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The Elder Scrolls V : Skyrim

Sujet : [Fic] Une vie à la Morag Tong.
Linvocateure
Niveau 10
07 mai 2011 à 17:26:35

Le gars qui est a Cheydinhal il va avoir de sérieux probleme avec la confrerie noir(vive la confrerie noir MOUAHAHA :diable: !!)

Sinon c'est excellent vivement le prochain chapitre pour qu'il y est de l'action.

BlackDeViL24
Niveau 40
07 mai 2011 à 17:50:14

Chut :noel:

kevin8686
Niveau 10
07 mai 2011 à 18:48:37

J'ai découvert ta fic sur le forum d'Oblivion, et je dois dire que c'est une des meilleures fics que j'ai jamais pu lire :noel:

Elle se lit très facilement, et on reconnaît aisément les différents endroits :ok:

Par contre, j'avais une question concernant le jeu en lui-même... Je joue à Oblivion sur 360, et je compte ùme l'acheter sur PC... Est-ce que Morroblivion est traduit ? L'anglais ne me gêne pas, mais j'aimerais autant jouer en français :hap:

BlackDeViL24
Niveau 40
07 mai 2011 à 21:20:19

Chapitre 23: prise de contact.

Je me réveillai d'une humeur particulièrement maussade, et complètement désorientée. J'eus tout d'abord le réflexe de me pencher vers la droite, vers la position habituelle de ma table de chevet dans le quartier général de Vivec, pour y prendre mon kunaï, chose que je faisais toujours en premier au réveil. Je manquai de perdre l'équilibre dans cet exercice, et de tomber du lit, ma main cherchant désespérément une table qui n'existait pas. Il me fallut quelques secondes pour réaliser où j'étais.

Malheureusement, je n'étais plus à Vivec, j'étais dans un manoir confortable, mais sans âme, qu'on m'avait imposé en guise de planque, dans une ville dont je ne connaissais rien, située dans une province que je ne connaissais pas plus. Je sortis du lit, et enfilait directement une robe de velours posée sur la commode située sur le mur en face de mon lit. Après quelques minutes de contorsion, essayant de m'admirer sous toutes les coutures, faute de miroir, je décidai qu'elle ferait parfaitement l'affaire. Pour une fois que j'avais l'air d'une fille de quinze ans à peut prêt normale...

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Je me décidai alors à ouvrir les différents documents présents sur le bureau. Je ne fus pas tellement surprise de remarquer que la plupart d'entre eux contenaient des messages codés, question de sécurité. Heureusement, Eno Hlaalu nous avait appris à déchiffrer ce genre de codes, je n'eus donc pas beaucoup de mal à les déchiffrer.

"Vous êtes ici chez vous. Si vous éprouvez un quelconque besoin, n'hésitez pas. Communiquez à travers les âges, et attendez, là où la vie laisse place à la beauté éphémère, là ou l'homme défie la nature."

"Ne vous préoccupez pas du cycle de la vie, car la vie elle même fait son chemin, là où l'homme ne peut voir."

"Nul ne peut se prétendre définitivement roi en son domaine, car les allées et venues du temps finissent toujours par avoir raison des certitudes."

Concrètement, le premier message voulait dire que si j'avais le moindre souhait, il me fallait le coucher sur papier, et cacher ce même papier dans un pot de fleur, à l'intérieur du manoir.

Le second message signifiait que les taches ménagères comme la vaisselle et le rangement seraient systématiquement faites par quelqu'un d'autre durant mon absence.

Le troisième message clarifiait simplement les deux premiers, en expliquant que cette maison était fréquemment visitée par d'autres agents, ce qui leur permettrait, entre autre, de remplir les deux premiers points. Le message faisait également référence au statut un peu particulier du manoir, qui pouvait servir de quartier général si nécessaire, comme nous l'avait expliqué Eno Hlaalu.

Je lus rapidement un quatrième message.

"La vérité se trouve dans l'inaction de l'homme. Ce n'est qu'ainsi, à l'abri de la frénésie du monde, qu'il peut aspirer à la connaissance. Néanmoins, la proximité de ses semblables reste un atout de taille. Voyez vous tout le paradoxe de la chose ?"

Ce dernier message, plus compliqué, signifiait que mes ordres de missions se trouveraient sous un banc, situé à l'extérieur de la maison. Probablement le banc à côté de l'entrée.

Je sortis de la maison dans la foulée, en direction de l'endroit indiqué.

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Effectivement, je trouvai un ordre de mission collé sous le banc, dans un langage codé lui aussi.

"Les hommes de l'ouest se prennent pour le centre du monde. Ils sont faibles, et pourtant tellement exigeants des autres...En conséquence, nous ne pouvons que nous sentir démunis, devant un caractère si difficile. Laissons donc nos certitudes derrière nous, et acceptons la remise en question. C'est ainsi, et uniquement ainsi, que nous progresserons."

