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Assassin's Creed III

Sujet : [JEU] L'ère des Assassins
Lenski
Niveau 10
30 mai 2012 à 16:03:04

Ou sinon tu fais une préquelle ~ :pf: ~
J'arrive pas à faire mon logo :pf:

Sinon , vivement la mort de leeve :hap:

Bilbo1997__
Niveau 10
30 mai 2012 à 16:28:39

Lenski : 'foiré va :hap: Vivement la mort de Mickael tiens :pf:

Jet : C'est prévu :oui: J'ai des intrigues en réserve, au cas où je serais en panne d'inspi mais t'inquiètes, pour l'instant j'ai pas mal d'idées.
Déjà, j'ai terminé l'histoire sur Napoléon, les chapitres sont sur mon ordis et vont pas tarder à arriver d'ailleurs.

Lenski
Niveau 10
30 mai 2012 à 16:32:36

On verra pas la mort de Mickael :pf:
Finalement l'époque choisie me soûle donc je vais faire une préquelle :pf:

Bilbo1997__
Niveau 10
30 mai 2012 à 16:45:43

Une vie de souffrance (partie 1) :

Deux jours plus tard, les six Assassins avaient enfin rejoints la frontière Russe. Ils se stoppèrent dans un petit village sous la neige, à quelques kilomètres du fort où se rendrait Napoléon dans trois jours. Trois jours.
Pendant ces trois journées, les six Assassins se préparèrent chacun de leur côté, répétant mentalement chaque étape du plan, mémorisant chaque entrée du fort, chaque couloir, chaque pièce, chaque porte, chaque fenêtre.
Vladimir passa ses trois jours à s’exercer à l’épée, à l’écart du village. Il se préparait aussi psychologiquement car son rôle lors de l’assaut serait déterminant et c’était lui qui avait le moins de chance de s’en tirer.
Eva passait ses journées avec Pierre, à s’entraîner au combat et à répéter le plan avec lui. Mais il semblait qu’une romance naissait entre les deux Assassins. Ils ne se séparaient presque jamais, dormaient dans la même chambre, à l’auberge, et se lançaient régulièrement des regards pleins de sous-entendus.
Georges et Edouard passaient des heures dans leur chambre à peaufiner le plan, à étudier la carte du fort et à tenter de trouver la meilleure tactique pour atteindre Napoléon.
Leeve, lui, s’exerçait au combat dans son coin, répétant des attaques et des enchaînements des dizaines de fois, jusqu’à ce qu’il soit capable de les reproduire dans n’importe quelle situation. Ainsi, il tentait d’oublier l’étrange sentiment qu’il avait depuis le début du voyage.
Le pressentiment que quelque chose n’allait pas se passer normalement. Que la troupe ne reviendrait pas en France en un seul morceau.

Enfin, le troisième jour, les six Assassins se réunirent dans la grande salle de l’auberge, à l’aube. Tous étaient équipés, préparés et au meilleur de leur forme. Ils étaient prêts.
Edouard inspecta tout de même leurs armes, pour la forme, avant de déclarer qu’ils devaient y aller.
Ils prirent leurs chevaux et galopèrent jusqu’à ce que le fort soit en vue.
C’était un bâtiment impressionnant, très haut et très large. Les tours de garde étaient encore plus hautes et majestueuse. Mais c’est le nombre de garde autours des enceintes qui stupéfia Leeve. Ils devaient être plusieurs dizaines. Une véritable armée.
Les Assassins abandonnèrent leurs montures entre deux collines, leur rendant leur liberté. Ils se remirent en marche et s’arrêtèrent à une centaine de mètre du fort, derrière un gros rocher.
Vladimir, Leeve et Edouard enfilèrent des tenues de garde qu’ils avaient préparés à l’avance. Eva, Pierre et Georges n’interviendraient qu’à dix-huit heures. Pour l’instant, ils devaient rester là et attendre.
Les trois Assassins contournèrent le rocher et marchèrent vers le fort.
Ils croisèrent plusieurs gardes sur le chemin mais aucun ne fit attention à eux. Finalement, ils arrivèrent devant l’entrée.
C’était un véritable camp militaire qui avait été installé là. Il y avait une vingtaine de tente et le double de soldat.
A onze heures, Napoléon arriva enfin, sur un magnifique cheval blanc, entouré de plusieurs cavaliers armés de fusils et de sabres, chargés de sa protection. Une dizaine de soldat le suivaient. Les trois Assassins se mêlèrent à eux sans que personne ne s’en aperçoive.
Les palissades de la première enceinte furent écartées pour permettre à Napoléon de passer et la porte de la seconde enceinte fut ouverte.
La duchesse de Kleim accueillit Bonaparte avec un grand sourire. Napoléon descendit de sa monture et lui fit le baisemain.
-Madame.
-Monsieur.
-Je me réjouis de pouvoir enfin me reposer après plusieurs jours de route. C’était un voyage éreintant.
-Et moi je suis heureuse d’avoir un invité aussi prestigieux que vous.
La duchesse et Napoléon, suivit de sa garde, entrèrent dans le fort.
« C’est parti, pensa Leeve. »

Le soleil commençait à se coucher. L’air se refroidissait. Eva, Georges et Pierre sortirent de leur cachette à dix-huit heures précise. Ils traversèrent la distance qui les séparait de l’entrée du fort sans qu’aucun garde ne les aperçoive. L’obscurité était le domaine des Assassins.
Leur terrain de jeu.
Les trois Assassins contournèrent le château jusqu’à arriver devant un rocher recouvert de mousse. Georges s’en approcha et appuya sur le côté. Il y eut un cliquetis suivit d’un long grincement et le rocher bascula, dévoilant une porte.
Derrière la porte, un sombre couloir menait vers les souterrains du fort.
Les trois Assassins pénétrèrent dans le passage secret en refermant la porte derrière eux.

