Le 03 novembre 2020 à 17:55:50 Husserlien a écrit :
Le 03 novembre 2020 à 17:47:29 SoldatGaulois23 a écrit :
Par contre je sais pas où placer les mathématiquesEn dehors, c'est un langage abstrait.
Et univoque. Ce qui n'est pas le cas du logos.
il y a une difference entre comprendre la philo et philosopher , heureusement
Le 03 novembre 2020 à 17:47:
SoldatGaulois23 a écrit :Par contre je sais pas où placer les mathématiques
Bah déjà quand on lit Platon ( « Que nul n'entre ici s'il n'est géomètre » ), ou Pythagore, on se doute que les trois : maths, sciences physique, philosophie, sont liés..!
Sinon il y a encore :
...Et SURTOUT :
Le 03 novembre 2020 à 17:56:36 C0dsw0rth a écrit :
Le 03 novembre 2020 à 17:14:33 SoldatGaulois23 a écrit :
Le 03 novembre 2020 à 17:03:14 C0dsw0rth a écrit :
Le 03 novembre 2020 à 16:48:54 edophoenix a écrit :
Le seul pratique, c'est un peu exagéré, ... Dans ce cas, Adam Smith a tout autant transformé le monde (bien qu'il ait été interprété n'importe comment par certains des néolibéraux), et de son vivant, il était considéré comme un philosophe plus que comme un économiste (c'étaient les philosophes qui s'occupaient d'économie, à cette époque d'ailleurs).
Et puis, quand on parle de Descartes, Newton, Bacon, voire même Auguste Comte... Ils ont eu une portée très pratique sur la démarche scientifique, et on peut donc dire qu'eux aussi ont radicalement transformé nos sociétés !On parle de philosophes... pas d'économistes, ou de scientifiques.
Les scientifiques sont des philosophes (philosophie natuelle)
Non, les scientifiques ne s'occupent que de leur objet et uniquement sous les rapports de causalités qu'ils peuvent avoir dans leur domaine bien spécifié et respectif.
Le biologiste ne s'occupe que de biologie, l'astrophysicien que d'astrophysique, le géologue que de géologie. Son objet n'est que la connaissance de sa matière donnée.
Ils n'en n'ont rien à secouer de l'éthique ou de la morale.
Le philosophe lui s'occupe des mots, du sens qu'on leur donne, d'éthique et de morale. Ou comme l'a très bien résumé Kant, à la fois du "que puis-je savoir ?" (domaine des scientifiques) et du " que dois je faire?".
Les scientifiques qui ont découvert la fission nucléaire ne se sont pas interrogés sur les bombes nucléaires qu'on allait faire derrière. En ça, ils ne sont pas philosophes.
On peut être un philosophe de la philosophie naturelle et en même temps ne pas faire de philosophie morale. On peut être un philosophe de la métaphysique, et en même temps ne pas faire de considération morale.
Vraiment du n'importe quoi ton post
Le 03 novembre 2020 à 17:55:50 Husserlien a écrit :
Le 03 novembre 2020 à 17:47:29 SoldatGaulois23 a écrit :
Par contre je sais pas où placer les mathématiquesEn dehors, c'est un langage abstrait.
En dehors de quoi ? C'est dans la philosophie. Mais c'est pas de la philosophie naturelle.
Le 03 novembre 2020 à 17:56:
C0dsw0rth a écrit :Le 03 novembre 2020 à 17:14:
SoldatGaulois23 a écrit :Le 03 novembre 2020 à 17:03:
C0dsw0rth a écrit :(...)
On parle de philosophes... pas d'économistes, ou de scientifiques.
Les scientifiques sont des philosophes (philosophie natuelle)
Non, les scientifiques ne s'occupent que de leur objet et uniquement sous les rapports de causalités qu'ils peuvent avoir dans leur domaine bien spécifié et respectif.
Le biologiste ne s'occupe que de biologie, l'astrophysicien que d'astrophysique, le géologue que de géologie. Son objet n'est que la connaissance de sa matière donnée.
Ils n'en n'ont rien à secouer de l'éthique ou de la morale.
Certains oui, mais il y en a d'autres qui se préoccupent de bioéthique - il y en a même qui se sont spécialisés là-dedans..!
Le philosophe lui s'occupe des mots, du sens qu'on leur donne, d'éthique et de morale. Ou comme l'a très bien résumé Kant, à la fois du "que puis-je savoir ?" (domaine des scientifiques) et du " que dois je faire?".