Concrètement, j'étais chargée d'éliminer un Rougegarde, affaiblis, probablement malade, dans un hôtel luxueux de la cité impériale. Je devais y aller déguisée en civile, non armée, probablement en raison des fouilles à l'entrée, et attendre l'aide d'un autre agent une fois à l'intérieur, qui me remettrait probablement un objet permettant d'exécuter mon contrat.

Ayant pris connaissance de mon contrat, je retournai à l'intérieur pour y déjeuner. Je remarquai au passage que les restes laissés lors du diner de la veille avaient disparus, et que la table avait retrouvé son état initial. Je déjeunai simplement avec un bol de soupe, et un morceau de pain. A vrai dire, je n'avais pas très fin.

Après avoir laissé toutes mes affaires dans un coffre à l'étage, je quittai le manoir. Autant exécuter ce contrat maintenant. Je me dirigeai à l'extérieur, vers les écuries, où une charrette pourrait m'emmener vers la cité impériale.

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-La cité impériale ? Ok c'est parti ! Me lança le conducteur, et nous nous mimes en route.

Le trajet fut particulièrement éprouvant. Ayant été habituée aux échassiers de Vvardenfell et à leurs grandes enjambées, inutile de préciser qu'un trajet en charrette, ballottée dans tous les sens, était une expérience traumatisante.

J'arrivai à la cité impériale en début de soirée, le corps meurtri. A peine m'approchai-je des porte de la cité que je fus confrontée à une fouille particulièrement sauvage.

-Désolé mademoiselle. S'excusa un garde impérial. Mais nous sommes obligés de fouiller toute personne entrant dans la cité, question de sécurité, vu les temps actuels.

Après avoir terminé sa fouille, le garde m'autorisa à passer, et je pus enfin rentrer dans la fameuse cité.

Je fus directement subjuguée par l'immensité de la ville. La cité impériale ne tenait visiblement pas sa réputation pour rien. Les bâtiments étaient gigantesque. Je n'en avais jamais vu de pareils. Les différentes rues étaient toutes parallèles, et partaient en arc de cercle. Apparemment, la ville dans son intégralité était de forme sphérique, et découpée en plusieurs quartiers. Je me trouvais dans ce qui semblait être la place Talos, un des quartiers les plus riches de la cité, dont j'avais beaucoup entendu parler. C'est ici qu'habitaient tous les gens importants, comme les marchands, les politiciens, les mages reconnus, et d'autres encore. La place proposait également son lot d'auberges, et pas des plus bons marcher visiblement. Ce n'était clairement pas ici que vivaient les classes moyennes.

Alors que je m'aventurais un peu dans les rues, émerveillée par ce spectacle grandiose, je fus directement interpelée par le comportement étrange d'un garde. Rien de vraiment flagrant, mais le soldat, visiblement en pleine ronde, dévia sa trajectoire de quelques mètres, pour passer juste à côté de moi.

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Il me glissa quelque chose dans la poche, et sans un mot, continua sa ronde. Je me rappelai alors le but de ma présence ici, et sans même regarder le contenu de ma poche, m'approchai d'un autre garde pour lui poser quelques questions.

-Le meilleur établissement de la ville ? Selon moi, c'est l’hôtel Tiber Septim. C'est chère, mais le service est incomparable. Me certifia le garde.

Je le remerciai, et me mis en quête du dit hôtel, que je ne tardai pas à trouver.

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Une fois à l'intérieur, dans le hall d'entrée, je fus directement apostrophée par la réceptionniste.

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-Ah ! Mademoiselle Malven Selarys ? Monsieur Ertius Pelelius n'est pas encore arrivé, mais vous pouvez l'attendre à votre table si vous le souhaitez, la maison vous offrira un verre en attendant.

Bien évidemment, il n'y aurait ni table réservée, ni Ertius Pelelius pour parler avec moi. Cette fausse réservation devait probablement me permettre d'atteindre le restaurant, et par la même occasion les quartiers privés de l’hôtel.

J'acceptai la proposition de la réceptionniste, qui commanda directement un serveur de me mener au restaurant à l'étage.

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Évidemment le restaurant était vide, il était encore trop tôt. Le serveur me pria de m'asseoir, alors qu'un autre m'amena une bouteille de Surilie dans la foulée. Je fus ensuite laissée seule dans le restaurant. Sans plus tarder, je me levai, et prit la direction des chambres, qui étaient apparemment situées dans l'aile juste à coté.

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Je n'eus pas beaucoup de mal à trouver la chambre de ma cible. En effet, au moment même en j'entrais dans le couloir, une voix d'homme s’éleva d'une des pièces. Il semblait malade, vu la quinte de toux dont il était victime. Je collai mon oreille contre la porte, dans le but d'en entendre d'avantage. L'homme était visiblement endormi, vu les ronflements que je pouvais désormais percevoir.

En deux temps trois mouvements, je crochetai la serrure, et me faufilai dans la pièce.

