenu et soutenu comme vocabulaire. Ce n'est pas parce qu'un terme est recherché qu'il est élégant, le registre auquel il appartient (technique, médical, poétique...) et surtout l'image qu'il renvoie sont beaucoup plus importants.
Putain Brad tu m'as tué
J'avoue que la scène de sexe m'a fait penser à du Bernard Werber et il y a des trucs qui sonnent bizarre. Maintenant j'en ai jamais écrit personnellement, j'ai trop peur de faire des bêtises.
J'avais lu un bouquin d'un auteur de m région, avec des scènes de fion absolument immondes, j'essaierai de vous retrouver ça c'était des bonnes barres
Bonsoir ami lecteurs
J'aimerai intégrer une description imagée dans mon prochain chapitre mais j'ai peur de tomber dans le compliqué pour faire compliqué:
Logé à l’écart du reste de la maisonnée, non pas sur ordre de Père mes des suites de sa volonté personnelle, son frère habitait une tour d’une dizaine de mètres de haut, perché au sommet d’une falaise que seul un escarpé sentier de pierre desservait. Son taudis, aussi sombre et isolé qu’il puisse être, semblait bien miteux face à l’immense Manoir de Chasse, dont le nom mensonger de manoir occultait plutôt les artifices ombrageux et spectaculaires d’un gigantesque château dont les logis et les jardins s’étendaient sur plusieurs hectares. Sept tours de brique grise sculptaient une hauteur phénoménale, et les immenses douves creusées en son amont trahissaient les larges voiles des navires qui venaient accoster en son contrebas. Car les fondations du Manoir étaient telles qu’un immense réseau portuaire était creusé en leurs parois.
Est-ce trop ? Trop abtsrait ? Maladroit ? merci d'avance
Le début on comprend, mais tu m'as perdu à partir de "dont le nom mensonger"
On remarquera d'ailleurs le fabuleux "mais" devenu "mes" de la première ligne
En gros l'idée a ressortir c'est qu'on l'appelle "Manoir de Chasse" alors que c'est un château, des dimensions du château de vincennes voir supérieur
Une idée ?
Bonsoir a vous amis lecteurs/écrivains/gens
Dans le cadre de mon histoire, j'aurais besoin de vos conseils.
En tant que lecteur, comment avez-vous peur en lisant ?
En tant qu'écrivain, comment faites-vous peur en écrivant ?
En tant que gens, qu'est-ce qui vous fait peur lorsque vous regardez un film d'horreur ?
Merci d'avance (vous l'avez compris j'aimerai faire naître l'angoisse dans une de mes scènes)
Le 07 janvier 2017 à 23:25:50 ghiralink a écrit :
Bonsoir a vous amis lecteurs/écrivains/gensDans le cadre de mon histoire, j'aurais besoin de vos conseils.
En tant que lecteur, comment avez-vous peur en lisant ?
En tant qu'écrivain, comment faites-vous peur en écrivant ?
En tant que gens, qu'est-ce qui vous fait peur lorsque vous regardez un film d'horreur ?Merci d'avance (vous l'avez compris j'aimerai faire naître l'angoisse dans une de mes scènes)
Moi ? Ce qui me fait peur en lisant, bah pas grand chose...
Dans les films d'horreur, j'en regarde pas.
J'pense j'ai jamais réussi à faire peur en écrivant (à part en me relisant moi-même issou)
Sinon je pense que tu devrais plus faire ressentir la peur des personnages plutot que d'essayer de faire peur au lecteur directement. Tout le monde sera capable de voir pourquoi untel a peur, et peut être projettera la peur du personnage sur lui même. Parce que tenter de faire peur directement au lecteur, ça marchera peut être pour une minorité, mais jamais la majorité en fera des cauchemars la nuit
Sinon, la peur allie souvent obscurité et choses inexpliquées donc bon. Je peux te conseiller des auteurs de fantastiques, y a pas mal d'histoires avec des mains tranchées qui marchent toutes seules
Après tu peux demander à DickFigures sur le forum qui écrit lui même de la peur.