Pas seulement des mots ! La philosophie, ce n'est pas que la philosophie du langage ! Aristote, par exemple, le langage ne l'intéresse pas tant que çà, ce qui l'intéresse c'est les sciences naturelles & les sciences politiques (bon et aussi la question de l'âme, mais d'un point de vue biologique..!)
Les scientifiques qui ont découvert la fission nucléaire ne se sont pas interrogés sur les bombes nucléaires qu'on allait faire derrière. En ça, ils ne sont pas philosophes.
Non seulement ils l'ont fait, d'Einstein à Oppenheimer en passant par Born & von Neumann, mais même ils ont écrit des lettres entières sur la question...
Pour revenir au truc : Newton, Descartes et Bacon sont bien des philosophes (ainsi que Leibniz, Pascal, etc.), ils ont portant révolutionné la manière de faire de la science, c'est un fait.
'Faut simplement pas oublier qu'avant le XVIIIe siècle, les mecs sont des bôgoss de savants universels qui touchaient à tout.
La spécialisation scientifique, ça date de la fin XVIIIe /début XIXe siècle, pas avant, huh
Le 03 novembre 2020 à 18:10:06 SoldatGaulois23 a écrit :
Le 03 novembre 2020 à 17:55:50 Husserlien a écrit :
Le 03 novembre 2020 à 17:47:29 SoldatGaulois23 a écrit :
Par contre je sais pas où placer les mathématiquesEn dehors, c'est un langage abstrait.
En dehors de quoi ? C'est dans la philosophie. Mais c'est pas de la philosophie naturelle.
En dehors de la philosophie. Les mathématiques ne sont pas issues de la philosophie mais de la pratique. Leur conception en langage se fait dans la philosophie mais pas leur origine. C'est comme l'amour qui n'attend pas la philosophie pour être ressenti.
Le 03 novembre 2020 à 18:24:31 xxxtentaNEGRE a écrit :
Le 03 novembre 2020 à 18:18:05 Husserlien a écrit :
Le 03 novembre 2020 à 18:10:06 SoldatGaulois23 a écrit :
Le 03 novembre 2020 à 17:55:50 Husserlien a écrit :
Le 03 novembre 2020 à 17:47:29 SoldatGaulois23 a écrit :
Par contre je sais pas où placer les mathématiquesEn dehors, c'est un langage abstrait.
En dehors de quoi ? C'est dans la philosophie. Mais c'est pas de la philosophie naturelle.
En dehors de la philosophie. Les mathématiques ne sont pas issues de la philosophie mais de la pratique. Leur conception en langage se fait dans la philosophie mais pas leur origine. C'est comme l'amour qui n'attend pas la philosophie pour être ressenti.
Les mathématiques sont un langage par définition. Elles ne sont rien d'autre. Donc elles font partie de la philosophie.
Elles sont l'objet d'une philosophie. C'est très différente.
Admettre le langage comme intégrant la philosophie, c'est dire que tout est foncièrement DANS la philosophie. C'est biaisé. Tout peut être sujet à la philosophie, mais la philosophie, ce n'est pas ce sur quoi elle porte. C'est une pratique.
Toute interprétation, tout écrit, toute pensée est du langage. La philosophie est un essaie langagier de la réalité.
Le 03 novembre 2020 à 18:39:18 Husserlien a écrit :
Le 03 novembre 2020 à 18:24:31 xxxtentaNEGRE a écrit :
Le 03 novembre 2020 à 18:18:05 Husserlien a écrit :
Le 03 novembre 2020 à 18:10:06 SoldatGaulois23 a écrit :
Le 03 novembre 2020 à 17:55:50 Husserlien a écrit :
> Le 03 novembre 2020 à 17:47:29 SoldatGaulois23 a écrit :
>Par contre je sais pas où placer les mathématiques
En dehors, c'est un langage abstrait.
En dehors de quoi ? C'est dans la philosophie. Mais c'est pas de la philosophie naturelle.
En dehors de la philosophie. Les mathématiques ne sont pas issues de la philosophie mais de la pratique. Leur conception en langage se fait dans la philosophie mais pas leur origine. C'est comme l'amour qui n'attend pas la philosophie pour être ressenti.
Les mathématiques sont un langage par définition. Elles ne sont rien d'autre. Donc elles font partie de la philosophie.