-Il est presque dix-neuf heures, fit Vladimir en se penchant vers Leeve.
-Ils ne vont pas tarder, répondit le jeune Indien.
Les trois faux gardes se trouvaient dans une grande pièce réservée aux soldats. Napoléon était allé rejoindre la salle de banquet, accompagné de ses gardes personnels.
L’ambiance était plutôt festive. Les gardes riaient, chantaient, buvaient, parlaient fort et lançaient leurs chopes de bière à travers la salle, inconscients de ce qui allait se passer d’ici peu.
-Pour l’Empereur ! fit un soldat visiblement soûl.
-Ouais ! Pour Bonaparte !
-Santé !
Vladimir grogna et tapa du pied par terre.
-Bon, ils prennent leur temps !
-Tais-toi, fit Edouard. N’attire pas l’attention sur nous.
Leeve avait les bras croisés et prenait une pose décontractée mais, intérieurement, il n’en pouvait plus. Il était à la fois excité et inquiet. Il était prêt à saisir son tomahawk à n’importe quel moment. Vladimir était dans le même état.
Il portait régulièrement sa main à son épée, d’un air nerveux, et fixait une horloge dans un coin de la salle, en tapant du pied par terre.
Edouard faisait tourner ses poignets, comme pour s’échauffer. Il avait les yeux à moitié fermés et semblait se préparer intérieurement. L’opération allait être rapide.
Dès qu’un garde arriverait dans la salle en courant et en hurlant que la salle des armes était en flamme, ce serait le moment d’agir. Les trois Assassins devraient bondir dans la mêlée, se faufiler dans la foule de soldat paniqués, et s’élancer à travers les couloirs, jusqu’à la salle des banquets.
Ils n’avaient pas le droit à l’erreur.
S’ils se trompaient de couloir, ne serait-ce qu’une fois, ils perdraient du temps et Napoléon aurait le temps d’être évacués. Et, comme l’avait dit Edouard, c’était réussir ou mourir. L’échec n’était même pas envisageable.
Soudain, un garde s’approcha de Leeve.
-Hep, j’tai jamais vu toi. Tu t’appelles comment ? A quelle unité t’appartiens ? Hips !
Leeve tourna la tête vers le garde. Il ouvrit la bouche pour répondre.
-Je m’appelle… Sam.
-Sam ? Jamais entendu parler. T’es sûr d’être d’ici ?
Leeve vit du coin de l’œil ses deux compagnons changer leurs appuis et porter leurs mains à leurs épées. Le jeune Indien serra les dents et s’apprêta à faire de même quand la porte de la salle s’ouvrit à la volée sur un garde paniqué.
-Alerte ! Des intrus se sont infiltrés dans le fort et ont mis le feu à la salle des armes !
Les trois Assassins n’entendirent même pas la phrase du garde. Ils bondirent à une vitesse incroyable et traversèrent la distance qui les séparait de la porte en quelques secondes.
Dans le vacarme et le désordre général, personne ne fit attention à eux.
Et personne ne remarqua qu’ils ne se dirigeaient pas vers la salle des armes.

Bon, c'est loin d'être mon meilleur chapitre, je ne vous le cache pas :pf: Mais bon, je pouvais pas faire mieux pour raconter "l'infiltration" des Assassins. J'espère que la seconde sera mieux ( je trouve qu'elle est meilleure que celle-ci mais vous me direz )

Bilbo1997__
Niveau 10
30 mai 2012 à 16:47:35

Lenskonche : pas grave, je rirais dès qu'un de tes persos mourra \ :pf: / Tu sais que je vais le faire :pf:

MisterAlphaZulu
Niveau 10
30 mai 2012 à 17:03:29

Ok I'm back!! :banzai:
CTM prend la même ville que moi!!

[Laflamme]
Niveau 10
30 mai 2012 à 17:06:42

Nan j'attend qu'il confirme ton dire :pf:

MisterAlphaZulu
Niveau 10
30 mai 2012 à 17:46:45

Nan mais la je lui disait en fait... :hap:

[Laflamme]
Niveau 10
30 mai 2012 à 17:55:53

Ah oui mais si il en prend pas? :pf:

Bilbo1997__
Niveau 10
30 mai 2012 à 18:42:45

Une vie de souffrance (partie 2) :