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Il s'agissait bien de mon Rougegarde malade, vu son teint blafarde et ses légers tremblements. Je fouillai ma poche, à la recherche de l'objet déposé par le garde impériale quelques minutes plus tôt, et fus particulièrement surprise d'en ressortir mon propre kunaï.

Visiblement, celui qui s'était occupé d'amener ma dague à l'intérieur de la ville avait fait le trajet Anvil-Cité impériale beaucoup plus vite que moi...

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Je m'approchai du lit, silencieusement.

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Et d'un coup, lui plantai mon kunaï dans la gorge, dans l'interstice situé entre le cou et l'os de la mâchoire. Cette technique, que j'avais apprise moi même au fil des assassinats, permettait de poignarder la cible silencieusement. En effet, la lame s’enfonçant et remontant par derrière l'os de la mâchoire faisait automatiquement perdre connaissance à la cible, avant même qu'elle ne se mette à saigner. On évitait ainsi les râles d'agonie.

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Ma cible gisait par terre, morte. Elle n'avait probablement rien senti. Je décidai de laisser le cadavre sur place. N'ayant pas reçu d'ordre bien précis à ce sujet, il était fort probable que qu'un d'autre s'occupe de l'évacuation ou non du cadavre.

Je quittai la chambre, puis l’hôtel, signalait au passage à la réceptionniste que j'avais un imprévu, et qu'elle signale mon départ prématuré à ce fameux Ertius Pelelius.

Je regagnai ensuite la place Talos.

Sans même avoir pourquoi, je repensai à mes premiers meurtres. Bien qu'ayant eu quelques réserves au début, je n'avais jamais vraiment été dégoutée. A vrai dire, je crois que ce trait de caractère, cette attirance pour l'assassinat avait toujours fait partie de moi, sans que je ne le sache. C'était probablement pour cette raison que je m'étais très vite montrée capable d'assassiner sans éprouver le moindre remord. Aujourd'hui, en à peine un an, tuer était devenu un réflexe, un automatisme, un mouvement instinctif face à une requête extérieure. Probablement grâce aux nombreux entrainements que j'avais reçu, visant pour la plupart à rendre cette démarche naturelle, aussi bien physiquement que psychologiquement, mais aussi grâce à mon expérience déjà très fournie dans ce domaine.

En un an à peine, la Morag Tong avait fait de mois une véritable machine à tuer, rompue à toutes les techniques de combat et d’assassinat possibles et imaginables, capable de survivre en milieu hostile, et d'apprendre à improviser en fonction du contexte, quel qu'il soit. Et aujourd'hui encore, elle me demandait de me remettre totalement en question, et de tout réapprendre avec cette affectation à Cyrodiil. Loin de me décourager, cette nouvelle façon de voir les choses m'avait au contraire intriguée.

Décidément, le métier d'assassin était fascinant...

BlackDeViL24
Niveau 40
07 mai 2011 à 21:40:30

kevin8686 :d) concernant Morroblivion, il est malheureusement en anglais.

Par contre, sache qu'il requiert Morrowind et ses deux extensions (tribunal et bloodmoon) et Oblivion + the shivering isles.

Jackofblades6
Niveau 12
07 mai 2011 à 22:56:51

Tu pourrait pas faire un chapitre tout pourri pour changer?histoire que l'on puisse te faire au moins une fois des reproches! :o)) :o))

BlackDeViL24
Niveau 40
07 mai 2011 à 23:00:55

Pourtant des reproches, on peut toujours en trouver, quelle que soit la qualité d'un récit. Après c'est une question de gout...

Jackofblades6
Niveau 12
07 mai 2011 à 23:35:11

En tout cas moi j'adore!tu compte faire une bd aussi?il y en avait une sur le forum d'oblivion que je trouvait très drole.

BlackDeViL24
Niveau 40
07 mai 2011 à 23:41:15

Non non pas de BD, juste du texte et des images :fou:

BlackDeViL24
Niveau 40
08 mai 2011 à 11:41:20

Suite en début d'apres midi.

kevin8686
Niveau 10
08 mai 2011 à 13:50:11

Ok, merci pour les infos sur Morroblivion :)

Et comme toujours, un très bon chapitre :ok:

The_Good_Hap
Niveau 5
08 mai 2011 à 14:15:13

sweet

BlackDeViL24
Niveau 40
08 mai 2011 à 15:21:48

Chapitre 24: un air de famille.

Je fus réveillée très tôt le matin, après seulement quelques heures de sommeil, par une étrange sensation de mouvement sur mon matelas.

Encore à moitié endormie, je n'eus même pas le temps de penser à quoi que ce soit, que ma main avait déjà instinctivement saisi mon kunaï sous l'oreiller, prête à égorger l'intrus.

-Olah olah ! Du calme c'est moi ! S'écria Samia, ma dague sous sa gorge.