Elles sont l'objet d'une philosophie. C'est très différente.
Admettre le langage comme intégrant la philosophie, c'est dire que tout est foncièrement DANS la philosophie. C'est biaisé. Tout peut être sujet à la philosophie, mais la philosophie, ce n'est pas ce sur quoi elle porte. C'est une pratique.
Les mathématiques sont une science (ce qui n'exclut pas le fait qu'elles sont un langage) et une science a pour but la recherche de la vérité donc les mathématiques font partie de la philosophie. Ça n'a rien de biaisé. C'est parfaitement logique
Le 03 novembre 2020 à 19:01:24 Daolong a écrit :
Toute interprétation, tout écrit, toute pensée est du langage. La philosophie est un essaie langagier de la réalité.
Tout à fait d'accord
Le 03 novembre 2020 à 19:01:
Daolong a écrit :Toute interprétation, tout écrit, toute pensée est du langage. La philosophie est un essaie langagier de la réalité.
Forcément, les philosophes utilisent le langage pour transmettre leur pensée, donc bon... C'est un peu tautologique, du coup.
Mais ça ne veut pas dire que tout ce qui est langage est philosophique.
La poésie n'est pas philosophique (enfin, elle peut l'être ponctuellement, mais c'est pas systématique).
L'architecture, ou le code de la route, ce sont des langages pas du tout philosophiques...
Le 03 novembre 2020 à 19:01:24 Daolong a écrit :
Toute interprétation, tout écrit, toute pensée est du langage. La philosophie est un essaie langagier de la réalité.
Ce n'est pas parce que la pensée se traduit par le langage qu'elle est un langage. La sémiologie pointe d'ailleurs les limites du langage. Notre pensée est au delà de la sémiologie quand bien même elle insuffle un rapport significatif à ce qui est donné en absolue.
Le 03 novembre 2020 à 19:09:32 LeDruideEnForet a écrit :
Le 03 novembre 2020 à 18:39:18 Husserlien a écrit :
Le 03 novembre 2020 à 18:24:31 xxxtentaNEGRE a écrit :
Le 03 novembre 2020 à 18:18:05 Husserlien a écrit :
Le 03 novembre 2020 à 18:10:06 SoldatGaulois23 a écrit :
> Le 03 novembre 2020 à 17:55:50 Husserlien a écrit :
>> Le 03 novembre 2020 à 17:47:29 SoldatGaulois23 a écrit :
> >Par contre je sais pas où placer les mathématiques
>
> En dehors, c'est un langage abstrait.
En dehors de quoi ? C'est dans la philosophie. Mais c'est pas de la philosophie naturelle.
En dehors de la philosophie. Les mathématiques ne sont pas issues de la philosophie mais de la pratique. Leur conception en langage se fait dans la philosophie mais pas leur origine. C'est comme l'amour qui n'attend pas la philosophie pour être ressenti.
Les mathématiques sont un langage par définition. Elles ne sont rien d'autre. Donc elles font partie de la philosophie.
Elles sont l'objet d'une philosophie. C'est très différente.
Admettre le langage comme intégrant la philosophie, c'est dire que tout est foncièrement DANS la philosophie. C'est biaisé. Tout peut être sujet à la philosophie, mais la philosophie, ce n'est pas ce sur quoi elle porte. C'est une pratique.Les mathématiques sont une science (ce qui n'exclut pas le fait qu'elles sont un langage) et une science a pour but la recherche de la vérité donc les mathématiques font partie de la philosophie. Ça n'a rien de biaisé. C'est parfaitement logique
Les mathématiques ne sont pas une science, elles sont devenue le langage des sciences. Il n'y a pas de vérité en mathématique, que l'expression de la logique qui lui est propre. La science cherche l'absolu objectif. Les mathématiques sont conceptuelles et biaisées, bien qu'expression de la rationalité.
Les mathématiques ne sont pas une science, elles sont devenue le langage des sciences.
Il n'y a pas de vérité en mathématique, que l'expression de la logique qui lui est propre. (...)
Les maths appliquées sont le langage des sciences, mais les maths théoriques sont une science en elles-mêmes.
La science cherche l'absolu objectif.
C'est la religion qui cherche un Absolu (ou la philosophie, parfois), les sciences cherchent des savoirs objectifs, certes, et en quelque sorte la vérité, mais pas un absolu, non.