Vladimir dégaina son épée en premier, vite imité par Leeve et Edouard. Les trois Assassins s’élancèrent dans les couloirs, bousculant les gardes et les serviteurs qui se trouvaient sur leur passage.
Ils furent obligés de s’arrêter, au pied d’un escalier étroit, pour laisser passer un groupe de soldat. Puis, ils continuèrent leur route. Encore plus vite.
L’adrénaline montait. Leeve ne sentait plus ses jambes. Il courait simplement. Et c’était sûrement la première fois de sa vie qu’il allait aussi vite.
Bondissant, traversant des distances inimaginables en moins d’une seconde, les trois Assassins ne semblaient pas gênés par leurs armures de plusieurs kilos. Vladimir ouvrait la marche, suivit de Leeve et enfin d’Edouard.
Ils finirent par arriver dans un corridor qui menait jusqu’à la salle des banquets.
Là, ils s’arrêtèrent. La porte était encore fermée, signe que Napoléon était encore dans la pièce, donc qu’il n’avait pas été évacué. Edouard se tourna vers ses hommes.
-Nous avons peu de temps. Dès que j’entrerais dans la salle, vous vous déploierez sur les côtés et tuerez les gardes. Moi, je foncerais vers Napoléon. Ne vous occupez pas de moi. Eliminer le plus de garde possible, le plus rapidement possible et le plus efficacement possible, en priorité les gardes armés de fusils.
Vladimir hocha la tête et passa son doigt sur son épée, vérifiant son tranchant d’un air professionnel.
Leeve fit tournoyer son tomahawk entre ses doigts, signe qu’il était prêt au combat.
Edouard se tourna vers la porte et fléchit les genoux, prêt à bondir, quand Eva jaillit dans le couloir.
Son épaule était entaillée et sa tunique était couverte de sang. Elle avait un air paniqué.
Elle tomba dans les bras de son père.
-Que se passe-t-il ?! Eva, ce n’était convenu comme ça, qu’est-ce que…
-Ils sont morts ! Ils… Ils…
-Quoi ? Qui est mort ?!
-Georges et Pierre ! Tués ! Une… Une armée nous attendait ! On a juste eu… On a juste eu le temps de mettre le feu et… Ils ont égorgés Pierre ! Georges… Il a voulu m’aider mais… Le garde a tiré et…
-Calme-toi, intervint Vladimir avec force. Calme-toi et parle plus clairement !
Eva se tut, reprit son souffle et sembla se calmer un peu. Elle fixa son père d’un air grave.
-Ils nous attendaient, père ! Ils savaient que nous viendrions ! Nous sommes tombés dans un piège !
La porte de la salle des banquets s’ouvrit avec fracas sur Napoléon, entouré d’une dizaine de soldat d’élite. Les gardes, armés de fusils, mirent les Assassins en joue, obéissant à un geste de Napoléon. Celui-ci s’avança de quelques pas.
-Et bien, la Confrérie n’a pas tardée à donner sa réponse. Donc, vous êtes contre moi ?
-Comment as-tu su que nous allions venir ? lança Edouard d’une voix calme.
Napoléon eut un air las.
-A ton avis ?
Edouard serra les dents et eut une expression de colère.
-Un traître, lâcha-t-il. Il y avait un judas parmi nous.
-De mon point de vue je ne considère pas judas comme un traître, répondit Napoléon, mais c’est bien ça.
-Combiens l’as-tu payé ?
-Beaucoup. Mais là n’est pas la question. Vous allez suivre mes hommes sans faire d’histoire et vous serez interrogés un par un. Vous allez tout me dire. Tout. Et si vous êtes coopératif, vous serez tués avec le minimum de souffrance. Sinon… Vous devinez ce qui se passera si vous n’êtes pas coopératif.
Edouard frappa du poing contre un mur.
-Merde…
Leeve fixa les soldats et un profond désespoir l’envahit. Ces journées de voyage, tous ces dangers affrontés, cette préparation minutieuse, ces entraînements impitoyables… Tout ça pour ça ? Pierre et Georges étaient morts, et eux mourraient aussi.
Ils ne périraient même pas de la lame de Templiers, leurs ennemis héréditaires, mais sous les coups de bourreaux au service de Bonaparte.
Quel gâchis.
Edouard tourna la tête vers ses compagnons. Vladimir hocha la tête discrètement, Leeve détourna les yeux, comprenant ses intentions, et Eva gémit.
-Non, père… Non…
-Nous nous rendons, fit Edouard en direction de Napoléon. Nous te dirons tout.
-Je préfère cela.
