Lectures du week-end
Les salauds gentilhommes Tome 2
J'avais lu le premier y a qqes mois, qui était très cool mais la conclusion ne m'avait pas forcément donné envie de me sauter sur le livre 2
La apres avoir lu la trilogie du nom du vent en 1 mois, l'accroche s'est faite un peu compliquée
surtout à cause de longs passages de descriptions un peu mal foutues qui me sortaient du bouquin assez vite
Sinon ça reste une très bonne suite, mine de rien je suis bien dedans, j'ai ldû lire 70% du bouquin eb 2 semaines.
A Moveable Feast Ernest Hemingway
Lecture très plaisante, remplie d'anecdotes sur des artistes des années 20 à Paris dans un style sans aucune fioritures et très witty.
Puis honnêtement j'adore quand Hemingway nous raconte qu'il se pose en terrasse, se descend 1 litre de bière ou commande un petit vin blanc avec des huitres quand il est satisfait du travail d'écriture qu'il a abattu dans sa journée.
Idée un peu sortie de nulle parr de ma part mais j'adorerai une "adaptation" de ce livre par Wes Anderson. Connaissant sa francophilie il pourrait très bien nous faire une sorte de French Dispatch mais cette fois non plus sur le New Yorker mais sur un auteur mythique qui se remémore ses années de galère dans le Paris des années 20.
Tout en carton pâte et en mises en abymes comme il le fait si bien depuis quelques films.
Je voudrais le voir sur la Montagne Magique le Wes perso. Comme un Grand Budapest géant.
Je continue mon exploration de Eiça de Queroz en ayant fini Le Cousin Bazilio durant un séjour (travail) en Normandie.
C'est un livre que j'ai lu très rapidement et avec beaucoup de plaisir, il m'a rappelé mes années fac où je défonçais le dernier XIXe par paquet de dix à la semaine. Mais ce bouquin qui a été fait en 1878, c'est exactement Mme Bovary vs La Cousine Bette X l'entourage de L'''Education sentimentale, avec la fin du Lys dans l'avalée''.
Et je me suis dit, d'accord mais pourquoi. Je connais tout ça, combien de fois faudra-t-il lire la même démarche chez des sensibilités personnelles certes un peu différentes avant d'avoir eu la sensation de finir le réalisme.
Ca me questionne beaucoup sur le principe des écoles, sur le principe des mouvements. Je suis partagé entre plusieurs impressions, le fait d'une part que d'un point de vue historique matérialiste les mouvements sont nécessaires pour faire pénétrer des idées esthétiques avec un discours (et l'individualisme bourgeois ne produit pas quelque chose de moins stéréotypique paradoxalement, si j'en crois le fait que Stock Minuit Flammarion et cie sont composées que de merdes autopsychanalytiques), mais à côté le fait que ça m'empêche maintenant de toucher la vision d'un homme ou d'une femme particulier.
Je crois que c'est là que la poésie l'emportera réellement toujours pour moi.
Le 24 juin 2024 à 12:38:36 :
Rambo (First Blood): vraiment plus violent et cru que le film (qui reste mon préféré de la franchise aussi) mais aussi donne plus au personnage de Teasle (comme pas mal de livre).Je comptait lire La Stratégie Ender après Étoiles Garde à vous mais j'étais fatigué de la SF Militaire/Space Opéra.
Par contre je compte me lire Simulacron 3 très bientôt (il a inspiré le film Passé virtuel).
J'ai lâché Simulacron 3 car j'étais plus dans le mood pour la SF du genre.
Par contre je me suis bien lancé dans Casino Royale (une réédition sortie en 2006 pour le film) ainsi que Jurassic Park (car je me suis refait la trilogie récemment).
Certes les James Bond montrent leur âge avec certains propos et Jurassic Park a bien pris sont temps pour commencer mais les deux sont de bonnes lectures.
Je suis bien tenté de me lire d'autres livres de Crichton.
Le 10 août 2024 à 08:54:59 :
Je voudrais le voir sur la Montagne Magique le Wes perso. Comme un Grand Budapest géant.Je continue mon exploration de Eiça de Queroz en ayant fini Le Cousin Bazilio durant un séjour (travail) en Normandie.
C'est un livre que j'ai lu très rapidement et avec beaucoup de plaisir, il m'a rappelé mes années fac où je défonçais le dernier XIXe par paquet de dix à la semaine. Mais ce bouquin qui a été fait en 1878, c'est exactement Mme Bovary vs La Cousine Bette X l'entourage de L'''Education sentimentale, avec la fin du Lys dans l'avalée''.
Et je me suis dit, d'accord mais pourquoi. Je connais tout ça, combien de fois faudra-t-il lire la même démarche chez des sensibilités personnelles certes un peu différentes avant d'avoir eu la sensation de finir le réalisme.
