Le 15 avril 2020 à 19:37:19 Titan_de_Rhodes a écrit :
Le 15 avril 2020 à 18:03:39 Eldarios28 a écrit :
Le 15 avril 2020 à 16:34:13 Titan_de_Rhodes a écrit :
Ils ont supprimé la page qui affichait les nouvelles questions que j'avais mises plus haut dans le topic.
https://media.devenirenseignant.gouv.fr/file/agregation_externe_21/95/0/p2021_agreg_ext_geographie_1271950.pdfAprès y'a pas de coup fourré par rapport à cette année. C'est juste qu'organiser la rédaction de manuels en période de confinement et du rush qui va suivre risque de rendre les professeurs indisponibles pour ce genre de tâche. De toute façon, l'année 2020-2021 sera la dernière théoriquement avec un CAPES sous cette forme. Dans tous les cas il faudra probablement s'attendre à une baisse drastique des postes.
Tu penses qu'après la réforme le nombre d'admis par discipline sera revu à la baisse?
C'est le but même de la réforme, même si certains diront qu'elle servira à assurer une meilleure formation aux futurs enseignants. Chaque étudiant en MEEF devra travailler 6h/semaine en stage, donc pour 3 étudiants en MEEF c'est un poste (18h/semaine) qui saute. Il y a entre 1 500 et 2 000 étudiants MEEF, donc entre 500 et 600 postes en moins dès l'an prochain. Et en 2021-2022 rebelote, les M1 devenus M2 continueront à enseigner sans concours pendant qu'une nouvelle fournée de M1 permettra de réduire encore plus le nombre de postes.
Même s'ils ne font pas d'année blanche, ils pourraient presque se le permettre.
Tout ça ne me rassure pas.. puisque je suis normalement amené à passer le concours l'an prochain. Mais cette réforme signifie donc que les étudiants en M2 (qui n'auront toujours pas leur concours) enseigneront dans les établissements ? Sachant que sur tout ces stagiaires, certains n'auront probablement pas le concours? C'est horrible pour l'éducation des futurs élèves et pour les étudiants en master MEEF
Le 16 avril 2020 à 13:07:44 Eldarios28 a écrit :
Le 15 avril 2020 à 19:37:19 Titan_de_Rhodes a écrit :
Le 15 avril 2020 à 18:03:39 Eldarios28 a écrit :
Le 15 avril 2020 à 16:34:13 Titan_de_Rhodes a écrit :
Ils ont supprimé la page qui affichait les nouvelles questions que j'avais mises plus haut dans le topic.
https://media.devenirenseignant.gouv.fr/file/agregation_externe_21/95/0/p2021_agreg_ext_geographie_1271950.pdfAprès y'a pas de coup fourré par rapport à cette année. C'est juste qu'organiser la rédaction de manuels en période de confinement et du rush qui va suivre risque de rendre les professeurs indisponibles pour ce genre de tâche. De toute façon, l'année 2020-2021 sera la dernière théoriquement avec un CAPES sous cette forme. Dans tous les cas il faudra probablement s'attendre à une baisse drastique des postes.
Tu penses qu'après la réforme le nombre d'admis par discipline sera revu à la baisse?
C'est le but même de la réforme, même si certains diront qu'elle servira à assurer une meilleure formation aux futurs enseignants. Chaque étudiant en MEEF devra travailler 6h/semaine en stage, donc pour 3 étudiants en MEEF c'est un poste (18h/semaine) qui saute. Il y a entre 1 500 et 2 000 étudiants MEEF, donc entre 500 et 600 postes en moins dès l'an prochain. Et en 2021-2022 rebelote, les M1 devenus M2 continueront à enseigner sans concours pendant qu'une nouvelle fournée de M1 permettra de réduire encore plus le nombre de postes.
Même s'ils ne font pas d'année blanche, ils pourraient presque se le permettre.