Les soldats baissèrent leurs fusils et s’approchèrent des Assassins. Ils s’apprêtaient à attacher les poignets d’Edouard avec une corde quand celui-ci bondit dans la direction de Napoléon, lame en avant.
-Pour la République ! hurla-t-il.
Eva voulut s’élancer à sa poursuite mais fut retenue par Leeve.
-Lâche-moi !
Une dizaine d’autres gardes jaillit dans le couloir.
Vladimir lâcha un cri de guerre et s’élança dans la mêlée en faisant tournoyer son épée. Les têtes se mirent à voler. Leeve vit du coin de l’œil Edouard égorger deux gardes avant de se faire entourer par cinq soldats.
Deux gardes d’élites se placèrent devant Napoléon.
-Fuyez ! cria Vladimir alors qu’un garde lui infligeait une profonde entaille à la cuisse.
Leeve attrapa Eva par le bras et, sans réfléchir, s’élança vers la sortie.
Plusieurs gardes lui barrèrent la route. Leeve serra les dents et fit siffler son tomahawk. Les gardes bondirent, sabres en avant. Leeve para un coup, en esquiva un autre, contre-attaqua sauvagement, feinta, égorgea, éventra, décapita.
Eva se dégagea de sa prise.
Leeve crut qu’elle allait vouloir aller aider son père mais elle dégaina son épée et attaqua ses ennemis avec colère.
Les lames s’entrechoquaient dans le désordre le plus total. Le couloir s’était transformé en champ de bataille. Ce n’était plus dix soldats qu’affrontaient les Assassins mais une trentaine. Et il en arrivait encore.
Ils étaient trop nombreux.
Leeve ne voyait plus qu’eux. Il apercevait encore Eva, du coin de l’œil, mais Vladimir et Edouard étaient trop loin.
« N’y penses plus, se dit-il. Combat pour ta vie. »
Leeve se déchaîna. Frappant dans tous les sens, avec précision et puissance, il virevoltait au milieu de ses adversaires, et chacun de ses coups provoquaient des giclées de sang. Eva s’était rapprochée de lui et les deux Assassins combattaient maintenant épaule contre épaule.
Leeve lâcha un cri de colère et chargea en traçant de grands arcs de cercles devant lui, avec son arme.
Il fit jaillir sa lame secrète de sa manche et la planta au hasard, dans la mêlée.
Son tomahawk fendit un crâne et ouvrit une poitrine. Leeve avait renoncé à viser. Les soldats se pressaient autours de lui et frappaient de leurs sabres.
Le jeune Indien serrait les dents à chaque fois qu’il sentait une lame le blesser.
Mais il continuait à virevolter et à trancher. Sa lame secrète transperçait et son tomahawk décapitait. Et finalement, au bout de quelques minutes qui parurent une éternité à Leeve, les deux Assassins parvinrent à ouvrir une brèche dans la mêlée.
Ils étaient parvenus au bout.
Leeve voyait l’extrémité du couloir.
Sa lame siffla encore deux fois, pour se débarrasser de deux soldats qui l’empêchait encore de passer, puis, les deux Assassins s’élancèrent, couverts du sang de leurs adversaire mais aussi du leur.
Haletant, ils entendirent le fracas des armes, derrière eux, s’amenuiser de plus en plus. Ils traversèrent plusieurs couloirs et plusieurs pièces vides. Leeve courait sans tenter de reprendre son souffle. Il ne pensait qu’à fuir.
Finalement, les deux Assassins arrivèrent jusqu’à un dernier couloir qu’ils longèrent jusqu’à trouver une porte. La deuxième entrée du fort, celle qui menait à un chemin de campagne. La porte derrière laquelle les attendaient des chevaux.
Eva, qui était en tête, l’enfonça d’un coup de pied.
Les deux Assassins sortirent dehors et se stoppèrent. Leeve, les mains sur les hanches, essayait en vain de reprendre son souffle. Il était couvert de blessures, plus ou moins profondes, mais aucune n’était réellement grave.
Eva était moins blessée mais sa plaie à l’épaule semblait la gêner.
« Pas le temps d’y penser, il faut fuir. »
Les deux Assassins s’élancèrent jusqu’à des chevaux, attachés à un arbre. Ils en prirent deux et tranchèrent leurs liens avant de les talonner pour partir au galop.
Ils s’éloignèrent du fort à toute vitesse, sans regarder derrière eux.
Ils ne ralentirent qu’une fois le village en vue. Là, ils se stoppèrent à une centaine de mètre du bourg et descendirent de leurs montures.
Leeve se laissa tomber dans l’herbe et Eva resta debout, le regard fixé sur l’horizon.
-Nous avons échoués, dit-elle simplement.
Leeve ne répondit pas.