Ca me questionne beaucoup sur le principe des écoles, sur le principe des mouvements. Je suis partagé entre plusieurs impressions, le fait d'une part que d'un point de vue historique matérialiste les mouvements sont nécessaires pour faire pénétrer des idées esthétiques avec un discours (et l'individualisme bourgeois ne produit pas quelque chose de moins stéréotypique paradoxalement, si j'en crois le fait que Stock Minuit Flammarion et cie sont composées que de merdes autopsychanalytiques), mais à côté le fait que ça m'empêche maintenant de toucher la vision d'un homme ou d'une femme particulier.
Je crois que c'est là que la poésie l'emportera réellement toujours pour moi.
J'ai lu ta critique c'est effectivement la question du réalisme et de ses limites qui fait que je ne le trouve pas aussi marquant (et drôle) que Son Excellence le comte d'Abranhos.
Le récit n'aurait pas mérité d'être plus court parce qu'on a tout de même pas mal de matière autre que celle de l'adultère, qui rendent assez pathétique et comique la question de la lettre, sans jamais être dans la moquerie totale.
Faudra peut-être que je teste celui-là alors, je l'ai pas trouvé dans ma petite fnac.
Ce qui m'inquiète un peu c'est que finalement j'avais des réserves similaires sur Le Mandarin qui lui explorait l'esthétique fantastique, de la qualité et de la malice à plein de moments mais pas un écart assez significatif avec ses inspirateurs pour que je me sente passionné.
Il me laisse pour l'instant le sentiment d'être un excellent faiseur et ça me frustre parce que je voudrais l'aimer plus fort pour lui spécifiquement.
Acacio par exemple dans Bazilio est un pur personnage flaubertien, le délire sur la splendeur de son crâne, ses citations pontifiantes à deux balles et ses livres de merde c'est génial (alors qu'il y a deux coussins sur son lit de vieux célibataire, on insiste là-dessus) ; mais c'est pas aussi génial que les imbéciles gargarisés chez Flaubert.
J'avais acheté aussi son bouquin qui ressemble à une grosse saga familiale mais je vais le taper plus tard.
Là je suis sur Été de Wharton, je suis tombé en panne de batterie ce matin et il me fallait un bouquin pour meubler, j'ai attrapé ça sans immense conviction mais l'ouverture me botte.
Ah oui mais Le Mandarin c'est pas top non plus pour moi.
J'ai aussi Les Maia qui traine, je l'attaquerai un jour ou l'autre.
D'ailleurs ça vaut le coup Méridien de sang ? J'avais pas trouvé ça sensass La Route mais comme j'ai démarré Warlock de Hall et que le McCarthy est réputé je sais pas. Si quelqu'un l'a lu (je suppose, c'est un peu un classique mais je me méfie des ricains, surtout si ça reprend encore les mêmes mythologies type Wyatt Earp)
Le 10 août 2024 à 17:55:15 :
Ah oui mais Le Mandarin c'est pas top non plus pour moi.
J'ai aussi Les Maia qui traine, je l'attaquerai un jour ou l'autre.D'ailleurs ça vaut le coup Méridien de sang ? J'avais pas trouvé ça sensass La Route mais comme j'ai démarré Warlock de Hall et que le McCarthy est réputé je sais pas. Si quelqu'un l'a lu (je suppose, c'est un peu un classique mais je me méfie des ricains, surtout si ça reprend encore les mêmes mythologies type Wyatt Earp)
Si tu n'as pas apprécié The Road je ne pense pas que tu aimeras davantage Blood Meridian, c'est écrit de la même façon et en terme de structure on en est pas si loin non plus. J'ai toujours eu un petit problème avec McCarthy personnellement, je trouve que ça façon d'écrire est un peu trop une gimmick à vouloir à tout prix ne pas utiliser de ponctuation.
J'ai rêvé que j'étais chez mes parents en face de ma bibliothèque avec les éditions Points de Brautigan et de Nicanor Parra
C'est parti pour vivre au moins un an en Chine, sans librairie francophone dans mon patelin
Essaie de rentrer à pied par la Chine quand ça te manquera
Le 11 août 2024 à 07:43:55 :
J'ai rêvé que j'étais chez mes parents en face de ma bibliothèque avec les éditions Points de Brautigan et de Nicanor Parra
C'est parti pour vivre au moins un an en Chine, sans librairie francophone dans mon patelin
Qu'est-ce qui vous amène en Chine ?
Le 10 août 2024 à 20:00:21 :
Le 10 août 2024 à 17:55:15 :
Ah oui mais Le Mandarin c'est pas top non plus pour moi.