Maintenant ça me revient, j'avais écrit un truc qui est sensé faire peur, lisible ici :
https://www.watpad.com/story/71663201-la-propri%C3%A9t%C3%A9-de-la-famille-meunier
(rajoute un t à watpad dans le lien)
J'ai pas souvent peur en lisant, mais de mémoire les quelques trucs qui m'avaient effrayé (ou plutôt dérangé, le mot est plus correct), c'est quand il y avait une dose d'inconnu et d'inexpliqué, comme le dit Polochon. Genre une fois que la partie effrayante est passée, je pose mon bouquin 2 secondes et je me dis "putain mais c'était quoi ce machin du coup ? ", ou "bordel il se serait passé quoi si elle était restée deux minutes de plus ?? ".
Donc voilà, vu que les screamers ça existe pas en littérature, faut titiller les sens autrement, par la suggestion et le non-dit.
Le 07 janvier 2017 à 23:25:50 ghiralink a écrit :
Bonsoir a vous amis lecteurs/écrivains/gensDans le cadre de mon histoire, j'aurais besoin de vos conseils.
En tant que lecteur, comment avez-vous peur en lisant ?
En tant qu'écrivain, comment faites-vous peur en écrivant ?
En tant que gens, qu'est-ce qui vous fait peur lorsque vous regardez un film d'horreur ?Merci d'avance (vous l'avez compris j'aimerai faire naître l'angoisse dans une de mes scènes)
D'accord avec les autres : par exemple, le fantastique fait peur parce qu'il intègre de l'inconnu. On a peur de ce que l'on ne comprend/connait pas. Il ne s'agit pas d'être effrayant, mais d'être perturbant, dérangeant comme l'a dit Cara.
Le 07 janvier 2017 à 23:25:50 ghiralink a écrit :
Bonsoir a vous amis lecteurs/écrivains/gensDans le cadre de mon histoire, j'aurais besoin de vos conseils.
En tant que lecteur, comment avez-vous peur en lisant ?
ça m'est pas arrivé depuis que j'ai passé les 12 ans je dirais, c'est pour ça que j'essaye de m'en éloigner pour l'instant quand il s'agit d'écrire
En tant qu'écrivain, comment faites-vous peur en écrivant ?
Je le fais pas une seule fois, dans un texte court j'ai tenté le coup
pas assez de retours pour savoir ce que ça a donné vraiment
En tant que gens, qu'est-ce qui vous fait peur lorsque vous regardez un film d'horreur ?
Je pense qu'il faut pas trop se fier aux films d'horreurs pour le coup, une bonne partie de ce qui marche pour faire peur est lié au medium à mon avis
C'est peut-être con à dire mais je m'inspirerais plus volontiers des bêtes histoires d'horreurs écrites de quelques lignes. Faut trouver dans ces histoires ce qui fonctionne, surtout que les meilleures parviennent à donner le frisson en quelques lignes seulement, là où ta version aura bien plus de temps pour placer l'ambiance. Si ça fait déjà de l'effet en version épurée, ça aura forcément un impact dans une histoire dont le lecteur a pu s'imprégner, c'est pour ça que je trouve que les petites histoires d'horreur c'est du matériau de base très impressionnant et intéressant.
Pour moi ce qui fait le meilleur effet c'est des genres de twist sur une information mal comprise par un/des personnages, et qui une fois comprises révèlent une présence de quelque chose de dangereux, et pas nécessairement vu ou décrit.