Bilbo1997__
Niveau 10
30 mai 2012 à 18:44:50

Shan Magerlan :

Texte 1 : https://m.jeuxvideo.com/forums/1-28123-531-228-0-1-0-jeu-l-ere-des-assassins.htm#message_127909
Texte 2 : https://m.jeuxvideo.com/forums/1-28123-531-229-0-1-0-jeu-l-ere-des-assassins.htm#message_128437
Texte 3 : https://m.jeuxvideo.com/forums/1-28123-531-230-0-1-0-jeu-l-ere-des-assassins.htm#message_128611
Texte 4 : https://m.jeuxvideo.com/forums/1-28123-531-231-0-1-0-jeu-l-ere-des-assassins.htm#message_129380
Texte 5 : https://m.jeuxvideo.com/forums/1-28123-531-231-0-1-0-jeu-l-ere-des-assassins.htm#message_129724
Texte 6 : https://m.jeuxvideo.com/forums/1-28123-531-233-0-1-0-jeu-l-ere-des-assassins.htm#message_130394
Texte 7 : https://m.jeuxvideo.com/forums/1-28123-531-234-0-1-0-jeu-l-ere-des-assassins.htm#message_130528
Texte 8 : https://m.jeuxvideo.com/forums/1-28123-531-235-0-1-0-jeu-l-ere-des-assassins.htm#message_130691
Texte 9 : https://m.jeuxvideo.com/forums/1-28123-531-235-0-1-0-jeu-l-ere-des-assassins.htm#message_131025
Texte 10 : https://m.jeuxvideo.com/forums/1-28123-531-239-0-1-0-jeu-l-ere-des-assassins.htm#message_131877
Texte 11 : https://m.jeuxvideo.com/forums/1-28123-531-239-0-1-0-jeu-l-ere-des-assassins.htm#message_131881
Texte 12 : https://m.jeuxvideo.com/forums/1-28123-531-239-0-1-0-jeu-l-ere-des-assassins.htm#message_131883
Texte 13 : https://m.jeuxvideo.com/forums/1-28123-531-239-0-1-0-jeu-l-ere-des-assassins.htm#message_131887
Texte 14 : https://m.jeuxvideo.com/forums/1-28123-531-242-0-1-0-jeu-l-ere-des-assassins.htm#message_132883
Texte 15 : https://m.jeuxvideo.com/forums/1-28123-531-242-0-1-0-jeu-l-ere-des-assassins.htm#message_133009
Texte 16 : https://m.jeuxvideo.com/forums/1-28123-531-243-0-1-0-jeu-l-ere-des-assassins.htm#message_133011
Texte 17 : https://m.jeuxvideo.com/forums/1-28123-531-243-0-1-0-jeu-l-ere-des-assassins.htm#message_133014
Texte 18 : https://m.jeuxvideo.com/forums/1-28123-531-248-0-1-0-jeu-l-ere-des-assassins.htm#message_133680
Texte 19 : https://m.jeuxvideo.com/forums/1-28123-531-249-0-1-0-jeu-l-ere-des-assassins.htm#message_133716
Texte 20 : https://m.jeuxvideo.com/forums/1-28123-531-252-0-1-0-jeu-l-ere-des-assassins.htm#message_134156
Texte 21 : https://m.jeuxvideo.com/forums/1-28123-531-257-0-1-0-jeu-l-ere-des-assassins.htm#message_135098
Texte 22 : https://m.jeuxvideo.com/forums/1-28123-531-257-0-1-0-jeu-l-ere-des-assassins.htm#message_135450
Texte 23 : https://m.jeuxvideo.com/forums/1-28123-531-260-0-1-0-jeu-l-ere-des-assassins.htm#message_136392
Texte 24 : https://m.jeuxvideo.com/forums/1-28123-531-260-0-1-0-jeu-l-ere-des-assassins.htm#message_136393
Texte 25 : https://m.jeuxvideo.com/forums/1-28123-531-261-0-1-0-jeu-l-ere-des-assassins.htm#message_136963
Texte 26 : https://m.jeuxvideo.com/forums/1-28123-531-261-0-1-0-jeu-l-ere-des-assassins.htm#message_136965
Texte 27 : https://m.jeuxvideo.com/forums/1-28123-531-262-0-1-0-jeu-l-ere-des-assassins.htm#message_138035
Texte 28 : https://m.jeuxvideo.com/forums/1-28123-531-262-0-1-0-jeu-l-ere-des-assassins.htm#message_138037
Texte 29 : https://m.jeuxvideo.com/forums/1-28123-531-264-0-1-0-jeu-l-ere-des-assassins.htm#message_138635
Texte 30 : https://m.jeuxvideo.com/forums/1-28123-531-265-0-1-0-jeu-l-ere-des-assassins.htm#message_138932
Texte 31 : https://m.jeuxvideo.com/forums/1-28123-531-266-0-1-0-jeu-l-ere-des-assassins.htm#message_139101
Texte 32 : https://m.jeuxvideo.com/forums/1-28123-531-267-0-1-0-jeu-l-ere-des-assassins.htm#message_139424
Texte 33 : https://m.jeuxvideo.com/forums/1-28123-531-270-0-1-0-jeu-l-ere-des-assassins.htm#message_140107
Texte 34 : https://m.jeuxvideo.com/forums/1-28123-531-271-0-1-0-jeu-l-ere-des-assassins.htm#message_140778
Texte 35 : https://m.jeuxvideo.com/forums/1-28123-531-274-0-1-0-jeu-l-ere-des-assassins.htm#message_142787
Texte 36 : https://m.jeuxvideo.com/forums/1-28123-531-274-0-1-0-jeu-l-ere-des-assassins.htm#message_142788
Texte 37 : https://m.jeuxvideo.com/forums/1-28123-531-277-0-1-0-jeu-l-ere-des-assassins.htm#message_144301
Texte 38 : https://m.jeuxvideo.com/forums/1-28123-531-277-0-1-0-jeu-l-ere-des-assassins.htm#message_144309
Texte 39 : https://m.jeuxvideo.com/forums/1-28123-531-280-0-1-0-jeu-l-ere-des-assassins.htm#message_147326
Texte 40 : https://m.jeuxvideo.com/forums/1-28123-531-281-0-1-0-jeu-l-ere-des-assassins.htm#message_148006
Texte 41 : https://m.jeuxvideo.com/forums/1-28123-531-280-0-1-0-jeu-l-ere-des-assassins.htm#message_147944
Texte 42 : https://m.jeuxvideo.com/forums/1-28123-531-281-0-1-0-jeu-l-ere-des-assassins.htm#message_147991
Texte 43 : https://m.jeuxvideo.com/forums/1-28123-531-281-0-1-0-jeu-l-ere-des-assassins.htm#message_148207
Texte 44 : https://m.jeuxvideo.com/forums/1-28123-531-281-0-1-0-jeu-l-ere-des-assassins.htm#message_148213