Tout ça ne me rassure pas.. puisque je suis normalement amené à passer le concours l'an prochain. Mais cette réforme signifie donc que les étudiants en M2 (qui n'auront toujours pas leur concours) enseigneront dans les établissements ? Sachant que sur tout ces stagiaires, certains n'auront probablement pas le concours? C'est horrible pour l'éducation des futurs élèves et pour les étudiants en master MEEF
Et oui. Quand à Bac+5 l'étudiant MEEF n'aura toujours pas son concours, soit il se réorientera professionnellement avec un master qui ne vaut rien, soit il continuera à faire ce pour quoi on l'a formé : enseigner comme contractuel éjectable.
Cerise sur le gâteau, les INSPE de province vont dégrossir au profit des INSPE de Créteil et Versailles, là où on manque le plus de professeurs. Certaines académies vont voir le leur nombre d'étudiants MEEF divisé par deux, trois ou quatre. Vivre en région parisienne avec moins que le SMIC, quel régal.
Le 16 avril 2020 à 18:49:17 Titan_de_Rhodes a écrit :
Le 16 avril 2020 à 13:07:44 Eldarios28 a écrit :
Le 15 avril 2020 à 19:37:19 Titan_de_Rhodes a écrit :
Le 15 avril 2020 à 18:03:39 Eldarios28 a écrit :
Le 15 avril 2020 à 16:34:13 Titan_de_Rhodes a écrit :
Ils ont supprimé la page qui affichait les nouvelles questions que j'avais mises plus haut dans le topic.
https://media.devenirenseignant.gouv.fr/file/agregation_externe_21/95/0/p2021_agreg_ext_geographie_1271950.pdfAprès y'a pas de coup fourré par rapport à cette année. C'est juste qu'organiser la rédaction de manuels en période de confinement et du rush qui va suivre risque de rendre les professeurs indisponibles pour ce genre de tâche. De toute façon, l'année 2020-2021 sera la dernière théoriquement avec un CAPES sous cette forme. Dans tous les cas il faudra probablement s'attendre à une baisse drastique des postes.
Tu penses qu'après la réforme le nombre d'admis par discipline sera revu à la baisse?
C'est le but même de la réforme, même si certains diront qu'elle servira à assurer une meilleure formation aux futurs enseignants. Chaque étudiant en MEEF devra travailler 6h/semaine en stage, donc pour 3 étudiants en MEEF c'est un poste (18h/semaine) qui saute. Il y a entre 1 500 et 2 000 étudiants MEEF, donc entre 500 et 600 postes en moins dès l'an prochain. Et en 2021-2022 rebelote, les M1 devenus M2 continueront à enseigner sans concours pendant qu'une nouvelle fournée de M1 permettra de réduire encore plus le nombre de postes.
Même s'ils ne font pas d'année blanche, ils pourraient presque se le permettre.
Tout ça ne me rassure pas.. puisque je suis normalement amené à passer le concours l'an prochain. Mais cette réforme signifie donc que les étudiants en M2 (qui n'auront toujours pas leur concours) enseigneront dans les établissements ? Sachant que sur tout ces stagiaires, certains n'auront probablement pas le concours? C'est horrible pour l'éducation des futurs élèves et pour les étudiants en master MEEF
Et oui. Quand à Bac+5 l'étudiant MEEF n'aura toujours pas son concours, soit il se réorientera professionnellement avec un master qui ne vaut rien, soit il continuera à faire ce pour quoi on l'a formé : enseigner comme contractuel éjectable.
Cerise sur le gâteau, les INSPE de province vont dégrossir au profit des INSPE de Créteil et Versailles, là où on manque le plus de professeurs. Certaines académies vont voir le leur nombre d'étudiants MEEF divisé par deux, trois ou quatre. Vivre en région parisienne avec moins que le SMIC, quel régal.
