attend attend je comprend
enfait lilith est une espionne allemande ,
la compagne d'un general sans doute
au debut on voit kyri en prison (par les allemands)
mais il songe a ce qui s'est produit pour qu'il y soit
et on retourne au mariage qui est une embuscade
et retrace les evenements menants au debut-fin
mais pourquoi corrompre un pretre
La fameuse espionne allemande qui arrive enfant "de Russie ou d'Inde, par là" et qui n'a rien d'autre à foutre que d'aller voir un prêtre mdr.
Le 01 février 2021 à 17:04:01 Un_esclave_roux a écrit :
La fameuse espionne allemande qui arrive enfant "de Russie ou d'Inde, par là" et qui n'a rien d'autre à foutre que d'aller voir un prêtre mdr.
le mensonge existe
esclave qui se glisse dans le recit et en dit plus sur lui
Bon, je vais relire les premiers textes et découvrir les nouveaux, et donnerai mon avis tt-à-l'heure.
La conclusion : elle est douteuse car baser la crédibilité du texte sur son Q.I. constitue un argument d'autorité, dommage, ça interrompt l'impression générale très bonne.
Mais pour le coup du poème, vu qu'il suinte l'espoir dans l'avenir du genre humain de tous ses pores et qu'il est magnifiquement écrit, ça relève énormément la moyenne. 14 /20.
Donc j'ai reçu ce texte comme une critique parodique des oeuvres de feel-good (du genre Schmitt, Gounelle, Levy, Musso, etc...)
A la première lecture, j'ai eu du mal à comprendre le lien entre la première partie & les 2 suivantes ; mais la conclusion m'a aiguillé vers un sens (je ne sais pas si c'est le bon sens, mais je l'ai pris ainsi)
L'ouverture sur le carnet d'adresses des relations intimes du personnage m'a un peu désorienté au début, mais ça donne bien le ton, en fait, c'est un bon vivant, quoi.
Comme je ne sais pas si j'ai bien compris le sens & l'intention du texte, ça fait qques points en moins, mais il m'a bien fait marrer (je ne sais pas si c'était voulu, mais c'est le cas), donc je mettrais 13,5/20 , mais j'aurais mis plus si j'avais eu le sentiment de bien comprendre où tu voulais en venir...
* Puisque je suis l'ordre chronologique du topic, je vais dire un mot sur mon texte (mais je ne me donne pas de note, ce serait tricher) :
je suis content de la forme (même si Veyli a raison sur ce coup, la fin fut laborieuse, je n'ai pas réussi à garder les rimes croisés),
cependant, j'ai bien aimé le challenge que je me suis donné de faire ça sous forme de fable, mais je pense que c'était encore trop tôt, trop ambitieux pour moi ai stade où j'en suis. Je maîtrise la prose, mais pas l'art du fabuliste !
Mais ce qui est cool, c'est que ça m'a montré que c'est pas si simple d'écrire une fable qui se tienne bien , j'en admire d'autant plus Esope & La Fontaine (même s'il n'a fait qu'adapter, il l'a fait avec génie !) ;
et sur le fond, je n'en suis pas satisfait, parce que ça donne un coté un peu trop **économie**, la dette c'est mal, alors qu'en fait, j'étais juste partie sur l'idée de faire un texte sur le double-bind (les injonctions paradoxales) liées au fait que si une fille couche avec des garçons, on lui dit qu'elle est pupute, mais si elle refuse de coucher, on lui dit qu'elle est frigide.
C'était juste ça, au début, en fait, et je pense que j'ai foiré un peu mon coup, car l'idée c'était pas de défendre le féminisme en soi, ni de parler d'économie (mais j'avoue ça m'a infuencé, le topic sur les impôts, quand même, d'où le fait, je pense que ça m'a fait partir dans une direction ambiguë), mais juste de prendre cet exemple pour parler des dissonances que provoquent les injonctions paradoxales.
Et je pense que j'ai échoué, je n'ai pas atteint mon objectif.
Mais la consoloation c'est de me dire que ça m'a servi d'entraînement pour une prochaine fois où je m'améliorerai ; et puis, je pense qu'il a quand même des qualités artistiques.