Il me fallut quelques secondes pour prendre conscience de ma situation. J'avais regagné le manoir Gravius tard dans la nuit, en somnolant dans la charrette qui m'avait ramenée. J'étais montée dans ma chambre, m'étais endormie directement et...

-Dur dur le mal du pays hein ? Enchaina Samia, assise à côté de moi, alors que je rangeais mon kunaï.

Je n'eus même pas le temps de la questionner sur sa présence ici qu'elle me répondis d'emblée.

-En fait, les autres vont arriver d'un moment à l'autre. Visiblement, Evos, Tanel et Urven ont l'air d'avoir autant de mal que toi à s'adapter, alors je me suis dit que ça serait pas plus mal qu'on vienne tous habiter ici. Ca rendrait les choses plus faciles.

Samia de son côté ne semblait pas éprouver de problème d'adaptation particulier. D'un autre côté, elle avait grandit dans cette même ville, et avait passé le reste de sa vie à voyager entre Cyrodiil et Morrowind. Finalement, elle n'avait vécu qu'une seule année en territoire Dunmer, alors que j'y avais passé toute ma vie.

-Enfin, je suppose que de ton côté, tu préfère ça aussi non ? Je te vois mal passer ta vie ici toute seule. Gloussa la Bosmer.

Effectivement, ça m'aurait rendue complètement folle.

-En plus, c'est froid ici, faut y mettre une touche de...

Samia fut interrompue par un bruit de porte qui s'ouvre à l'étage inférieur, suivi de plusieurs voix. Sans plus attendre, je m'habillai et descendis en compagnie de la Bosmer dans le salon, pour accueillir les invités.

Ils étaient tous là, Reesa, Gulena Braven, Evos Relarys, Tanel Girethi et Urven Amori, tous les meilleurs éléments de la Morag Tong, envoyés sur Cyrodiil pour relancer la machine.

Gelana avait apporté de quoi déjeuner, même si la table de la salle à manger s'était de nouveau remplie durant mon sommeil. Evos, quand à lui, me tendit un journal local en m'invitant à lire la première page, alors que nous nous assîmes tous à table pour commencer le déjeuner.

"Courrier du cheval noir.

Nouveaux rebondissements sur Vvardenfell.
Doit-on craindre le retour de la Morag Tong ?

L'affaire Vvardenfell vient de reprendre de plus belle ce matin. En effet, les enquêteurs viennent officiellement d'annoncer qu'ils poursuivaient désormais la piste d'une opération criminelle organisée.

-Vu les circonstances, il est désormais évident que ces agents ont été assassinés. Nous confie l'un des enquêteurs, qui a souhaité garder l'anonymat. Nous avons retrouvé des traces de coupures sur plusieurs corps, ce qui laisse présager l'usage de poison. Parallèlement, l'une des victime avait plusieurs vertèbres cervicales déplacées, ce qui laisse clairement penser qu'elle a eu la nuque brisée. Nous avons également retrouvé une quantité anormalement élevée de nectar de Millepertius dans l'estomac d'une des victimes, or le nectar de Millepertius est mortel à forte doses, ce qui nous amène à la conclusion de l'empoisonnement. Nous ne savons pas encore comment les assassins s'y sont pris pour agir avec une telle discrétion, mais il est évident que les moyens déployés ne sont pas ceux d'un groupuscule de seconde zone. Il s'agit de professionnels, formés spécialement pour le meurtre, et capables d'agir avec coordination, ce qui écarte définitivement la confrérie noire. Conclus ici l'enquêteur.

Toute cette histoire n'est pas sans nous rappeler les sombres heures de Morrowind, où des sectes comme la Morag Tong ont fait régner la terreur durant des centaines d'années. Tout ceci pourrait-il avoir un lien avec l'une des organisations clandestines les plus terrifiante qu'ai jamais porté Tamriel ?

A l'heure actuelle, les enquêtes continuent. Nul doute que nous en apprendrons d'avantage dans les jours à venir."

Je remarquai l'absence des différents meurtres commis cette nuit. Probablement était-il encore trop tôt. Si quelqu'un avait en plus pris la peine de nettoyer les lieux du crime après notre passage, l'affaire n'éclaterait pas avant quelques temps.

Au fil du déjeuner, j'appris à connaitre un peux mieux les autres membres. A part Reesa et Samia, que je connaissais déjà, ils étaient tous arrivés après moi, et je n'avais jamais vraiment eu l'occasion de leur parler en raison de nos emplois du temps très chargés.

Gulena Braven était une jeune Dunmer de dix-sept ans, née à Cyrodiil, dans les quartiers populaires de la cité impériale pour être plus précise. Elle y avait passé les quinze premières années de sa vie, et était donc parfaitement rompue aux us et coutumes des Impériaux. Elle avait fuit le domicile familial, animée par une curieuse envie de renouer avec ses racines Dunmer. Elle avait donc rejoint Morrowind, puis Vvardenfell et, particulièrement attirée par l'histoire de la Morag Tong, avait étudié la fameuse phrase légendaire, situant subtilement le quartier général au sein de la cité. Elle était en réalité a seule ici présente a avoir trouvé le quartier général par ses propres moyens, à l'ancienne méthode.