Leeve Hawker :

Texte 45 : https://m.jeuxvideo.com/forums/1-28123-531-299-0-1-0-jeu-l-ere-des-assassins.htm#message_166565
Texte 46 : https://m.jeuxvideo.com/forums/1-28123-531-299-0-1-0-jeu-l-ere-des-assassins.htm#message_167292
Texte 47 : https://m.jeuxvideo.com/forums/1-28123-531-299-0-1-0-jeu-l-ere-des-assassins.htm#message_167296
Texte 48 : https://m.jeuxvideo.com/forums/1-28123-531-301-0-1-0-jeu-l-ere-des-assassins.htm#message_168667
Texte 49 : https://m.jeuxvideo.com/forums/1-28123-531-346-0-1-0-jeu-l-ere-des-assassins.htm#message_194995
Texte 50 : https://m.jeuxvideo.com/forums/1-28123-531-351-0-1-0-jeu-l-ere-des-assassins.htm#message_196904
Texte 51 : https://m.jeuxvideo.com/forums/1-28123-531-354-0-1-0-jeu-l-ere-des-assassins.htm#message_198463
Texte 52 : https://m.jeuxvideo.com/forums/1-28123-531-355-0-1-0-jeu-l-ere-des-assassins.htm#message_199102
Texte 53 : https://m.jeuxvideo.com/forums/1-28123-531-360-0-1-0-jeu-l-ere-des-assassins.htm#message_201189
Texte 54 : https://m.jeuxvideo.com/forums/1-28123-531-361-0-1-0-jeu-l-ere-des-assassins.htm#message_201294
Texte 55 : https://m.jeuxvideo.com/forums/1-28123-531-361-0-1-0-jeu-l-ere-des-assassins.htm#message_201297
Texte 56 : https://m.jeuxvideo.com/forums/1-28123-531-369-0-1-0-jeu-l-ere-des-assassins.htm#message_202953
Texte 57 : https://m.jeuxvideo.com/forums/1-28123-531-369-0-1-0-jeu-l-ere-des-assassins.htm#message_202984
Texte 58 : https://m.jeuxvideo.com/forums/1-28123-531-373-0-1-0-jeu-l-ere-des-assassins.htm#message_203860
Texte 59 : https://m.jeuxvideo.com/forums/1-28123-531-375-0-1-0-jeu-l-ere-des-assassins.htm#message_204221
Texte 60 : https://m.jeuxvideo.com/forums/1-28123-531-378-0-1-0-jeu-l-ere-des-assassins.htm#message_206009
Texte 61 : https://m.jeuxvideo.com/forums/1-28123-531-382-0-1-0-jeu-l-ere-des-assassins.htm#message_207896
Texte 62 : https://m.jeuxvideo.com/forums/1-28123-531-388-0-1-0-jeu-l-ere-des-assassins.htm#message_209813
Texte 63 : https://m.jeuxvideo.com/forums/1-28123-531-405-0-1-0-jeu-l-ere-des-assassins.htm#message_213724
Texte 64 : https://m.jeuxvideo.com/forums/1-28123-531-427-0-1-0-jeu-l-ere-des-assassins.htm#message_216456
Texte 65 : https://m.jeuxvideo.com/forums/1-28123-531-430-0-1-0-jeu-l-ere-des-assassins.htm#message_216922
Texte 66 : https://m.jeuxvideo.com/forums/1-28123-531-432-0-1-0-jeu-l-ere-des-assassins.htm#message_217382
Texte 67 : https://m.jeuxvideo.com/forums/1-28123-531-434-0-1-0-jeu-l-ere-des-assassins.htm#message_218354
Texte 68 : https://m.jeuxvideo.com/forums/1-28123-531-439-0-1-0-jeu-l-ere-des-assassins.htm#message_220811
Texte 69 : https://m.jeuxvideo.com/forums/1-28123-531-439-0-1-0-jeu-l-ere-des-assassins.htm#message_220925
Texte 70 : https://m.jeuxvideo.com/forums/1-28123-531-440-0-1-0-jeu-l-ere-des-assassins.htm#message_220961
Texte 71 : https://m.jeuxvideo.com/forums/1-28123-531-448-0-1-0-jeu-l-ere-des-assassins.htm#message_227144
Texte 72 : https://m.jeuxvideo.com/forums/1-28123-531-449-0-1-0-jeu-l-ere-des-assassins.htm#message_227204
Texte 73 : https://m.jeuxvideo.com/forums/1-28123-531-456-0-1-0-jeu-l-ere-des-assassins.htm#message_230083
Texte 74 : https://m.jeuxvideo.com/forums/1-28123-531-456-0-1-0-jeu-l-ere-des-assassins.htm#message_230217

Et voici les apparences de mes perso principaux :

Shan Magerlan : https://www.noelshack.com/2012-14-1333478616-ShanMagerlan.png
Leeve Hawker : https://www.noelshack.com/2012-15-1333990904-LeeveHawker.png
Elizabeth : https://www.noelshack.com/2012-14-1333478685-Elizabeth.png

