Star Wars : Battlefront 2

-Vous vous sentez mieux ?

- Chevalier, je ne sais comment vous remercier. Vous ne pouvez imaginer ce que j’avais dans ma tête jusqu’à maintenant.

- Enfin bref, maintenant que j’ai à peu près recouvert mes capacités mentales, voilà mon avis sur la situation. Je suis entièrement d’accord avec mon collègue sénateur, nous ne pouvons pas arriver dans cette ville avec nos tenues actuelles. Alors soit seul ceux ayant une tenue neutre s’occupe d’aller négocier, soit les autres doivent se trouver une autre tenue, mais rentrer ainsi dans la ville serait du suicide.

-Je dit également que se balader dans la ville ainsi est un suicide. C’est justement pour cela que je préconise de foncer vers la cantina et de rentrer dedans. Sortir dans les rues et tenter d’approcher les marchants est un suicide.
Mais comme vous le dites nous ne ressemblons pas tous à des Republicains. Seuls des Jedi ou des soldats sont facilement reconnaissables.
Je pense que personnellement je ne ressemble plus trop à un Jedi. Ma camarade pourrait retirer quelque éléments de sa bure qui pourrait l’apparenter à un chevalier, et les soldats enlever leurs casques et mettre des draps sur eux pendant que nous traversons la ville en speeder.

- En tout cas faisons le maximum pour être le moins repérable possible. Mais il vaut mieux que les soldats et les Jedi soient avec nous au moment de la négociation. Les criminels peuvent être imprévisibles et cela pourrait mal tourner.

- Je pense que Ziggie et Sirius devraient aller en ville en premier pour trouver des vêtements amples que Alk, moi et le clone pourrons mettre par dessus nos tenues afin d'être plus discret. Ils reviennent ensuite pour qu'on s'équipe et on se rend ensemble à la cantina. Une fois devant la Reine, on peut dire qu'on est républicain, ça s'entendra je pense mais il faut cacher nos identité. Il faut trouver une histoire avant d'y être.

- Et bien nous sommes un groupe de commerçant de Naboo qui s’est écrasé ici. Simple mais efficace.

- Je pense que la République n'est pas appréciée ici mais il me semble que les Séparatistes le sont encore moins. Peut être que si nous disons la vérité sur le fait que ce sont des Séparatistes qui nous ont attaqué cela nous attirera un élan de sympathie ?

- Des commerçants Naboo attaqués par des séparatistes ça se tient.

-Faites comme vous voulez-vous, mais plus vite nous serons rentrés dans la cantina, plus vite nous aurons rencontrés les musiciens et plus vite nous aurons rencontrés la reine, alors plus vite nous serons sorti d’affaire. Ne faisons rien de non nécessaire afin de prendre le moins de risque possible.

- Je comprends vos réticences, Chevalier. Mais si nous voulons protéger un minimum nos identités c'est un risque que nous devons prendre je le crains. Ils se rendront peut-être compte que nous sommes de la République mais ils ne doivent pas savoir que deux chevaliers Jedi et deux soldats de la République escortent deux Sénateurs en mission.

-Vous ne pouvez pas comprendre mes réticences sénateur puisque je n’en ai pas. Vous ne m'écoutez pas.

Vous n'avez pas le temps de continuer votre débat. Le landspeeder approche des premières bâtisses de la ville et déjà, certains villageois se retourne vers le véhicule...

-Génial pour ce qui est la discrétion on repassera, espérons que ce n'est juste que de la curiosité...

-Finalement que faisons nous ? Le plan de ma camarade Jedi ?

Pare-Choc était à l'arrière du véhicule, avec le soldat Alk.

"Une nuit plus tôt, j'étais prêt à l'abattre, aujourd'hui je suis assis à côté de lui."

Il souffla du nez.

Les villages ressemblaient aux holo-images de la ville de Mos Eisley. Une ville de contrebandier, pirates et malfrats, le tout dirigé par les Hutts. Ces grosses limaces baveuses et visqueuses.

Les citoyens s'étaient retournées à l'approche du speeder.

Même si ils semblent totalement neutres, des alliées ou des mercenaires séparatistes peuvent être dans le coin.

Vérifia ses communications, c'était une sorte de tic que le clone avait développé au cours de sa courte vie.

Il regarda le soldat, fit un signe de tête vers l'avant.

- Sergent, les communications sont brouillés, restez sur vos gardes.

"Après tout, ça peut-être juste un beug ou un dysfonctionnement dans le système de la ville. Pourquoi s'attendre toujours au pire. T'es vraiment borné." Pensa-t'il.

Il se rendit compte qu'il se parlait à lui-même.

"Je crois, que le soldat Alk a raison, je suis défaillant."

All s'adressa au clone en faisant ne sorte d'être assez discret.

-Je tenais à m'excuser au fait pour ce que j'ai dit hier, je ne le pensais pas et je n'aurais pas du vous parler ainsi, surtout que je suis tout sauf du genre à penser que les clones sont de simple bout de viandes sans émotion.
Vous n'êtes pas defaillant si vous doutez comme je l'ai dit mais au contaire que ça prouve bien que vous n'êtes pas qu'un vulgaire bout de ferraille.
J'espère donc pouvoir tirer un trait sur ça et pouvoir travailler ensemble en tout sérénité, on en auras besoin..

On en auras besoin...

- Laissons le speeder en périphérie de la ville, le plus loin possible des regards indiscrets. Un ou deux d'entre nous doivent aller chercher des vêtements rapidement et nous partirons ensuite directement à la cantina comme convenu. Il nous faut au moins 3 tuniques pour les deux soldats et pour la Chevalier Jedi. Alors, quelqu'un a envie d'y aller ? Je peux y aller si besoin, ça ne devrait pas être très difficile.

-Je pense que comme Noovi le disait, Ziggie et moi passerons le plus inaperçu de nous tous. Vos habits reste luxueux et c’est un autre problème que le fait d’avoir une armure de la République.

Mais après même si cela rajoute un peu de risque, vous pouvez quand même venir ça ne me pose pas de problème.

- Oui vous avez raison, cela pourrait attirer les regards mais pour d'autres raisons. Je me proposais au cas où personne ne voudrait y aller mais si quelqu'un le veut, je laisserais ma place volontiers.

        ─ Alors allons-y, fit Ziggie après avoir garé le landspeeder dans une ruelle à l'abri des plus curieux. Par contre, ne croyez pas que j'allais vous faire une avance, tout le monde y va de sa poche, donnez-moi une dizaine de creds chacun, ça devrait être suffisant. Et faites pas cette tête enfin, vous pouvez me faire confiance avec votre argent, ne vous faites pas de bile. De toute façon, j'ai un Jedi par-dessus mon épaule et nulle part où aller.
        Le Chiss tendit une main vers ses compagnons, attendant la somme réclamée.