Non ça ils n'y arriveront pas. C'est l'une des raisons pour lesquelles Versailles et Créteil manquent et manqueront toujours de professeurs. Mise à part le fait que ce sont deux académies qui ont mauvaise réputation (je crois qu'elles sont sur le podium des pires académies, aux yeux du personnel enseignant), les gens savent qu'ils seront sous-payés (par rapport au coût de la vie dans cette région). J'ai déjà entendu des étudiants MEEF dire qu'ils démissionneraient et se réorienteraient professionnellement s'ils étaient affectés à Versailles ou Créteil. C'est impossible de vivre à Paris, Créteil ou Versailles avec le SMIC. L'éducation Nationale sait très bien que les jeunes profs qu'elle envoie là-bas ne résisteront pas. À moins de travailler là-bas et d'habiter ailleurs. Mais entre nous, qui veut travailler dans l'une des pires académies de France (c'est pas moi qui le dit) et se taper les bouchons tous les matins et tous les soirs ? Certains diront "bah ya le train". Oui mais c'est pareil, tu te tapes les retard et un SMIC ne suffit pas pour se permettre de prendre le train tous les jours. Je sais qu'il y a des abonnements, mais si tu as un loyer à payer à côté, même en prenant un abonnement le SMIC ne suffit pas.
Bref sinon, quelqu'un a des infos sur les épreuves (si c'est composition, commentaire de doc ou autre chose ?) et sur le nombre d'admis qu'ils prendront (s'il reste à 550 ou pas) ?
Je suis désolé de briser tes illusions mais évidemment que les jeunes profs se rendront à Créteil ou Versailles quand on les enverra là-bas. Y aura quelques démissions, comme tous les ans, mais la majorité suivra le mouvement et ira tirer ses 4-5 ans en région parisienne, comme tous les profs débutants depuis 20 ans. Parce qu'ils n'auront pas le choix. Mais ne pleure pas, car il y a aussi des établissements très bien en région parisienne, et surtout car même si tu tombes en REP, on n'en meurt pas. C'est même très instructif.
Et t'inquiète pas, évidemment qu'on peut vivre avec un smic en région parisienne.... A Paris intra-muros non, bien entendu (à moins d'apprécier les 6m2) ; mais ne rêve pas, tu ne seras pas affecté à Paris. Or
tu peux avoir quelque chose de tout à fait confortable pour un loyer très correct dans à peu près tous les départements. Faut juste oublier les communes limitrophes.
Le 19 avril 2020 à 11:03:57 HarengMarrant a écrit :
Je suis désolé de briser tes illusions mais évidemment que les jeunes profs se rendront à Créteil ou Versailles quand on les enverra là-bas. Y aura quelques démissions, comme tous les ans, mais la majorité suivra le mouvement et ira tirer ses 4-5 ans en région parisienne, comme tous les profs débutants depuis 20 ans. Parce qu'ils n'auront pas le choix. Mais ne pleure pas, car il y a aussi des établissements très bien en région parisienne, et surtout car même si tu tombes en REP, on n'en meurt pas. C'est même très instructif.Et t'inquiète pas, évidemment qu'on peut vivre avec un smic en région parisienne.... A Paris intra-muros non, bien entendu (à moins d'apprécier les 6m2) ; mais ne rêve pas, tu ne seras pas affecté à Paris. Or
tu peux avoir quelque chose de tout à fait confortable pour un loyer très correct dans à peu près tous les départements. Faut juste oublier les communes limitrophes.
Parce qu'en plus il faut rester 5 ans là-bas ?
Et si on vient d'une académie où il y a un besoin assez important de profs (où il y a pas mal de postes de base) on à des chances d'y rester, non ? Ou est-ce qu'ils nous envoient quand même à Versailles-Créteil ?
Perso je ne crois pas qu'on puisse vivre avec un SMIC à Paris. J'ai connu un prof à la fac qui était originaire d'une ville pas très loin de Paris (mais en région parisienne) et même avec son salaire d'enseignant et ses 10 ans d'expérience (il devait avoir 9-10 ans d'expérience) il ne pouvait pas y vivre. Du coup si j'ai bien compris, il avait sauté sur le premier poste dispo en "province" (j'aime pas ce mot mais c'est le terme qu'il avait utilisé) afin de pouvoir vivre correctement.
Après s'il y a des endroits en région parisienne où tu peux vivre avec un SMIC bah j'aimerais les connaître.