Urven Amori était un jeune Dunmer de 17 ans également, ayant habité Longsanglot, comme moi, durant une majeure partie de son enfance. Par contre, il provenait d'une famille riche, et avait toujours vécu dans les quartiers aisés de la cité, ce qui expliquait probablement le fait qu'on ne se soit jamais rencontré. Enfant pourri gâté en pleine crise d'adolescence oblige, il s'était rapidement mis à fréquenter des gens peut recommandables. Il avait été repéré par la Morag Tong après avoir poignardé ses parents pour une histoire de Skouma. La froideur de son meurtre avait séduit l'organisation. Néanmoins, sa bonne éducation le rendait beaucoup plus ouvert et chaleureux que ses semblables, originaires de Morrowind.

Tanel Girethi quand à lui était un Dunmer de seize ans, originaire de Vvardenfell, de Balmora plus exactement. Contrairement à Urven ou Gulena, et comme beaucoup de Dunmers nés en Morrowind, il était froid et distant, et même un peu xénophobe sur les bords. Il avait vécu la majeur partie de sa vie à Balmora même, et avait rapidement lié des liens avec la guilde des voleurs locale, jusqu'au jour où il avait poignardé sans remords l'un de ses collègues pour une histoire de butin non partagé. La Morag Tong avait alors estimé que sa froideur et ses talents de voleurs en feraient un bon élément pour l'organisation.

Evos Relarys pour finir, était le pire de tous. C'était un jeune Dunmer de seize ans également, mais il était ce que l'on appelait un Cendrais, un nomade resté fidèle aux traditions et croyances des Chimers, les ancêtres des Dunmers. Il n'avait donc aucune attache, et faisait partie d'un peuple encore plus radicale que les Dunmers eux même, et si Tanel était légèrement xénophobe, Evos était carrément raciste. Il avait impressionné la Morag Tong par sa fureur et sa détermination en massacrant par moins de quatre Khajiits qui s'étaient un peu trop approché de son campement, situé à l'époque prêt du village côtier de Khuul. Il méprisait Samia, qu'il estimait comme faisant partie d'une race elfique inférieure et malpropre, et détestait carrément Reesa, qu'il considérait comme un animal juste bon à servir d'esclave. Il n'appréciait pas d'avantage Gulena, qu'il considérait comme traitre à sa race, car originaire d'une autre province que Morrowind. Par contre, il discutait volontiers avec Urven, Tanel et moi même.

Ayant vécu toute ma vie à Morrowind, dans des quartiers populaires qui plus est, j'avais évidemment reçu une éducation très typique, dans laquelle on avait tenté de m'inculquer la haine des autres races. Néanmoins, la proximité des Ghettos et des étrangers qu'on entassait volontiers dans ces quartiers pauvres, avait rapidement mis un frein à cette tentative d'endoctrinement. J'avais fréquemment côtoyé des étrangers de toute provenances, et avais donc pu me faire ma propre idée sur la question.

Néanmoins, et sans tomber dans l’extrémisme d'un Evos, ou même d'un Tanel, je restais tout de même fort différente des Dunmers comme Gulena, qui avaient grandi dans des régions à forte dominance impériale. J'étais naturellement plus froide, plus renfermée, plus distante, plus méfiante aussi. On sentait clairement chez Gulena une ouverture d'esprit, une aisance et une amabilité qui nous faisait naturellement défaut.

Je constatai également pour la première fois que notre groupe était en réalité très jeune. Reesa et mois étions les cadets, du haut de nos quinze ans, et Samia était l'ainée, avec ses dix-huit ans accomplis. Hormis Samia et moi, et Reesa qui avait un statut un peu particulier, ils avaient tous le grade d'expert, soit le grade juste en dessous, et étaient à vrai dire les quatre seuls membres arrivés après nous à avoir survécu aux dangers du métier, sur plusieurs dizaines de recrues. Être assassin, c'était réussi ou mourir, et des cas de progression lente et mesurée comme Delmar étaient extrêmement rares. Il fallait très vite développer des talents particuliers, sous peine d'y laisser la vie.

Une fois le déjeuner fini, nous passâmes le reste de la journée à visiter la ville, avec Samia en guise de guide, et achetâmes divers fournitures pour rendre le manoir habitable par six personnes supplémentaires. Samia voulait absolument trouver la même robe que moi, et se mit donc en quête de faire la tournée de tous les magasins de la ville.

Evos de son côté pesta continuellement contre la laideur et la puanteur des lieux, et refusa tout contact avec la population locale, restant en retrait du groupe l'air renfrogné, alors que Urven usa à plusieurs reprises de son langage bourgeois et de ses talents de diplomate pour nous faire bénéficier de réductions sur l'achat d'un certain nombre de marchandises, et même pour se lier d'amitié avec plusieurs citoyens.