En tout cas, c'était comme un mini-roman ou une mini-nouvelle, j'ai lu avec délice. Ca vaut bien un 16/20.
Je ne trouve pas plus à dire, par contre.
Je ne suis pas sûr si c'est intentionnel ou non, l'ironie (attendu qu'à chaque époque il y a eu des vieux c. pour déplorer la médiocrité de la jeunesse, même Virgile c'est dire si ça remonte à loin..!), mais en tant que lecteur, c'est comme ça que je l'ai ressenti
Et clairement, je trouve que du point de vue de la qualité littéraire, il y a pas photo, c'est le meilleur !
Donc je mets un 18/20 (2 points en moins juste pare que j'ai quand même une incertitude, je dois être un incertain de naissance, en fait...)
Le 01 février 2021 à 10:38:
Un_esclave_roux a écrit :https://www.youtube.com/watch?v=f4HsKmiKbKM
J'ai écouté ceci pendant la lecture, au moins ce n'est pas totalement connoté comme la musique de Star Wars d'Aldana.
Moi, ça m'a fait pensé à ça : https://www.youtube.com/watch?v=zc6xBFZbrTc ; et j'ai touvé qu'autant du point de vue de la question du divertissement (le parc d'attractions, en soi...) et de l'attention (quand on voit comment Dolores abernathy perd complètement pied et quitte le contact avec la réalité) que du point de vue du questionnement sur la conscience, c'est plutôt pertinent... Et la musique colle bien, je trouve, avec l'introspection du Serge.
Le 01 février 2021 à 14:18:
Great_Aldana a écrit :Le 01 février 2021 à 14:14:
xxxtentaveli a écrit :Le 01 février 2021 à 10:34:
Un_esclave7 a écrit :J'ai envie de pleurer maintenant que j'ai lu le texte de JSP.
t'exagere un peu
Désormais JSP on va l'appeler jesuisJésus
il me semble que cete blague avait traîné fut un temps sur le forum, si je e m'abuse (il y a qqes années...) ; du coup ça me rend tout nostalgique. Je suis content de la voir refaire surface
Le 01 février 2021 à 16:06:
VeyIox a écrit :je prefere la plume de veyli moi
Tu m'as jamais lu escroc
Il t'a lu sur ce forum (oui, je sais, c'est pas la même chose, mais tout de même...)
Et c'est vrai que je regrette que tu n'aies pas rendu ; j'avais lu ou entendu quelque part (je crois que c'est Toto qui l'avait dit ?) que tu avais un très bon style. J'aurais bien voulu m'en rendre compte par moi-même...
Je suis pas du tout d'accord avec tes idées politiques, mais j'aurais bien aimé pouvoir te lire, littérairement.
Je pense que si tu avais écrit une fable, elle aurait été bien meilleure que ma tentative...
Je ferai une explication de mon texte. Meme si je laisserai volntairement des flous puisque certaind moment etaient laisser a linterpretation du lecteur dans une vue surrealiste
• Placoteur
Comme pour les autres, je ne tiens compte que du poème, le reste étant la mélasse habituelle que tu nous sers depuis une dizaine d'années. Et il est plutôt bon sur la forme, même si je trouve certaines formulations phonologiquement un peu malheureuses (en particulier "nos étoiles osées" me défrise).
Sur le fond il laisse de grandes latitudes à l'interprétation tout en abordant des thèmes qui ne peuvent pas ne pas titiller les ratiocineurs intempérants ; il était nécessaire qu'il fasse son petit effet ici. Une bonne participation, pourquoi ne laisserais-tu pas tomber tes élucubrations narcissiques habituelles au profit de cette nouvelle forme d'expression ?
• Aldana
Bon, c'est vrai que c'est un peu le bordel. Et pourtant, il y avait des efforts de style originaux ; en particulier au début, avec l'émulation du système Tinder sous forme littéraire, t'aurais pu exploiter ça davantage (c'est un peu ton rayon, non ?), pareil avec le SMS qui démarre la seconde partie. Et même les lignes qui suivent ont un style pas dégueulasse qui se perd ensuite ; t'as commencé à avoir la flemme et à te mettre à écrire en mode automatique ?