Il me semble que parmi les millions d'habitants de Paris+banlieue il y en a un paquet qui ont des jobs (ou pas) qui payent le SMIC (ou moins), donc à moins de considérer qu'ils sont tous morts force est de constater qu'on peut "vivre" avec un SMIC. Je crois même qu'il y a des profs là-bas qui survivent (et d'ailleurs le fait qu'en réalité un prof dès sa première année gagne plus que le SMIC doit les y aider).
Après évidemment on peut parler de qualité de vie, d'exigences en termes de m² ou de nombre de restos par mois, mais ça c'est de l'ordre du subjectif, de la nuance...
Tout à fait. Il ne faut pas oublier que l'Île-de-France est la région qui compte, en nombre absolu, le plus de personnes en-dessous du seuil de pauvreté... Alors oui, avec un SMIC tu peux y vivre.
Comme je le disais plus haut, cela concerne à peu près tous les départements hormis évidemment Paris (ville que tu peux oublier, effectivement, avec un salaire de prof, mais où de toute façon tu ne travailleras pas avant 25 ans) ; mais presque tout le 77, 91, 93, 94, 95, sont tout à fait vivables pour les petits revenus, ainsi que le 78 à part quelques villes particulièrement aisées (Versailles et cie)... Il n'y a guère que le 92 (et encore, ça va dépendre des villes).
Encore une fois, presque tous les profs passent en région parisienne en début de carrière. Ils ne dorment pas dans des tentes...
Et pour répondre à tes questions : sur le papier tu passes par le système de mutation comme tout le monde, donc tu peux demander ce que tu veux dès la première année.
Maintenant Créteil et Versailles sont les deux académies ayant les plus gros besoins, et en début de carrière, tu n'auras que très peu de points. Mathématiquement, il y a de très fortes chances que tu te retrouves là-bas. Demander une autre académie avec des besoins importants (tu penses à laquelle ?) augmente tes chances d'y échapper, mais sans certitude (le nombre de postes disponibles et de demandes par académie varie chaque année ; cela dépend des matières). Dans tous les cas, la majeure partie des néo-tits se retrouvera sur Créteil/Versailles.
De même, aucune "obligation" de rester 5 ans ; mais encore une fois, le système de points est fait de telle manière que pour avoir une mut' où tu veux, il faut patienter quelques années.
Quant à ton prof, il t'a simplement raconter n'importe quoi. Où alors il est originaire de Neuilly-sur-Seine, auquel cas rien d'étonnant à ce qu'il ne puisse y vivre : c'est le cas de 95% des Français.
Mais pour les futurs profs qui dépendent de l'académie de Lille, il y a de fortes chances qu'ils restent dans le Nord ?
Un de mes professeurs m'avait expliqué que certaines académies comme Lille était aussi en manque de prof, et que nous on aurait pas à aller sur Paris, mais peut être qu'il se trompe
Comme indiqué plus haut, cela dépend de beaucoup de facteurs. Créteil et Versailles sont en (gros) manque d'effectifs tous les ans. Donc tous les ans, une grande partie sans-points (les néo-tits), y sont envoyés.
Les DOM-COM sont dans la même situation, mais on ne peut y être envoyé que sur demande, donc il n'y a pas à s'en soucier.
D'autres académies peuvent être en demande (pas les mêmes selon les matières), mais impossible de prédire de combien de profs elles auront besoin. Selon ce nombre, on fixe une barre : c'est le nombre de points nécessaires pour obtenir une mutation dans l'académie. Plus l'académie manque de prof, moins il faut de points pour y entrer. A titre d'exemples, il faut 14 points (dans ma matière) pour entrer à Versailles ou Créteil, c'est-à-dire le plancher - c'est le nombre de points d'un néo-tit ; et c'est comme ça depuis - au moins - le début de ma carrière ; ces académies sont toujours en demande. A l'inverse, il en faut presque mille pour Paris.