-Ca peut toujours servir. Lança-t-il simplement, en réponse au dégout à peine camouflé de Evos.

Tanel se contenait un peu mieux, mais ne semblait pas très à l'aise non plus. Il dévia instinctivement de sa trajectoire lorsque nous croisâmes un groupe de Khajiits, pour éviter tout contact. A part Urven, qui jouait décidément très bien sur le charme du bel étranger auprès des vendeuses, seuls Samia et Gulena se mêlèrent à la foule et aux discussions. Reesa n'était toujours pas décidé à parler, et mon accent Vvardenfellien m'attirait systématiquement des regards étonnés, ce qui fini immanquablement par m'énerver. Je me contentai donc de suivre le groupe, silencieuse.

Nous finîmes par rentrer au manoir, les bras chargés d'achats en tous genre, et commençâmes à aménager l'endroit à notre façon.

Reesa insista pour s'installer dans la cave, prétextant que l'humidité des lieux lui convenait mieux. Evos et Tanel aménagèrent le couloir de l'étage, en une sorte de salon-chambre improvisée. Urven et Gulena arrangèrent le bureau à leur façon, et les meubles furent déplacé dans ma chambre, de façon à ne pas gêner le passage et à reconvertir la pièce en chambre-bureau pour Samia et moi.

Gulena sembla passablement irritées par les manières bon chic bon genre de Urven, qui semblait mettre un point d'honneur à transformer le bureau en suite cinq étoiles, prétextant qu'un jeune homme de sang rang ne pouvait dormir dans un taudis.

-Mais t'es un assassin maintenant, c'est fini l’aristocratie ! Siffla la jeune Dunmer.

-Au moins on se garde la meilleure chambre. Me lança Samia. Normal hé ! C'est nous les plus hauts gradées !

Nous passâmes la soirée à jouer à divers jeux de carte, tous assis dans le salon. Evos choisis volontairement une place à l'opposé de Reesa alors qu'Urven, beaucoup plus ouvert, proposa à l'Argonien de tester le Skouma.

-Ha non ! Les camés, dehors ! S'exclama Samia. Ici on vit sainement !

Reesa refusa le Skouma de Urven, mais contre toute attente, rentra dans son jeu en lui proposant quelque chose de beaucoup plus fort, une boisson à base de sève d'hist. Urven, visiblement tout excité à l’idée d'ajouter un autre vice à sa liste déjà bien remplie, avala goulument le contenu de la fiole, et manqua de la recracher aussi sec.

-Gnnnnnnn ! La vache...Fort ! Répondit ce dernier, les dents serrées. Il papillonna plusieurs fois des yeux, comme pour essayer d'ajuster sa vue, et fut pris d'une panique soudaine.

-Attention Sedris ! Un gobelin ! S'écria-t-il en pointant Samia du doigt, assise à coté de moi.

Il passa le reste de la soirée à ronfler, couché dans son coin à marmonnant sans arrêt des paroles incompréhensibles, une énorme bosse sur la tête causée par un coup de chandelier de la part de Samia.

La fin de soirée fut beaucoup plus calme. Reesa se retira rapidement dans la cave, et Evos, toujours grincheux, s’éclipsa très vite dans sa chambre. Gulena ne tarda pas non plus et Tanel, visiblement plus détendu, passa le reste de la soirée avec nous, et discuta même longuement avec Samia.

Nous nous couchâmes vers une heure du matin.

-Bonne nuit mon chou ! Me lança la Bosmer avant de souffler sa bougie. Pour la première fois depuis mon arrivée sur Cyrodiil, je me sentais enfin apaisée, et la présence de mes frères et soeurs de la Morag Tong y était évidemment pour beaucoup. On avait beau avoir été entrainés comme des machines, on gardait une certaine sensibilité, ce qui nous différenciait très clairement de beaucoup d'autres groupuscules d'assassins sans fois ni lois.

Après quelques minutes de réflexion, je finis par m'endormir.

Jackofblades6
Niveau 12
08 mai 2011 à 16:22:33

La suite!sinon..... :diable:

BlackDeViL24
Niveau 40
08 mai 2011 à 20:06:15

Suite ce soir.

kevin8686
Niveau 10
08 mai 2011 à 21:32:40

J'ai hâte :bave:

BlackDeViL24
Niveau 40
08 mai 2011 à 21:56:59

Chapitre 25: un grain de sable dans le mécanisme.

Je me réveillai assez tard, en tout cas plus que d'habitude. A en juger par la position du soleil à travers la fenêtre de la chambre, il devait être plus ou moins neuf heures du matin. C'était la première fois que je dormais aussi bien depuis longtemps...

Cela dit, j'aurais pus dormir encore plus longtemps si une voix n'avait pas retentit dans la pièce d'à côté, me réveillant en sursaut.