• edophoenix
J'ai beaucoup aimé ce pastiche à mi-chemin entre une fable de La Fontaine et un Conte de Perrault. Le thème me plaît, le déroulement aussi. Bon, d'un point de vue du style, le dernier tiers ne vaut pas le premier, c'est un peu dommage, on sent quelques vers un peu poussifs à mesure que la fable avance mais c'est une belle tentative qui méritera de se trouver dans une anthologie des productions de ce forum.
Bon, pour des raisons d'obsessions personnelles, je lui aurais ajouté ces quelques lignes :
''Toutefois que l'on se rassure
Car, de la dette, le seul arbitre
N'est pas Pierre, Paul ou quelque pitre ;
Mais un créancier bien plus sûr
Et qui lui seul mérite confiance :
La voix secrète de la conscience.''
• Esclave
Même si moi aussi j'ai eu quelques problèmes de chronologie (j'imagine que la seconde scène se déroule 13 ans avant la première), j'ai immédiatement été pénétré de la tonalité affective du récit et ai imaginé le curé comme une sorte de Corto Malteze névrosé. Du point de vue du style général et de l'ambiance, il me semble être le meilleur, même si la narration aurait pu être plus claire. Je comprends l'envie d'user de patronymes issus de la tradition biblique et théologique (Eve, Lilith, Kyrie,...) mais en l'occurrence, la présence de noms aussi chargés n'est-il pas un peu lourd ? C'est une vraie question, je comprends que ces noms donnent des possibilités interprétatives plus vastes et qu'ils collent bien au thème de la culpabilité et de la laideur morale.
Désolé Veyli si nos participations tardives t'ont découragé dans ton élan, ce topic était une excellente idée et ce serait bien de renouveler l'expérience. Pourquoi pas d'ailleurs le faire avec une certaine régularité, en imposant parfois des contraintes formelles ou thématiques (avec, en point d'orgue, pourquoi pas, un résumé le plus exhaustif et systématique possible de nos différentes intuitions philosophiques et des représentations du monde qui leur sont associée, ce serait raccord avec le thème du forum).
Intéressant ton retour sur ton propre texte Edo, parce que pour le coup ça éclaire pas mal de tes autres posts et la suspicion que j'avais déjà sur ta difficulté à te défaire de tes conditionnements politiques quand c'est pas le sujet
J'avais sincèrement pensé que tu voulais partir full féminisme au début puis anti-propriété et compagnie à la fin, mais si t'essayais de garder la chose "neutre", comme au simple sujet du double bind, clairement ça marche pas
Mais de toute manière il y a un moyen tout simple d'y remédier ; quand tu écris un texte sur un propos polémique, ne fais pas pencher tout ce que tu racontes du même côté politique, t'avais qu'à donner des exemples de double-bind en défaveur des idées que tu défends, comme par exemple "les femmes veulent des mecs entreprenants mais elles veulent aussi hurler au viol dès que quelqu'un fait quelque chose d'actif"
Si t'intègres pas la contradiction dans ton propre texte tu dépasseras pas la tentation d'en faire un tract
Il t'a lu sur ce forum (oui, je sais, c'est pas la même chose, mais tout de même...)
Ah peut-être, mes excuses dans ce cas
Et c'est vrai que je regrette que tu n'aies pas rendu ; j'avais lu ou entendu quelque part (je crois que c'est Toto qui l'avait dit ?)
que tu avais un très bon style.
Il me l'a jamais dit en tout cas
J'aurais bien voulu m'en rendre compte par moi-même...
Du coup en lisant vos textes ça m'a motivé à écrire un peu, je vais terminer déjà le texte que j'avais commencé pour ce topic
Je suis assez d'accord avec jsp sur le fait de retenter l'opération, surtout qu'en ayant vu le crash-test plus de gens pourraient s'essayer à l'exercice, donc je sais pas si je posterai le texte une prochaine fois, ou d'ici la fin de la semaine, ou juste sur écriture, mais quand je l'aurai fini si tu veux mon interprétation de l'exercice je te dirai où la trouver
Je suis pas du tout d'accord avec tes idées politiques, mais j'aurais bien aimé pouvoir te lire, littérairement.