L'académie peut très bien être en manque de profs, donc avoir une barre peu élevée et être accessible. Si ton prof te l'a dit c'est sans doute vrai. Mais il n'a aucun moyen de te garantir que ce sera encore le cas l'an prochain (même si une académie en manque le reste souvent plusieurs années de suite, ce n'est pas une règle générale ; il suffit qu'il y ait moins de départs, sur une année, pour que la barre remonte en flèche.
Tu ne peux pas non plus prévoir le nombre de professeurs demandant un poste dans cet académie ; tu ne seras pas prioritaire face à des profs plus anciens.
En résumé : tente le coup car tu peux avoir Lille. Mais ne rêve pas trop car tu seras clairement pas le seul et y aura pas du gâteau pour tout le monde.
En gros si je comprend bien, ça ne sert à rien de demander aux nouveaux titulaires de classer leurs souhaits parce que de toute façon ils iront à Versailles ou Créteil, c'est ça ? Donc si on suit leur logique, les nouveaux titulaires ne devraient pas avoir à faire de souhait. Parce que d'une ça sert à rien le choix est déjà fait et deux, ça les fait rêver pour rien.
Sinon oui j'ai déjà entendu dire que Versailles et Créteil n'étaient pas les seules académies en manque de prof. Après il y a des académies en manque de prof (c'est à dire qu'il n'y en a pas assez) et des académies où il y en a tout juste assez, mais tous les ans, le nombre de professeurs partant en retraite,... bref le nombre de place se libérant est énorme. Du coup sans qu'il y ait "manque de prof" il y a de la place. Après tout dépend si c'est une Académie demandée ou non. Pour reprendre l'Académie de Lille qui a été citée, il parait qu'elle n'est pas très demandée et qu'elle atteint son quota de prof grâce aux néo-titulaires originaires de là-bas. En gros on m'a dit que tout ce qui est au nord de la Loire (excepté la bretagne, la Normandie et Paris) personne n'en voulait.
Inutile d'entrer dans le détail des académies "peu demandées" ; cela dépend des matières, encore une fois. Et des années...
Je te souhaite sincèrement d'éviter Paris. Mais ne te fais pas non plus trop d'illusions.
Un conseil tout de même : je ne sais pas si tu as le permis, mais si ce n'est pas le cas, évite les académies de province en début de carrière. Car même si tu entre à l'académie de Lille, pour garder cet exemple, il y a toutes les chances que tu te retrouves dans un collège paumé à trente bornes de la gare la plus proche.
Pour ce qui est de l'intérêt de faire des voeux en tant que néo-tit, il est très simple : tu fais des voeux pour une académie, mais aussi pour une affectation dans cette académie.
De plus, si tu demandes une académie plusieurs années de suite sans l'avoir, tu as des points en plus chaque année. C'est comme ça que beaucoup de provinciaux finissent par retourner chez eux.
Mais moi il y a un truc que je ne comprend pas. Des fois on a le cas suivant :
-Néo-Titulaire originaire de l'académie A ayant demandé l'académie A est affecté en académie B
-Néo-Titulaire originaire de l'académie B ayant demandé l'académie B est affecté en académie A
On est d'accord que cette situation, ceux qui gèrent les affectations l'ont fait pour leur casser les couilles ? Pourquoi n'ont-ils pas mis celui originaire de la A dans la A et celui originaire de la B dans la B ?
L'an dernier dans mon ESPE il y avait des cas comme ça chez les stagiaires et un prof nous disait que ça arrivait aussi chez les Néo-Titulaires.
Les stagiaires qui demandent une affectation - de stage, donc juste après le concours - dans l'académie où ils ont passé le concours l'obtiennent généralement sans problème (il existe quelques exceptions, comme tu le soulignes), parce qu'ils sont effectivement considérés comme "originaires", si l'on veut, de cette académie.
En revanche, les néo-tits ne sont, sur le plan administratif, originaires d'aucune académie. Ils participent au mouvement de mutation comme tous les personnels, sans points bonus pour aucune académie, pas même celle où ils ont passé leur stage. Ils sont donc évincés de celle-ci si elle est chère en points.