-Mais...! T'as VOMIS sur mon oreiller ?! Mais t'es vraiment un gros dégueulasse ! Tonna la voix de Gulena.

Visiblement, Urven avait mal digéré sa potion d'hist...En effet, ce dernier ne tarda pas à quitter le bureau en titubant, la main sur la bouche, pour aller terminer ce qu'il avait commencé sur l'oreiller de Gulena par dessus le balcon.

-Incroyable ! Enchaina la jeune Dunmer. Je peux même pas tourner la tête trente secondes sans qu'il ne fasse une connerie dans mon...Non reste dehors ! Continua la jeune Dunmer en direction de Urven qui essayait de nouveau de rentrer dans la maison. Le problème, c'est que le balcon était séparé du bureau de Gulena et Urven par le couloir aménagé dans lequel dormaient toujours Evos et Tanel, et les péripéties du drôle de petit couple ne tardèrent pas à agacer les deux Dunmers.

-Gulena...Tu continues à gueuler comme ça, je me lève et je te tranche la gorge. Averti simplement Tanel, alors que Evos, toujours emmitouflé sous sa couette, fixait la Dunmer avec un regard assassin.

Loin de m'irriter, ce spectacle m'amusait, au contraire. Il rendait le manoir beaucoup plus vivant que lors de mon arrivée.

Cependant, le petit manège fut rapidement interrompu par l'arrivée de Samia, qui semblait déjà debout depuis quelques heures, à en juger par son affairement.

-Bon visiblement, ils savent qu'on est tous là. La table de la salle à manger est pleine à craquer et en relevant le..."Courrier", j'ai trouvé une note stipulant que "on" aurait de la visite ce soir. Apparemment, un autre expert en renfort, envoyé directement depuis Longsanglot. Évidemment je ne connais pas du tout les membres de la cellule de Longsanglot donc je ne peux absolument pas dire de qui il s'agira. Conclus Samia.

-Pas encore un...étranger j'espère. Répondit simplement Evos en quittant son matelas, ce qui fit sourciller la Bosmer. Néanmoins, elle reprit.

-Il va falloir faire de la place pour une personne en plus...Continua Samia. Par ailleurs, je suggère qu'on mette à profit la journée, et l'absence temporaire de contrats, pour ramener toutes nos affaires ici. Je sais pas pour vous, mais personnellement, j'ai laissé quelques trucs au manoir de Skingrad, dont mon armure, et j'aimerais aller les récupérer le plus vite possible, comme ça je serai tranquille.

Tout le monde approuva, à l'exception de Reesa, que je n'avais pas vu arriver d'ailleurs, et qui se tenait maintenant juste à côté de moi.

-Moi j'ai déjà tout amené. Grinça l'Argonien de sa voix reptilienne, ce qui provoqua une grimace de dégout sur le visage de Evos.

-Pareil pour moi en fait. Signala Tanel.

Après quelques préparations, nous nous mîmes en route. Samia prit une charrette pour Skingrad, Urven pris la direction de Bruma, Tanel, faute d'avoir des objets à récupérer, accompagna Evos à Cheydinhal, pendant que j'accompagnai Gulena à la cité impériale. Reesa décida de rester au manoir durant ce temps là.

Le trajet en chariot fut moins pénible que la première fois. Probablement étais-je déjà en train de m'habituer. Nous passâmes le trajet à discuter, Gulena et moi, de choses divers et variées, comme l'enfance de la Dunmer dans les quartiers populaire de la cité impériale, ville qu'elle connaissait comme sa poche, et sa fascination de toujours pour la Morag Tong. Contrairement à moi qui avait passé mon enfance à lire tout et n'importe, donc certains bouquins traitant de l'organisation, Gulena n'avait lu QUE ça. C'est d'ailleurs ainsi qu'elle avait réussi à retrouver le chemin du quartier général de Vivec.

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Nous arrivâmes aux portes de la cité impériale vers midi. Sans plus attendre, nous primes la direction d'un chemin pavé menant directement au quartier portuaire, situé en dehors de l'enceinte de la ville, là ou se trouvait la planque de la Dummer.

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Après quelques minutes de marches, nous pûmes enfin apercevoir le quartier portuaire.

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-T'es déjà venue ici ? Me questionna Gulena.

Je répondis que non. A vrai dire, je découvrais totalement Cyrodiil.

-Tu va voir, c'est assez sympa. C'est pauvre, mais l'ambiance y est assez chaleureuse mine de rien. Enchaina la Dunmer.

Nous traversâmes le quartier assez rapidement, malgré la foule. A l'instar d'Anvil, le port était bondé de gens de toutes races, de tous horizons. Apparemment, selon Gulena, ce n'était pas tant dû à la présence d'un port qu'à la situation géographique de Cyrodiil, située en plein centre de Tamriel, ainsi que du prestige dont jouissait la province. En effet, durant mon enfance, les gens m'avaient toujours parlé de Cyrodiil comme étant endroit très particulier, où se côtoyaient toutes les races de Tamriel, sans aucun problème majeur, et où il était possible de vivre une vie de rêve si l'on s'en donnait les moyens, ce qui tranchait proprement avec les perspectives d'avenir peu joyeuses pour la plupart des habitants de Morrowind.