Je pense que si tu avais écrit une fable, elle aurait été bien meilleure que ma tentative...
J'en ai écrit une ou deux, mais pour le coup celle que je préfère fait partie de mes rares textes engagés
Bon c'est parti pour le désenchantement de mon œuvre (page 6), et la réponse à certaines questions, notamment de JSP. Ce qui suit est du gros spoil donc :
Comme indiqué dans un précédent message, il existe un personnage auquel personne ne fait jamais attention, c'est le docteur Magnan, au tout début. De plus, le personnage principal indique être à Sainte-Anne, en Nouvelle-Calédonie, sauf qu'il n'existe aucune localité nommée ainsi sur cet archipel. Un brin de recherche nous amène à l’hôpital Sainte-Anne de Paris, plus célèbre établissement psychiatrique de l'époque, où officiait un certain... docteur Magnan.
Le synopsis réel de l'œuvre est le suivant : Kyrie, après avoir perdu celle qui devait devenir sa femme en 1870, sombra peu à peu dans la folie car il n'acceptait pas ce destin. Il fut interné à Paris dès 1871 (au final, il n'est jamais allé en Nouvelle Calédonie) ; là-bas il commença à s'imaginer une autre vie, préférable, sous forme de pièce de théâtre en 5 actes (c'est censé être une tragi-comédie, manque de bol ça tourne en tragédie), où il peut vivre avec Lilith. Le problème étant que ça finit mal, et que tout le long il ne cesse de dire que "tout recommence". Se considérant responsable de la mort de Lilith, et laid, aussi laid que le péché ou bien que le serpent Nahash (le serpent de la Genèse), il estime mériter de souffrir, et il est finalement incapable de rivaliser avec Dieu et de se créer une nouvelle vie où il finit heureux. Kyrie n'accepte pas son destin, il ne peut donc que vivre malheureux (d'où le titre, Amor fati). Si vous avez déjà compris ça, vous avez largement compris le plus gros.
Après, il y a énormément d'autres détails, par exemple les autres personnages, qui sont tous sans exception tirés de personnages que Kyrie connaît réellement (il le précise à plusieurs reprises : il n'a pas d'imagination). Hawwâ par exemple est la même personne qu'Eve (Hawwâ = Eve en arabe), sauf que là elle finit avec le musulman, sûrement pour montrer à quel point Kyrie la méprise (d'ailleurs, l’introduction d’arrivée d’Hawwâ/Eve est toujours la même, juste la couleur de la robe qui change, histoire de montrer le point de vue de Kyrie selon lequel les femmes ne changent jamais et sont superficielles). La construction de chaque partie est faite pour montrer le long déclin du personnage principal vers le malheur, et surtout, la solitude. A chaque partie, il y a un personnage de moins. 5 pour la première, plus qu'un seul à la fin. La morale de l'histoire est l'Amor Fati. Kyrie doit accepter son Destin, sinon il se condamne irrémédiablement à la solitude et au malheur, il peut bien rejouer ça à l'infini, tenter de lutter contre ce qu'il doit se passer, mais rien n'y fait, le final est toujours le même (l'acte 4 est assez révélateur de ce problème, Lilith ne fait que fuir devant Kyrie (depuis le début d'ailleurs), car il sait que s'il la demande en mariage, elle mourra, et pourtant il refuse l'alternative où lui et elle ne finissent pas ensemble).
L'église seule avec son halo lumineux, perdue en Nouvelle-Calédonie, peut être interprétée comme la seule ou la dernière lumière enfermée en enfer (la NC symbolisant alors l'enfer, avec sa lourde chaleur à plusieurs occasions suggérée). L'idée de base, pour moi, était de montrer que l'église était d'une part la seule chose qui l'intéressait, d'autre part la seule chose qu'il pouvait décrire, puisqu'il n'est jamais allé en Nouvelle-Calédonie, il ne fait que se l'imaginer, d'où le "la mer ne devait pourtant pas être bien loin". Il n'en sait rien, il sait juste que c'est une île.