Il faut considérer que l'affectation de stagiaire est provisoire ; une fois le stagiaire titularisé il est automatiquement désaffecté de son établissement de stage, et reçoit une nouvelle affectation suite au mouvement de mutations.
J'avais lu un peu vite ton post et je me rends compte que j'ai raté la vraie questions. Ce message devrait y répondre de manière un peu plus pertinente...
S'il y a des échanges stagiaires/néo-tits, c'est simplement parce que les stagiaires sont affectés début juillet, après les résultats des concours.
A ce moment, la plus grosse partie des affectations sont décidées. Donc les néo-tits ont été affectés en fonction des besoins ; s'il y avait un besoin dans l'académie A, un néo-tit a été appelé.
C'est alors la phase "d'ajustement" ; il reste toujours des postes non pourvus. C'est là qu'interviennent les stagiaires (le statut sert clairement de variable d'ajustement aux établissements) : les stagiaires vont venir compléter les effectifs des établissements dont toutes les classes n'ont pas de professeur. Ils sont d'abord affectés pour compléter les établissements de l'académie ; mais si besoin, on peut envoyer un stagiaire ailleurs.
Deuxièmement, un néo-tits et un stagiaires ne font pas le même nombre d'heures ; ce dont tu parles n'est donc pas un échange équivalent.
Si l'académie A a besoin de 9h de cours et ne dispose plus que d'un néo-tit à 18h, et que l'académie B n'a plus qu'un stagiaire à 9h alors qu'elle a besoin de 18h, l'échange
est logique. Mais de toute façon, comme je le disais, le néo-tit aura été affecté avant, donc la question ne se pose pas.
Sinon, quelqu'un sait combien il y aura d'admis cette année ? Vu que ça se jouera aux écrits, est-ce qu'ils vont quand même s'arrêter à 550 ?
http://guul.mjt.lu/nl2/guul/m66oi.html?m=AMMAAG5Y6JIAAcpm9OQAAGzeFaEAARpZ57oAGXVcAAcwNwBeou1x_KJPUoLlRWWuLwYwZaMzlwAG21k&b=3e4a123c&e=43a65e7f&x=vjvL9NiozpS2-O6S7SVngrTJGkYQn0FXsoD5K9wKzIQ&fbclid=IwAR1OCR9kfaZg7r8QCeAu9OogWNdG1yVFsjxWM-2QXmYcHm1IOMd_eoBXKBA
115 signataires sur 144 membres du jury quand même...
En résumé, ils demandent le maintient des écrits et un véritable oral (bien plus qu'une simple titularisation) l'an prochain.
bon courage à ceux qui continuent de le préparer à fond
Je comprends tout à fait leurs arguments. Mais ces quasi-tous agrégés qui ont directement enchaîné sur une thèse après l'obtention de leur concours semblent avoir oublié qu'un stagiaire a autre chose à préparer qu'un oral dans l'année qui suit les écrits. Ils disent qu'il serait injuste pour les élèves d'avoir affaire à des mauvais professeurs... mais demandent indirectement à ces même professeurs de faire passer leur oral de fin d'année avant la réussite de leurs classes.
Du reste, quand on sait que la formule actuelle du CAPES est vouée à disparaître et qu'un échec à cet oral signifierait non seulement deux années de perdues mais aussi l'incapacité de tenter la nouvelle formule du CAPES (faute de formation)... je trouve irresponsable cette pétition.
Le 24 avril 2020 à 20:06:06 Titan_de_Rhodes a écrit :
Je comprends tout à fait leurs arguments. Mais ces quasi-tous agrégés qui ont directement enchaîné sur une thèse après l'obtention de leur concours semblent avoir oublié qu'un stagiaire a autre chose à préparer qu'un oral dans l'année qui suit les écrits. Ils disent qu'il serait injuste pour les élèves d'avoir affaire à des mauvais professeurs... mais demandent indirectement à ces même professeurs de faire passer leur oral de fin d'année avant la réussite de leurs classes.Du reste, quand on sait que la formule actuelle du CAPES est vouée à disparaître et qu'un échec à cet oral signifierait non seulement deux années de perdues mais aussi l'incapacité de tenter la nouvelle formule du CAPES (faute de formation)... je trouve irresponsable cette pétition.