Parce que, bêtement, les meilleures histoires d'horreur font ça
Pour être plus clair, par exemple, plusieurs personnages qui ne se connaissent pas, invités à 10 ou 20 dans un huis clos, se rendent compte qu'ils sont 11 ou 21 quand ils se comptent
Une personne entend son ami l'appeler d'un endroit hors de son champ de vision, et ce même ami apparaît d'un tout autre endroit en indiquant que c'est pas lui qui vient d'appeler
Le plus classique des classiques c'est d'être dans le noir et de prendre la source de peur, le "monstre" pour quelque chose de familier et peu dangereux, et de s'en rendre compte après coup
Typiquement la fameuse histoire avec le chien qui lèche la main de sa propriétaire là
j'explique très mal mais si t'as déjà lu ce genre d'histoires et que tu as déjà croisé ce ressort tu sais qu'il est efficace
Tout ce qui est compris par la victime "après coup", après que le danger potentiel soit passé bizarrement ça fait un très bon effet, et je pense qu'il faut réfléchir à deux fois avant de décrire ce qui est supposé faire peur, bien souvent ça revient à lui retirer tout ce qui fait peur, la part d'inconnu
il vaut mieux que le personnage ou le lecteur se dise "mais alors, c'était quoi?" plutôt que "ben en fait, c'est ça, et ça fait peur parce que"
tu peux mettre toutes les dents pointues et les yeux noirs que tu veux, ça aura du mal à faire autant pâlir je pense
Mais c'est jamais qu'une piste et la seule qui me vienne en tête, il y a sûrement des tas de façons de faire peur autrement
Je me souviens pas d'un bouquin qui m'ait fait peur.
J'aurais pas la prétention d'avoir écrit quelque chose d'effrayant.
La dernière scène de film à m'avoir glacé le sang (et je m'y attendais vraiment pas), c'est vers le début de Mr Babadook : Après insistance de son fils (encore analphabète), une mère lit à son chevet un bouquin inconnu, apparemment pour enfants, trouvé dans une armoire de leur domicile. La caméra les filme tous deux dans le lit, le garçon appuyé contre sa mère, en même temps qu'elle filme le contenu du livre, avec par-dessus la lecture de la mère. Bien sûr, au fur et à mesure, le livre devient de plus en plus macabre, et la mère s'arrête bien sûr de lire à voix haute pour lire dans sa tête.
La caméra la montre faire défiler les pages, tandis que :
1) une note de musique grimpe (la base).
2) la seule voix restante est celle du fils qui comprend, par le silence de sa mère et les dessins sur les pages.
3) le texte anglais est sous-titré.
Conclusion sans raccord visuel, la mère lit un autre bouquin à son fils en train de gémir agrippé à elle et terrorisé par le précédent.
Ce que je trouve de particulièrement terrifiant, dans cette scène, c'est qu'on sait pas du tout à qui on doit s'identifier. Il y a bien sûr d'office la mise en abyme de l'histoire du "Babadook", mais aussi la connaissance de la mère par notre regard sur ce monstre, et l'intuition du minot par notre tâtonnement (en tant que non-anglophones) dans le texte original.
En espérant que cet exemple t'aide.
Merci de toutes vos réponses, cest bien ce qui me semblait c'est assez difficile de faire peur avec un bouquin
Y a quelques pistes intéressantes dans ce que vous avez dit cependant, je vais m'y pencher
Au fond, ce serait plutôt l'impression de malaise profond après avoir reposer l'histoire qui serait visée... je suppose que je vais devoir lire du Stephen King
En tout cas merci
J'ai répondu à la hâte ce matin, sans lire les autres réponses :
"Les screamers, ça existe pas en littérature" Pas d'accord. Exemple (parodique, mais éloquent) dans cette scène cultissime de H2G2 : après un suspens (imaginé) de sept-millions et demi d'années, un ordinateur déifié se réveille pour la grande révélation de la Réponse Ultime à la Vie, l'Univers et Tout le reste... soit 42. Le film le rend moins bien mais dans le roman, cette révélation est vraiment très abrupte. Certes, ça ne fait pas sursauter, mais il y a quand même matière à violenter la sensibilité du lecteur sur un court terme, par un simple dosage de suspens et de raccourcis syntaxiques.
Exemple encore plus bref : http://danstonchat.com/14409.html
"La plupart des gens se trouvent troublés quand une phrase ne se termine pas comme ils l'avaient patate."