Le nom du personnage principal est libre d'interprétation. Kyrie se traduit en grec par "seigneur", mais le nom est tiré du Kyrie Eleison qui se traduit par "seigneur prends pitié", "seigneur miséricordieux". Est-ce une demande à Dieu d'être miséricordieux envers lui, qui est un homme torturé, miséricorde qu'il n'arrive jamais à obtenir, ou bien est-ce c'est Kyrie qui se qualifie lui-même de seigneur miséricordieux ? Il l'a d'ailleurs prouvé, il sait faire preuve de miséricorde, comme ce fut le cas en Algérie avec Iblis, ou dans l'église à Strasbourg avec Lilith. Du coup, se considère-t-il comme le Seigneur, comme un nouveau Dieu, ou bien même comme un concurrent de Dieu ? Lilith lui dit dans l'acte 4 qu'il "joue contre Dieu". Vu qu'on parle d'un personnage quand même devenu fou, même "à l’acmé de sa folie" comme il le précise prophétiquement dans l'acte 1, il est aisé de s'imaginer qu'il se prend finalement pour Dieu. Et sa création est toute faite : c'est son histoire en Nouvelle-Calédonie, c'est la vie qu'il n'a jamais pu avoir avec Lilith, sauf qu'il échoue sans cesse car il a beau se prendre pour qui il veut, il n'est pas Dieu, et ce dernier vient le remettre constamment à sa place tant qu'il n'accepte par le Fatum. Après, je dis que Dieu le remet à sa place, mais c'est surtout lui qui se remet tout seul à sa place. C'est un homme presque schizophrène, qui vient souvent se rappeler sa responsabilité dans la mort de Lilith et qui s'en veut terriblement, se considère comme laid et responsable de tout ce dont il est possible d'être responsable. Il peut donc se punir lui-même, perpétuellement, d'avoir laissé Lilith mourir.
Mon personnage principal n'est pas Adam et n'a pas vocation à l'être. La dualité Eve / Lilith est surtout faite entre les deux femmes (dans l’Ancien Testament, Lilith est un succube considérée comme la première femme d’Adam, avant Eve), pas dans leur rapport à Adam. Lilith n'est pas ici un démon, pas vraiment. Elle est jalouse d'Eve (on voit dans l'acte 4 qu'elle la déteste et la tuerait la prochaine fois qu'elle la rencontrerait (référence aux Ides de Mars, date à laquelle César fut poignardé)), tout comme Eve est jalouse d'elle (celle-ci a comme une prémonition quand elle réalise que Kyrie et Lilith n'ont que cinq ans d'écart, Lilith devient une concurrente). Eve représente la femme soumise et pure, c'est en ce sens que Kyrie ne l'aime pas, tandis que Lilith représente la femme combative, douée d'une volonté propre, même celle de faire le mal. Lilith douée de libre-arbitre versus Eve, la créature de Dieu, douée d'obéissance seulement.
Puisque Lilith semble échapper au contrôle de Dieu, peut-être est-ce naturel que Kyrie, nouveau-Dieu, n'arrive pas à la faire demeurer dans Son œuvre ? Qui sait ?
Voilà pour les grandes lignes, mais l'analyse peut aller plus loin. On pourrait notamment développer tout l'acte II, la relation entre le Chrétien et le Musulman, les rôles du racisme et de la misogynie... mais également relever de nombreux détails qui ont inspiré les lieux et personnages de l'œuvre.
Pour ce qui est de l'origine du personnage de Lilith, comme vous ne pouvez pas vraiment le deviner même s'il y a quelques indices :
elle appartient à l'ethnie des Pachtounes d'Afghanistan et du Pakistan ("quelque part vers la Russie ou l'Inde selon Eve, qui n'est pas vraiment sûre), célèbre pour les couleurs improbables des yeux et cheveux de sa population, notamment chez les plus jeunes. Voici ce à quoi Lilith aurait pu ressembler enfant :
Ca me donne envie de revoir Shutter Island tiens.