Oui exactement, leur arrogance leur cache la gravité de la situation actuelle. De plus leurs arguments sont démontables assez facilement. Notamment celui où ils disent qu'on ne peut pas recruter un professeur sans épreuve oral. Bah j'ai envie de dire que c'est ce qu'on fait déjà avec les contractuels. Ce à quoi ils répondraient sûrement "Oui mais ce sont des contractuels pas des titulaires" (avec leur sous-entendu habituel sur les contractuels à savoir qu'un contractuel est un être inférieur). Ce à quoi je leur répondrais qu'il y a des contractuels qui font très bien leur boulot et sont d'excellents profs.
Mais la raison principale pour laquelle leur idée est impossible à mettre en oeuvre, c'est que comme tu le dis, un admissible échouant aux oraux du CAPES 2020 (qui aurait lieu en 2021) ne pourrait pas se présenter au CAPES 2021 s'il échoue à l'oral et donc devrait attendre 2022. Donc perdre 2 ans !
De plus, ces enseignants ayant signé la pétition ne sont pas bien malins. Parce qu'il y a leurs noms inscrit. Donc facile de savoir lesquels de nos futurs collègues auront essayé de nous mettre des bâtons dans les roues. Ce que je veux dire, c'est que... imaginez un peu, vous êtes admis par les écrits et vous vous retrouvez dans un établissement où enseigne l'un de ses profs ayant signé la pétition. Après ce qu'ils ont dit, vous croyez sincèrement qu'ils vous considéreront comme un vrai collègue ? Moi pas. Pour eux on sera des "sous-enseignants".
Bref pour une fois, j'espère sincèrement que le gouvernement ne s'abaissera pas. En plus on est fin avril, imaginez ce qui se passerait dans la tête des candidats si on leur disait une fois encore "les modalités de votre concours changent" ? Plus personne ne saura quoi, ça serait un foutoir monstre.
Le 24 avril 2020 à 20:06:06 Titan_de_Rhodes a écrit :
Je comprends tout à fait leurs arguments. Mais ces quasi-tous agrégés qui ont directement enchaîné sur une thèse après l'obtention de leur concours semblent avoir oublié qu'un stagiaire a autre chose à préparer qu'un oral dans l'année qui suit les écrits. Ils disent qu'il serait injuste pour les élèves d'avoir affaire à des mauvais professeurs... mais demandent indirectement à ces même professeurs de faire passer leur oral de fin d'année avant la réussite de leurs classes.Du reste, quand on sait que la formule actuelle du CAPES est vouée à disparaître et qu'un échec à cet oral signifierait non seulement deux années de perdues mais aussi l'incapacité de tenter la nouvelle formule du CAPES (faute de formation)... je trouve irresponsable cette pétition.
oui, ils sont très loin des réalités étudiantes on est bien d'accord
bref bien content d'avoir lâché le concours pour cette année finalement
Punaise ça m'énerve cette arrogance de jury, pour soi-disant ne pas "mal recruter" 150 gusses ça ne les dérange pas de faire morfler les 400 autres(qui auraient été pris dans les deux cas) en leur rajoutant une année d'étude, de préparation, de boulot précaire...
Franchement si les 150 "mal recrutés" ne conviennent pas ils ne seront pas titularisés et basta, sinon ils feront comme tout le monde : apprendre et se former sur le tas.
Et pour les 150 qui auraient dû l'avoir cette année et sont recalés, c'est injuste mais pas tellement plus que ceux qui le ratent tous les ans pour des demi-points ou bien se sont cassé le bras avant l'écrit ou... Les admissions ne sont pas une science dure millimétrée, le jury ferait bien de s'assurer que le gouvernement n'utilise pas le covid pour moins recruter en invoquant l'austérité au lieu d'encourager à précariser encore plus les jeunes profs !