[Anastasia - Tumuthothis]
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Guidés pendant quelques minutes dans les couloirs sombres d'un palais autrefois resplendissant de dorures et de joyaux brillants, le groupe ne put s'empêcher de sentir des frissons à l'idée de ce qu'avait réellement subi cette planète mourante, chaque instant passant était une seconde de moins pour la planète à laquelle il ne restait probablement que peu de temps avant qu'elle ne s'effondre sur elle-même, et pourtant, les dernières Gerudos ainsi que leur Pharaon mythique étaient bel et bien prêts à sombrer avec la Planète pour des raisons inconnues.
Une salle de trône en ruine s'étendait maintenant devant Anastasia et ses camarades, une pièce peu éclairée, et peu rassurante.
Et pourtant, assis sur le trône, une présence véritablement régalienne, un regard usé et expérimenté se posait nonchalamment sur Anastasia et les autres, l'homme singulier à la peau bronzée, toujours vêtu comme un Dieu, montrait une expression de marbre, personne n'eut besoin de parler, il savait déjà ce qu'impliquait cette visite.
A côté de lui se tenait humblement une personne familière, qui n'était nulle autre que Cassius, envoyant un sourire amusé aux autres, surpris. Il était déjà venu à l'avance, vraisemblablement.
- Alors c'est vous, dont l'Oracle m'avait parlé. Amusant.
Prononce le Dieu-Roi de cette nation déchue, toujours assis. Son regard neutre se pose vers Anastasia.
- ... Mais pas surprenant. Une présence comme la tienne n'est pas négligeable, moi qui dépend de la Magie ne peut que me demander comment une chose comme toi peut exister. Voici aussi la Seigneure Kali, du Dominion, ainsi qu'une Chevalière Lame, restée où vous êtes arrivés.
Il se tourne vers Cassius à ses côtés.
- Je dois avouer avoir eu du mal à croire cette histoire, Humain. C'est palpitant, je dois l'avouer.
Un sourire intéressé apparaît aux lèvres du Pharaon, il se lève et regarde Anastasia dans les yeux tel un véritable Maître.
- Mais je suppose qu'il est maintenant à ton tour de parler, profite, car tu as l'occasion de t'exprimer auprès d'un véritable Dieu vivant.
Anastasia s'avance, réfléchissant à quoi lui dire, mais elle ne le quitte pas du regard, il est imposant, tout comme il sait ce qu'il fait, et ce qu'il dit.
- Je suis Anastasia, de l'Ordre des Archontes. Et je mène une mission de la plus haute importance, qui est de vaincre les Tumuloriens; je sais que ce problème ne vous concerne pas, Pharaon, mais s'ils ne sont pas arrêtés, même ce qu'il reste de votre peuple finira par dépérir, mon but est d'empêcher cela, c'est pour cette raison que je vous demande de rejoindre mon équipe, et d'utiliser vos pouvoirs afin de nous aider.
Un sourire narquois apparaît au visage du Pharaon.
- Bien... Une Archonte... Tu dois savoir ce que ma présence implique, alors.
- Oui. Tu es une Fée.
Il s'avance, avec un sourire presque malin, et fait face à la mage.
- Je suis un véritable Dieu. Du moins, j'en suis l'hôte, ceux que vous appelez les Fées ont toujours été liés aux hommes de notre espèce, les Fées de Tumuthothis sont nos Dieux, et le seront toujours, tant qu'il restera un rocher de cette planète. De ce fait, mon savoir est des plus grands, et il y a une chose dont je suis certain : la difficulté à atteindre les zones Tumuloriennes. Ma présence singulière devrait suffire à les faire pleurer de joie, mais je me demande comment comptez-vous les atteindre.
- Nous savons comment; mais je préférerai ne pas divulguer mes plans en public, j'ai avant tout besoin de votre accord.
- Pharaon, allez-vous vraiment suivre une gamine et nous laisser... ?
Demande l'une des gardes Gerudo, le Dieu vivant se retourne, avec un sourire confiant.
- C'est ma destinée, Urbosa. L'Oracle m'en a fait part. Si je ne prend pas part à cela, aucun de vous ne pourra survivre aux cataclysmes à venir.
Il se retourne maintenant vers Anastasia.
- Moi, Akhénaton Ier, accepte de te suivre, toi et ton équipage. J'aime supposer que vous êtes tous à la hauteur.
Rex s'avance, militairement, et hoche la tête.
- Vous serez surpris de voir à quel point nous sommes soudés.
) je pense que ça devrait t'intéresser. Apparemment, de ce que j'ai entendu, c'était pas joli à voir, murmura-t-il, sous-entendant une mort des plus violente.