Intéressant ton texte JSP, bien écrit, avec un net sujet de réflexion développé, je me demande juste si le contexte narratif apporte quelque chose dans ton cas, à peu de choses près on pourrait virer tout ce qui fait du récit un récit et ne garder que les pensées, sans trop perdre au change
@ Un_esclave_roux ah ouais, la vache !
C'est énorme comment tu utilises ces références, et je confirme que je n'avais pas compris grand'chose..!
Le 02 février 2021 à 20:19:
Un_esclave_roux a écrit :Ca me donne envie de revoir Shutter Island tiens.
Du coup, ça me fait penser à ...
https://www.youtube.com/watch?v=LpUHtDBZWyQ
...Par contre, je ne peux pas raconter pourquoi sans spoiler, donc sachez juste, si vous ne connaissez pas ce jeu, qu'on joue l'histoire d'un mec coincé dans un manoir-casino (appelé « The Sexy Brutale », d'où le titre du jeu), et qui revit inlassablement la même journée (un peu comme dans le film « Un jour sans fin », mais pour des raisons complètement différentes).
quand tu écris un texte sur un propos polémique, ne fais pas pencher tout ce que tu racontes du même côté politique, t'avais qu'à donner des exemples de double-bind en défaveur des idées que tu défends, comme par exemple "les femmes veulent des mecs entreprenants mais elles veulent aussi hurler au viol dès que quelqu'un fait quelque chose d'actif"
Si t'intègres pas la contradiction dans ton propre texte tu dépasseras pas la tentation d'en faire un tract
Tu as surement raison, mais avec le format de la fable, j'avais du mal à changer de perspective : parce que les personnages doivent être bien typés, être chacun un concept personnifié...
Moi je vais pas faire une aussi grosse explication que esclave parce que j'ose espérer quun jour quelqu'un comprendra toutes les subtilités.
Mais si on reprend la scène du départ où le livreur vient donner les sushi a Dan. Il est formellement écrit que la table, sur laquelle est disposé la commande, est le seul relief du salon. Autrement dit il n'y a rien d'autre dans le salon que cette table.
Pourtant lorsque Valentine et Dan, dans l'acte 3, s'embrassent pour aller jusque dans la chambre en passant par le salon ils enjambent des reliefs qui gene sur le sol. Et dailleurs alors que dan et valentine semblent vivre leur dernier moment de vie ensemble dans la chambre, les pompiers decouvrent la femme dans la chambre et lhomme dans le salon.
Ah j'avais compris la thèse de la fable d'edophoenix de façon beaucoup plus innocente que Veyli ou son propre auteur, n'y voyant ni option féministe, ni propos exclusivement économique. De ce fait, ma proposition est hors sujet.
Esclave, j'avais saisi l'identité de Hawwâ/Eve et même la dimension de folie du prêtre (qui se sent dès le premier échange) mais j'étais complètement passé à côté de l'hypothèse d'un internement psychiatrique et du voyage en Nouvelle Calédonie comme un pur délire. Effectivement le lien avec Shutter Island se tient ; je reparlerai un peu plus tard des récits qui reposent sur un délire/rêve car ils me semblent avoir un lien esthétique avec les mises en abyme qui fascinent parfois en philosophie.
Aldana, je ne serais pas contre un peu plus d'explications.
Le 02 février 2021 à 20:43:31 VeyIox a écrit :
Intéressant ton texte JSP, bien écrit, avec un net sujet de réflexion développé, je me demande juste si le contexte narratif apporte quelque chose dans ton cas, à peu de choses près on pourrait virer tout ce qui fait du récit un récit et ne garder que les pensées, sans trop perdre au change
La réflexion hors contexte narratif aurait du sens mais elle n'aurait pas le même sens ; l'évocation du contexte sensible, c'est-à-dire la nuit dans le fourgon, la position debout face aux manifestants, le vent et le soleil sur les pommettes, ont pour moi un rôle déterminant dans la tonalité du récit.