Après quelques minutes de marche dans la foule, nous arrivâmes enfin dans un coin un peu plus tranquille, au bord du lac entourant la cité impériale. Visiblement, nous étions ici dans le quartier résidentiel du port.

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Effectivement, c'était très modeste.

-Voilà la planque. Lança Gulena en pointant du doigt une cabane juste devant nous. J'ai pas grand chose à prendre ça va aller vite. Termina la Dunmer.

Alors que nous nous approchions du cabanon, j'arrêtai instinctivement Gulena en la retenant par l'épaule. Mon geste ne fut pas utile cela dit, car la jeune Dunmer eu le même temps d'arrêt que moi en voyant la porte.

En effet, la serrure était cassée. Quelqu'un était passé ici.

Je n'avais aucune arme sur moi. A vrai dire, je n'en avais pas besoin, je savais me défendre à mains nues en cas de problème. Gulena par contre glissa la main dans la poche de sa robe et en ressortis une dague en argent.

Sans même nous concerter, nous entrâmes furtivement dans la cabane d'un même pas.

A peine avait-on franchi la porte que nous nous retrouvâmes nez à nez avec trois individus habillées tout en noir, occupés à fouiller l'intérieur de la cabane. Ils ne leur fallut pas beaucoup de temps pour remarquer notre présence.

-C'est eux, choppez les ! Lança l'un des trois individus.

Un des vagabonds situé juste à ma droite tenta de me planter sa lame courte dans le ventre, mais je fus plus rapide que lui. D'un geste souple, je me décalai sur la gauche pour éviter l’attaque, lui saisissant le bras en plein vol. Lui tenant fermement la main, je plaçai mon autre avant bras sous son coude, et le lui brisai dans un mouvement de levier, récupérant sa lame courte au passage, que je lui plantai dans le crane d'un même geste.

Il s'effondra sans un bruit, foudroyé sur place.

Gulena de son côté ramassa immédiatement une bougie sur la table qu'elle lança en direction d'un des individus, ce qui provoqua chez lui un réflexe de défense, les mains en protection devant le visage pour éviter l'objet lancé dans sa direction. La dunmer enchaina directement en saisissant la tête de l'individu, pris de vitesse, avec sa main gauche, tout en lui enfonçant sa dague dans la gorge de la main droite.

Le troisième tenta une attaque de côté. Je donnai rapidement un coup de pied appuyée dans sa rotule, qui se brisa dans un craquement sonore, provoquant une perte d'équilibre vers l'avant chez l'individu. Dans la foulée, je lui saisis la tête, que je calai sous mon aisselle, tout en plaçant mon avant bras sous sa gorge pour l'entourer entièrement, et d'un coup sec, lui fit sauter les cervicales.

L'individu s'effondra comme un pantin désarticulé sur le sol.

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Je demandai rapidement à Gulena si elle n'avait rien, mais elle semblait totalement indemne. Sans même marquer une pause, je m'approchai des individus pour les examiner.

Ils portaient tous la même tenue noire, une marque de main apposée sur une de leur épaulière.

-La confrérie noire...Murmura Gulena.

Sans plus attendre, la Dunmer ramassa les affaires qu'elle était venue récupérer, pendant que je déshabillai l'un des cadavre pour récupérer sa tenue. Après quoi, nous quittâmes rapidement les lieux.

Nous étions là depuis à peine deux jours, et la confrérie noire nous avait déjà retrouvé. Il fallait vite retourner au manoir prévenir les autres, en espérant qu'ils n'aient pas fait la même rencontre que nous...

dead00
Niveau 7
09 mai 2011 à 11:06:46

:up:

Linvocateure
Niveau 10
09 mai 2011 à 11:53:22

MOUAHAHAHA !!!! La confrerie noire passe a l'action !!!! :diable:

C'EST LA FIN DE LA MORAG TONG !!!! AHAHAHAHAHAHAHAHA !!!!!

Bon revenons sérieux deja toujour aussi bien voir mieux,on note beaucoup d'amelioration comparé au premier chapitre.

et pour kevin8686 le mod morroblivion a etait a moitié interdit par Bethesda(car le mod est a moitié du hackage)donc il ni aurat aucun amelioration,traduction,ect...
Mais j'ai dit a moitié interdit donc il est toujour possible de le trouver.

blackmaster971
Niveau 8
09 mai 2011 à 12:19:56

MORAG TONG vs CONFRERIE NOIRE! qui l'emportera? que sedris fasse attention à ne pas tomber sur mon assassin! sinon très bon chapitre comme d'habitude!

Sujet : [Fic] Une vie à la Morag Tong.
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