L'As de Pique : https://www.noelshack.com/2012-14-1333478734-LAsdePique.png

Lucien Malroy : https://www.noelshack.com/2012-14-1333478772-LucienMalroy.png

Le général William Jefferson : https://www.noelshack.com/2012-14-1333478814-WillyJefferson.png

Arbre généalogique des Magerlan : https://image.noelshack.com/fichiers/2012/16/1334827743-Arbregnalogique.png

[Laflamme]
Niveau 10
30 mai 2012 à 18:57:15

Et merde moi qui croyait que Leeve ferait tout capoter :pf:

Bilbo1997__
Niveau 10
30 mai 2012 à 19:16:52

Eh non :pf:

Bilbo1997__
Niveau 10
30 mai 2012 à 19:22:35

Le complot (partie 1) :

1776, France…

-Allez, plus haute ta garde ! Surveille ton jeu de jambe ! Plus vite ! Voila, j’aime quand tu es motivé ! N’oublie pas ta garde imbécile ! Remonte là ! Bien ! Et ton jeu de jambe ?! N’oublie pas ta garde, j’ai dit ! Voila, continue comme ça !
Marcus projeta son poing vers le visage d’un de ses maîtres Templiers. L’homme l’attrapa au vol et lui fit une rapide clé de bras avant de lui enfoncer son genou dans les côtes et de le repousser d’un coup sec.
Marcus toussa en se tenant le ventre.
-Ne baisse pas ta garde ! Transforme ta douleur en rage et en force !
Marcus cria et s’élança vers son maître.
Le Templier para une suite de coup avant de le faire se plier en deux d’un coup de pied chassé dans l’estomac. Marcus recula d’un pas.
Le poing du maître Templier remonta à toute vitesse et percuta sa mâchoire avec un bruit sourd. Marcus, sonné, posa un genou à terre et porta ses mains à sa bouche. Le pied du Templier revint et le frappa à la tempe avec puissance, clouant l’enfant au sol.
Le maître secoua la tête d’un air dépité.
-Je t’avais dit de ne pas baisser ta garde.
-Vous… Vous m’avez cassé une dent…
-C’est ta faute, il ne fallait pas baisser ta garde.
-Vous m’avez… cassé une…
Le maître s’approcha et le gifla violemment.
-Cesse de pleurnicher ! Ici, nous formons les futurs Templiers, pas les lavettes ! Tu as une dent de cassée ?! Viens que je t’en casse une autre ! Là, tu auras une raison de pleurer !
Le Templier attrapa l’enfant par les cheveux avant de le gifler de nouveau, puis, il le lâcha. Marcus retomba au sol.
-Allez, dégage du terrain d’entraînement ! Suivant !
Marcus se redressa avec difficulté et, la main plaquée sur sa mâchoire, sortit de l’arène d’entraînement. Un autre enfant vint prendre sa place en face du maître.
Marcus ne se retourna pas mais devina, au cri que poussa l’enfant, que le maître lui avait au moins brisé trois côtes. Et peut-être un bras.
Jack, accoudé sur les rambardes qui entouraient l’arène, lui fit un sourire moqueur.
-Alors ?
-Une dent cassée et quelques côtes fêlées… Sans compter les dizaines d’hématomes que j’ai sur tout le corps. Merde ! Je déteste cet enfoiré !
-Suivant ! hurla le maître, dans l’arène, alors qu’on évacuait l’enfant blessé.
-Bah, il est comme ça avec tous les élèves, répondit Jack distraitement. La dernière fois, il a déboîté l’épaule d’un enfant avant de la tourner et de la…
-Arrête !
-Oh, désolé.
-Comment fais-tu pour sortir de tes entraînements sans aucune blessure, sans aucun bleu ?
-Le talent, mon ami. Le talent. La pire blessure que je me sois fait, c’était lors de l’exercice de l’Aiguille Tournante, alors que je venais d’arriver. Je me suis foulé la cheville.
-L’Aiguille Tournante ? Des tas d’élèves expérimentés meurent chaque mois dans cet exercice et toi tu t’en sors avec une cheville foulée… Il n’y a vraiment pas de justice dans ce monde.
-Ha ! Ha ! Bon, viens à l’infirmerie, on va te soigner.
-Pas la peine.
Marcus se pencha vers le sol et cracha un filet de sang avant de porter sa main à ses lèvres. Il inséra trois doigts dans sa bouche avant de les ressortir, tenant une molaire. L’enfant la jeta par terre avec un haussement d’épaule.
-C’était une dent de lait, heureusement.
-Ouille, fit Jack en regardant un élève se faire violemment balayer par le maître Templier après avoir été assommé d’un coup de poing. Celui-là ne se relèvera pas de sitôt. Bizarre, sa jambe est pliée dans un sens étrange. Enfin…
Jack bailla, comme s’il s’ennuyait mortellement. Finalement, il lança un grand sourire à son ami.
-Et tu sais quoi ? J’ai été convoqué dans le bureau de maître Telrat, ce matin. Je pars pour ma première mission demain !