J'ai aussi Les Maia qui traine, je l'attaquerai un jour ou l'autre.D'ailleurs ça vaut le coup Méridien de sang ? J'avais pas trouvé ça sensass La Route mais comme j'ai démarré Warlock de Hall et que le McCarthy est réputé je sais pas. Si quelqu'un l'a lu (je suppose, c'est un peu un classique mais je me méfie des ricains, surtout si ça reprend encore les mêmes mythologies type Wyatt Earp)
Si tu n'as pas apprécié The Road je ne pense pas que tu aimeras davantage Blood Meridian, c'est écrit de la même façon et en terme de structure on en est pas si loin non plus. J'ai toujours eu un petit problème avec McCarthy personnellement, je trouve que ça façon d'écrire est un peu trop une gimmick à vouloir à tout prix ne pas utiliser de ponctuation.
Ok merci, je vais faire l'impasse je pense.
Je viens de finir Au Sud de la frontière, à l'Ouest du Soleil de Haruki MURAKAMI. L'aura de mystère et la simplicité de l'écriture tout en décrivant les tourments du narrateur font bien le boulot.
Et la je vais commencer un pavé de 1200 pages : Abysses de Frank SCHÄTZING. Une fiction dans laquelle les créatures des océans attaquent les humains et où tout environnement aquatique devient résolument hostile à l'humanité.
C'est un peu déjà le cas. Je me suis pelé les couilles dans la Manche. Résolument hostile.
Qu'est ce que je devrais lire en anglais si j'ai adoré Slaughterhourse Five de Vonnegut ?
La suite logique semble être de lire Breakfast of Champions mais est-il au niveau de Slaughterhouse Five ?
Sachant que j'ai bien apprécié le perso de Killgore Trout.
Mais vous me conseillerez quoi par d'autres auteurs, j'ai pensé à Catch 22.
J'ai adoré catch 22, un des livres les plus drôles que j'ai lu
Par contre tiens je viens de terminer Abattoir 5 et j'ai été déçu (peut-être la traduction française ?)
Finito Summer, un classique de Wharton de 1917 mais que je n'avais pas lu. J'ai pas aimé le bouquin mais je trouve qu'en le pensant c'est un projet assez sérieux, donc je sors sur une demi-teinte un peu déconcertante.
L'histoire est extrêmement quelconque (une femme ignorante des us de l'amour sera séduite puis trompée puis abandonnée avec les conséquences, le fruit des interludes 🧐 ) en apparence. Le tout dans le contexte d'un petit village pas si puritain que ça de la Nouvelle Angleterre du tournant des XIXe / XXe.
Le livre est porté par le regard très juste de la narratrice interne, qui est d'ailleurs pas seulement abusée en tant que femme mais aussi beaucoup en tant que produit d'une sociologie particulière, elle a été ramassée nourrissonne par l'homme qui l'a recueillie dans une espèce de camp de gitans dans la montagne, et c'est une origine qui la poursuit tout le livre.
Le bouquin a l'air quelconque présenté comme ça mais il a une subtilité vénéneuse dans la focalisation et les motifs (par exemple, une scène où la femme, rentrant de ses amours dans la forêt, découvre une robe à la symbolique virginale chez elle, et ce montage inversé de l'action est provoquant, malin, assez inédit) qui justifie largement sa lecture. À la fin quand culminent les effets crapoteux des abus que l'héroïne a subis et qu'elle les comprend toujours qu'en partie ou en retard, il y a une espèce d'inconfort malsain qui se crée chez le lecteur voyeur plus qu'empathique qui est stylé.
J'arrive pas à rédiger ma critique du bouquin depuis tout à l'heure pour SC donc on va s'en tenir à ça, mais c'est intéressant et assez novateur. C'est pas du tout la même perception que quand un réaliste du XIXe te raconte l'histoire d'une grisette ou d'une Lorette vivant ça avec son regard d'homme.
Ça se lit bien en vis-à-vis du Diable au corps maintenant que j'y pense.
je vais bientôt entamer *Propos d'un entrepreneur de démolitions* de Léon Bloy !
Je lis moins ces derniers jours, je suis dans des démarches administratives qui me bouffent la tête
Récemment j'ai lu le bouquin qu'on m'avait offert en début d'année, Shanghai 1932. Sous forme de brefs extraits des journaux intimes de trois amis nous est décrit la situation de la Chine en 1931-1932. C'est très léger, pas très élaboré et on n'y cherchera pas de qualité littéraire, le discours des personnages est souvent maladroit eu égard à la forme narrative choisie. Mais quand on le prend comme une sorte de grossier rapport général sur les forces en présence, une cueillette de faits et personnages réels, ça peut être intéressant pour qui comme moi connaît peu ces évènements historiques ; ce qui fait que malgré tout je n'ai pas eu l'impression de perdre mon temps, et ce n'était pas ennuyeux.
Là j'ai commencé De grandes espérances de Dickens.