Les mathématiques sont conceptuelles et biaisées, bien qu'expression de la rationalité.
J'ai du mal à te suivre là-dessus... Si les maths sont logiques et rationnelles, en quoi seraient-elles biaisées ?
Les maths appliquées sont le langage des sciences, mais les maths théoriques sont une science en elles-mêmes.
Ce n'est pas tout à fait aux mathématiques théoriques que je pense en excluant les mathématiques de la science. De plus, les sciences demandent une notion expérimentale qui n'arrive jamais en mathématiques. On démontre tout au plus, mais on ne peut expérimenter l'abstraction, l'éprouver... D'où une distance souvent prise par les physiciens avec les réponses mathématiques d'ailleurs !
C'est la religion qui cherche un Absolu (ou la philosophie, parfois), les sciences cherchent des savoirs objectifs, certes, et en quelque sorte la vérité, mais pas un absolu, non
La science est la recherche d'un absolu également. Celui de l'objectivité. Sans cet absolu, ce n'est pas une science. Je reconnais la pratique scientifique hors de cet absolu, elle se cantonne alors sur l'expérience, mais elle perd énormément de valeur. On pourrait prendre la sociologie qui est un bon exemple dans ce domaine...
Pour illustrer ce principe, c'est un peu l'analogie de la montre résolument fermée si ça te parle.
De plus, prétendre à une forme de vérité, c'est tendre à un absolu : cette dite vérité.
J'ai du mal à te suivre là-dessus... Si les maths sont logiques et rationnelles, en quoi seraient-elles biaisées ?
Biaisées par la pratique humaine. Elles ne sont jamais que l'expression de ce qu'est la rationalité selon un point de vu, et de fait, sont arbitraires. Ce point de vu peut-être le notre, il reste arbitraire : c'est l'essence du concept.
Les mathématiques sont notre relation à la science. Comme le marteau et le burin sont pour le sculpteur sa relation au bloc de pierre duquel il façonnera sa statue.
C'est donc avant tout un médian.
Je sais que certains les considèrent comme une science, mais ça me parait tout de même être une confusion entre l'objet façonné, et les outils qui ont façonnés.
Mais après, j'avoue que je ne suis pas assez fort en maths pour me prononcer catégoriquement.
C'est la religion qui cherche un Absolu (ou la philosophie, parfois), les sciences cherchent des savoirs objectifs, certes, et en quelque sorte la vérité, mais pas un absolu, non.
La réalité à un niveau plus... réaliste c'est Dieu.
Ou je le fais en sens inverse : Dieu à un niveau plus... réaliste c'est la réalité.
Le Un.
Le Tout.
L'Absolu.
C'est la même chose au fond.
Ce n'est pas tout à fait aux mathématiques théoriques que je pense en excluant les mathématiques de la science. De plus, les sciences demandent une notion expérimentale qui n'arrive jamais en mathématiques.
Mais c'est faut en fait. Les sciences demandent pas notion expérimentales. Ce sont les sciences expérimentales qui demande ce pan l'a. Mais il y a des sciences hymothético-déductives comme les mathématiques
On démontre tout au plus, mais on ne peut expérimenter l'abstraction, l'éprouver... D'où une distance souvent prise par les physiciens avec les réponses mathématiques d'ailleurs !
Et ? Osef ca empêche pas les mathématiques d'être une science à part
Le 03 novembre 2020 à 21:39:00 LeDruideEnForet a écrit :
Ce n'est pas tout à fait aux mathématiques théoriques que je pense en excluant les mathématiques de la science. De plus, les sciences demandent une notion expérimentale qui n'arrive jamais en mathématiques.
Mais c'est faut en fait. Les sciences demandent pas notion expérimentales. Ce sont les sciences expérimentales qui demande ce pan l'a. Mais il y a des sciences hymothético-déductives comme les mathématiques
On démontre tout au plus, mais on ne peut expérimenter l'abstraction, l'éprouver... D'où une distance souvent prise par les physiciens avec les réponses mathématiques d'ailleurs !
Et ? Osef ca empêche pas les mathématiques d'être une science à part
Merci à toi pour la notion que je ne connaissais pas d'hymothético-déduction. Il semblerait qu'il y aurait donc une véritable scission entre ce que je nomme sciences et ce qu'elles peuvent être, jusque dans leur formalisme.
Je vais creuser tout ça !
Il faut remplacer le m par un p, je crois...