1803, France…

Marcus ouvrit les yeux. Il inspira profondément avant d’expirer très lentement, en sondant psychiquement chaque cellule de son organisme pour détecter les dernières traces de sa blessure. Il n’en trouva aucune.
Le Templier porta la main à sa cicatrice, sur son ventre, que lui avait laissé la lame de l’As de Pique.
Elle ne lui faisait plus mal du tout depuis quelques jours mais, par prudence, Marcus était resté dans sa chambre et n’avait fait aucun exercice physique. Il s’était contenté de méditer et de se concentrer sur sa guérison.
Il aurait fallu plusieurs mois à un homme d’ordinaire pour se remettre d’une blessure pareille, s’il y avait miraculeusement survécu, chose quasiment impossible. Marcus avait guéri complètement en une semaine.
Le Templier se leva de son lit et s’étira en faisant craquer ses os.
Il fit quelques mouvements de combat dans le vide avant de se rendre à l’évidence : il était rouillé. La méditation était le meilleur entraînement possible pour le cerveau mais le corps avait besoin d’action, d’énergie.
Marcus enfila ses vêtements de Templier, mit son épée à sa ceinture et sortit de la chambre.
Il se dirigea jusqu’au bureau du chef Templier et toqua à la porte.
-Entrez.
Marcus ouvrit la porte et pénétra dans la pièce avant de s’agenouiller face à son maître. Le chef se leva de son fauteuil et le toisa.
-Tu es en forme à ce que je vois. Tu t’es déjà remis de ta blessure ?
-Oui.
-Bien. Très bien. Je te dois des excuses Marcus.
-Comment ?
-Les Templiers que j’ai envoyé sur les traces de l’As de Pique… Ils ont tous été retrouvés morts, avant-hier, dans une ruelle. La plupart démembrés ou éventrés, à coups d’épée. Sauf un qui nous est revenu en vie. Cependant, l’As de Pique lui a tranché la langue et lui a crevé les yeux. Il est traumatisé et incapable de nous raconter ce qui s’est passé, bien sûr.
Marcus resta silencieux.
-Je me suis emporté et j’ai moi aussi sous-estimé notre adversaire. J’ai fait la même erreur que toi.
-Laissez-moi une chance, ça ne se reproduira pas.
-Relèves-toi.
Marcus se redressa et fixa son chef.
-J’ai d’autres missions à te confier. Des missions de première importance.

1776, France…

La porte de la grande salle s’ouvrit en grand, dans un fracas épouvantable. Marcus, occupé à jouer aux échecs face à un autre enfant, se retourna vers l’entrée, comme toutes les autres personnes présentes dans la pièce.
Deux Templiers portaient une civière. Un autre Templier écartait les enfants brutalement pour ouvrir le passage.
-Ecartez-vous ! hurlait-il. Bougez de là !
Marcus plissa les yeux pour voir le corps étendu sur la civière. C’était un enfant au visage ensanglanté. Un de ses bras pendait dans le vide, l’autre… Il n’y avait pas d’autre bras. Juste un moignon dégoulinant de sang.
Marcus écarquilla les yeux en reconnaissant l’enfant.
Il se précipita jusqu’à la civière.
-Jack ! Merde !
Jack ouvrit lentement son œil droit. L’autre semblait avoir été arraché. Tout comme la partie gauche de son visage. On pouvait apercevoir ses os et ses muscles. L’enfant sourit faiblement.
-Salut… Marcus… J’ai foiré ma mission… Ha ! Ha !
-Ne parles-pas ! On va te soigner !
-Dégage petit ! cria un des Templiers.
Jack retint Marcus par la manche. Il toussa et cracha du sang avant de fixer son ami.
-Tu vois… Je ne suis pas… si invincible que ça…
Un des Templiers repoussa brutalement Marcus. L’enfant vit la civière s’éloigner.
-Non ! Non !
Jack rentrait de sa première mission. Une mission périlleuse où une troupe de Templier, dont il faisait parti, avait du affronter des Assassins dans la forêt. La bataille avait été sanglante et les Assassins s’étaient servis de bombes pour l’emporter.
Une des bombes avait explosée près de Jack. Trop près.
Quand il était rentré au Fort, escorté par les Templiers, le soleil commençait à se coucher. L’enfant ne le vit jamais se lever. Il mourut quelques minutes après avoir parlé à Marcus.

Qu'en pensez-vous ? :pf:

Lenski
Niveau 10
30 mai 2012 à 19:32:34

J'aime Napoleonch :pf:

Bilbo1997__
Niveau 10
30 mai 2012 à 19:33:43

Il est marrant avec sa main dans sa chemise :pf: Je me suis toujours demandé ce qu'il cachait :pf:

Lenski
Niveau 10
30 mai 2012 à 19:38:19

En fait c'était pas le seul à l'époque :pf:
Apparement c'est parce qu'il y avait une sorte de code de bonne conduite selon lequel il était considéré qu'être les bras le long du corps était une marque de mauvaise éducation :pf:
D'ailleurs c'était pas le seul à l'époque à le faire :pf:

Bilbo1997__
Niveau 10
30 mai 2012 à 19:42:47

Les cons :pf:

[Laflamme]
Niveau 10
30 mai 2012 à 19:43:12

Il parait aussi qu'il avai des problèmes gastrique :pf:

Lenski
Niveau 10
30 mai 2012 à 19:45:28

bilbo : bah .... C'est pas plus débile que se trimballer en montrant son caleçon à tout le monde pour avoir l'air "classe"
flamme : ouais , il y a de ça aussi :pf:

Sujet : [JEU] L'ère des Assassins
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